Xelia69
Deuxième fois qu'on obligeait Xelia à sortir de chez elle. Décidément ça faisait trop pour elle, une recluse qui vivait désormais uniquement avec ces moutons et Malice. Bien sûr elle croisait parfois Mejoada dans la demeure de notre bourgmestre favorite. Mais sinon ?
L'isolement et la solitude faisait désormais partie d'elle, elle y avait trouvé la paix.
Malice était déjà partie depuis un long moment pour préparer les festivités, et Xelia arpenta le long couloir menant vers l'extérieur, elle se stoppa devant le miroir pour aperçevoir son reflet. Un regard dur et dénué de la moindre émotion, il ne restait plus que cela d'elle. Elle était un fantôme. Malice et quelques autres, la maintenait en vie, mais il n'y avait aucune raison à cela. Son passé trop lourd, était désormais un fardeau qu'elle devait endurer au présent, et supporter au futur.
Bref, c'était pour Malice. La jeune femme réajusta ces vêtements, une paire de braie, c'était là-dedans qu'elle se sentait le mieux et sa fameuse paire de bottes. Elle n'oublia le cadeau qu'elle allait offrir à Malice, qu'elle glissa dans sa poche.
Refermant la porte, elle traversa les ruelles menant jusqu'aux festivités. L'effervescence commençait à se faire ressentir. Plusieurs personnes semblaient être présentes. On pouvait humer au loin l'odeur du cochon à la broche, à cette simple odeur, le fantôme esquissa un léger sourire d'envie.
Tout avait l'air d'être organisé avec brio, la musique retentissait, des mendolines peut être. Serait-ce Squal ? Hmm, non impossible, il est mort. Et si seulement il ne l'était pas. Mais il l'était, il fallait qu'elle s'y fasse. Elle devrait s'y faire. Elle portait pourtant son nom "Elial".
Puis foulant l'herbe du jardin avec ces bottes, elle aperçut Mejoada, un jeune garçon, deux hommes qu'elle avait dû croiser en taverne, Keuch, elle se souvenait de lui quand il était encore frêle et maintenant il était musclé. La COBA avait fait de ce jeune homme un homme, un vrai.
Et puis, quelle fût sa surprise, lorsqu'elle vit l'homme au doigt magique ! LE doigt MAGIQUE ! Bien sûr, elle s'apprêtait à s'en ramasser une dans la gueule mais c'était pour la bonne cause, alors elle hâta son pas, et lança un :
Alors ce doigt magique ! J'attends depuis des lustres que tu me le mettes ! (âme sensible s'abstenir) mais il semblerait qu'il ne soit pas aussi efficace ! Un peu comme le reste de ton équipement. A la rigueur, ce serait un petit doigt mais travailleur, on pourrait en faire quelque chose, mais là, c'est un grand feignant ! Vieux putois !
C'est alors qu'elle retrouva un sourire, venu d'outre tombe, et qu'elle alla serrer dans ces bras ce bon vieux Rem. Elle le serra si fort peut-être pour lui exprimer qu'il lui manquait, peut-être pour retrouver un peu de Squal dans cet élan, ou peut-être pour l'étouffer et lui faire rendre son dernier souffle.
De toute évidence, dans ce geste inattendu, Xelia se sentait légèrement revivre.
Elle le lança pantois pour saluer l'une des plus belles femmes de Thiers, pour saluer l'une des femmes qu'elle respectait le plus, l'une des femmes, qu'elle admirait le plus, l'une des femmes qu'elle aimait le plus. Malice était à la fois une mère pour Xelia, mais aussi une précieuse amie, et peut-être même une sur. Comment lui exprimer tout l'amour et toute l'admiration qu'elle pouvait éprouver pour elle ?
S'approchant discrètement elle laissa échapper quelques mots en murmurant...
La première fois que je t'ai vu, j'ai su. J'ai su que tu n'étais pas comme les autres. J'ai su que tu n'étais pas n'importe qui. J'ai su que tu étais le pilier de Thiers. Tu es l'âme de ce village. Joyeux Anniversaire, ma Malette de secours.
Elle ne pût s'empêcher de lui sourire, la voir contente, la rendait heureuse.
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L'isolement et la solitude faisait désormais partie d'elle, elle y avait trouvé la paix.
Malice était déjà partie depuis un long moment pour préparer les festivités, et Xelia arpenta le long couloir menant vers l'extérieur, elle se stoppa devant le miroir pour aperçevoir son reflet. Un regard dur et dénué de la moindre émotion, il ne restait plus que cela d'elle. Elle était un fantôme. Malice et quelques autres, la maintenait en vie, mais il n'y avait aucune raison à cela. Son passé trop lourd, était désormais un fardeau qu'elle devait endurer au présent, et supporter au futur.
Bref, c'était pour Malice. La jeune femme réajusta ces vêtements, une paire de braie, c'était là-dedans qu'elle se sentait le mieux et sa fameuse paire de bottes. Elle n'oublia le cadeau qu'elle allait offrir à Malice, qu'elle glissa dans sa poche.
Refermant la porte, elle traversa les ruelles menant jusqu'aux festivités. L'effervescence commençait à se faire ressentir. Plusieurs personnes semblaient être présentes. On pouvait humer au loin l'odeur du cochon à la broche, à cette simple odeur, le fantôme esquissa un léger sourire d'envie.
Tout avait l'air d'être organisé avec brio, la musique retentissait, des mendolines peut être. Serait-ce Squal ? Hmm, non impossible, il est mort. Et si seulement il ne l'était pas. Mais il l'était, il fallait qu'elle s'y fasse. Elle devrait s'y faire. Elle portait pourtant son nom "Elial".
Puis foulant l'herbe du jardin avec ces bottes, elle aperçut Mejoada, un jeune garçon, deux hommes qu'elle avait dû croiser en taverne, Keuch, elle se souvenait de lui quand il était encore frêle et maintenant il était musclé. La COBA avait fait de ce jeune homme un homme, un vrai.
Et puis, quelle fût sa surprise, lorsqu'elle vit l'homme au doigt magique ! LE doigt MAGIQUE ! Bien sûr, elle s'apprêtait à s'en ramasser une dans la gueule mais c'était pour la bonne cause, alors elle hâta son pas, et lança un :
Alors ce doigt magique ! J'attends depuis des lustres que tu me le mettes ! (âme sensible s'abstenir) mais il semblerait qu'il ne soit pas aussi efficace ! Un peu comme le reste de ton équipement. A la rigueur, ce serait un petit doigt mais travailleur, on pourrait en faire quelque chose, mais là, c'est un grand feignant ! Vieux putois !
C'est alors qu'elle retrouva un sourire, venu d'outre tombe, et qu'elle alla serrer dans ces bras ce bon vieux Rem. Elle le serra si fort peut-être pour lui exprimer qu'il lui manquait, peut-être pour retrouver un peu de Squal dans cet élan, ou peut-être pour l'étouffer et lui faire rendre son dernier souffle.
De toute évidence, dans ce geste inattendu, Xelia se sentait légèrement revivre.
Elle le lança pantois pour saluer l'une des plus belles femmes de Thiers, pour saluer l'une des femmes qu'elle respectait le plus, l'une des femmes, qu'elle admirait le plus, l'une des femmes qu'elle aimait le plus. Malice était à la fois une mère pour Xelia, mais aussi une précieuse amie, et peut-être même une sur. Comment lui exprimer tout l'amour et toute l'admiration qu'elle pouvait éprouver pour elle ?
S'approchant discrètement elle laissa échapper quelques mots en murmurant...
La première fois que je t'ai vu, j'ai su. J'ai su que tu n'étais pas comme les autres. J'ai su que tu n'étais pas n'importe qui. J'ai su que tu étais le pilier de Thiers. Tu es l'âme de ce village. Joyeux Anniversaire, ma Malette de secours.
Elle ne pût s'empêcher de lui sourire, la voir contente, la rendait heureuse.
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