Lulue
[Quelque part entre la Touraine et lOrléans]
La fin de la mobilisation avait sonnée et pourtant, jamais en 48h, la Blanche navait eu autant de mourants à ses pieds. Ecurée par tant de mépris et de violence gratuite, elle avait décidé de déclarer la guerre à la Touraine. Si bien quelle avait fini par oublier que le 13 mars pointerait le bout de son nez quelques heures plus tard. Le premier réflexe fut de se décommander, le Barbu comprendrait bien. Et puis elle se mit à penser aux jumelles et se rendit compte quelle ne pouvait décemment pas les priver de cet heureux évènement malgré leur jeune âge. Et puis, cela lui permettrait également à lui aussi den profiter un petit peu après la cérémonie.
Après sêtre assurée que les blessés de Vendôme, sur lesquels elle veillait, seraient sous bonne garde durant son absence, elle prit la route de lOrléans. Cétait là-bas que Ramon gardait un oeil sur Cassandre, elle aussi victime de la folie meurtrière Tourangelle. Découvrir sa petite fille alitée et mourante lui brisa lâme. Depuis sa naissance, elle avait tout fait pour la protéger et à lheure où linnocence était encore de mise, la Blondinette goûta aux lames dépées la transperçant. Cette fois-ci elle navait rien pu faire et la colère ne cessait de croitre. La Brune passa un peu de temps avec sa fille, parlant de tout et de rien, et du mariage de cet homme quelle avait parfois rendu chèvre avec ses questions.
La nuit tombée, elle avait espéré retrouver son Brun mais loiseau cétait déjà envolé
[Clermont]
Le voyage fut calme. Dans un cocon sur mesure quelle avait pu se créer, elle avait pu oublier le temps dune nuit ce qui la tourmentait, la question à savoir sils allaient être à lheure au mariage et prit même le luxe de dormir un peu, elle léternelle insomniaque. Une fois à Clermont, Lucie sarrêta dans une auberge. Si la tenue était des plus sobres, il fallait camoufler notamment les bleus et égratignures quelle avait sur la joue et le cou. Cela fait, elle sortit de lauberge où la nounou des jumelles lattendait avec les petites, bien entendu ! Punaise que cela faisait du bien de pouvoir les serrer à nouveau dans ses bras.
Mais pas le temps des retrouvailles trop longues, déjà il fallait regagner le parvis de labbaye. A sa grande surprise, Ramon lattendait déjà. A pas de loup, elle se faufila derrière lui et passa ses bras autour de sa taille
Bonjour beau Brun vous êtes accompagné ?
_________________
La fin de la mobilisation avait sonnée et pourtant, jamais en 48h, la Blanche navait eu autant de mourants à ses pieds. Ecurée par tant de mépris et de violence gratuite, elle avait décidé de déclarer la guerre à la Touraine. Si bien quelle avait fini par oublier que le 13 mars pointerait le bout de son nez quelques heures plus tard. Le premier réflexe fut de se décommander, le Barbu comprendrait bien. Et puis elle se mit à penser aux jumelles et se rendit compte quelle ne pouvait décemment pas les priver de cet heureux évènement malgré leur jeune âge. Et puis, cela lui permettrait également à lui aussi den profiter un petit peu après la cérémonie.
Après sêtre assurée que les blessés de Vendôme, sur lesquels elle veillait, seraient sous bonne garde durant son absence, elle prit la route de lOrléans. Cétait là-bas que Ramon gardait un oeil sur Cassandre, elle aussi victime de la folie meurtrière Tourangelle. Découvrir sa petite fille alitée et mourante lui brisa lâme. Depuis sa naissance, elle avait tout fait pour la protéger et à lheure où linnocence était encore de mise, la Blondinette goûta aux lames dépées la transperçant. Cette fois-ci elle navait rien pu faire et la colère ne cessait de croitre. La Brune passa un peu de temps avec sa fille, parlant de tout et de rien, et du mariage de cet homme quelle avait parfois rendu chèvre avec ses questions.
La nuit tombée, elle avait espéré retrouver son Brun mais loiseau cétait déjà envolé
[Clermont]
Le voyage fut calme. Dans un cocon sur mesure quelle avait pu se créer, elle avait pu oublier le temps dune nuit ce qui la tourmentait, la question à savoir sils allaient être à lheure au mariage et prit même le luxe de dormir un peu, elle léternelle insomniaque. Une fois à Clermont, Lucie sarrêta dans une auberge. Si la tenue était des plus sobres, il fallait camoufler notamment les bleus et égratignures quelle avait sur la joue et le cou. Cela fait, elle sortit de lauberge où la nounou des jumelles lattendait avec les petites, bien entendu ! Punaise que cela faisait du bien de pouvoir les serrer à nouveau dans ses bras.
Mais pas le temps des retrouvailles trop longues, déjà il fallait regagner le parvis de labbaye. A sa grande surprise, Ramon lattendait déjà. A pas de loup, elle se faufila derrière lui et passa ses bras autour de sa taille
Bonjour beau Brun vous êtes accompagné ?
_________________