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[RP] Au bord du lac, encore

Mya...
[[Tribulation d’ici ou d’ailleurs…]]
[[Dans la tourmente de la solitude, cette solitude qui n’est que douce absence de regards. »*]]




Le regard dans le vide, pensive à elle…

Discrète, timide, rêveuse, solitaire...
Tant de mots qui la définissent la brune râleuse esseulée.

Il faudrait peut-être qu’elle change un jour la vagabonde, pour être un peu plus sociable, un peu moins froide, plutôt que de fuir comme elle le faisait tout le temps. Cela lui permettrait de dormir au chaud plutôt que dehors, mais aussi de rencontrer des personnes au lieu de les craindre parce qu'à chacune de ses rencontres cela finissait mal…


Voilà qu’elle avait été sa dernière pensée lors de ses dernières rêveries. La brune avait donc tenté l’expérience à Rieux mais ce fut loin d’être concluant. Ka s’était senti seule, bien seule et quand elle avait essayé de faire connaissance cela avait mal finit, la solitaire s’était senti insulté et jugé.
La brune avait passé quelque jours la bas essayant d’être sociable mais en vain cela ne lui plaisait pas elle n’était pas alaise et avait donc reprit la route direction l’Anjou…

Angers, son lac un moment de tristesse et de réflexion. Continuer vers le sud alors qu’elle avait un mauvais pressentiment, peur de la déception ou retourner en arrière encore une fois ou rester ici, la brune était perdu, seule et triste.

Ka posa son séant au bord du lac, le regard dans ses pensées, elle se sentait bien ici quelques chose l’attirait, l’Anjou lui semblait différent d’ailleurs. Katelyse avait l’impression que l’archiduché lui ressemblait quelque part seul envers et contre tous…

A peine arrivée qu’elle avait déjà trouvé occupation sans que personne ne se soucie de qui elle était, ni d’où elle venait.
Et La brune avait apprécié l’idée. Rester l’inconnu qu’elle était, et aider Angers dans son combat.

Dans un souffle elle murmura sa devise…


Ama nesciri **


Il n'y avait rien de meilleur que l'ivresse de se sentir seul et content de l'être pour la solitaire.

Katelyse resta un moment assise là, à regarder l’horizon du lac, perdu dans sa bulle imaginaire, dans son monde d'insouciance imaginaire, loin du monde réel, et de la réalité...



*Extrait détourné, de L'immortalité, de Milan Kundera
**« Aimez être inconnu et ne compter pour rien. »

_________________
Nizam
    Les sabots s'enfonçaient dans une poisseuse terre angevine, s'écartant des bourbiers alentours qu'entretenaient le froid et les pluies de mars. L'hiver ne cède pas aisément sa place. La monture sombre et nerveuse s'immobilisa non sans manifester sa contrariété, frappant le sol à quelques reprises. Un juron contre le caractère de l'équidé parfois digne d'une donzelle indisposée resta derrière les dents serrées du cavalier. L'animal fourbu devait seulement réclamer un repos mérité, et se moquait éperdument, et à raison, du paysage l'entourant comme de sa première motte de foin. L'homme calma brièvement la bête, lui-même victime d'un bas de dos - pour ne pas nommer son délicat fessier - douloureux depuis qu'il passait plus de temps en selle qu'à pied. Il avait tenu à s'arrêter un instant devant ce lac, avant d'entrer dans la capitale. Il avait vu mieux, plus grand, plus bleu, sûrement plus agité s'il comparait avec les mers bordant le Nord et le Sud de ce royaume. Pourtant il était là, à regarder l'ondulation des flots comme le ferait un idiot voulant perdre ses pensées dans l'eau. Pour une fois, c'la changeait de les noyer dans l'alcool. La vue n'était pas si différente de son souvenir, mais il ignorait s'il devait s'amuser d'une de ses réflexions : il revenait étranger sur la terre qui l'avait vu naître. L'ironie n'le lâchait pas, mais peut-être était-ce mérité après fuite et vagabondage de plusieurs années dans des provinces voisines et lointaines. Simple détail.
    Les bottes frôlèrent les flancs de l'étalon, et le noiraud reprit sa route. Le blond savait que sa soif serait davantage satisfaite par la bière de taverne que par la béate contemplation de l'endroit, aussi humide et visqueux soit-il.
Fibi
[ par une douce matinée de printemps... ]

Le jour se levait à peine, malgré un petit vent frais, la température était clémente pour la saison. Sourire aux lèvres, Fibi s'approche du lac, redécouvrant les lieux avec un regard neuf.
Tout en marchant elle admire les nombreuses couleurs de cette nature, qui, un peu comme elle, reprend vie.
Elle respire à plein poumons les milles et une odeur qui l'entourent. Elle s'émerveille du miroitement des eaux du lac.
La vie lui semble douce, clémente, et elle sait à quel point elle doit la croquer à pleines dents.
La brune est bien décidée à éloigner le spectre menaçant du "ça ne durera pas tu sais" et à dévorer chaque seconde de bonheur qui passe.
Arrivée près d'un arbre elle étale une couverture qu'elle a pris le soin d'emmener. Elle s'y installe, confortablement adossée au tronc.
Avant de quitter le Chaos elle a envoyé une missive, son destinataire ne devrait plus tarder.


Citation:
Bonjour toi,

J'espère que ta garde s'est bien passée.

Si tu es toujours partant le petit déjeuner t'attend au bord du lac.

Fibi.


De sa besace elle sort un pain tout frais, quelques fruits, et un pot de lait.

Satisfaite, elle ferme les yeux, à l'écoute des bruits qui l'entourent : le clapotis de l'eau, un moineau qui piaille, un croassement,...

Elle l'attend.

_________________
Merlain
[L’automne est une mutation, l’hiver une lutte, le printemps un épanouissement.]

La fatigue de sa nuit de garde ayant légèrement creusé ses joues, quelque peu pâle, il fit tout de même le trajet avec le sourire. Le sommeil avait toujours été secondaire pour lui, à peine vital pour rêver un peu.
Le printemps avait fait son apparition, et le beau temps avec lui. La douceur de cette matinée avait cette faculté de vous ramener à la vie, dans l'hypothèse morbide où vous l'auriez perdu, embaumant l'air ambiant d'un parfum léger. Telle une chrysalide, le monde se déployait doucement, et naissait devant ses yeux.

Entre la mairie, la maréchaussée, l'intendance, il trouvait quand même le temps de s'évader un peu, comme un besoin, voire une nécessité.

Acharné, il l'était. Mais les épreuves de la vie avaient le don de l'user parfois trop vite, comme si à vouloir voler trop haut, on se brûlait les ailes.
Les liens, il les tissait vite. Il s'attachait rapidement aussi, c'était comme ça, et il ne servait à rien de le nier. Tiss, Calyce, Sassa, Raknor, Cune, Gwen, Cerdanne, Abondance, la liste serait longue, trop longue, pour être exhaustive.
Ses rencontres l'enrichissaient toujours davantage, et c'est le cœur rempli, qu'il se disait chaque jour un peu plus, que l'Anjou était une terre généreuse, sans demi-mesure, que l'on adorait ou l'on détestait. C'était simple, sans artifice, avec juste une touche d'humour. Ceux qui ne parvenaient pas à l'apprécier n'avaient qu'à aller au diable.
Lui aussi, ne savait qu'être entier, cela tombait bien, et c'est peut-être pour cela qu'il s'y sentait si bien.

Son cercle d'amis s'agrandissait de jour en jour, et c'est à la réception de sa missive, qu'il n'avait pas hésité une seconde à lui donner suite favorablement. Elle avait su employer les mots justes pour le convaincre, sans qu'il n'en ait vraiment besoin d'ailleurs, curieusement.
L'idée d'un petit déjeuner enchantait l'enchanteur, lui qui ne prenait que rarement le temps pour ce moment privilégié. Et puis, chose étonnante, personne n'avait encore eu l'idée de lui proposer auparavant.

Ce lac était une des richesses d'Angers, le paysage en faisait oublier qu'il s'agissait d'une capitale, fourmilière à temps plein, où il était parfois bon de faire le vide.
Havre de paix, lieu idéal pour une pause dont chacun avait besoin à petite dose.

Il l'aperçut au loin, alors qu'elle semblait déjà avoir tout préparé.
Arrivant à son niveau, mais dans son dos, il lui lança, implorant la surprise :


Ça donne faim, dis-moi !
_________________
Fibi
[ Immobile, assis sans rien faire, le printemps vient, l'herbe pousse ]

Les yeux fermés, bercée par les bruits de cette nature qui s'éveille doucement, notre brune laisse ses pensées vagabonder.

A peine un an en arrière, après des mois difficiles, elle s'enfermait chez les nonnes. Depuis sa vie avait inexorablement basculé.

Les mois suivant se sont alors étirés lentement, douloureusement. La trahison de son fiancé, leur départ à tous, les noeuds de la politique, la guerre, la disparition de son confident, puis cette rencontre, leurs courriers, prémisces de la chaleur retrouvée. Et sa mort. Brutale. Injuste.

Tous ces événements l'ont forgée, encore plus que l'enlèvement de sa fille ne l'avait fait.

Pourtant, pour lui, en sa mémoire, et parce qu'il n'aurait pas voulu qu'elle fasse autrement, elle s'est raccrochée à la vie. Agrippée à cette flasque qu'il lui a confiée.

Elle sent qu'il est toujours là, qu'il veille sur elle. Qui sait, lui qui appréciait tant son confident, il trouvera peut-être le moyen de le remettre sur sa route ?

Un sourire s'étire sur ses lèvres, depuis quelques semaines, elle se laisse à nouveau approcher. Elle noue de nouvelles amitiés. Se laissant plus ou moins apprivoiser. Fibi sait que son breton lui a ouvert les yeux : désormais elle savoure chaque instant comme s'il devait être le dernier.

Elle a bien encore quelques mauvaises habitudes, mais elle s'emploie à les chasser. Même si son indépendance reste coriace, elle semble accepter qu'on puisse veiller sur elle, comme elle aime veiller sur ceux qui comptent pour elle.

Et alors qu'elle s'émeut de cette vérité qui lui saute aux yeux ...


Ça donne faim, dis-moi !

Ses yeux s'ouvrent aussi souriants que ses lèvres, elle tourne la tête vers lui, heureuse qu'il soit là.

C'est le but ! Bonjour toi. J'espère que ta garde c'est bien passée ?

Alors qu'il approche elle observe sa pâleur, ses traits tirés par cette nuit sans sommeil. Malgré tout il arbore un sourire.

Une bonne pause me semble nécessaire ... Tu travailles trop tu sais.

Tout en parlant, elle le laisse prendre place près d'elle, et s'active pour le servir. Elle dissimule tant bien que mal le choc que cette révélation vient de lui causer. Parler, vite, ne pas laisser le silence s'installer.

Je vais finir par culpabiliser de t'avoir fait chanter. Ca va te faire du travail supplémentaire...

Et hop sujet orienté vers lui, sauvée.

En ta mémoire... Tu nous manques.

_________________
Liocea
Un lac...

Liocea descend de cheval et laisse la bête partir divaguer autour, tandis qu'elle chantonne sous le soleil.

Petite halte à Angers, se ressourcer un peu, prendre juste le temps et pour cela trouver de l'eau...
C'est un lac...
Lio poursuit sa chanson...


C´est pas la mer à boire
Pour tous ceux qui aiment pas ça
C´est seulement pas d´cui
Pour tous ceux qui n´en ont pas.

negresses vertes

Etre là le temps d'un bivouac, déposer un instant les armes, s'installer au bord de l'eau.
Contempler les insectes qui font des ronds dans l'eau juste à la surface, aguichant les poissons curieux.

Et puis cette envie d'eau, cette envie de vivre à nouveau.

Au loin l'étalon galope, libéré, laissant sa crinière s'emmeler...
Et là devant Andouille...
La mule, toujours là...
Lio rit.


Eh tu sais quoi toi, la bête? tu vas garder mes affaires hein?

Et de déposer les armes et les vêtements trop encombrants pour doucement entrer dans l'eau...
Fraiche...
ah oui très fraiche même,
mais...
Si douce...

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Merlain
Il sursauta en l'entendant. L'effet de surprise s'était retourné contre lui...

C'est le but ! Bonjour toi. J'espère que ta garde s'est bien passée ?

Faisant un bond ne s'attendant pas à une réponse si prompte.

Et bien ma garde, comment dire...une vraie promenade de santé, quelques voyageurs, rien de bien grave, heureusement.

Il passa brièvement une main sur son visage, comme si elle avait eu la capacité de le réveiller davantage.

Une bonne pause me semble nécessaire ... Tu travailles trop tu sais.

Un regard vers elle, étonné par cette remarque de sa part.
Une pause? Il ne sait pas faire, enfin pas encore. Il aurait trop l'impression de tourner en rond. Quant au travail, qui disait déjà que le travail c'était la santé. Courir partout, toujours c'était plus fort que lui.
Et puis à vrai dire, c'est pas comme s'il mettait sa vie en danger, enfin, tout dépend du point de vue.

Il finit par se laisser tomber de tout son poids sur le tissu dans un "Outch", ses bottes lui oppressant les pieds après toute une nuit de marche.
Oui, bon admettons, une pause lui ferait du bien, mais pas longtemps alors, il avait encore des tas de choses à faire.
Sans crier gare, il se retrouva un pain dans les mains. Ça c'était du service! !
Et puis pour être honnête, son estomac grouillait depuis un moment. Il n'avait rien avalé depuis la veille au soir. C'était plus que bienvenu.


Merci beaucoup, je vois que tu as pensé à tout...

Gêne immédiate que de s'apercevoir qu'à cause de la fatigue, il en avait oublié de passer chez lui, et de prendre quelques victuailles.

Je vais finir par culpabiliser de t'avoir fait chanter. Ca va te faire du travail supplémentaire...

Oui, alors, ça...c'est vrai que c'était pas la meilleure idée, que celle de lui faire choisir entre la mairie et un mariage forcé avec elle. Il avait râlé, avant que, pour s'en sortir, ne leur soit venu à l'idée de se concentrer sur celui du Fou. L'esquive reste la technique la plus efficace, et celle causant le moins de dommages collatéraux.
Une inquiétude semblait perler dans son regard, c'était peut-être ce qui l'émut le plus. Esquive à son tour...


On a de la chance, il fait beau...

Bon, ok, c'était pas terrible...nan c'était carrément foireux, mais ma foi, c'est la première chose qui lui est venu à l'idée...
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Olixius
La petite troupe bretonne s'était arrêté pour installer un camp pour quelques jours. Déjà Liocea se réjouissait de trouver un lac. Ce n'était certes pas la mer qu'ils avaient quitté depuis quelques temps déjà, mais une vraie étendue d'eau, tout de même.
Elle avait filé se trouver un coin tranquille. Les deux hommes restaient quand à eux à s'occuper des montures.


Il va falloir qu'on retrouve Dexter' dans cette capitale. Ca risque de nous prendre quelques heures.

Oui, retrouver leur fidèle compagnon qui avait progressé un jour devant eux. Et ensuite, aller voir le port. On disait qu'il y avait deux belles et majestueuses carraques qui y mouillaient. Spectacle que le Lieutenant Général de l'Amirauté Bretonne ne voulait surtout pas manquer.

Il attendrait toutefois le retour de la vice amirale pour cela. En attendant, quelques branches mortes dans le feu, et direction la Capitale. Retrouver Dexterio.

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Liocea
Liocea avait laissé son corps flotter un bon moment sur l'eau, savourant ce moment.
Elle avait ensuite décidé la traversée pour revenir sur la rive de départ.
Cet exercice lui faisait du bien.
L'eau était douce et manquait de ce sel et de ce piquant que Lio aimait, mais elle avait le mérite d'onduler et de l'apaiser progressivement.

Elle aperçut au loin une petite flamme crépiter et reconnu les montures de son équipée.
Elle redoubla d'ardeur pour gagner la rive et comme elle était chanceuse ce jour là, quelques poissons vinrent se mêler et s'emprisonner dans ses filets.

Sur la rive, elle réenfila et réajusta vêtements et armes encombrantes avant de rejoindre encore mouillée, les cheveux dégoulinants la petite troupe.
Mais elle arriva presque triomphante brandissant les poissons qu'ils allaient griller.


Ehhh ça vous dit du poisson d'eau douce!!!

Clama t'elle façon crieuse, l'âme rieuse, en s'avançant vers Olixius et Perlutti
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Olixius
Du poisson d'eau douce ?
Euh, oui, b'sur. J'ai repéré du jambon d'eau douce sur le marché d'Angers, ce sera donc pour une autre fois. De quoi alimenter les caves du château.


Il sourit pendant qu'il alimente le feu qui allait accueillir les présents du lac.

Plus tard, ils trouveraient Dexterio dans une taverne Angevine. Embrassades, rires, et retour au campement, feu ravivé.

Un de retrouvé, il en restait une, la choupette qui les attendait plus au sud.


L'était très bon ce poisson, Vice Amirale !
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Liocea
Ils avaient fait festin, poisson d'eau douce, bardé du lard de cochon salé du Plérin...
héhé pas folle la Lio, elle baladait toujours sa mule avec les paniers chargés de quelques spécialités de pays pour agrémenter les moments à partager...

Plus tard en ville, Dex avait facilement été retrouvé.
Il était toujours fidèle au rendez vous, présent, discret, aux aguets, fiable, elle savait que la capitaine aimait cela.

La nuit s'annonçait douce elle aussi, au clair de la lune.

Tout le monde était à présent ressourcé de ce repas joyeux au coin du feu.
Ne manquait plus que la p'tiote du capitaine.
Elle voyait bien Lio dans les yeux d'Oli cette inquiétude de ne pas avoir sa craquinette près de lui.


Je vous remercie Baron de Saintem, c'était pas mauvais c'est vrai...
Et j'ai une surprise pour le dessert....


Elle fit le bruit du roulement de tambour avec deux batons sur son bouclier et...

ça vous dirait des galettes au caramel de beurre salé?
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Olixius
Au beurre salé de Guérande ?
Parce que j'ai un furieux mal du pays, là.


Il sourit, salivant sur chaque galette. Non, il n'était pas gourmand, il aimait juste ce qui était bon, ce qui revenait finalement au même. Mais le Plérin lui manquait, le navire aussi.

Quand on reprendra la route, on passera voir ces carraques, hein. J'ai déjà rencontré le commandant de l'une d'elles alors qu'il était venu faire du commerce à Saint Brieuc. J'étais maire, et il était très intéressé par le cidre.
D'ailleurs...


Il prit un vélin qu'il noircit de quelques lignes.

Je lui laisserai ce mot quand on passera; ne sait-on jamais, peut-être qu'il compte faire cap vers le nord.
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Liocea
Nuit étoilée et paisible, très peu de bruit.
Liocea faisait le vers de terre dans sa peau de mouton, se retournant encore et encore peu habituée au calme.

Le lac était paisible comparé au chant des vagues qui berçait les nuits habituelles de la fille de la plage de St Brieuc.

par moment un clapotis lui faisait tendre l'oreille, un poisson curieux surement qui venait observer le bivouac.

Réveillée tôt elle attisa le feu pour préparer le breuvage d'herbe à déguster avec les galettes qu'ils avaient réussis difficilement à épargner la veille.
c'est que c'est bon ce caramel au beurre salé de Guérande.

Comme décidé ils iraient ensuite sur le port voir ces Carraques dont avait parlé le capitaine baron

Elle prit sa plus belle voix de crieuse


Debout les gars réveillez vous!!!
lala la la la la la laaaaaaaaaaaaa


Le départ était lancé...
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Solva
Solva venait de s'extirper difficilement d'un amas de ronces qui lui déchirèrent le revers de ses braies. Penser à recoudre, grrr. Elle était en train de s'installer dans un vieux moulin à eau et avait suivi le bord de la petite rivière, jusqu'en amont. Elle fut donc agréablement surprise de voir que cette voie, très encombrée certes, lui offrait un raccourci au lac, où elle avait l'habitude de venir pêcher.
Elle tentait maintenant de se frayer un chemin à travers les herbes hautes, priant pour ne pas poser le pied sur un gentil petit rampant, et découvrit un espace dégagé, tapissé de mousse fraîche.
Elle arma sa canne à pêche, qu'elle portait en bandoulière tel un justicier des bois, y accrocha un ver de terre sorti d'une petite boite en bois, embrocha la victime à l'hameçon et lança le tout à l'eau. Seul un léger "plouf" troubla la tranquillité et le coassement des grenouilles.
Elle s'allongea sur le ventre, balançant ses jambes égratignées par dessus son dos, et scruta l'autre rive. Sur la petite plage, côté ville, elle reconnut quelques personnes: monsieur le maire qui pique-niquait avec la dame qui avait aimé son Floc (elle ne se rappelait plus très bien son nom), un groupe de voyageurs, et quelques pêcheurs, en barque ou comme elle, en canne à pêche.
Le poisson mettait un peu de temps à s'intéresser à son lombric. Etait-ce vraiment un bon coin?
En attendant, mieux valait s'occuper. Elle sortit sa flûte de sa besace et commença à siffloter dedans, pour l'oreille. Puis elle entama un air guilleret, qu'elle avait appris voilà des années, dans sa roulotte, sur les routes du sud, avec sa mère et ses amis.
Le vent soufflait vers elle, ça ne devrait pas trop perturber les autres villageois...
Haelig
[Je ne vais pas en chevaux. Ni sur le dos d’un oiseau. Pas question. Non. Je vais en... Poney.]

Sur le bord du lac, assise sur des gravas.

Chplok. Encore un échec.

C'était juste la vingtième fois que la brune tentait de faire un ricoché et que la pierre se vautrait dans l'eau. Sûr qu'elle faisait des ronds, mais des rebonds... Ça, c'était une autre paire de manche. Il aurait suffi de presque rien : un galet plat, un poignet d'une dextérité inégale, un sens du tir non-approximatif. Or, elle n'avait rien de cela. D'où la légitimité de son échec. Il y a tant de raisons extérieures valables, avant de porter la faute sur sa propre gaucherie. Néanmoins, une exception,un motif qui eut pu changer le cours de sa piètre habilité : la joie de canarder un canard. Là, elle aurait pu tout mettre en oeuvre pour arriver à sa fin.

Quoiqu'il en soit, pendant qu'elle tentait de se perfectionner, elle ne pensait guère. Faire la plante abêtie était tout un art. Il suffit d'un peu d'esprit - un soupçon, point trop n'en faut, quelques broutilles en guise de sujet de pseudo réflexion et le tour est joué. Voyage, poney arc-en-ciel, bière, voyage encore et surtout maux de pieds. Oui, parce que le brun lui avait promis un dada modèle réduit pour venir jusqu'à Angers et elle n'en avait pas vu un crin. Ce n'était pourtant pas demander la lune. Ça se trouve à tout bout de champ une bestiole pareille. Multicolore, peut-être pas. Ou alors, bien souffreteux.

Et puis, Haëlig n'en démordait pas. Un poney attelé avec des grelots et tout le tintouin qui va avec, ça avait de quoi en rendre jaloux plus d'un. Et ceux qui ne l'étaient pas, soit ils leur manquaient une case, soit... Ils étaient dans le vrai. Mais, la deuxième version restera officieuse pour ne pas courroucer la brune, un peu soupe au lait.

Tout ça pour en revenir au plus important : le périple jusqu'à Tastevin. Le sacrosaint de la bière, le pélèrinage jusqu'à la cervoise divine. Quelle épopée. Hips. Entre temps, il faudrait affronter les vents, les marées - difficile en soi lorsqu'il s'agit de traverser le Maine, les brigands, les blonds et d'autres périls tout aussi fantasques les uns que les autres.

La vie a ça de bon. Ne pas être obligé de faire la moule sur un rocher, comme dirait l'autre.
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