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[rp] inauguration de l'agrandissement du port de Moulins

.mathilde.
Hrp : Hop, désolée du retard. Et Gypsie, ma poupée a pas posée ses fesses sur le trône hein enfin je vais m'adapter !

Tout le monde semblait présent, mais à mesure que les dames arrivaient, elle se sentait de plus en plus... hors sujet.
Elle avait vu l'inauguration du port comme une fête de village à la campagne, sans apparat ni faste. De toute évidence, elle était à côté de la plaque, et hormis sa couronne de duchesse qui scintillait sur sa tête, grâce aux rayons du soleil, elle se sentait quelque peu mal habillée. Il faut dire que les belles robes et elle, ce n'était pas vraiment ça, mais de là à imaginer que toutes les femmes feraient l'effort, c'est un peu la honte quand même !

M'enfin bon, sourire large et air innocent, on a rien vu !
A peine avait elle eu le temps de s'éclipser discrètement pour tâter de son séant le confort du trône en place - il faut bien profiter de ses privilèges un peu na ? - , qu'elle se fit saluer de toute part. Elle se retira du siège ducal aussi discrètement qu'un éléphant, ayant manqué d'en tomber par terre, et sauta sur l'occasion de la demande d'Albine pour passer à autre chose et fuir les regards interloqués un peu trop insistants.

Mathilde c'est JN !!!! Autorisation d'accoster !!!! La corde allez allez !!!

Elle ne savait pas trop si l'intervention de la jeune femme était véritablement pour elle. C'était une demande ? Dur à dire. La corde, la corde... quelle corde ?! Fronçant les sourcils à la recherche de "la corde", elle fini par tomber nez à nez avec un serpent humide et plein de vase à la taille d'un piton géant et reteint une grimace. Elle s'essaya à l'exercice mais de toute évidence, le lien d'accostage était bien trop lourd pour elle, et immensément long, ce qui n'aide pas à la manipulation vous en conviendrez. Il n'y avait pas des hommes pour ça ?! C'est vrai quoi, ils sont où les muscles de ce monde ? regard à droite, puis à gauche, faisant un large sourire au premier homme présent à côté d'elle, réclamant là un peu d'aide. (ce sera qui voudra ! )

Bonjour Mathilde.
C'est un grand honneur de recevoir notre duchesse dans notre bonne ville de Moulins pour cet événement exceptionnel.
Au nom de tous les moulinois, je te souhaite la bienvenue.


Puis Elienore qui venait la saluer. La mine confuse, Mathilde esquissa un sourire gêné. En plus d'être vêtue de façon simple et sans atour, elle avait eu la bonne idée de se tâcher avec la corde. Il y a des jours où l'on ferait mieux de rester chez sois ! Saluant avec sincérité la brune siégeant à la commission économique avec elle, elle minauda une excuse pour s'éclipser, mais pas le temps de s'exécuter qu'Arthur entrait en scène.

Ravi de te voir ici, Mathilde. Je vois que ces quatre mois de Grâce te vont plutôt bien au teint.


Vu son état, et vu le manque de patience qu'elle avait eu durant son mandat, sans parler d'une grossesse surprise qui semblait se profiler, elle le fixa de manière résignée. Elle espérait bien qu'il plaisantait là, car honnêtement, elle se préférait de loin au calme derrière ses chiffres adorés.
Mais bon, Arthur restant Arthur, elle ne pu cacher sa joie de le voir. Là ou ailleurs, sa présence lui faisait toujours un bien fou. Même si en public, c'était plus délicat.
Puis tandis qu'il continuait son tour de salutations, elle, l'oreille curieuse mais toujours avec grande discrétion, écouta le Moulinois complimenter ces dames. Elle manqua de s'étouffer. Assurément, il y avait encore des aspects de la personnalité d'Arthur qui lui avaient totalement échappés !

Elle préféra fuir avant de laisser son imagination la tromper et finir par se moquer de son ami. Elle attrapa un verre d'eau sur le buffet et le versa sur ses mains tour à tour pour laver les saletés présentes depuis sa piètre manoeuvre pour aider à l'accostage. Et bien sûr, elle essuya l'eau restant sur le revers de sa robe, très classe vous en conviendrez - mais euh ! ce n'est que de l'eau roooo ! " .
Bon. Le tour n'étant pas fini elle alla saluer Gypsie, Jazon et JN, qui avaient pris bien des couleurs avec leurs voyages respectifs, de quoi donner envie ! Même si elle n'arrivait qu'à attraper des coups de soleil, l'idée du large lui plaisait. Bientôt, bientôt ...

Puis elle salua le jeune Alexandre. Elle ne savait pas du tout qui il était, mais bon, un enfant ne pouvais pas être bien méchant. Salutations pour Pator, le Russe et Clarine, en espérant avoir enfin fini avec les bonjour.

Et là, une jolie blonde fit son entrée. Assurément le portrait de sa mère... une vraie beauté, et toute aussi gentille d'après ce que la brune avait pu voir. Grand sourire et révérence - ne me demandez pas pourquoi elle, ça lui prend comme ça des fois, sans raison particulière - .

Un petit tour vers Hulrika, Albine et Missana à qui elle fit une bise sur la joue. Ne sachant trop si elle pouvait commencer le discours.

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Albine.
Désolée, absence estivale d'1 petite semaine en raison de vacances au fin fin fond de nos campagnes...


La blondinette allait d'un endroit à un autre, d'une personne à une autre, mais toujours proche du quai quand-même !
Elle assiste souriante aux retrouvailles avant de détourner le regard, genre "rien vu, non non, c'est pas trop mignon.".

Main tendue à l'attention de JN, et le voilà sur la terre ferme.
Large sourire, et révérence.


charmeur va ! dit-elle en riant.
Se retournant, elle découvre les nouveaux arrivés. Gros gloussement de joie et la voici qui gambade jusqu'à Constance.


Tu es splendide, comme toujours ! et une grosse bise toute tendre déposée sur la joue de sa sœurrette. excuse-moi, je reviens...

Direction Clarine. Nouvelle bise.

Ravie de te voir. Elle sourit, et s'incline à l'attention d'Arthur. Puis aussi discrètement que possible, elle murmure à l'oreille de Mathilde.

crois-tu que nous devions commencer ? Le Voitloin a accosté maintenant...
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Legowen
En retard , elle allait être en retard , ça devenait même une constance , du coup y aller ou non ? mais elle avait promis à Albine disant qu'elle assisterait sans faute à l'inauguration
en plus Moulins était sa ville , elle se voyait mal ne pas aller retrouver ses amis et faire honneur à ceux qui avaient participé à ce projet

Pol tu crois que je peux mettre mon uniforme , comment non ? mais j'y suis très bien moi
comment ça me changera de mettre une robe ?

gros soupir de la Baronne qui ne se sent aussi à l'aise qu'en uniforme et sur Illuin au galop et cheveux au vent

mais mes amis me connaissent , ah bon ça ne leur fera pas de mal de ma voir en robe pour une fois , bon bon puisque tu y tiens mais alors la grenat et je garde mes bottes
et pas de coiffure trop apprêtée , lisse moi les cheveux et maintient les simplement pas un jonc , tiens celui en or sera très bien


et c'est ainsi que Leg débarqua sur Moulins , quelques moments plus tard , juchée sur Illuin qu'elle mena vers le port , le grand étalon piaffa et aurait écrasé quelques pieds sans la poigne de la jeune femme qui le maintenait fermement


tout doux mon grand , je sais que tu as plus l'habitude des champs de batailles mais considère ceci comme un autre genre de combat , arriver aux quais ^^

dans un envol de tissus grenat qui laissa entrevoir le cuir noir des bottes mais pas la dague bien cachée , Leg démonta et se dirigea vers ses amis , Mathilde et Arthur en tête sans oublier Albine , Hulrika et Elienore et bien sûr Jazon et Gypsie


Bonjour , j'espère que je ne suis pas trop en retard , vous allez bien ? je suis ravie de vous retrouver sur ces quais

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Albine.
Leg arrive à point nommé, quelle chance, elle aura le plaisir d'écouter tous les discours la veinarde !
Elle lui offre donc un joli sourire.


N'aies crainte, tu arrives juste pour les discours !

Se tournant vers Mathilde, elle lui fait un clin d'œil avant de s'incliner.

Vostre Grâce... Elle tend le bras pour l'accompagner jusqu'à l'estrade. Regard au cornemuseux qui sonne immédiatement le début des festivités.
Une fois sur l'estrade, Albine laisse Mathilde devant son trône et se place en retrait invitant des yeux Hulrika, Éclipse, JN, Elienore et Arthur à se joindre à eux tandis que le cornemuseu s'amuse et attaque maintenant une bourrée... Il va falloir le calmer celui-la !

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Jazon
Le voitloin amarré, le capitaine débarqué, la foule commença à refluer vers l'estrade où la cérémonie allait commencer.

Le jeune Alexandre paraissait frêle mais les épaules de Jazon commençaient à penser le contraire, si tant est que des épaules puissent penser.
Ils furent accoster par la duchesse qui venait les saluer parmi les autres invités.

Jazon, Alexandre sur ses épaules et Gypsie s'approchèrent et se mirent carrément au premier rang.
Duchesne allait rendre sa liberté à Alexandre mais il serait au premier plan pour suivre tout ce qui allait se passer.

Alexandre, je vais te reposer par terre. Mais tu as la meilleure place devant tout le monde !

Alors que Leg arrivait à son tour, in extremis avant le début de la cérémonie, une cornemuse retentit.
Jazon qui se baissait pour laisser descendre le jeune garçon tressaillit de tout son être.
Cet instrument !
Une image s'imposa à lui, ou plutôt un visage. Celui de Phaleg !
Cet instrument aux notes plus graves lui fit penser immédiatement à la cabrette de la Sentinelle. Il ne s'en séparait jamais même lors de leurs expéditions les plus folles.
Il n'avait plus entendu cet instrument depuis si longtemps.


L'enfant posa enfin les pieds sur la terre ferme et Jazon se relevant, chercha du regard l'espace d'un bref instant son ami pourtant disparu.
Alexandre...


Malheureusement il ne put continuer la conversation et l'histoire sur Ulysse.
Les voilà qu'ils s'approchaient de l'estrade, Alexandre en prenait plein les yeux.
Il en aurait des choses à raconter à sa famille, à ses amis. A tout le monde en fait.
Des hommes et des femmes arrivaient encore et encore.
Alexandre baissait la tête en signe de respect, il ne voulait pas faire honte.
Des robes, plein de belles robes.
La Duchesse le salua, Alexandre la regarda respectueusement et baissa sa tête en signe de respect, toujours perché sur les épaules de Jazon.


Alexandre, je vais te reposer par terre. Mais tu as la meilleure place devant tout le monde !
D'accord.


Alexandre se retrouva à terre, il sourit et regarda Jazon avec un large sourire.

Merci !

Et puis se grattant l'arrière du crâne.

Merci cousin Jazon de m'avoir pris sur tes épaules pour que je puisse bien tout voir.

Voilà, il l'avait remercié convenablement et l'avait appelé cousin, content de cela après tout.
Il se plaça tout près d'eux et regardait Albine.
La duchesse allait parler. Qu'est-ce qu'elle allait dire ?
P'tre qu'ils allaient pouvoir voyager sur le bateau, ça serait tellement chouette si cela arrivait.
Il se tenait sagement là, les mains croisées, sourire aux lèvres.



Gypsie
S'assurant toujours que la canne de Jazon n'allait pas casser, Gypsie regardait le bateau, les gens qui arrivaient, sourit à Legowen, depuis si longtemps pas croisée.
Comme tout le monde d'ailleurs qu'elle n'avait vu depuis des lustres.

Les choses semblent s'accélérer, Jazon se déplace directement aux premières loges, tout au bord du quai, où il dépose Alexandre à terre. Bien longtemps il avait tenu avec cette mini charge sur les épaules ! Au moins le gamin n'avait rien perdu du spectacle, et ne perdrait rien de la suite qui s'annonçait bien, comme la musique en témoignait.

Musique qui ne laisse pas Jazon indifférent, ni Gypsie d'ailleurs ; depuis bien longtemps ils n'avaient entendu de cornemuse, instrument à jamais lié au frérot Phaleg ; Jazon le cherche du regard, là, sur le quai où il ne le trouvera pas.
Il le trouvera simplement dans son coeur, et dans ses souvenirs.
La dame serre la main de son époux et lui adresse un sourire complice.

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Albine.
Bien droite aux côtés de Mathilde, Albine regarde tout le monde s'installer petit à petit. Face à elle, Alexandre. Elle lui sourit attendrie de voir ce petit cousin faire tout son possible pour se tenir bien en société malgré son jeune âge. Elle avait été loin d'être aussi exemplaire.

Mais de l'agitation derrière attire son regard. Mais c'est le badaud qui avait aidé à bouger la balustrade. Mais que fait-il ? Elle tend le cou. Mais qu'est ce qu'il farfouille ?... Il fait les poches de quelqu'un ? Ah non ! Elle avance d'un pas décidé, butte contre le trône et pousse un cri main en avant.

Sans trop comprendre ce qui s'était passé, la voici qui roule sur l'estrade. Assise par terre, juste en face d'Alexandre, les jambes pendant. Quoi juste à la fin de la musique ? Sourire niais, elle lève les bras... et dit


Sa grâce Mathilde de Vaucanson Joncheray
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Gypsie
Sa grâce Mathilde de Vaucanson Joncheray

Et l'assemblée en reste coite. Plus rien à dire et plus qu'attendre que la grâce agisse.
De quoi s'endormir sans doute.

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Alexandre...


L'enfant commençait à se balancer sur ses jambes de droite à gauche.
Un coup la gauche, un coup la droite.
Hop, comme si il avait envie d'aller aux toilettes, sauf que là, point d'envie d'aller aux toilettes, juste de l'ennuie.
A force de se concentrer, ses jambes le démangeaient.
Point l'habitude de rester debout à ne rien faire.
Mais il le fallait sinon Korydwen en entendrait parler jusqu'à ses oreilles.
Et il ne voulait pas lui faire de la honte.
Après elle ne voudrait peut-être plus de lui pour fils et elle l'enverrait dans ce monastère.
Il préféra ne pas y penser.
Il regardait Albine, elle faisait le pitre et roulait sur elle-même.
Alexandre mit ses deux mains devant sa bouche pour retenir un éclat de rire.
Elle se retrouva devant lui et Alexandre l'applaudit doucement.

Et puis la Grâce ? Grasse ?
Pourquoi donc les adultes appelaient les Duc "votre grasse".
Fallait il être gros/gras pour être Duc ?
Et les Comtes "votre grandeur".
Fallait-il être grand ?
Il est vrai qu'Althiof était grand...
Le monde des adultes était curieux !

Mais point de grasse.
Dormait-elle ?
Avait-elle eu un malaise ?
Peut-être qu'il fallait prévenir les médecins !!!




.mathilde.
Mouhaha, bon ba je vais tenter, je dis bien tenter ^^ de me rappeler la situation de l'époque, je garanti pas le résultat ^^ .


Mathilde avec un doux sourire, saisit le bras tendu par Albine. Mais de l'autre bras, saisit à son tour celui d'Hulrika.
Allez comprendre pourquoi, elle avait décidé que cet évènement ne se ferait pas sans ces deux demoiselles. L'une étant Chef de Port, et l'autre Commissaire aux Grand Travaux, cela semblait une évidence pour la brune.
Comprendrait qui voudrait, râlerait qui voudrait également.

Montant alors sur la scène sans abandonner le bras des filles, les obligeant courtoisement à monter avec elle, elle se tourna vers les personnes présentes.

Bien des complications avaient vu le jour avec cet agrandissement du port, mais elle espérait que maintenant terminé, l'avenir les feraient revenir sur les mauvais souvenirs, pour laisser place à la joie et l'optimisme.


Bonjour à tous et merci d'être venu aujourd'hui avec nous pour célébrer l'agrandissement de notre port de Moulins, devenu ce jour un merveilleux chantier navale.
Beaucoup de voix se sont élevées, pour ou contre cette avancée, mais également beaucoup d'hommes et de femmes ont oeuvré pour sa construction. Je tenais à les remercier également, car quand bien même ce fut pour simplement manifester un désaccord, tous au final avaient à coeur l'avenir du Bourbonnais Auvergne et sa prospérité.
A présent, les travaux sont terminés et les places supplémentaires sont bel et bien là. J'espère qu'il en sera fait bon usage et que l'argent, le temps et la main d'oeuvre employés pour se faire, n'aura pas été dépensé inutilement. Il nous faut trouver un sens à tout cela, et faire de notre possible, pour en tirer un avantage.

Puisse donc prospérer le commerce, les échanges, et la navigation, dans la ville de Moulins comme dans le duché tout entier, au travers de cet outil à présent amélioré.
Je laisse à Hulrika le soin de venir couper le ruban, elle qui fut présente du début à la fin, et qui sera très probablement encore là longtemps après nous. Non qu'elle soit immortelle mais bon, un peu tout de même dans l'histoire du port.


Sourire à la demoiselle en lui tendant un coussin sur lequel repose une paire de ciseaux. Puis elle ajoute.

Après cela nous baptiseront à notre manière le nouveau chantier naval en laissant le vin couler à flot toute la nuit.

Un orchestre se tenait prêt à lancer la musique dès que le ruban serait fendu en deux, et un buffet se tenait à disposition, plein de mets gourmands pour pouvoir manger également.
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Hulrika
Le temps s'était arrêté. Il était là, elle pouvait le toucher, ressentir sa chaleur, respirer son odeur, sceller ses lèvres aux siennes, le serrer contre elle, il n'existait plus rien si ce n'est lui, et il lui était enfin revenu et ma foi, il semblait entier. Peu enclin aux démonstrations affectives publiques, la Hul s'y était pourtant laissée aller oubliant le lieu, le monde et l'évènement. Il n'est pas toujours aisé de résister et là l'idée ne lui était même pas venu à l'esprit.

La réalité reprit place néanmoins alors que Pator la sortit de son état de bienheureuse inconscience, provoquée par l'étreinte.
Le résultat... œuvré... arf merde l'inauguration du port.

Un sourire entendu, elle savait qu'ils avaient beaucoup à se dire et beaucoup à partager, mais qu'il y avait un moment à toute chose et que là, Hul se devait de mener à bien son rôle d'acteur de la CANF, hôtesse de l'évènement plus qu'invitée. La journée serait à la fois épuisante, à la fois signe d'accomplissement, mais aussi la réussite de l'objectif qu'elle s'était fixée à elle-même.
Un dernier baiser tout d'même avant de lui assener une claque sur l'cul sans oublier quelques recommandations.

Si, comme je pense, tu en as l'envie, d'un bain j'entends, n'oublie pas les orteils. Je ne sais dans quel état je rentrerai à la cabane, mais il y aura inspection, ça j'peux te le garantir.
Et d'un sourire en coin le laisser filer tout en se massant un peu le crâne pour revenir aux priorités qui lui incombaient ce jour.

Bien, bien, on en est où? Bateau accosté! La maire de Moulins est là! La Duchesse! Bon, va falloir aller saluer tous ces gens. Allez Hul, reprends toi, te laisse pas déconcentrer. Le port, l'inauguration... Faut qu'on entame les discours là. Sinon, j'suis pas rentrée.

C'est la voix d'un gamin qui attira son attention. L'petit bonhomme qu'elle avait croisé dans la forêt de Montpensier. Hul se tourna en sa direction, lui fit un p'tit salut d'la main accompagné d'un sourire. Il paraissait surexcité par l'évènement et Hul avait plaisir à voir tant de joie s'exprimer. Elle lui aurait bien montré deux trois p'tites choses de son travail de chef de port, car elle sait qu'la plupart des enfants aiment les bateaux, mais elle garderait ça dans un coin d'sa tête pour plus tard, p'tète qu'elle pourrait y revenir ensuite.

Si elle avait déjà été saluer la mairesse un peu plus tôt, elle n'avait encore pris l'temps d'accueillir la Duchesse qui avait fait le déplacement pour l'inauguration. Trop de monde, elle aurait bien collé une bise à JN pour le remercier de lui avoir ramené son vieux, mais il avait déjà disparu. Ne serait-ce donc pas l'maitre incontesté dont elle entrevoit la touffe de ch'veux? Arf oui, non, plus là. Que de monde!

Bien, nouvel objectif, presser un peu la Duchesse pour qu'on commence les discours. Alors qu'Hul se demandait comment elle allait procéder, au culot certainement comme souvent, elle se fit happer le bras par la Duchesse elle-même. Même pas l'temps d'faire la révérence de rigueur. Elle jeta un coup d'œil à Albine qui avait subi le même traitement se demandant ce qui s'tramait et se retrouva sur l'estrade, sans bien comprendre pourquoi. Instant de grande solitude pour Hul alors que naturellement les gens présents ce jour là, avaient tous les yeux rivés sur les trois bonnes femmes.

Et le discours commença. Regarder la foule, ses pieds, faire un pas en arrière et s'tirer. Non non t'es piégée ma grande, tu arbores un p'tit sourire crispé et t'écoute le discours avec intérêt. Aucunement de la fausse modestie, Hul savait que trop bien ce que chacun avait fait ou non dans cette institution qu'est la CANF, mais si parfois elle aimait s'faire remarquer, jamais ne lui serait venue l'idée d'monter sur cette putain d'estrade. Bref, on s'tait, pas l'moment d'protester, on sourit et on écoute tout en tentant de cacher ce mal à l'aise qui nous prend.

Hul acquiesce légèrement d'la tête aux propos. Ca avait gueulé oui. Ca avait travaillé aussi, que ce soit sur le chantier en lui-même ou dans des bureaux plus confinés. Et Oh que oui, maintenant fallait lui trouver une utilité à ce port, rien qu'pour tout l'argent, le temps et l'énergie dépensé à arriver à ce jour-là.
Un p'tit sourire se profila sur ses lèvres. Si la question s'était posée avant, l'aurions-nous agrandi ce port? A quoi bon revenir en arrière, ce qui est fait est fait. Et y'a encore d'quoi faire!
Je laisse à Hulrika... couper l'ruban..
Gros étonnement alors sur son visage.
Elle ne bouge pas un moment regardant le coussin tendu. Puis, s'imagine dégainer sa hache, poser l'coussin au sol pour protéger et la hache, et les nouveaux quais, et l'couper à sa façon c'ruban.
S'mord la lèvre pour ne pas rire de ses pensées puis se tourne vers Mathilde.

Ahum... euh... j'suis pas là d'puis l'début non plus hein.
Toussotte et tient à rectifier de suite cela ne voulant s'attribuer un travail qu'elle a juste poursuivi.
Bien..euh... pour ceux qui m'connaissent pas, j'suis Hulrika, le chef de port en titre de Moulins d'puis l'22 octobre 1460, bien qu'j'ai pris la vigie d'puis l'20 août 1460 en tant qu'chef de port adjoint.
A ma prise de fonctions, les travaux d'agrandissement avaient déjà débuté. Ce chantier a nécessité plusieurs phases de travaux, qui en étaient à ceux d'charpente quand j'ai r'pris celui-ci. Je n'ai fait que poursuivre ce qui avait été entrepris afin d'arriver à ce jour. Et je n'aurai été la seule à déposer les embauches nécessaires puisque ma collègue Eclipse n'aura pas chômé non plus prenant ma relève régulièrement, ainsi que Ninon et Arthur, une courte période, pour nous rendre service, quand ni l'une ni l'autre n'étaient disponibles. Un travail d'équipe quoi.

Bref, tout ça pour vous dire que ces nouveaux quais qu'on inaugure aujourd'hui ne sont le travail de quelques personnes mais de tout un duché, et même au delà, puisque quelques gens de passages y auront aussi participé.

Prend donc la paire de ciseaux et d'un air solennel, bien qu'elle trouve l'idée quelque peu saugrenue, l'approche du ruban, jetant un r'gard à Mathilde qui acquiesce pour lui donner l'aval.
Un dernier p'tit mot.

Merci donc à tous les gens qui auront oeuvré pour tel résultat. Les habitants par leurs impôts notamment.
Sourit en coin.
Mais aussi par leur travail, d'ouvrier, de charpentier, de forgeron et de maçon. Ainsi qu'aux conseils ducaux successifs, et bien évidemment à la CANF dont les différents acteurs, qui se seront succédés au fil du temps, auront porté l'projet.
Pas l'habitude des discours, surtout quand elle ne s'y était préparée, mais fallait bien qu'elle dise quelque chose, alors au moins les remerciements.

D'un geste, elle coupe le ruban, façon symbolique d'ouvrir les quais à tous et sourit.

J'invite donc tout l'monde à fouler les quais et à découvrir nos nouvelles installations! Amusez-vous bien! Buvez et festoyez!
Ne sait si c'est à elle ou pas de lancer les hostilités, mais fallait avancer. Chuchote néanmoins à l'oreille de Mathilde, en se reculant un peu sur l'estrade.
Il me semblait que JN devait faire un discours pour la CANF, et Arthur pour Moulins. On fait ça quand?
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Quelle est la différence entre Hul Juge ou Hul PP? Aucune, elle a un marteau en main et est probablement dangereuse...
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