Temary
"Chaud ! Trop chaud !" pense t-elle en sortant de taverne alors que les cloches de la Cathédrale sonnent les cinq heures de laprès-midi. Bien trop chaud pour rentrer chez elle, au-dessus de sa boulangerie dans laquelle Temary a commencer à suer dès laube pour sa fournée du jour. Les cloches lui font penser à la fraîcheur des églises, agréable par de pareilles chaleurs mais bon, restons raisonnable tout de même ! Elle est toujours furieuse contre lhabitant des lieux, ce Dieu égoïste pourtant tant vénéré. Il lui reste le lac pour se rafraichir un peu, du moins essayer.
Temary prend donc le chemin menant au lac sous la chaleur écrasante du soleil. Il ny a pas foule dans les rues, hormis quelques personnes bavassant à lombre, personne ne semble assez fou pour se mesuré au soleil, il tape bien trop fort encore. La plupart des volets des habitations sont à demi fermés, certains le sont complètement, le seul rempart pour tenter de laisser la chaleur dehors et de se préserver un peu de fraicheur pour le soir venu. Temary le fait aussi chez elle mais cela lui donne limpression de vivre dans une grotte. Préférant le grand air le lac est plus attirant pour elle.
En passant devant lédifice religieux la jeune femme perçoit une bride de conversation de trois ptis vieux assit sur un banc à lombre du monument, chacun ponctuant la conversation de sa canne :
Et en taverne, vous avez vu en taverne ? Ces jeunes ! De mon temps on savait se tenir nous ! Dit le premier à la longue barbe blanche en levant sa canne en direction de la plus proche.
Il faut bien que jeunesse se passe . Répond le second portant un large chapeau de paille en levant les épaules et par la même sa canne sur laquelle ses deux mains sont appuyées.
Le troisième commence par sourire avant de répondre à son tour : quand on a de la chance on y voit de jolis petits lots, on a plus ça chez nous hein !
Temary sourit en passant devant, les entendant ronchonner entre eux tandis quelle se dirige vers les portes de la ville. Les rues sont de moins en moins animées au fur et à mesure quelle se rapproche du lac. Il fait chaud, vraiment chaud aujourdhui. Ah elle en a voulu du soleil cest sûr mais là En vue des rives du lac elle accélère le pas pour se trouver un coin calme, les pieds dans leau mais surtout au frais. Quelques minutes de recherche puis la voilà sur la rive, sous un grand chêne, bottes et bas à ses côtés, les pieds dans leau fraîche. Prenant le liquide entre ses mains elle se rafraichit le visage puis sa nuque en y passant ses mains humides à plusieurs reprises. Un vrai délice ! La jeune femme en profite un instant puis sassoie sur la rive, de façon à garder les pieds au frais dans leau, mains en arrière, elle prend appuie en regardant le lac onduler sous le soleil de plomb.
Ses cheveux détachés volent contre son visage grâce à une légère brise tandis quelle regarde au loin en repensant à son après-midi. Elle savait ce qui lattendait avec lui mais entre le savoir et le voir il y a tout un monde. Un instant elle se dit quelle aurait mieux fait de se casser une jambe au lieu daller en taverne. Il y en a eu une, il y en aura dautres elle le sait bien, elle a été comme ça elle aussi, on ne peut plus infidèle, se jouant des autres pour le plaisir de charmer et plus bien sûr. Elle sait aussi quil lui sera difficile de revenir à une vie à deux comme il lui a dit. « La route ne sera pas simple » se dit-elle en souriant en coin « mais elle est bien meilleure ainsi ». Tant quelle continue de se protéger tout ira pour le mieux. Elle lui a offert sa confiance tout en sachant quelle sera trahie, elle na pas répondu les mots quil attendait et ne les dira probablement jamais, au risque de le perdre mais cest ainsi. Un jour, peut-être, elle fera tomber toutes les barrières mais ce jour-là est encore loin.
Temary entend son ventre gronder sa faim, elle lève les yeux au ciel, se rend compte que le soleil nest plus aussi haut quà son arrivée bien quil fasse toujours aussi chaud. Il est temps de rentrer, manger un bout et peut être retourner en taverne
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Temary prend donc le chemin menant au lac sous la chaleur écrasante du soleil. Il ny a pas foule dans les rues, hormis quelques personnes bavassant à lombre, personne ne semble assez fou pour se mesuré au soleil, il tape bien trop fort encore. La plupart des volets des habitations sont à demi fermés, certains le sont complètement, le seul rempart pour tenter de laisser la chaleur dehors et de se préserver un peu de fraicheur pour le soir venu. Temary le fait aussi chez elle mais cela lui donne limpression de vivre dans une grotte. Préférant le grand air le lac est plus attirant pour elle.
En passant devant lédifice religieux la jeune femme perçoit une bride de conversation de trois ptis vieux assit sur un banc à lombre du monument, chacun ponctuant la conversation de sa canne :
Et en taverne, vous avez vu en taverne ? Ces jeunes ! De mon temps on savait se tenir nous ! Dit le premier à la longue barbe blanche en levant sa canne en direction de la plus proche.
Il faut bien que jeunesse se passe . Répond le second portant un large chapeau de paille en levant les épaules et par la même sa canne sur laquelle ses deux mains sont appuyées.
Le troisième commence par sourire avant de répondre à son tour : quand on a de la chance on y voit de jolis petits lots, on a plus ça chez nous hein !
Temary sourit en passant devant, les entendant ronchonner entre eux tandis quelle se dirige vers les portes de la ville. Les rues sont de moins en moins animées au fur et à mesure quelle se rapproche du lac. Il fait chaud, vraiment chaud aujourdhui. Ah elle en a voulu du soleil cest sûr mais là En vue des rives du lac elle accélère le pas pour se trouver un coin calme, les pieds dans leau mais surtout au frais. Quelques minutes de recherche puis la voilà sur la rive, sous un grand chêne, bottes et bas à ses côtés, les pieds dans leau fraîche. Prenant le liquide entre ses mains elle se rafraichit le visage puis sa nuque en y passant ses mains humides à plusieurs reprises. Un vrai délice ! La jeune femme en profite un instant puis sassoie sur la rive, de façon à garder les pieds au frais dans leau, mains en arrière, elle prend appuie en regardant le lac onduler sous le soleil de plomb.
Ses cheveux détachés volent contre son visage grâce à une légère brise tandis quelle regarde au loin en repensant à son après-midi. Elle savait ce qui lattendait avec lui mais entre le savoir et le voir il y a tout un monde. Un instant elle se dit quelle aurait mieux fait de se casser une jambe au lieu daller en taverne. Il y en a eu une, il y en aura dautres elle le sait bien, elle a été comme ça elle aussi, on ne peut plus infidèle, se jouant des autres pour le plaisir de charmer et plus bien sûr. Elle sait aussi quil lui sera difficile de revenir à une vie à deux comme il lui a dit. « La route ne sera pas simple » se dit-elle en souriant en coin « mais elle est bien meilleure ainsi ». Tant quelle continue de se protéger tout ira pour le mieux. Elle lui a offert sa confiance tout en sachant quelle sera trahie, elle na pas répondu les mots quil attendait et ne les dira probablement jamais, au risque de le perdre mais cest ainsi. Un jour, peut-être, elle fera tomber toutes les barrières mais ce jour-là est encore loin.
Temary entend son ventre gronder sa faim, elle lève les yeux au ciel, se rend compte que le soleil nest plus aussi haut quà son arrivée bien quil fasse toujours aussi chaud. Il est temps de rentrer, manger un bout et peut être retourner en taverne
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