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Quand Mars rime avec Mariage , union d'Ysaoth et de Sunburn

Diocletien
Monseigneur Jerem, le tout nouveau recteur de la Congrégation de St-Thomas s'apprêtait à quitter l'abbaye de Clermont en compagnie de son célèbre modeste équipage, soit son âne, Primat, son secrétaire particulier et son bedeau semurois quand il entendit soudain les cloches qui sonnaient.
Diable! Aurait-il manqué quelque chose avant de retourner en Bourgogne ?
Il envoya son secrétaire aux renseignements, lequel revint pour l'avertir qu'un mariage se préparait et que SE Ivrel allait officier.


Etre présent et ne point y aller serait un manque de respect pour Son Eminence, Primat. Mais, de grâce, n'effrayons pas tous ces gens pour lesquels je suis sans doute un parfait inconnu, aussi, trouve-nous une place discrète dans le fond de l'Eglise.

Et, tandis que Primat partait à la recherche d'une place pas trop exposée à la vue du tout venant, Monseigneur se félicitait d'être resté en simple bure. Il démonta de son âne et, à pieds, le tenant par la bride, il gagna discrètement l'église, saluant d'un simple geste de la main les quelques personnes qui levaient les yeux sur lui.

Mon livre de prières, Primat, s'il te plait ! dit-il dès qu'il eut rejoint son secrétaire.

En fait de livre, il s'agissait d'un petit cahier en vélin sur lequel les principales prières avaient été recopiées. Monseigneur s'en servait toujours en voyage, afin de ne point trop se surcharger. Primat l'extirpa des sacoches de l'âne et le tendit à Monseigneur

Viens, entrons !
Eloso
En fait, parfois on croit être en retard, mais le rassurant c'est que toujours, il y a des plus en retard que soi.
Si l'exactitude est la politesse des rois, la ponctualité n'est pas celle de son peuple, qu'il soit noble, gueux ou pendard.
Aussi, ça continuait d'arriver, derrière la mariée.

Pour sa part, il commencait à crever de chaud, dans la cape qui était tout sauf légère. Idéale pour dormir dehors, mais pas pour se serrer comme boeufs à l'étable. Fallait bien que ce soit Sunny, pour qu'il supporte d'entrer là dedans, et plus encore d'y patienter. Mais l'Eglise a son rythme, qui n'est pas celui du temps humain, et il fallait en passer par là.

Dégrafant d'une main l'épingle ouvragée de sa cape, il se penche vers Leello, lui murmure :

Vous ne croyez pas qu'on aurait le temps d'aller se jeter un godet derrière le col, avant que les choses sérieuses commencent ?
_________________
Leello
ElOso a écrit:
Vous ne croyez pas qu'on aurait le temps d'aller se jeter un godet derrière le col, avant que les choses sérieuses commencent ?


Leello sourit, mettez ce vieil ours dans n'importe quelle situation, il ne perdait jamais le sens des priorités.
Elle se pencha vers lui,


Vous prenez en ce cas le risque de rater l'échange des anneaux mon cher, vous savez très bien qu'un godet en amène vite un autre. Puis en fait je ne suis pas certaine que l'on puisse sortir vu le monde. Souvenez vous mon frère, la patience ! une de nos valeurs préférée.

Un regard taquin vers l'hospitalier et un sourire avant de regarder un peu autour d'eux. Ces cérémonies étaient toujours identiques, le stress des mariés envahissait la nef, alors que chacun patientait à sa manière attendant l'instant où les voeux seraient prononcés. Elle avait pour habitude de profiter de ces instants pour se recueillir, et prendre le temps d'avoir une pensée pour les siens qu'elle ne voyait que trop peu. Famille et amis avaient des habitudes de vie un peu différentes des siennes, peut être plus sédentaires et il devenait difficile de rester assez longtemps au même endroit pour pouvoir les retrouver autant qu'elle le souhaitait. Par chance l'Ours était celui qui lui avait appris à vivre ainsi, sur les chemins la plus part du temps et elle partageait avec lui tant de choses qu'elle avait du mal à imaginer qu'ils puissent un jour avoir besoin de se dire au revoir pour voyager l'un sans l'autre.

Discrètement elle se cala de nouveau contre son épaule, il faisait chaud certes mais dans cette position ils pouvaient tenir longtemps sans bouger, la cérémonie pouvait donc durer sans qu'ils ne voient le temps passer.

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Sakurahime
[On a beau essayer parfois.... ca ne marche pas...]

La tête qu'elle faisait avait de quoi faire tourner n'importe quel lait...
Énervée? non juste un peu... enfin, ce n'était pas comme si c'était de sa faute, elle avait juste mis un peu plus de temps que d'habitude pour se préparer....
Non c'était la faute de cette foutue guerre qui avait fait des ravages jusque sur son corps grêle.
Elle dévorait maintenant, sous les yeux attentifs et sévères de Thérèse, mais reprendre de la masse prenait du temps.
C'est cette maigreur qui lui avait fallu cacher du mieux qu'elle pouvait et lui avait valu son légendaire retard.

Laissant son épée dans le coche, elle prit le bras de son époux, remettant machinalement en place une mèche folle qu'elle estimait de travers, lui octroya un baiser, remis correctement un pli de sa robe, aux couleurs de son ordre bien entendu, avant de s'élancer vers la cathédrale noire.

Le lieu saint était plein.
Non pas qu'elle en doutait, mais à ce point, elle en était ravie pour son amie.

Le regard dont elle balaya l'édifice lui permit de reconnaitre de nombreux visages connus, mais également de détecter deux places libres.


Viens par là, chuchota-t-elle, y a de la place de libre là-bas!
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Capitaine de l'Ordre de la Dame Blanche
Sandino
…Si la contemplation de l’intérieur de l’édifice et l’observation des personnes présentes avaient un temps tenu éveillé Sandino, le sommeil l’avait rattrapé. Dés lors de la présence des invités ne lui parvenait plus qu’un bourdonnement, un murmure lointain. Son esprit naviguait lui dans le songe.

Seul dans l’église vide de ses bancs et de son décor, où un carrelage à damier a remplacé l’existant, le bohémien marche sans pour autant arriver à avancer d’un pouce. Autour de lui on parle sans qu’il puisse distinguer la moindre présence pourtant il sait que sa compagne est là, le fond de l’église et l’autel s’éloigne mais l’édifice ne bouge pas, aucune fissure sur les murs, comme étiré par une main géante le sol en damier suit le fond. Arrêté dans son effort par la fuite en avant de l’édifice Sandino se met alors à avancer sans qu’il n’ait fait le moindre mouvement, suivant à son tour le fond de l’église maintenant disparu au loin dans une lumière aveuglante qui se transforme peu à peu en soleil noir.

C’est à ce stade du rêve que Sandino se réveille, reprenant peu à peu pied dans la réalité de la cérémonie qui semble ne pas avoir commencé. Après un moment d’observation qui lui apprend que d’autres invités sont arrivés pendant son sommeil, il se tourne vers sa compagne.



- Tu sais quoi cariña, je trouve que les gadjé ont de drôles de façons, tous ces gens qui attendent comme nous c’est comme si les convives d’un banquet venaient la veille des agapes pour voir plumer les poulets et éplucher les légumes.
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*atalante
Je quitte donc rapidement l'auberge pour rejoindre l'abbaye dite dans la lettre, bien du monde s'y presse et s'engouffre par les portes d'entrée de l'église d'icelle.
A coté de la porte, un homme assit parait faire la manche, il attend là le bon vouloir des passant, soyons généreuse, qui sait depuis quand il n'a pas mangé, bon, il ne fait pas encore trop délabré, même assez en force encore, mais peut être travail t'il à la tache et avec l'hiver, celle ci est moins grande, mais le printemps va lui donner du travail avec les semailles.
Je m'abaisse vers lui, et lui glisse un écu d'or dans la main.


Tiens mon brave, mange et bois à ma santé, je sais ce que c'est qu'avoir faim.

Un écu, c'est pas grand chose, mais bon, me reste plus rien sur moi, j'aurais du m’arrêter par chez moi afin de prendre des affaires propres et un peu de sous, mais j'étais en retard d'un jour.
Ce ci fait, j'entre, me rince les mains et le visage poussiéreux dans le petit lavoir qui est à l'entrée, il pourrait le faire un peu plus grand tout de même, ça serait plus pratique, les gens en général n'y trempe que le bout des doigts, mais c'est surement par manque de place et de temps .
Ensuite je m'essuie avec un pan de ma chemise, je me rebraie et pénètre le coeur de l'église.
Je regarde qui ej connais, bah, plein de gens, c'est vrai que je suis rentrée par chez nous, haaaaaa, Silec, il est là mon renard blanc avec sa louve, je m'approche donc de lui par derrière, dérange quelques gens pour me glisser juste derrière lui.
Puis, je dépose mes mains toute fraiche sur ses yeux et lui dépose un baiser dans le cou..................
.qui c'est...........
Ivrel
Ivrel prit les alliances des mains du promis, les rangea dans un petit coffret précieux qu'elle posa sur l'autel.


Puis elle commença la cérémonie en demandant à l'assemblée de réciter après elle le cantique écrit par un fidèle inspiré, Jeandebohem.


Rendons grâce au Très-Haut

en Lui, tout fut créé, dans le ciel et sur terre.
Car le moteur du monde écartant le néant
de la Sainte Parole, nous faisant légataire
nous a prédestinés a être ses enfants

Le peuple d’Oanylone céda à la folie,
Et tous renonçant à l'amour d'eux-mêmes,
Impies jusqu'à mourir à force d’acédie
Aux côtés du Sans Nom reçurent l’anathème
Alors
Sa colère est venue et Il leur a offert
Par la voie du Pardon de trouver le salut
Epargnant les Vertueux dans un destin solaire
Jetant les corrompus dans la lune, reclus

mais Son Amour s'étend de royaume en royaume
Dieu a su éveiller nos esprits sous nos heaumes
comme Il nous l’a promis depuis les temps anciens
au travers du prophète, par la bouche des saints

Dispersant les ténèbres au dessus d’Oanylone
renversant les imbus de leurs superbes trônes
En déployant la force de son bras divin
il élève les humbles, comble les crève-la-faim,
renvoie les riches impies repartir les mains vides
Et secours la vertu dont la force impavide
à la face des peuples chante pour qu’on bénisse
Aristote le Sage, qui fût notre Prophète
Lumière qui nous révèle à sa pensée parfaite
et, qu'au nom de Christos tout les genoux fléchissent.

_________________
Cardinal-évêque de Clermont
Capitaine du Voitloin
Dame de Tournoël
Co-fondatrice de la Manufacture du Luern
En grève de bannière (mais pour faire plaisir aux héraults) -> http://img155.imageshack.us/img155/6285/bannireivrel11qm1.gif
Ysaoth
Le film de l'avancée de sa blonde repasse en boucle alors qu'Ivrel procède au début de la cérémonie...
L'ondulation de ses cheveux blondes, tombant en cascade sur son épaule gauche, renvoyant la lumière naturelle filtrant à travers les vitraux, ainsi que celle des nombreuses bougies...ses yeux verts brillant depuis le fond de l'allée centrale lui envoyait des signaux de bonheur, qu'il tachait de lui renvoyer a l'aide de ses billes noires et luisante.

Sa démarche gracieuse, dans cette robe somptueuse dont il entendait parler maintenant depuis de nombreux mois, était un spectacle de tous les instants. Un spectacle particulièrement agréable car, puisqu'il la connaissait par coeur, il pouvait apprecier le mouvements de ses hanches, marquées par la coupe de la robe, pour son plus grand plaisir.

Il ne la quitte pas des yeux de tout le temps qu'elle approche de l'autel, la scrutant avec intensité a chacun de ses pas. Chacun d'eux les rapproches du début de la cérémonie, et donc de la fin...et donc de leur mariage. Et rien que ça, c'est bien.

Elle est enfin a ses côtés, parfumé de senteur discrètes qui s'accordent parfaitement a sa personnalité, tout aussi discrète, l'accueillant avec un sourire affirmant la certitude qu'il avait en ce jour quant à son choix, certitude renforcée par la beauté de la femme qu'il avait choisi pour remplir le rôle d'épouse a ses côtés...

Alors commença la cérémonie, et les innévitables cantiques...d'ailleurs il ne savait pas combien il y en aurait, mais un ou plus, ça ne changeait rien, il voulait que son union soit bénie par Aristote, et ça se passerait donc comme il le fallait.
D'une voix qui s'ajoutait a l'ensemble de l'assemblée, il récita a la suite d'Ivrel


Rendons grâce au Très-Haut

en Lui, tout fut créé, dans le ciel et sur terre.
Car le moteur du monde écartant le néant
de la Sainte Parole, nous faisant légataire
nous a prédestinés a être ses enfants

Le peuple d’Oanylone céda à la folie,
Et tous renonçant à l'amour d'eux-mêmes,
Impies jusqu'à mourir à force d’acédie
Aux côtés du Sans Nom reçurent l’anathème
Alors
Sa colère est venue et Il leur a offert
Par la voie du Pardon de trouver le salut
Epargnant les Vertueux dans un destin solaire
Jetant les corrompus dans la lune, reclus

mais Son Amour s'étend de royaume en royaume
Dieu a su éveiller nos esprits sous nos heaumes
comme Il nous l’a promis depuis les temps anciens
au travers du prophète, par la bouche des saints

Dispersant les ténèbres au dessus d’Oanylone
renversant les imbus de leurs superbes trônes
En déployant la force de son bras divin
il élève les humbles, comble les crève-la-faim,
renvoie les riches impies repartir les mains vides
Et secours la vertu dont la force impavide
à la face des peuples chante pour qu’on bénisse
Aristote le Sage, qui fût notre Prophète
Lumière qui nous révèle à sa pensée parfaite
et, qu'au nom de Christos tout les genoux fléchissent.
Sunburn
Se mirer dans les yeux sombres face à elle , se plonger dedans pour y lire ce qu'elle même ressentait pour cet homme , ce même regard qui l'avait troublé pendant son avancée au bras de Lady et la troublant encore et ce n'est qu'au son de la voix de Monseigneur Ivrel qu'elle s'arracha de sa contemplation , un sourire béat étirant ses lèvres un bref instant , arborant ensuite un sourire discret , revenant alors de la rêvasserie dans laquelle les prunelles noires l'avaient entraînées .
Détournant son visage , elle salua d'une inclinaison de la tête Soso et Zoyah , toutes deux seraient leurs témoins , deux femmes bien différentes mais chacune d'elle disposant d'une personnalité forte bien qu'elle connaissait peu Zoyah puis un signe de tête envers Monseigneur Ivrel pour la saluer .
Reportant son visage à l'opposé , elle prit alors conscience du monde venu pour eux , heureuse qu'ils soient là , heureuse qu'ils soient les spectateurs de leur union ; sans eux , il aurait manqué la petite touche en ce jour d'une extrême importance .
Ses prunelles firent le tour de l'assemblée présente , assemblée hétéroclite et c'est cela qu'elle aimait , l'identité propre que chacun avait .
Au timbre de la voix d'Ysaoth , qui reprenait le cantique , son visage lui fit de nouveau face , répétant après lui les paroles , d'une voix légèrement tremblante bien qu'assurée .


Rendons grâce au Très-Haut

en Lui, tout fut créé, dans le ciel et sur terre.
Car le moteur du monde écartant le néant
de la Sainte Parole, nous faisant légataire
nous a prédestinés a être ses enfants

Le peuple d’Oanylone céda à la folie,
Et tous renonçant à l'amour d'eux-mêmes,
Impies jusqu'à mourir à force d’acédie
Aux côtés du Sans Nom reçurent l’anathème
Alors
Sa colère est venue et Il leur a offert
Par la voie du Pardon de trouver le salut
Epargnant les Vertueux dans un destin solaire
Jetant les corrompus dans la lune, reclus

mais Son Amour s'étend de royaume en royaume
Dieu a su éveiller nos esprits sous nos heaumes
comme Il nous l’a promis depuis les temps anciens
au travers du prophète, par la bouche des saints

Dispersant les ténèbres au dessus d’Oanylone
renversant les imbus de leurs superbes trônes
En déployant la force de son bras divin
il élève les humbles, comble les crève-la-faim,
renvoie les riches impies repartir les mains vides
Et secours la vertu dont la force impavide
à la face des peuples chante pour qu’on bénisse
Aristote le Sage, qui fût notre Prophète
Lumière qui nous révèle à sa pensée parfaite
et, qu'au nom de Christos tout les genoux fléchissent.

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Aiguemarine
"Mouarf, c'est quoi ce cantique ?! tu le connais toi mon ange ?! murmura Aiguemarine à l'oreille de son époux, un peu embêtée.

Le Credo, même si elle était amnésique, ça allait quand même à peu près, mais là.


"Hmmm"... Léger râclement de gorge...Puis, Aiguemarine bougea doucement les lèvres, tentant de le répéter au fur & à mesure que Monseigneur Ivrel avançait...
De leur position stratégique - c'est à dire, ni trop près, ni trop loin - personne ne pourrait déceler que la Dame de Sarliève ne le connaissait absolument pas.


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mais Son Amour s'étend de royaume en royaume
Dieu a su éveiller nos esprits sous nos heaumes
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renvoie les riches impies repartir les mains vides
Et secours la vertu dont la force impavide
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Linoa
Nombreux invités étaient arrivés après elle, beaucoup qu'elle ne connaissait pas mais peut être la moitiée environ, qu'elle connaissait de son ancienne vie, celle en ce Bourbonnais Auvergne qui l'avait vu grandir pendant longtemps. Dans cette foule, elle reconnu sans aucuns mal Morphey qui venait de s'ajouter et qui passait aussi discrètement qu'un troupeau de bovins, ou d'ovins, à vous de choisir!
Coucou toi! Je te remercie et oui même si j'ai déjà l'expérience d'un malheureusement. Enfin, il lui sembla avoir parlé un peu dans le vide car une petite fille s'était littéralement au devant du couple.
Sa cousine la fit particulièrement sourire quand elle prit les devant concernant les bises, même pas drôle, sans oublier ses mains sur ses joues comme une double sécurité.
Line salua les personnes qu'elle connaissait et qui était arrivée entre temps avant de rentrer dans l'édifice, du beau monde, elle reconnu entre autre Aigue à qui elle fit un petit coucou, la baronne Zoyah semblait aussi de la partie, le temps de s'installer et faire un autre petit coucou à l'attention des bohémiens qu'elle était ravie de revoir, Line s'installa à mi chemin de l'autel, au hasard en somme tant qu'elle était assise. Le marié faisait son entrée suivit peu après de Sun, ravissante ou même, magnifique! Le rouge seyait vraiment bien et la cérémonie commença juste après et la première récitation demandé par Ivrel, avec.


Rendons grâce au Très-Haut

en Lui, tout fut créé, dans le ciel et sur terre.
Car le moteur du monde écartant le néant
de la Sainte Parole, nous faisant légataire
nous a prédestinés a être ses enfants

Le peuple d’Oanylone céda à la folie,
Et tous renonçant à l'amour d'eux-mêmes,
Impies jusqu'à mourir à force d’acédie
Aux côtés du Sans Nom reçurent l’anathème
Alors
Sa colère est venue et Il leur a offert
Par la voie du Pardon de trouver le salut
Epargnant les Vertueux dans un destin solaire
Jetant les corrompus dans la lune, reclus

mais Son Amour s'étend de royaume en royaume
Dieu a su éveiller nos esprits sous nos heaumes
comme Il nous l’a promis depuis les temps anciens
au travers du prophète, par la bouche des saints

Dispersant les ténèbres au dessus d’Oanylone
renversant les imbus de leurs superbes trônes
En déployant la force de son bras divin
il élève les humbles, comble les crève-la-faim,
renvoie les riches impies repartir les mains vides
Et secours la vertu dont la force impavide
à la face des peuples chante pour qu’on bénisse
Aristote le Sage, qui fût notre Prophète
Lumière qui nous révèle à sa pensée parfaite
et, qu'au nom de Christos tout les genoux fléchissent.

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Sofio.de.valmonte
Mais comment ?....Comment Ivrel qui elle connaissait tout par cœur a ne pas en douter, voulait'elle que les non initiés du dimanche puissent se souvenir d'une traite de toutes les phrases qu'elle venait de débiner en quelques secondes, pourtant il lui semblait que tout le monde reprenait en choeur, alors elle remua ses lèvres, forte étonnée de voir Sun, ne commettre aucun impair et réciter à l'unisson son texte..plus tard, bien à l'abri des oreilles indiscrètes elle lui glissera un" fayote"
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Ivrel
Le DEO gratia récité, Ivrel commença la cérémonie proprement dite...

Chers frères et sœurs, habitants du Bourbonnais-Auvergne, nous sommes réunis ici ce soir pour assister au plus beau jour de la vie d’un homme et d’une femme. Devant cet élan d’amour nous ne pouvons que nous émerveiller, car de tels sentiments qui lient deux êtres, sont sans doute les plus beaux que le Seigneur nous ai donné. L’amour, l’amour d’une vie, d’une âme, d’une femme, d’un homme…

Bien chers Sunburn et Ysaoth ! C'est pour moi une joie immense de vous recevoir ici, afin que vous receviez des mains de l'Eglise le sacrement qui va faire votre bonheur. Ne prenez pas à la légère l'engagement que vous allez déclarer maintenant devant tous. Vous allez vous unir pour le meilleur et pour le pire, vous allez affronter des difficultés, des disputes et des tristesses. Mais avec l'aide de Dieu et l'enseignement d'Aristote, vous allez surmonter tout cela chaque jour, et donner à tous un exemple d'Amitié et de courage. Que Dieu vous bénisse!

Elle ouvrit ensuite son livre d'heure où étaient recopiés des paroles de Saint Trufaldini que ce dernier avait prononcé en sa présence, des paroles pleines de sagesse :

Saint Trufaldini en parlant du mariage a dit :

Citation:
Cette union spirituelle avec tous les baptisés s'exprime plus particulièrement entre l'époux et l'épouse dans le cadre du mariage. Les époux, par un amour pur et désinteréssé, sont appellés à former cette amitié parfaite qui est le gage de la sainteté aristotélicienne. A travers cette union si belle des époux c'est Dieu lui-même, source de tout amour, qui est glorifié.
Ainsi l'amitié aristotélicienne s'incarne particulièrement dans le mariage et y trouve une authentique réalisation.
Nul doute que vous aurez trouver cette voie.

Le mariage est indispensable à l'amour incarné, car il fonde une communauté de vie qui débouchera sur la mise au monde d'enfants et la fondation d'une famille, afin de rendre présente la fécondité de l'amour. C'est un engagement ferme et fort, dans lequel les époux se promettent de lutter ensemble contre les germes de haine et de désordre, par delà les difficultés de la vie quotidienne.


Puis elle s'adressa aux deux promis.

Ainsi, mes amis, lorsque sera venu le moment d’échanger vos alliances, n’oubliez pas que c’est un acte perpétuel, ce que Dieu fait, l’Homme ne peut le défaire.

Et maintenant, procédons à l’échange rituel devant Dieu tout puissant et bienveillant pour ceux qui s’aiment.

Les époux se doivent mutuellement fidélité, secours et assistance en toute circonstance et tout au long de leur vie. Ensemble vous devrez assurer la direction morale et matérielle de la famille au sein d’une vie commune et vous devrez protéger et éduquer du mieux que vous le pourrez votre progéniture.

Si quelqu'un doit s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant sous le toit de cette église, ou se taise à jamais.

Silence.....
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Cardinal-évêque de Clermont
Capitaine du Voitloin
Dame de Tournoël
Co-fondatrice de la Manufacture du Luern
En grève de bannière (mais pour faire plaisir aux héraults) -> http://img155.imageshack.us/img155/6285/bannireivrel11qm1.gif
Hulrika
Les futurs époux réunis, elle regarda Ivrel poser une boîte sur l'autel. Puis vint l'heure des récits. Le livre des vertus pour elle c'était surtout l'bouquin avec lequel elle avait appris à lire. Des lettres puis des mots puis des phrases. Par contre, elle n'avait que peu saisi le sens de tout cela, l'âge adulte arrivant, elle s'était intéressée à d'autres ouvrages.
Premier mariage et donc étonnement à chaque chose faite.

Elle observa les époux et les invités réciter à la suite d'Ivrel. Le temps qu'ça arrive à son cerveau tout en essayant d'en comprendre le sens, elle avait d'jà deux phrases d'retard. Si bien, qu'Hul finit par ne faire bouger que ses lèvres sans qu'aucun son n'en sortent, n'voulant pas paraitre ridicule, ni inculte, ni irrespectueuse.

de la Sainte Parole, nous faisant légataire
Et tous renonçant à l'amour d'eux-mêmes
Jetant les corrompus dans la lune, reclus
....

Ivrel continua à parler, enfin elle comprenait tout, pas b'soin d'réfléchir à c'que les mots voulaient dire.
Elle s'disait qu'c'était pas donné à tout l'monde de s'aimer et qu'ils avaient eu la chance de s'trouver.
Ah pour sûr, y'en avaient des histoires de fesses. C'était pas si compliqué qu'ça d'succomber à la chair, et même ceux qui se disaient vertueux n'étaient pas les derniers, mais des histoires d'amour, c'était bien plus rares et bien plus durs à perdurer.
C'était avec une certaine admiration qu'elle regarda Sun et Ysa. En ce jour, ils se liaient à vie et comme le disait si bien l'évêque pour le meilleur et le pire, et c'est ça qui était beau.
Hul ne put s'empêcher d'avoir un petit pincement au coeur se demandant si tout le monde méritait de se marier.
Mais l'émotion lié à ce mariage la fit sourire aussitôt.

Elle retint sa respiration lorsqu'Ivrel posa la question de l'oppostion.
Un petit temps d'angoisse où celui qui oserait l'ouvrir risquerait tous les yeux braqués sur lui et certainement maintes reproches.

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Nictail
Et voilà, on y était, la cérémonie commençait.
Tout d'abord Désirée, oui, on va l'appeler comme ça pour la journée. Désirée donc avait pénétrée l'église au bras de cette chère Lady.
Cela faisait un bon moment qu'il ne les avaient vu. Surtout Lady d'ailleurs.
Bon bref, une fois n'était pas coutume, mais Désirée était en robe, et qui plus est ravissante.
Bon, fallait pas exagérer, elle n'éclipserait jamais Aigue, mais bon... pour une fois qu'elle était ravissante.

Bref, elle avait rejoint son aimé près de l'autel.
Etrangement, Ysaoth semblait ravi. Fallait croire que Désirée s'était vraiment assagie.
Tant mieux s'il avait su la canaliser, ça ne ferait pas de mal.
Et l'essentiel, c'était l'amour qu'on pouvait lire dans leurs regards. C'est quand même ce qui comptait en ce jour.
Bon, bref, Nic était ravi pour son amie.
Il serra doucement la main de son épouse, la contemplant, les yeux brillants.

Je t'aime mon Ange ! Chaque jour davantage ! Tu es la plus belle aujourd'hui... Si si !
Un doux sourire, comme pour lui dire : "Non, ne me contredis pas !"

Puis, son Eminence Ivrel prit la parole et entonna une prière que Nic ne connaissait point.
Peu lui importait, il reste donc muet, souriant de voir son épouse essayer de suivre.
On ne peut pas tout savoir dans la vie. Et en l'occurrence, aucune idée d'où ça venait.
Bref, il écoutait les jolies paroles, priant un peu intérieurement pour leurs enfants.
Le mariage avançait doucement et Ivrel leur parlait des engagements et des difficultés de la vie.
Ah pour sûr, Nic et Aigue connaissaient ça ! Pas toujours évident la vie, mais il y a tellement de belles choses à vivre quand même. Ce serait bête de passer à côté.

Et voici donc le moment tant redouté par tous les mariés.
Le moment du "Si t'es pas d'accord, lève-toi et ose parler !"
En général, il n'y avait plus un bruit à ce moment-là ! Et c'était le cas...
L'idée de troubler ce silence passa par la tête de Nic, pour embêter Désirée... Mais, c'est leur amie, et il ne lui fera pas ça.
Sagement, il passa un bras autour de la taille de son épouse, scrutant un peu tout le monde.
Pourvu que ce silence passa rapidement et qu'on poursuive...

Et après, ça allait être l'échange des voeux. Nic n'avait encore jamais vu un des futurs mariés dire "non" à ce moment-là ?! Aujourd'hui non plus ?!

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