Nathan
« Je veux simplement quelle ressuscite. Ce nest pas trop demandé.» de Nathan.
Parfois, nos volontés sont insatiables. Parfois, nous désirons. La plupart du temps nous désirons des choses à notre portée. Une portée qui est en soi, tout à fait relative. A petite ou grande portée, à lhabituée, si on se donne la peine et les moyens, la réussite arrive un jour ou lautre. Ainsi va la vie chez les hommes.
Cependant, chez Nathan. Tout était à sa portée, il avait réussi dans sa vie. Il avait hérité. Il avait accompli les stéréotypes de lhomme épanouit du XVème siècle, terres, titres, richesses, famille, tromperies. Il avait tout pour être heureux. Mais, chez Nathan, le passé persistait. Il le pourrissait de lintérieur, comme un ver dans une pomme. Très belle la pomme. Il ne cessait de ressassait les événements qui avaient affecté, de manière indéniable sa vie. Il était prisonnier du remord.
En ce début de juin, tout allait mal. Un homme qui a connu une longue période de prospérité, se retrouve à marcher en arrière, lorsque des obstacles se dressent sur sa trajectoire. Le garçon de Louvières, déviait du bon chemin, il narrêtait pas de trébucher et de faire des conneries aussi grande que sa garde-robe légendaire. Son entourage le voyait, mais rien. Personne pour élever le ton. Le résultat ? Un Nathan livrait à soi-même. Et généralement, ce nétait jamais bon.
La femme se trouvait loin, dans les routes de campagnes du sud. Là où ça craint. Son amant le détestait. Sa confidente à Limoges, son oncle trop occupé à préparer la libération de son pays et sa cousine dans une énième crise suicidaire. Foi dAmbroise, cétait dans les gênes, Nathan lui aussi allait sy mettre. Le suicide collectif ne fonctionne jamais. Il se décida de se lancer dans laventure magnifique de la mort.
Cest ainsi, dans une ambiance satanique. Que Nathan buvait un whisky dimportation écossaise. Les rideaux fermés, quelques chandeliers dallumés, un vent de printemps froid, simmisçait dans la pièce. Il faisait nuit.
Cétait un matin de printemps, où Nathan découvrit la victime de son parrain. Cétait un jour froid, cétait un jour que Nathan ne pouvait oublier. Cétait un jour traumatisant. Cétait le jour où il avait perdu la moralisatrice de sa vie. Cétait le jour où il avait perdu une amie qui lui était très cher. En Berry, rares étaient les amitiés. Cquune affaire de famille et de couchage dans ctruc là, disait Nathan amusé. Mais le ton de la rigolade, révélait une dure réalité. En Berry lamitié nexistait que trop rarement. Et malheureusement, la mort frappait souvent.
Nathan ne désirait pas des milliers de choses. Si en fait il en désirait des milliers. Mais il désirait limpossible. Il voulait quelle ressuscite. Il voulait que Lynngheid revienne à la vie. Le truc impossible. Après avoir murement réfléchit il se fit à lidée que cétait irréalisable. Il décida donc de passer à la vitesse supérieure. La drogue.
Avachit sur son canapé de velours bleu, car le bleu, cest joli. Il commença lhallucination de sa vie. Encore mieux que lange Gabriel.
01/06/1461 04:30 : Vous voyez l'ange Gabriel en songe. Il vous tend une échelle en vous disant : "Ceci est mon corps." Puis il s'envole en criant : "Je vous ai compris !" Qu'est-ce que tout cela signifie ?
-Cest qui ça ?
*Inspiré du kikoulol qui est une source comique d'inspiration inépuisable.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Parfois, nos volontés sont insatiables. Parfois, nous désirons. La plupart du temps nous désirons des choses à notre portée. Une portée qui est en soi, tout à fait relative. A petite ou grande portée, à lhabituée, si on se donne la peine et les moyens, la réussite arrive un jour ou lautre. Ainsi va la vie chez les hommes.
Cependant, chez Nathan. Tout était à sa portée, il avait réussi dans sa vie. Il avait hérité. Il avait accompli les stéréotypes de lhomme épanouit du XVème siècle, terres, titres, richesses, famille, tromperies. Il avait tout pour être heureux. Mais, chez Nathan, le passé persistait. Il le pourrissait de lintérieur, comme un ver dans une pomme. Très belle la pomme. Il ne cessait de ressassait les événements qui avaient affecté, de manière indéniable sa vie. Il était prisonnier du remord.
En ce début de juin, tout allait mal. Un homme qui a connu une longue période de prospérité, se retrouve à marcher en arrière, lorsque des obstacles se dressent sur sa trajectoire. Le garçon de Louvières, déviait du bon chemin, il narrêtait pas de trébucher et de faire des conneries aussi grande que sa garde-robe légendaire. Son entourage le voyait, mais rien. Personne pour élever le ton. Le résultat ? Un Nathan livrait à soi-même. Et généralement, ce nétait jamais bon.
La femme se trouvait loin, dans les routes de campagnes du sud. Là où ça craint. Son amant le détestait. Sa confidente à Limoges, son oncle trop occupé à préparer la libération de son pays et sa cousine dans une énième crise suicidaire. Foi dAmbroise, cétait dans les gênes, Nathan lui aussi allait sy mettre. Le suicide collectif ne fonctionne jamais. Il se décida de se lancer dans laventure magnifique de la mort.
Cest ainsi, dans une ambiance satanique. Que Nathan buvait un whisky dimportation écossaise. Les rideaux fermés, quelques chandeliers dallumés, un vent de printemps froid, simmisçait dans la pièce. Il faisait nuit.
Cétait un matin de printemps, où Nathan découvrit la victime de son parrain. Cétait un jour froid, cétait un jour que Nathan ne pouvait oublier. Cétait un jour traumatisant. Cétait le jour où il avait perdu la moralisatrice de sa vie. Cétait le jour où il avait perdu une amie qui lui était très cher. En Berry, rares étaient les amitiés. Cquune affaire de famille et de couchage dans ctruc là, disait Nathan amusé. Mais le ton de la rigolade, révélait une dure réalité. En Berry lamitié nexistait que trop rarement. Et malheureusement, la mort frappait souvent.
Nathan ne désirait pas des milliers de choses. Si en fait il en désirait des milliers. Mais il désirait limpossible. Il voulait quelle ressuscite. Il voulait que Lynngheid revienne à la vie. Le truc impossible. Après avoir murement réfléchit il se fit à lidée que cétait irréalisable. Il décida donc de passer à la vitesse supérieure. La drogue.
Avachit sur son canapé de velours bleu, car le bleu, cest joli. Il commença lhallucination de sa vie. Encore mieux que lange Gabriel.
01/06/1461 04:30 : Vous voyez l'ange Gabriel en songe. Il vous tend une échelle en vous disant : "Ceci est mon corps." Puis il s'envole en criant : "Je vous ai compris !" Qu'est-ce que tout cela signifie ?
-Cest qui ça ?
*Inspiré du kikoulol qui est une source comique d'inspiration inépuisable.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
The_spirit_of_lynngheid
La mort, c'est à moitié bien. D'un côté, on est reposé, mais de l'autre, qu'est-c'qu'on s'emmerde...
De son vivant, l'Attachiante avait une sale habitude. Quand elle s'emmerdait, elle faisait des conneries. Parce qu'elle était libre.
De son vivant, elle savait qu'un jour elle mourrait. Mais elle savait pas quand, ni comment.
Au jour de sa mort, alors que le bal mortuaire annonçait sa fin, elle s'était habillée de blanc, en souvenir d'une union qui avait presque failli avoir lieu, avec un homme avec qui elle avait presque pu finir sa vie.
La fin de sa vie avait été presque parfaite.
La douleur sans fin que la séparation d'avec Dante avait engendrée fut parfaite.
Elle avait dit qu'il serait son Amour éternel... lui, le seul qui avait réussi à lui faire retirer cette alliance que son ex époux qu'elle avait gardé en son coeur lui avait remise au jour de leur mariage.
Renlie avait été sa vie, Dante fut son Amour éternel. Déchirant et passionnel. Et déchirant, surtout.
Et quand Zelgius l'avait poignardée à plusieurs reprises, elle avait senti le fluide vital la quitter. La vie quittait ses veines, les images défilaient devant ses paupières closes.
Zelgius, l'un de ses meilleurs amis, c'est lui qui l'avait tuée.
Et de cette petite vie où elle avait tout fait, Nathan était le soleil. Son protégé. Nathan, on y touchait pas.
Nathan c'était un tourbillon humain. Qu'on l'aime ou qu'on le déteste, jamais il ne laissait indifférent.
Nathan... c'est celui qui avait vu Zelgius ramener le corps refroidissant de l'Attachiante. C'est celui qui avait pleuré sa mort. Nathan, c'était le gardien de son repos éternel, depuis qu'il l'avait enterrée dans son jardin.
Oui, y'a une vie après la mort.
Et dans cette vie, elle sentait et voyait, sans rien faire, ni demander, ce que devenait Nathan.
Si de prestance, il conservait son égo surdimensionné qui lui allait si bien, il était sur une pente descendante.
Oh que oui, si elle avait le pouvoir tactile, c'est une claque dans la gueule qu'elle lui aurait collé en le voyant s'enivrer plus que de raison, tout le temps, en le voyant se droguer aussi.
Une bonne claque avant de lui assurer qu'elle serait là, toujours, pour l'écouter, le conseiller, lui apporter l'affection comme une mère le ferait pour un fils du presque même âge qu'elle d'ailleurs.
C'est là qu'elle l'entendait l'appeler. C'est là qu'elle devait lui faire sentir sa présence.
C'était dur de le voir sombrer.... Elle voulait sonder son esprit... et la mort avait ce pouvoir de conviction. Elle le voyait, l'observait.
Il était si proche et si loin. Elle voyait sa propre main blafarde sur la tignasse blonde.
Elle voulait qu'il sache... alors elle se matérialisa du mieux qu'elle put.
Elle savait que Zelgius l'avait vue lui...et entendue quand elle s'était plantée, le teint bleui dans sa robe blanche pleine de son propre sang.
Nathan.... pense à moi... fais l'effort.... j'suis là....
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Nathan
« Sur la tête de ma mère ! Elle est morte, elle aussi
» de Nathan.
Oh ldéliiire ! Sur la tête de sa mère, Nathan jurait que Lynng était de nouveau en vie. Une chance que sa génitrice avait clapsé en lui donnant la vie, car, sinon, elle mourait dans datroce souffrance tellement que son fils jurait en son nom. Des Sur la tête de ma mère ou Sur la tête de Cécile ma mère ou Sur la tête de ma vieille Bourges les connaissait par cur. Une nouvelle forme de propagande basée sur le défunt. Ya de lespoir, cest indéniable.
Quoiquil en fût, Nathan était dans lmal dans son canapé en velours bleu.
Le bleu cest joli. Le plus drôle, cest quil devenait schizophrène, ouééé ouéé. Ça peut arriver à nimporte qui ce genre daffaire.
-RAH misère ! La vieille ! Dégage !
-Mais non, cpas la vielle, enfin si elle était vieille, mais ce nest pas TA vieille.
-Je naime pas les vieilles. Cest tout ridé, il parait même que les rides ça se transmet en leur faisant des baises-mains.
-Un salut cest bien aussi.
-A ce quil parait, les regarder nous donne des rides.
-La ferme !
- Non toi, tu la fermes !
-A mort la racaille ! Vive la poiscaille !
Il brandit alors son épée. Magnifique épée, forgée dans la meilleure forge du Berry. Un pommeau magnifique, où les armoiries de sa famille étaient gravées. Un loup cest fort joli ! Et bien sûr, un peu de fioriture, pour montrer quil a de la thune, car sinon ce nest pas drôle. Nathan cpresque un beauf. Heureusement quil a la classe. Cest leffet Blond ça. Quoique certains blonds craignent Bref !
-Hey Lynng, fais pas ta vénus ! Viens on va discuter ! Vu qutu mas lâchement abandonné !
Provocation, toujours et encore, remarque, il ny a que ça qui fonctionne dans ce monde. Il faut de la colère pour attirer lattention, car la niaiserie cpas tip top. Quoique la niaiserie sucrée, cest super bon !
-Jai essayé de te rejoindre mais yavait personne qui voulait massassiner !
En un an, Nathan avait dû dire « Je veux quon massassine » au moins une fois par jour. Voir même deux fois. Et à chaque fois, cétait « Mais tu vas nous manquer, on taime nous. » et Nathan voulait hurler « Je vous déteste bande darrivistes. Elle était bien mieux que vous ! »
Personne ne savait quil pensait à Lynng en disant ça. Avouez, cétait super humiliant pour eux, que le garçon de Louvières, préfère lattachiante quaux autres.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Oh ldéliiire ! Sur la tête de sa mère, Nathan jurait que Lynng était de nouveau en vie. Une chance que sa génitrice avait clapsé en lui donnant la vie, car, sinon, elle mourait dans datroce souffrance tellement que son fils jurait en son nom. Des Sur la tête de ma mère ou Sur la tête de Cécile ma mère ou Sur la tête de ma vieille Bourges les connaissait par cur. Une nouvelle forme de propagande basée sur le défunt. Ya de lespoir, cest indéniable.
Quoiquil en fût, Nathan était dans lmal dans son canapé en velours bleu.
Le bleu cest joli. Le plus drôle, cest quil devenait schizophrène, ouééé ouéé. Ça peut arriver à nimporte qui ce genre daffaire.
-RAH misère ! La vieille ! Dégage !
-Mais non, cpas la vielle, enfin si elle était vieille, mais ce nest pas TA vieille.
-Je naime pas les vieilles. Cest tout ridé, il parait même que les rides ça se transmet en leur faisant des baises-mains.
-Un salut cest bien aussi.
-A ce quil parait, les regarder nous donne des rides.
-La ferme !
- Non toi, tu la fermes !
-A mort la racaille ! Vive la poiscaille !
Il brandit alors son épée. Magnifique épée, forgée dans la meilleure forge du Berry. Un pommeau magnifique, où les armoiries de sa famille étaient gravées. Un loup cest fort joli ! Et bien sûr, un peu de fioriture, pour montrer quil a de la thune, car sinon ce nest pas drôle. Nathan cpresque un beauf. Heureusement quil a la classe. Cest leffet Blond ça. Quoique certains blonds craignent Bref !
-Hey Lynng, fais pas ta vénus ! Viens on va discuter ! Vu qutu mas lâchement abandonné !
Provocation, toujours et encore, remarque, il ny a que ça qui fonctionne dans ce monde. Il faut de la colère pour attirer lattention, car la niaiserie cpas tip top. Quoique la niaiserie sucrée, cest super bon !
-Jai essayé de te rejoindre mais yavait personne qui voulait massassiner !
En un an, Nathan avait dû dire « Je veux quon massassine » au moins une fois par jour. Voir même deux fois. Et à chaque fois, cétait « Mais tu vas nous manquer, on taime nous. » et Nathan voulait hurler « Je vous déteste bande darrivistes. Elle était bien mieux que vous ! »
Personne ne savait quil pensait à Lynng en disant ça. Avouez, cétait super humiliant pour eux, que le garçon de Louvières, préfère lattachiante quaux autres.
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The_spirit_of_lynngheid
Voilà une sacrée entrée en matière.... C'était ça, Nathan. Imprévisible dans toute sa mesure.
Lui, elle l'avait vu grandir, mûrir, s'affirmer.... puis devenir CAC de Berry, puis fiancé, puis seul, puis elle avait assisté à sa décadence, ses paroles et actes suicidaires, comme la fois où il s'était planté le bide sous ses yeux, ses beuveries...
Elle n'avait pas pu, en revanche, assister à ses déviances, son attrait pour la drogue.
Heureusement ? Pas sûr.
Lynng n'était pas du lot des niais tout beau tout rose qui occultait les soucis. Pour elle comme pour les autres, elle les affrontait.
C'est aussi pour ça qu'on la disait violente.
Si on lui parlait d'une envie suicidaire, elle était genre à tendre la corde ou la dague salvatrice.
Parce qu'elle savait, pour l'avoir vécu, qu'être sur le fil, prêt à tomber de l'autre côté, que c'était flippant.
On pouvait être sûr de soi en achevant sa propre vie, il n'empêche que les intestins travaillaient activement à l'instant T, et heureusement, l'Homme a souvent tendance à abandonner.
Le plus dur, c'est pas de tuer son prochain... Non, le plus dur, c'était de se tuer soi.
L'entendre la provoquer de la sorte l'amusait sur le coup, et même morte, elle aimait ce jeu, enfin on pouvait le supposer...
Cependant, elle était un peu déçue d'entendre juste avant, son dialogue imaginaire. Vulgaire, il était vulgaire.
Ma vénus Nathan ? Mais non allons.... Oui discutons. J'suis en colère Nathan. En colère contre toi. Tu deviens une loque malgré les airs sûr de toi que tu laisses paraitre.
T'es capricieux Nathan, un putain d'enfant gâté, exécrable et capricieux !
Oui j't'ai abandonné... même si Zelgius m'y a grandement poussée, et tu l'sais ça.
Tu sais que j'me suis pas tuée toute seule ! Me dis pas que j'suis lâche Nathan.... j'ai jamais trahi les apparences moi.
Et toi ? regarde-toi ! Tu ne vis plus que d'artifices vicieux Nathan. Les drogues, les alcools...
Tu sais comment j'appelle ça ? De la faiblesse. Moi j'suis peut-être lâche à tes yeux, mais c'est toi qui m'a récupérée pour m'enterrer, c'est que tu pardonnais ma mort. Là t'es en colère, pourquoi t'es en colère ? J'veux que tu m'dises !
J'ai promis que j'veillerais sur toi... et j'suis là, alors tu vas tout me dire. Parce que j'veux l'entendre de ta bouche. Fais gaffe... me mens pas. N'oublie pas que j'sais ce que tu dois me dire....
Le pouvoir des morts Nathan .... t'imagines même pas...
Nathan
On est bien daccord, cest dans la tête tout ça. Un besoin dextérioriser des remords passés. Le tout basé sur la véracité du passé. Un jeu de mémoire mélangé à une schizophrénie en somme. Il fallait dire aussi, que le contexte et les substances, accentuaient bien ! En réalité, Nathan se parlait à lui-même dans le passé, sans être le passé. Cétait un présent du passé. On a tout compris, on peut poursuivre cette aventure palpitante et grossière.
-Non mais vas-y ! Je ne suis pas une loque. Tas cru des braies toi !
Nathan devenait une loque à petit feu.
-Je sais ! Cest une blague. Jsuis dans ma tête, donc si tu es en colère contre moi, cest que je suis en colère contre moi. Car si je suis moi parce que je suis moi et si tu es toi parce que tu es toi, alors je suis moi et tu es toi. Mais si je suis moi parce que tu es toi et si tu es toi parce que je suis moi, alors je ne suis pas moi et tu nes pas toi.*
Une certaine logique.
-Donc tu es en colère, contre moi, parce que je suis en colère contre moi-même. Une colère communicative avec le passé en somme.
Ouille la tête. On reprend un petit verre pour poursuivre la réflexion.
-Je ne suis pas capricieux, je suis exigeant, il faut comprendre la nuance. Mais la nuance, tu ne la comprends pas, donc je ne la comprends pas tout en la comprenant. Cest impossible. Car en fait tu es toi et je suis moi. Mais cest un moi et toi dans le même moi. Car
On extériorise allez, on va y arriver.
-AH Zelgius ! Ce salezart de première ! Il ma tué. Non il ta tué. Mais il ma tué indirectement, cétait un peu, comme si, on mavait planté. Jvais lplanter. Comme ça, tout le monde il sera content !
Il eut un rire niais. On pouffe bien tout seul. On se permet beaucoup de choses même !
-Les apparences, parlons-en tiens ! Je mappelle Nathan Sidjéno dAmbroise. Jvends du rêve. Je suis obligé, de garder lapparence dun jeune homme épanouit. Il sen va de mon image, toussah. Car sans ça je ne suis rien. Et si je ne suis rien tu nes rien. Et ouais, alors ne critique pas. Tu risquerais le néant.
Nathan secoua la tête, il tourna la tête rapidement de droite à gauche, puis de gauche à droite. Agenouillait devant une table basse il regardait une fourmi marcher dessus. Palpitant !
-500 écus sur la fourmi ! Comment ça je ne vis que dartifices ? Ils sont biens. Et je suis bien. Et quest-ce qui dit que cest vicieux. Lalcool, tout le monde en consomme, moi jle fais avec classe. Le plus riche boira du vin très cher, le pauvre se contentera de la bière premier prix. Jsuis pas faible, jassume mon statut.
Puis arrivèrent les choses sérieuses, Nathan offusqué se leva brusquement.
-Parce que tu crois que je tai pardonné ? Rien ! Tas cru ! Tu mas déçu ! Tu tes faite assassiner par mon parrain la honte ! Cétait comme si il me tuait en fait.
Le garçon au poisson orange eut sur le coup une crise dangoisse. Se rattrapant au bord de la cheminée, il fit tomber par mégarde des vases de grandes valeurs. Il savança difficilement vers une fenêtre donnant vue sur les jardins de son Hôtel-Particulier, il se calma doucement.
-Voilà jai cassé les vases par ta faute. Il ny a personne. Ils étaient moches de toutes manières. Tes là pour me protéger, mais je vais bien ! Je
Il regarda, le vide et pendant un court instant, il crut judicieux de se jeter dans le vide. La loi de la gravité ferait office de mort. Même pas un suicide, on aurait cru à un assassinat. Néanmoins, il pensa que la séance de confession sans tabou, semblait être mieux.
-Au final, jai juste largué mon amant. Mais ça, ça va. Jai dépensé la moitié de ma fortune dans des conneries, dans un an, à ce rythme, je suis sur la paille. Jme suis marié, grosse erreur, je regrette le passé. Les gens minsupportent, tous là à grappiller des écus. A me demander « Nathan vous nauriez pas des sous pour un pauvre comme moi » et moi ! Grand cur, gros bazin, je réponds « Oh mais bien sûr, tenez mon brave » Tas raison en fait, jsuis une loque incapable de dire non.
Ça cétait dit.
- Jmaime plus en fait. Donc si je ne maime pas, je ne taime pas. Car moi je ne maime pas moi. Donc je ne taime pas toi.
*extrait de "Art" de Yasmina Reza
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
-Non mais vas-y ! Je ne suis pas une loque. Tas cru des braies toi !
Nathan devenait une loque à petit feu.
-Je sais ! Cest une blague. Jsuis dans ma tête, donc si tu es en colère contre moi, cest que je suis en colère contre moi. Car si je suis moi parce que je suis moi et si tu es toi parce que tu es toi, alors je suis moi et tu es toi. Mais si je suis moi parce que tu es toi et si tu es toi parce que je suis moi, alors je ne suis pas moi et tu nes pas toi.*
Une certaine logique.
-Donc tu es en colère, contre moi, parce que je suis en colère contre moi-même. Une colère communicative avec le passé en somme.
Ouille la tête. On reprend un petit verre pour poursuivre la réflexion.
-Je ne suis pas capricieux, je suis exigeant, il faut comprendre la nuance. Mais la nuance, tu ne la comprends pas, donc je ne la comprends pas tout en la comprenant. Cest impossible. Car en fait tu es toi et je suis moi. Mais cest un moi et toi dans le même moi. Car
On extériorise allez, on va y arriver.
-AH Zelgius ! Ce salezart de première ! Il ma tué. Non il ta tué. Mais il ma tué indirectement, cétait un peu, comme si, on mavait planté. Jvais lplanter. Comme ça, tout le monde il sera content !
Il eut un rire niais. On pouffe bien tout seul. On se permet beaucoup de choses même !
-Les apparences, parlons-en tiens ! Je mappelle Nathan Sidjéno dAmbroise. Jvends du rêve. Je suis obligé, de garder lapparence dun jeune homme épanouit. Il sen va de mon image, toussah. Car sans ça je ne suis rien. Et si je ne suis rien tu nes rien. Et ouais, alors ne critique pas. Tu risquerais le néant.
Nathan secoua la tête, il tourna la tête rapidement de droite à gauche, puis de gauche à droite. Agenouillait devant une table basse il regardait une fourmi marcher dessus. Palpitant !
-500 écus sur la fourmi ! Comment ça je ne vis que dartifices ? Ils sont biens. Et je suis bien. Et quest-ce qui dit que cest vicieux. Lalcool, tout le monde en consomme, moi jle fais avec classe. Le plus riche boira du vin très cher, le pauvre se contentera de la bière premier prix. Jsuis pas faible, jassume mon statut.
Puis arrivèrent les choses sérieuses, Nathan offusqué se leva brusquement.
-Parce que tu crois que je tai pardonné ? Rien ! Tas cru ! Tu mas déçu ! Tu tes faite assassiner par mon parrain la honte ! Cétait comme si il me tuait en fait.
Le garçon au poisson orange eut sur le coup une crise dangoisse. Se rattrapant au bord de la cheminée, il fit tomber par mégarde des vases de grandes valeurs. Il savança difficilement vers une fenêtre donnant vue sur les jardins de son Hôtel-Particulier, il se calma doucement.
-Voilà jai cassé les vases par ta faute. Il ny a personne. Ils étaient moches de toutes manières. Tes là pour me protéger, mais je vais bien ! Je
Il regarda, le vide et pendant un court instant, il crut judicieux de se jeter dans le vide. La loi de la gravité ferait office de mort. Même pas un suicide, on aurait cru à un assassinat. Néanmoins, il pensa que la séance de confession sans tabou, semblait être mieux.
-Au final, jai juste largué mon amant. Mais ça, ça va. Jai dépensé la moitié de ma fortune dans des conneries, dans un an, à ce rythme, je suis sur la paille. Jme suis marié, grosse erreur, je regrette le passé. Les gens minsupportent, tous là à grappiller des écus. A me demander « Nathan vous nauriez pas des sous pour un pauvre comme moi » et moi ! Grand cur, gros bazin, je réponds « Oh mais bien sûr, tenez mon brave » Tas raison en fait, jsuis une loque incapable de dire non.
Ça cétait dit.
- Jmaime plus en fait. Donc si je ne maime pas, je ne taime pas. Car moi je ne maime pas moi. Donc je ne taime pas toi.
*extrait de "Art" de Yasmina Reza
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
The_spirit_of_lynngheid
Déversement insatiable de rage, de colère, et rien de faisable pour arrêter ça si ce n'est attendre qu'il arrête.
Insultée ? Elle l'était, elle en prenait pour son grade mais le laissait se défouler.
Oui Nathan...c'est ça...j'suis dans ta tête et après ?
Peu importe où je suis non ?
Tu m'en veux ? Et qu'est-ce que j'aurais fait de plus ? Tu as largué...UN amant ? Je ne vais pas critiquer que tu mettes de côté cette...déviance Nathan.
Bordel qu'est-c'que t'as foutu pour en arriver là ??
Et arrête la masturbation cérébrale, je suis dans ta tête, mais tu sais très bien que je pense pour moi et toi, pour toi, alors arrête !
J'ai besoin de me matérialiser pour que tu me voies, pour que j'sois là. Alors ne nie pas ce que tu entends.
Et voilà.... il tentait la diversion ? Mandieu, une fourmi, elle en avait rien à foutre. Triste de voir ce qu'il laissait enfin sortir de son défoulement, elle ne pouvait cependant que constater les ravages de la vie sur lui.
Le simple fait d'être le chiard de June, en soi, c'était un sacré fardeau... Bien qu'elle lui avait reconnu un beau geste envers elle une fois que " Lilly De Brithil'" fut massacrée par l'armée d'Alleaume.
Mais elle n'aimait pas ce qu'il était autour, un peu trop prétentieux à son goût...
Oui, on peut dire que Nathan l'est aussi.... sauf que Nathan au fond... y'a le coeur d'un gosse dans le corps adulte, et c'était pour ça que l'ex protectrice des terres de Déols ne pouvait qu'aimer Nathan.
Tue Zelgius oui.... et puis quoi ? ça changera quoi Nathan ? Tu sentiras que tu t'es vengé et tu pleureras ton acte après. Allons....
Une honte d'avoir été assassinée par ton parrain ? Peut-être... mais je ne pouvais plus lutter, le néant j'y étais.
Alleaume, ce lointain ami, qui envoie une armée massacrer ma petite fille.... Dante qui n'en pouvait plus de nos déchirements, et les regrets quant à Renlie... je pouvais plus.
Et si tu veux savoir, je suis allée à ce bal avec l'odeur de la mort comme suivante...
Comme si c'était inéluctable.
Fais pas comme moi Nathan.... reprends-toi... Tes vases on s'en fout, oui ils étaient moches en plus. Et tes erreurs....tu n'as rien fait...d'irréparable Nathan....
Oui t'es un sacré basin à jamais vouloir blesser qui que ce soit... Les autres te font pas de cadeaux ! Alors arrête aussi.
Tu devrais prendre un intendant pour tes finances. Déjà tu dépenserais pas moins, et t'arrêterais de te faire exploiter !
Tu sais Nathan.... quand j'ai voulu mourir, plein de monde disait que ce serait dur, que ce serait plus pareil et j'en passe...
Quand j'suis morte.... y'a eu que toi qui s'en est soucié Nathan... ne l'oublie pas.
Que toi.
Même mon vendu de filleul à qui j'ai tout légué, n'en a rien eu à foutre. Il a pris ma demeure, mon auberge, la bague familiale, mon héritage et il a pas été foutu de s'intéresser une seconde.
Tiens au fait... lui est au moins aussi basin que toi... mais sa vie intime n'est pas la sujet.
Tout ça pour te dire... j'vais t'aider Nathan.... mais pour ça, faut que tu te remettes debout déjà... et qu'il faut se méfier de tout le monde... parce que même la famille parfois te poignarde.
Elle aurait eu envie de le prendre dans ses bras en cet instant, il lui paraissait si vulnérable, si jamais quelqu'un lui faisait du mal.... Elle voulait même pas y penser.
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Nathan
Lair grave, les yeux laissèrent apparaître quelques signes de faiblesse. Une faiblesse que Nathan, sefforçait de détruire. Sans succès, il sétait résigné à la masquer tel un prodige du maquillage. Tous les matins, il répétait les mêmes actions, bien rôdait, limpair nexistait pas en tant que tel. Il était la conséquence pure et directe dun événement aléatoire extérieure. Une variable incontrôlable, la vie. Nathan pensait que la vie pouvait se contrôler, mais cette envie de souveraineté ne se traduisait que, par une succession de péripéties. Il était désolant de le voir, foncer dans un mur. Un mur si grand, que seul, il lui était impossible descalader ou de casser. Il ne pouvait que, se fracasser en beauté.
Cétait un gros bordel dans sa tête. Une crise post-adolescente. Quand bien même, que cette période navait pas existé pour Nathan. Dès le premier jour de sa vie il avait été confronté indirectement aux décisions des adultes. Il na pas eu une jeunesse que tous les enfants de son rang devaient avoir. Il navait eu que quelques conseils bien avisés par son oncle, quelques rencontres hasardeuses avec du monde plus ou moins beau. Une mise sous-tutelle par un tyran. Mais au final, le garçon du Berry sen était bien sortit. Tout lui avait souri. A un moment ou un autre. Mais au fond, avec Nathan, le bonheur ne demeure pas. Il le gâche irrémédiablement. Acteur de sa propre destruction, il ne savait faire quune chose, se plaindre. Elle avait raison, sa conscience, cétait un gamin pourrit gâté.
Difficile pour lui, tout allait de travers et la démence semparait de lui. Si un clerc avait été présent lexorciste serait venu directement et le garçon de Louvières aurait connu une mort atroce. Bien heureusement pour lui, Louvières était grand et bien gardé. Du moins, ce qui est matériel, limmatériel ne lest pas. Son esprit était faible, à la merci de toutes les hallucinations. Le monde nen était que plus moche. Il sétait calmé, et, délicatement alla sasseoir sur un fauteuil. Il prit soin, de prendre un mantel de fourrure juste avant. Il se les gelait grave.
-Les gens ne seront pas tristes pour ma mort, ils seront tristes de ne pas avoir eu suffisamment dargent. Je préfère rester assis, je nai pas la force de me relever ni lenvie. Je suis maudit. Quand je trouve lamour je le perds. Cest un fait réel. Jai toujours perdus mes fiancées, mes amantes. Jai même perdu mon amant. Tu ne le savais pas ça. Normal. Je ne lai dit à personne, ni même, à moi-même, je nétais pas au courant de cette déviance. Je crois quelle me fait le plus de mal. Je perds mes véritables amis, je tai perdu. Tu nes pas la première et tu ne seras pas la dernière. Et te savoir, là, dans ma tête. Comme une folie passagère, me fait mal. Car tout ça, cest faux, cest mon imagination. Tu es morte pour la vie. Tu nourris les pissenlits de Rosépine.
Il essayait tant bien que mal dêtre rationnel. Néanmoins, lidée de se livrer à rien lui plaisait. Le besoin dextérioriser était bien présent.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Cétait un gros bordel dans sa tête. Une crise post-adolescente. Quand bien même, que cette période navait pas existé pour Nathan. Dès le premier jour de sa vie il avait été confronté indirectement aux décisions des adultes. Il na pas eu une jeunesse que tous les enfants de son rang devaient avoir. Il navait eu que quelques conseils bien avisés par son oncle, quelques rencontres hasardeuses avec du monde plus ou moins beau. Une mise sous-tutelle par un tyran. Mais au final, le garçon du Berry sen était bien sortit. Tout lui avait souri. A un moment ou un autre. Mais au fond, avec Nathan, le bonheur ne demeure pas. Il le gâche irrémédiablement. Acteur de sa propre destruction, il ne savait faire quune chose, se plaindre. Elle avait raison, sa conscience, cétait un gamin pourrit gâté.
Difficile pour lui, tout allait de travers et la démence semparait de lui. Si un clerc avait été présent lexorciste serait venu directement et le garçon de Louvières aurait connu une mort atroce. Bien heureusement pour lui, Louvières était grand et bien gardé. Du moins, ce qui est matériel, limmatériel ne lest pas. Son esprit était faible, à la merci de toutes les hallucinations. Le monde nen était que plus moche. Il sétait calmé, et, délicatement alla sasseoir sur un fauteuil. Il prit soin, de prendre un mantel de fourrure juste avant. Il se les gelait grave.
-Les gens ne seront pas tristes pour ma mort, ils seront tristes de ne pas avoir eu suffisamment dargent. Je préfère rester assis, je nai pas la force de me relever ni lenvie. Je suis maudit. Quand je trouve lamour je le perds. Cest un fait réel. Jai toujours perdus mes fiancées, mes amantes. Jai même perdu mon amant. Tu ne le savais pas ça. Normal. Je ne lai dit à personne, ni même, à moi-même, je nétais pas au courant de cette déviance. Je crois quelle me fait le plus de mal. Je perds mes véritables amis, je tai perdu. Tu nes pas la première et tu ne seras pas la dernière. Et te savoir, là, dans ma tête. Comme une folie passagère, me fait mal. Car tout ça, cest faux, cest mon imagination. Tu es morte pour la vie. Tu nourris les pissenlits de Rosépine.
Il essayait tant bien que mal dêtre rationnel. Néanmoins, lidée de se livrer à rien lui plaisait. Le besoin dextérioriser était bien présent.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.