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Quand Mars rime avec Mariage , union d'Ysaoth et de Sunburn

Lulue
[Quelque part entre la Touraine et l’Orléans]

La fin de la mobilisation avait sonnée et pourtant, jamais en 48h, la Blanche n’avait eu autant de mourants à ses pieds. Ecœurée par tant de mépris et de violence gratuite, elle avait décidé de déclarer la guerre à la Touraine. Si bien qu’elle avait fini par oublier que le 13 mars pointerait le bout de son nez quelques heures plus tard. Le premier réflexe fut de se décommander, le Barbu comprendrait bien. Et puis elle se mit à penser aux jumelles et se rendit compte qu’elle ne pouvait décemment pas les priver de cet heureux évènement malgré leur jeune âge. Et puis, cela lui permettrait également à lui aussi d’en profiter un petit peu après la cérémonie.

Après s’être assurée que les blessés de Vendôme, sur lesquels elle veillait, seraient sous bonne garde durant son absence, elle prit la route de l’Orléans. C’était là-bas que Ramon gardait un oeil sur Cassandre, elle aussi victime de la folie meurtrière Tourangelle. Découvrir sa petite fille alitée et mourante lui brisa l’âme. Depuis sa naissance, elle avait tout fait pour la protéger et à l’heure où l’innocence était encore de mise, la Blondinette goûta aux lames d’épées la transperçant. Cette fois-ci elle n’avait rien pu faire et la colère ne cessait de croitre. La Brune passa un peu de temps avec sa fille, parlant de tout et de rien, et du mariage de cet homme qu’elle avait parfois rendu chèvre avec ses questions.

La nuit tombée, elle avait espéré retrouver son Brun mais l’oiseau c’était déjà envolé…



[Clermont]


Le voyage fut calme. Dans un cocon sur mesure qu’elle avait pu se créer, elle avait pu oublier le temps d’une nuit ce qui la tourmentait, la question à savoir s’ils allaient être à l’heure au mariage et prit même le luxe de dormir un peu, elle l’éternelle insomniaque. Une fois à Clermont, Lucie s’arrêta dans une auberge. Si la tenue était des plus sobres, il fallait camoufler notamment les bleus et égratignures qu’elle avait sur la joue et le cou. Cela fait, elle sortit de l’auberge où la nounou des jumelles l’attendait… avec les petites, bien entendu ! Punaise que cela faisait du bien de pouvoir les serrer à nouveau dans ses bras.

Mais pas le temps des retrouvailles trop longues, déjà il fallait regagner le parvis de l’abbaye. A sa grande surprise, Ramon l’attendait déjà. A pas de loup, elle se faufila derrière lui et passa ses bras autour de sa taille…


Bonjour beau Brun… vous êtes accompagné ?

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Arawyn
Arawyn avait reçu avec plaisir l'invitation de son chef. Ce mariage lui faisait bien plaisir Sunburn et Ysaoth étaient de bon chefs et il était content de compter parmi leur garnison. Il s'était préparé avec soins et avait revêtu son plus bel uniforme. Arrivant sur les lieux de la cérémonie il fut un instant perdu parmi ces gens qu'il ne connaissait pas. Avec soulagement il aperçut deux de ses compagnons de garnison Juju et Angorne. Il alla les rejoindre et à leurs côtés attendit la suite des événements.
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Aiguemarine
Ils ne sont jamais en retard.
Ce sont souvent les autres qui sont en avance !

Bon, c'est pas comme si la vieille harpie ne leur avait pas envoyée l'invitation par 2 fois non plus.
Que croyait'elle ?! Qu'ils allaient lui faire faux-bond ?! Que nenni !
Pour rien au monde, le couple n'aurait manqué le (re)mariage de Sunnychou & la fin - enfin - de son époque "vieille-fille-qui-ronchonne-sans-arrêt". Quoique...Elle n'était plus de première fraîcheur la Baronne de Laroquebrou.

Quittant donc Bordeaux où ils venaient de faire l'acquisition de 2 somptueux appartements, Nic & Aiguemarine se mirent en route pour Clermont.
Le chemin lui parut long & cahotique cette fois çi.
Faut dire que ces derniers temps, ils avaient pas mal sillonnés les routes.

Son époux sortit du coche en premier, lui tendant sa main afin de l'aider à descendre.
Les cloches carillonnaient dans tous les sens.
Oui...Z'étaient pile poil à l'heure.
Le couple grimpa tranquillement les marches du parvis, puis s'avança dans l'abbaye.

Un bref salut de la tête en direction de Monseigneur Ivrel, un détour par la case bénitier, puis ils s'avancèrent dans les travées.
Beaucoup de visages qui ne lui semblaient pas inconnus. Toutefois, son amnésie était encore belle & bien présente.
Un sourire, un salut chaleureux à Sofio, Morphey, Linoa, Zézé & Sandino & ils gagnèrent le côté des invités de la mariée.

Les yeux brillants de bonheur, Aiguemarine serra doucement la main de son époux &, de son autre main lissa les plis imaginaires de sa magnifique
robe rouge cousue par la talentueuse Baronne Elisel.

Elle scrutait l'arrivée des futurs "pendus". Arriveraient'ils chacun de leur côté, ensemble ?!
That's the question !
Suite au prochain n'épisode...

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[
Eloso
Ca lui faisait un peu drôle, c'est vrai. Que Yellow épouse autre chose que sa rame, il avait du mal à s'en remettre. Rien que pour voir cela, il aurait traversé le royaume et même une bonne partie du monde connu. Toute la partie où l'on boit un peu de bon vin, du moins.

Par chance, il n'y avait pas tant à faire, et la traversée printanière des provinces presque pacifiées leur avait fait du bien, reposant des corps fatigués par les longs mois de campagne.

Comme d'habitude, ils voyageaient à cheval, Leello négligeant depuis bien longtemps le relatif confort des chariots auxquels son statut la destinait pourtant. Chevaux laissés aux soins de palefreniers aux armes de Montsénard, postés sur le parvis.

Comme de bien entendu, ils n'étaient pas en avance, aussi le dépoussièrage fut sommaire, et galamment, parce que ça pouvait lui arriver, il offrit son bras au Grand-Maitre pour l'accompagner au fond de la cathédrale, place qui devenait habituelle pour toute cérémonie.

Dans la nef, un certain nombre de têtes connues, qu'il salue discrètement, remettant à la réception qui devait suivre de plus amples salamalecs.
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Leello
Quelques semaines auparavant il était venu lui annoncer qu'elle était de mariage. Leello avait sourit trouvant son ami toujours fidèle à lui même. Sans savoir de qui il s'agissait, elle avait compris qu'elle l'accompagnerait.
Heureuse surprise quand il lui apprit qu'il s'agissait de Sun.
Leello avait rencontré Sun alors qu'elle était encore jeune, elle avait été la marraine de son premier époux et elle était une amie importante aux yeux de son cavalier préféré.

La fin de mobilisation et elle avait pu retrouvé le confort du domaine, ce qui lui permis de s’apprêter un peu plus que ces derniers temps.
C'est une robe claire qu'elle portait, même si c'est à cheval qu'elle se rendrait sur les lieux.

ElOso ne discutait même plus à ce sujet, à croire qu'avec l'âge il devenait moins endurant et elle profitait de ces occasions là pour le taquiner un peu.
Un fois sur le parvis, elle prit le bras qu'il lui offrait malgré tout et lui sourit en le suivant à l'intérieur de la nef.
Elle allait prier pour qu'on soit doux avec sa monture, ça éviterait un moment désagréable au palefrenier.

Comme d'habitude, ce serait au fond qu'ils prendraient place et en entrant Leello reconnu quelques compagnons d'armes avec qui elle avait partagé quelques instants en tavernes Berrichonnes. Elle les salua donc d'un sourire, puis elle vit Zézé, sa soeur Victoire.
Elle s'installa s'appuyant très légèrement contre l'épaule d'ElOso. De cette façon ils étaient calés et la cérémonie pouvait donc durer.

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Hulrika
Une invitation qui l'avait étonnée mais surtout fait plaisir. Elle ne connaissait Sun depuis trés longtemps, néanmoins, elle avait une affection particulière pour cette femme avec qui elle aimait discuter et passer du temps, et qui l'avait soutenue alors qu'elle était diminuée physiquement. La curiosité de rencontrer aussi cet Ysaoth, qui semblait être l'homme parfait à écouter la blonde.

Moulins n'était pas bien loin, deux jours de marche à tout casser, mais elle avait trouvé préférable et plus agréable de faire la route en compagnie de Warben, celui qui se nommait bouffon de Moulins et qui plus est était invité également au mariage. Ils avaient dû faire des haltes régulièrement, Hulrika étant fatiguée. Elle espérait que le bandage sur son flanc droit ne prenne la poussière des chemins et le vérifiait régulièrement, espérant ne voir la plaie se rouvrir et le sang couler.

Premier mariage auquel elle assistait, de nobles en plus, ce qui l'avait un peu angoissée quant à la bienséance auquel elle ne connaissait pas grand chose. Hulrika n'avait qu'une tenue qu'elle avait lavé pour l'occasion. Quant à ses chausses, elles étaient bonnes à j'ter. Ceci-dit, elle avait pensé apporter un présent, emballé grossièrement dans un drap, qu'elle tenait sous l'bras quand Warb ne prenait le relais pour la soulager.

Arrivée à Clermont, ils étaient allé directement en taverne boire quelques choppes. Elle avait profité d'un tour au marché de Warben pour faire un brin d'toilette et se rendre présentable pour ce grand jour. Alors que Warben faisait ses acrobaties sur les poutres, les cloches se mirent à sonner.

Houlà, j'crois qu'ils ont ouverts les portes de l'abbaye, faudrait ptète y aller.
Hulrika avala c'qu'il restait dans sa choppe et s'empressa de rejoindre l'église. Déjà qu'une bucheronne et un bouffon, ça risquerait d'faire tache au milieu des invités qu'elle pensait tous guindés, si en plus, ils se faisaient remarqués...

Arrivée d'vant l'Eglise, elle vit des chevaux sur le parvis et des gens bien habillés. Un peu mal à l'aise, elle se souvint des paroles de Sun, venez habillée comme vous voulez. Pas trop l'choix! Elle se rappella aussi de l'invitation : Mouton, jamais tu ne seras! Ah ça pour sûr que non! Elle perdit Warben des yeux un instant, le chercha en vain. Pas grave, il la retrouverait bien à l'intérieur, les cloches sonnaient encore et toujours.

Hulrika avança, regarda à peine les gens présents, pensant n'y connaitre personne. Elle ne vit pas d'homme près de l'autel qui aurait pu être Ysaoth.Sun n'était pas là non plus. Ouf! La cérémonie n'avait pas commencé.

Elle jaugea les bancs du fond où s'étaient déjà installé quelques personnes, et préféra s'installer deux bancs plus près. Un agréable parfum de fleurs embaumait l'abbaye. Hulrika souriait, elle avait hâte de voir deux personnes se dire oui, et Sun apparaitre en robe de circonstance.

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Tugdual_de_joncheray
Victoire. a écrit:
Je suis bien heureuse d’assister au mariage de l'amie de ma maman, crois-tu qu’un bal est prévu ensuite ? Mes rubans sont-ils toujours en place ? J’ai appris par Louison qui sait toujours tout, que le fils de madame Foulques a mal tourné, il fréquente une berrichonne, figure toi qu’il va même emménager là-bas, pauvre femme elle en mourra sûrement, nous sommes bientôt arrivés je crois !


Oui...
Oui...
Oui...


Un dialogue des plus enrichissants et équilibrés s'était tenu entre les deux jeunes gens alors que leur carrosse progressait sur la route de l'abbaye. Il fallait dire à sa défense que le jeune Joncheray avait quelque peu manqué de sommeil au cours des derniers jours et que sa volubilité en avait pris un coup. Heureusement, sa fiancée, la jeune DMN se chargea de parler pour deux jusqu'à ce qu'enfin ils arrivent.

[Sur le parvis de l’Abbaye]

Victoire. a écrit:
Abritons-nous sous le porche, je ne voudrais pas perdre mes rubans !


Il venait de lui offrir son plus beau sourire en échange du sien avec la promesse de ne pas marcher sur sa robe plus que celle-ci ne se mettrait sous ses pieds, quand enfin elle accepta de descendre du carrosse pour faire profiter les gens réunis de la splendeur de son minois. Lui qui n'était que parure auprès de la charmante jeune femme qu'elle était la suivit alors qu'elle émit le souhait de s'abriter sous le porche de peur de les perdre. Pourtant elle savait qu'il aurait été les cueillir au bout du monde pour elle si l'un deux avait eu l'idée de prendre la brise. Pour le moment c'était plutôt le calme plat en attendant la rafale d'éclats qui suivraient le moment où enfin les principaux protagonistes du jour viendraient, de par leur présence, concrétiser ce pourquoi ces gens s'étaient réunis.

Les minutes s'égrenant et de plus en plus de gens pénétrant les uns après les autres dans le lieu de culte, le jeune homme prit de court son accompagnatrice, par souci d'elle: les petites petons qui la portaient n'auraient ainsi pas à souffrir d'avoir une maitresse qui aurait passé toute la durée de la cérémonie debout. Allant là où il était certain que personne ne se précipiterait, il trouva un endroit où s'asseoir avec Victoire: un banc, pas devant ni derrière, mais bien au milieu.

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Lady.blueeyes
Château de la baronne

La douce était arrivée la veille chez sa vieille amie. Tradition veut que les futurs épousés ne se voient pas avant l'échange de voeux. Lady avait taquinée son amie en lui disant qu'elle allait jouer les chaperons. Ce qu'elle fit avec plaisir.

Dans son baluchon, la dame avait apporté son élixir de jeunesse et avait partagé celui-ci avec la baronne. Les deux dames avaient donc passé la soirée à papoter et à prendre un petit verre du fameux cognac de la douce.

Pépiements d'oiseaux et lumière filtrant au travers des tentures mirent un terme aux songes de la dame d'Olliergues. Un bain avait été préparé à son attention et c'est avec plaisir que Lady s'y plongea après y avoir versé une fiole de sa préparation. Douces effluves s'y dégagèrent et vinrent parfumer légèrement Lady.

Toute bonne chose ayant une fin...elle s'extirpa de la baignoire. Pour la cause, elle s'était remise à la couture. Bleu d'océan et blé d'or se mariaient à merveille avec le regard et les cheveux de la dame. Elle tressa ceux-ci, rubans assortis se mêlaient allégrement à la tignasse. Parures discrètes à son cou et ses lobes d'oreilles vinrent terminer le tout. Un regard dans la glace, léger sourire à l'image que celui-ci lui renvoyait.

Glissant ses pieds dans ses chaussures c'est d'un pas léger que Lady sortie de sa chambre pour se diriger vers celle de Sun.
Sunburn
[Préparation ou quand une femme se fait désirer]

La date avait approché bien plus vite qu'elle ne le pensait et l'impatience de voir ce jour , avait cédé un peu de place au stress qui l'habitait , bien malgré elle .
Stress qui n'était pas dû aux doutes qu'elle aurait pu ressentir , la décision était mûrement réfléchi et ne subirait aucun recul de sa part , mais se lier par le mariage demeurait angoissant , c'est donc l'esprit agité par des sentiments contradictoires qu'elle s'était couchée la veille , espérant trouver le sommeil rapidement et afin d'anticiper la difficulté , elle s'était octroyée un long bain chaud pour la délasser et dénouer quelque peu ses muscles tendus .
L'effet escompté s'opéra et elle put dormir , sans s'éveiller au cours de la nuit ou du moins , ne s'en souvenait-elle pas lorsqu'elle s'étira en baillant à s'en décrocher la mâchoire , mettant quelques instants à réaliser que c'était aujourd'hui , une boule se logeant au creux de son ventre .
Les yeux fixés au plafond , elle se remémora la soirée de la veille , passé à déguster un savoureux cognac , heureuse que Lady ait accepté la proposition faite et surtout , qu'elle soit auprès d'elle pour la suite .
S'étirant , elle finit par s'extirper du lit douillet , ses pensées la conduisant vers Ysaoth , comment était-il en ce moment même , ressentait-il la même chose qu'elle , pressé de la découvrir , de la retrouver , très certainement songea-t-elle avec certitude .
Il lui faudrait grignoter un bout avant de partir mais elle , si gourmande habituellement , n'avait pas la moindre envie de manger et à petits pas , se glissa dans la pièce d'eau ou un bain fumant l'attendait déjà , y versa quelques gouttes de lotion parfumée et se glissa dedans , laissant son esprit s'évader alors que ses paupières s'abaissaient .
Une douce torpeur l'envahit et avant de sombrer dans le sommeil , elle se décida à se laver , frottant vigoureusement son corps pour éveiller celui-ci définitivement , sortit du bain , revigorée et prête à affronter cette journée , certainement riche en émotions .
Il lui fallait s'apprêter et quitter enfin les lieux .

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Warben
Durant tout le trajet avec Hulrika , Warben n'en retint que les bons moments. Certe il avait du porter ses affaires ainsi que celles d'Hulrika pendant plus de la moitié du trajet , l'aider a traverser quelques endroits assez difficiles , aller chercher le bois pour faire le feu tandis qu'elle se reposait ou faisait il ne sait quoi , mais il ne gardait en memoire que les rires le soir au coin du feu , les petites taquineries , et les bon moments passés lorsqu ils s'arrétaient.

Une fois arrivés , ils étaient passés en taverne . Lui comme a son habitude était monté sur la poutre faire quelques accrobaties et quelques tours qui ne plaisaient pas a Hulrika.

Houlà, j'crois qu'ils ont ouverts les portes de l'abbaye, faudrait ptète y aller.

Il étaient ensuite partis en direction de l'abbaye. Il Avait réussi a s'acheter une chemise et une ceinture pour completer son habit Jaune et vert et se sentait donc beau. De plus il s'était lavé entierement dans un petit lac sur le chemin et se sentait élégant. Une fois arrivé devant l'abbaye il vit tous les gens dont la plupart étaient vraiment tres bien habillés. Il s'était donc éloigné en vitesse de l'abbaye pour aller se debarbouiller encore un peu. Une fois sa "toilette" refaite , il revint devant l'Abbaye . Il reconnu quelques personnes qu il voyait en taverne. Il entra dans l'église , entrée qu il accompagna d'un
Bonjour tout le monde... plus ou moins discret...
Il vit Hulrika qui s'était installée deux rangs avant les derniers et s'appréta a la rejoindre. Mais il se souvint de ce qu'elle lui avait dit et s'assit a l'avant dernier rang , assez éloigné de la demoiselle pour ne pas la déranger.

Une fois assis , il observa un peu les gens et saluaient ceux qui croisaient son regard par un grand sourire et un petit signe de tete. Il remarqua une petite gamine assez marante. Elle était habillée d'une robe avec des fleurs et était coiffée de deux nattes. Elle tournait autour de sofio et morphey qu il avait bien souvent croisés en taverne. Il suivit la petite du regard , charmé par ce petit bout , avec un petit sourire attendri.
Ivrel
Ivrel avait salué toutes ses connaissances, l'abbatiale commençait à se remplir, mais il manquait le futur époux, c'est lui qu'elle devait voir en premier avec son témoin, avant même que la mariée ne pénètre dans l'édifice... le témoin devait donner les certificats de baptème à son secrétaire et lui remettre les alliances afin que lors de la cérémonie elle puisse les bénir.

Et puis surtout il était de tradition que l'époux attende au pied de l'autel l'arrivée de sa promise, radieuse comme toute mariée qui se respecte, qui remonterai la nef afin que tous puissent admirer ses atours et envier le futur époux.

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Cardinal-évêque de Clermont
Capitaine du Voitloin
Dame de Tournoël
Co-fondatrice de la Manufacture du Luern
En grève de bannière (mais pour faire plaisir aux héraults) -> http://img155.imageshack.us/img155/6285/bannireivrel11qm1.gif
Ysaoth
[quelque part dans sa tête]

Ca fume là dedans...le jour est arrivé...mais ça fume la dedans. L'air de rien, malgré les certitudes que le jeune homme peut avoir avec cette femme, et leur vie commune, malgré l'année passée ensemble, paisible, calme, et reposante, rien n'y fait, le jeune homme pense.

Il ne pense pas qu'a des mauvaises choses, il pense juste a sa vie. A son parcours, aux conneries qu'il a pu faire, qu'il fera encore... aux passages a vide qu'il a pu avoir, ceux qui ont été couronnés de succès. Les moments ou il a eu honte, les moments ou il était fier, ceux, nombreux, ou il a eu envie de tuer les gens, ceux beaucoup moins nombreux ou il avait envie de les aider. Autant dire, et c'est bien la conclusion a laquelle il était arrivé, Ysa ne s'était jamais senti aussi bien qu'en ce moment, en ce jour, avec cette femme. Une toute petite blonde qui lui apportait beaucoup en terme d'hygiène de vie, de complicité, de compréhension et...d'autres choses.
Le point d'équilibre de sa vie, c'est ce petit bout de femme... et c'est parfait.


[Quelque part dans l'Eglise]

Ysa a en fait le trac... c'est malheureux a dire, mais Bouton d'or, comme il l'appelle depuis le début, et a la fois sa force et sa faiblesse. Son état proche de la catatonie laisse paradoxalement voir que le jeune homme est stressé...positivement, n'allez pas croire qu'il va prendre la poudre d'escampette dans 30 sec...juste qu'il n'a envie de parler a personne si ce n'est a elle...et il ne peut pas lui parler. Il se demande comment elle va être...non il ne se le demande pas, il le sait. Belle, un point c'est tout. Il est assit dans un coin, l'air apparemment serein, à l’abri des regard, mais jouit d'une vision d'ensemble lui permettant de voir qui était là ou pas. Des amis, des connaissances, des proches de Sun. De son côté la liste avait été simple. Pas de fioriture, pas de grandes assemblées. Juste les rares personnes qui comptent dans sa vie depuis le début. Et elles sont rares. Non pas qu'il n'ai pas d'ami, il en a un certain nombre...mais la on est au delà de l'amitié. Lucie est la mère de ses enfants, Zoyah, sa meilleure amie depuis toujours.
Pourtant les invités de sa connaissance, il était heureux de tous les voir la. Khris, Soso, Victoire et Tugdual...entre autre...revoir Eloso aussi...bref...c'était un bon jour....un excellent jour même. Juste que...il n'a pas envie de parler. Il n'est pas un grand bavard de base, alors un jour comme ça, ou l'émotion ne peut être que présente, c'est toujours délicat.


[quelque part là ou il faut]


Pour autant, c'était bien beau de se mettre dans sa bulle, mais c'était pas vraiment le jour. La gueule de la cérémonie si y'avait pas de marié...la gueule de Sun si il se pointait pas a leur mariage...bordel, rien que d'y penser, il se mettrait des baffes. Et pour sur que la blonde prendrait le temps qu'il lui reste pour lui mettre la main dessus et l'écorcher vif. Ysa veut se mariage, sans hésitation, sans le moindre doute. Et c'est pas assit sur ce banc de pierre qu'il arriverait a faire quelque chose. Petit instant de recueillement finalement, dans une des chapelles de l'Eglise...pour faire le point, pour trouver la sérénité...peut être pour remercier le Très Haut ou Aristote...p'tet même les deux, de lui avoir accordé ça sans en demander trop en retour.

Il se leva puis alla affronter la foule. Des poignées de mains, des sourire, des accolades, mais très peu de mot. Le visage d'Ysa respirait le bonheur et la gratitude, juste que le son ne sortait pas...presque aurait pu t on dire qu'il avait peur de perdre sa voir pour prononcer les mots magiques, et qu'il s économisait...peut être ça...peut être qu'il voulait aussi leur donner l'importance qui leur était dû et se réserver pour le moment en prévision de cette ultime tache.

Il se présenta devant Ivrel, toujours le sourire planté sur sa tronche et la gratifia d'un discret....
Votre Eminensce, mon témoin ne devrait pas tarder...en tout cas, je suis là.
Estefan


[Quelque part, pas loin de la Rouquine]

Mais qu'est ce qui m'a pris de vouloir accompagner cette fille ?

Elle cherche un escorteur qu'on m'avait dit. Mon oeil ! c'est elle qui croit m'escorter !

Mais non contente de cela, elle m'embarque dans ses délires : Assister au mariage d'une amie très chère !

Et moi, comme un abruti, je la suis !



-Le BA, si on se bouge l'arrière train on y sera juste à temp pour le mariage. Et comme deux arrières trains en valent mieux qu'un pour la protection mutuelle des séants. Tu viens avec moi.

Remarquez, présenté comme ça... on a pas beaucoup le choix, 'trouvez pas ?

En même temps, le BA, je connais peu voire même pas du tout... alors, tant qu'à faire, pourquoi pas ?

Je regarde la Rouquine de l'air d'un poisson rouge considérant le monde extérieur à travers son bocal en me demandant si cette fille a vraiment toute sa raison.
Je m'apprête, en effet, à lui demander comme,nt elle arrivera à éviter de se faire jeter de la cérémonie fringuée comme elle est lorsque :



- Fan, on se replie. Je vais me changer, et n'en profite pas pour reluquer ma chute de rein, je préfère encore que tu viennes m'aider à enfiler mes braies.

- Pour ça... c'est sur que c'est pas tes braies que j'vais enfiler si tu persistes à m'allumer avec ta chute de reins ! Et comment que je vais me gêner pour la regarder... dis donc... tu me prends pour un reliquat de monastère ou quoi ?


C'est vrai qu'elle est belle c't'enquiquineuse ! Comment que j'me la f'rais... en douceur et en profondeur...
Seulement vala... Elle t'a un caractère de tigresse ! J'pourrais même plus oser un regard sur la moindre greluche de passage sous peine de finir aveugle... doit être jalmince la rouquine.

Avec un soupir excédé, j'emballe mes maigres biens sans pouvoir m'empêcher de regarder sans gêne et sans vergogne la séance d'effeuillage dont elle me gratifie, un léger sourire aux lèvres, la défiant légèrement.


- C'est vrai que ça vaut l'détour, une chute de reins comme celle-là !


La v'la déjà rhabillée et plantée devant moi l'air rogue de quelqu'un qui va se mettre en pétard. Moi ça me fait toujours marrer passke c'est alors que je deviens encore plus calme. Ce qui a souvent le don de mettre l'autre encore plus en rogne... J'adore.

Mais la Roussette a décidé de passer outre mes provocations. Je suppose qu'elle remettra les représailles à plus tard.
Histoire des les préparer soigneusement. J'commence à la sentir, c'est bien son genre.
Ça permet de chouettes réconciliations ... sur l’oreiller des fois même... sisisi... J'me demande même si c'est pas ça qu'elle attend la Divine Rouquine.

Elle se contente donc de me toiser et de me jeter :

- Bon, t'es prêt toi... On se casse !!!!!

Et, pour parfaire l'attitude provocante qui est hélàs celle que j'affectionne le plus, je lui assène le coup fatal :

- Mais, ma belle, c'est quand tu veux ! Je t'attends depuis ton effeuillage ! Mais, tu sais, j'étais pas aux pièces ! Le spectacle en valait la peine.

Je ramasse besace et sacoches de selle et me dirige vers l'écurie en riant.

Finalement, rendre visite dans le beau monde, ça pouvait être amusant. Qui sait si je n'allais pas pouvoir, non sans nostalgie, retrouver les gestes de mon enfance en décrochant, de-ci, de-là un bourse bien garnie ?

Les nobliots, ça aime bien se pavaner la bourse ostensiblement remplie.

J'aidai la Rouquine à monter en selle. Je savais qu'elle n'avait besoin de nulle aide, mas je me sentais d'humeur galante. Après tout, fallait p'tête aussi revoir mes bonnes manières, histoire de pas trop se faire remarquer.

Enfin, j'enfourchai mon cheval et le poussai des jambes, direction l'Eglise !

De temps en temps, je regardais Veni à la dérobée. Je devais bien reconnaitre que j'aurais pu tomber plus mal comme personne à escorter. Elle ne m'était pas indifférente, mais je mettais un point d’honneur à pas mélanger le plaisir et les affaires. Je ne savais toujours pas où la Rouquine voulait aller, d'une part, et , d'autre part, je ne savais pas non plus ce que j'allais faire une fois cette "escorte" terminée... On verrait bien.

Pour l'heure, nous avancions botte à botte sans un mot... un regard parfois, une espèce de complicité naissante ?... Une ébauche de camaraderie de corporation ?...D'amitié bourrue soudée par le voyage et ses aléas?...
Je sais pas.

Nous voyagions sans encombre depuis Marseille. L'ambiance était bonne. Même si la Rouquine et moi ne nous épanchions guère sur notre passé et /ou sur nos projets. Pas causants, ni l'un nu l'autre. Juste les mots nécessaires selon les circonstances. Rares sourires aussi. Rien ne semblait pouvoir nous rapprocher davantage, rien de plus que cette relation de voyage ne le laisserait supposer.
Et, très honnêtement, jamais tout au long de ces étapes, je ne me posais la question. Tout au plus jetais-je sur la voyageuse un regard admiratif, reconnaissant en cette fougueuse rouquine une pure beauté.
Mais je prenais grand soin à n'en rien laisser paraître... 'fin quoi ! On a sa fierté aussi... nan mais ho !

Je me disais des fois que, à force de trainer ma solitude et mes bottes un peu partout, je finirais , soit pas me lasser, soit par me retrouver vieux ou mort avant l'âge.
Le temps passait trop vite et je prenais un malin plaisir à casser mes jouets à mesure qu'ils m'étaient offerts... comme si pour je ne sais quelle raison, je m’interdisais le plaisir ou le bonheur.
Mais je me disais aussi que personne n'arriverait à me supporter, moi qui ne me supportais pas moi même !
D'un geste las, je chassai discrètement ces pensées et me tourner vers ma rousse compagne alors que nous approchions de l'église où l'on distinguait déjà des enfroufroutées et des enrubannés. Visiblement, toute la Noblesse du BA était de la noce :


- Dis donc... Tu en connais du beau monde toi !..; Tu crois que y a des bourses à soulager ?... Ou alors... on attendra que la cérémonie soit finie ?


Je n'attendis pas sa réponse... je la connaissais déjà.

Et en effet; du beau monde... Tudieu ! D'un oeil extrêmement professionnel, j'arrivai à "peser" tous ces beaux messieurs... Ma foi, ils valaient bien leur pesant d'écus. Il me faudrait bien surveiller mes mains vagabondes. Bah, je voulais pas attirer des ennuis à ma compagne.

Par contre, notre équipage ne manquerait pas de nous faire remarquer. Même propres, les braies de la Rouquine témoignaient d'un lourd passé de chevauchées sous tous les temps et les climats. Quant au noir de ma tenue, elle virait doucement eu vert de gris pour les mêmes raisons. Sans compter que mes bottes étaient incrustées de la poussière des chemins d'une manière indélébile.
La seule chose qui brillait chez moi - outre mon intelligence et mon charme - c'était ma bâtarde soigneusement polie. Et pourtant, j'allais la laisser accrochée à ma monture pour entrer dans l'édifice religieux.

Ben quoi ?... on peut être truand et avoir un p'tit reste de religion... tsss.

Enfin arrivés au parvis, je descendis de monture et, une fois n'est pas coutume, aidai Veni à mettre pied à terre.

- La Rouquine... attends moi là... j'vais attacher les bourrins... te sauves pas surtout, j'suis pas à l'aise dans la Haute...


Sitôt fait, je la rejoignis et, plutôt comiquement, je lui présentai mon bras en lui montrant les couples qui entraient les uns après les autres dans l'édifice religieux:


- Si tu veux qu'on passe un poil inaperçu, tu f''rais bien d'me choper l'aile ma poulette ! Euh... moi, c'que j'en dis, c'est pour ta copine hein !


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Abel.
Abel pénétra dans la cathédrale de Clermont. Il resta un instant juste à l'entrée, laissant le temps à ces yeux de s'habituer à la luminosité.
Suite à l'invitation de Sun et Isaoth, il se trouvait là, pour partager leur bonheur de leur mariage. Il était content d'être là, auprès de ses compagnons de caserne et aussi en tant qu'amis.

Ses yeux commencèrent à reconnaitre les personnes présentes. Ils connaissaient certaines de visage, mais peu personnellement.
Il vit la présence presque complète de la garnison, et s'approcha au plus près d'eux, en les saluant de la tête discrètement. Ils auraient plus de temps ensuite pour se saluer plus chaleureusement et discuter avec les mariés après la cérémonies.
Abel s'installa tranquillement sur un banc. Il portait des vêtement sans grande fioriture, simples et presque neufs, mais les seules qui correspondait au mieux à cet événement.

Il attendit sans dire un mot...
Ramon
[jour j devant le parvi]

Ramon, fit un grand sourire alors que la brune venait de lui parler tout en le prenant par la taille. Sans se retourner, il lança avec la joie dans la voix:

-Gente dame, si votre beauté est a l'image de votre douce voix, ma foi je pense que c'est vous que j'attends.

Il se retourna enfin et la sera contre lui. En lui murmurant, quelques petit mots doux...pui rerit un peu plus fort:

-J'ai eu peur l'espace d'un instant que tu ne viennes pas.
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