Mejoada
Ouvert a tous.
Entre deux ou trois occupations, oui, elle en avait des occupations la brunette, les potagers à nettoyer, la taverne à s'occuper, les études à terminer, les repas à porter au petit vieux invalide, riche idée de notre mairesse trop gentille et qui avait décidé de cette nouvelle occupation, quoi de plus normal, fallait bien qu'ils mangent eux aussi
Elle soctroyait tout de même un peu de repos dans une lecture très prenant d'un livre trouvé à la bibliothèque, "Les amants de dame Châtelet", passionnante histoire que de cette petite bourgeoise quelque peu volatile.
"lecture : Alors qu'elle était dans le sous-bois, loin de la vue du château de son tendre époux, bien trop âgé pour venir se balader par là, la jeune dame, le dos appuyait contre un tronc d'arbre, les épaules légèrement dénudées, la tête inclinée pour offrir son cou au bel homme qui la maintenait de son corps viril collé au sien et que ses lèvres douces lui fouillaient le cou..."
Oui donc bon elle lisait donc ce livre très palpitant, tout en se dirigeant vers les jardins ou elle voulait rencontrer Hubert, le gardien et jardinier du lieu, n'oubliant pas de temps à autre de relever la tête pour voir si elle suivait le bon chemin, puis finalement se résoudre à fermer le bouquin, sinon pas sur qu'elle puisse encoure tout faire ce jour.
Passage assez rapide entre les deux haies d'ifs, indiquant l'entrée du jardin, le nez a fouiné un peu partout, plissant les yeux pour repérer sa proie, se précipiter quand enfin elle l'aperçoit sortir de la vieille cabane en bois au fond.
Hubert, Hubert, j'ai besoin de vous.
Celui-ci comme à son habitude, quelques peut ronchon d'être dérangé dans son travail, l'écouta tout en tripotant sa barbichette.
Voilà, vous savez que bientôt c'est l'anniversaire de notre bourgmestre, et que donc, de se faire nous prévoyons de faire une petite réunion dans le jardin, il faudrait donc que vous placiez les tables de la mairie prévue aux éventements spéciaux dans le jardin.
dites oui s'il vous plaît Hubert, j'ai tant à faire, voyez comme je prends soin de votre si vieux père.
Oui oui la Méjo aimé jouer sur la corde sensible, après tous fallait user de tout ce dont on pouvait pour obtenir le but recherché, elle sourit à l'acceptation d'Hubert et le remercia chaleureusement.
je retourne en ville, préparer le reste de la fête, prévoir un bon repas et surtout de la boisson, merci beaucoup Hubert.
Et une jeune fille tout heureuse, qui s'en sort du jardin, reprenant la lecture passionnante de son livre, cette fois direction le marché, elle avait besoin de quelques bricoles, il lui resterait plus qu'à passer dans sa boucherie préparer la viande pour la fête, elle verrait au dernier moment pour les tonneaux de bière.
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