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[RP] Une table, trois chaises et ta défaite.

Rosalinde
Grand prince, Judas finit par faire cesser le calvaire de Sabaude qui, définitivement, ne pourrait pas se recycler dans le lavage de carrosse si jamais il se trouvait un jour sans ressources. C'était à se demander si ledit carrosse n'était pas encore plus sale à l'arrivée qu'au départ. En tous les cas, la chose avait été fort divertissante. Fourrant un nouveau pet de nonne entre ses délicates lèvres, la Rosa en fronça les sourcils de surprise, lorsque Judas les invita à aller... Prendre un bain ?

Qu'était-ce encore que cette nouvelle lubie ? Qu'iraient-ils faire à quatre dans une baignoire, nom d'un petit bonhomme ? S'il espérait une quelconque partie de débauche, ou quoi que ce soit dans le genre, sa réponse serait indubitablement "Nicolas ne serait pas d'accord" suivi d'un "de toute façon je ne partage pas", parce qu'elle voulait bien être gentille, mais quand elle prenait un amant, elle le voulait à son service exclusif. Quoique là, deux et deux... Hum. NON.

Reste qu'elle trottina sur les talons de Judas, jusqu'à sa... Salle de bains. Et quelle ne fut pas sa surprise en découvrant quatre baquets ! Reste qu'elle ne voyait toujours pas où le Von Frayner voulait en venir. Tudieu, elle avait une baignoire chez elle ! Et puis, en plein été, le mieux était encore de trouver un étang ou une rivière pour tremper, cela épargnait la peine des servantes.


- J'ignorais que vous vous étiez changé en étuvier...

Et, chapeau toujours vissé sur le chef, de tourner le regard vers Judas, l'air de dire : "Vraiment ?!", même si, l'alcool aidant, elle se sentait tout à fait disposer à aller faire ses ablutions.
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Judas
Il prit un air cynique en s'octroyant le baquet du fond, derrière un paravent et en tombant le ceinturon.

Ho, ça va hein...

Il y a une époque où tu ne rechignais pas le bain à mes cotés, Rosalinde.

Il fait si chaud! C'est un moyen de se détendre et de se ...

Il prit à deux mains une grande quantité d'eau qu'il balança par dessus le vis à vis et qui retomba en cascade à l'emplacement de la rousse.

RAFRAICHIR!

Tiens ma belle, maintenant que tu es trempée, tu ne rechigneras pas à faire la discussion les pieds dans l'eau. Il partit d'un rire chafouin, se remémorant l'époque ou son limier pouvait se plier en quatre pour le satisfaire... Ou en deux.

Allez, détendez-vous un peu! Vous êtes si... Rigide depuis que vous fréquentez le borgne...

Histoire de la piquer un peu au vif, il passa la tête par dessus le paravent pour l'observer, tout en laissant tomber son bliaut. Loin de lui une idée grivoise en conviant ses hôtes aux bains en journée, après tout cela se faisait fréquemment, quoi que chez les gens qui en avaient les moyens. Pour lui, aucune gêne. Après tout Brunehaut, Rose et ses suivantes l'avaient déjà vu nu. Quant à Sabaude, mafoy, il était constitué de la même façon que lui, alors...
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Sabaude
Pour le soutien de la gent féminine il repassera, comme le furet...
C'est régal ou plutôt festival de moqueries. La servante n'est pas en reste sous ses airs de bonne conduite. Foutre dieu!
Doigts blanchis par la pression qu'ils exercent sur le rebord du seau, rappelons-le: d'eau sale, la tentation d'en asperger le parterre de glousseuses va grandissant. Elles ne le savent pas mais ce n'est qu'à l'intervention fort bien venue de son hôte tyrannique - mais si! - qu'elles doivent de ne pas être présentement trempées. Noble prise sur lui, il délaisse le geste qui aurait pu être drôle ou détestable c'est selon, et suit vexé et silencieux la petite troupe. Il n'y a pas qu'à sa basse vengeance qu'il renonce, aux vestiges de douceurs aussi. Il serrerait bien un cou à ce propos. Je vous offre de l'eau. Au bain! Gnagnagna! Heureusement pour le von Frayner, il ne saurait être revanchard, non il ne saurait, non.... Hein hein hein, tout vient à point à qui sait attendre.

Premier acte: ôter l’infamante tenue et la jeter au visage de Judas qui déjà joue à barbotis barbotons avec Rosalita. Ira, ira pas? Après tout il s'en moque, il est nu, sale et....

PLOUF!

Mierdasse, trop d'eau en moins!

Deuxième acte : rapidement il sort, attrape sa moqueuse d'épouse par la taille et après un baiser lèvres écrasées la précipite dans le baquet en partie vidé.


- Femme, clapote donc là!

Troisième acte : Namého! A lui le baquet plein! D'ailleurs il y entre cette fois-ci sans faire de vague et s'y laisse glisser avec délectation. Yeux clos, un bras pendant, un doigt impérieux se dresse.

- Un mot de cette journée à qui que ce soit et vous saurez ce que cela fait de se faire mordre par un renard!!
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Brunehautdartois
Oh! Put...rée l'enfoiré!

Les mots à peine échappés étaient déjà étouffés par le baiser qui précéda l'effet de surprise, jusque là encore la bouche pleine de petits pets - de nonne- tout comme la rousse qui en avait fait de même avant de suivre leur hôte.
Double effet kiss cool diront certains, après les rires étouffés, la tête de Rosita arrosée par Judas, c'était à elle de rester muette de stupéfaction par ce qui venait de lui arriver.
Plongée dans une eau sale toute habillée, cette eau boueuse dans laquelle Sabaude s'était vautrée, elle qui venait de le comparer à un cochon en faisait là la mauvaise expérience.
Avisant le bain de sa voisine et son promis qui se délectait du sien, sans se soucier de Judas qui minaudait derrière son paravent, le baquet était quitté les vêtements trempés et dégoulinants.

Sans un mot ceux ci étaient ôtés, et ne restait que ce petit regard malicieux dirigé vers son époux vengeur qui lui avait joué ce mauvais tour, avant de se tourner vers Rosita, puis vers son bacquet dont l'eau était encore propre, en lui proposant:


On devrait y tenir à deux non?
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Rosalinde
WHAAAAAT ?!

Il avait osé. Le mufle. Et à présent elle était trempée jusqu'à l'os, au moins. Action-réaction, ses yeux se plissent et lancent quelques éclairs. Comme l'eau conduit l'électricité, qui sait, il pourrait bien mourir électrocuté dans la seconde. Ce qui hélas ne fut pas le cas. Et il se marre, par dessus le marché ! Ô l'insupportable personnage ! Elle s'avance, décidé à le noyer dans son bassin, ignorant pour l'instant le chahut que faisaient Sabaude et Brune dans son dos.

Et voilà qu'il l'enfonce. En la traitant de rigide, et sous-entendant très fort le F qui aurait du venir se placer au début du qualificatif. Piquée à vif, à ça oui, il avait gagné le cocotier. D'un geste rageur, elle attrape le paravent du von Frayner, et le tire jusqu'à son baquet à elle. Pour la peine. A l'abri, ôte tranquillement ses poulaines et ses bas, ce qui lui fait manquer l'envolée de vêtements sales dans la poire judéenne, et le jeter à l'eau de Brunehaut.

Qui arrive, justement. Et encore plus trempée que Rose elle-même après la douche donnée par Judas. Partager la baignoire ? Intéressante idée, car elle permettrait de faire tout à fait bisquer ces messieurs. Ou de créer en eux certaines réactions physiologiques qu'il est malséant d'avoir en public. Aussi Rose rit, et, toujours à l'abri de son paravent, ôte son chapeau, soulève ses boucles rousses, et invite le joli rouge-gorge à l'aider.


- Déshabillez-moi, alors !

Bon, sans la voix chaude et sensuelle de Juliette Greco, faut pas déconner non plus !
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Judas
Il chassa d'un geste le lancé de fichu et tablier de soubrette en ricanant, pas mécontent que Moulicent, lui, ne fasse pas tant de manières. Le seigneur aux cheveux long amorça un pas de recul à l'approche éléphantesque de la rousse, persuadé qu'elle en voulait à son intégrité, puis se rasséréna lorsqu'elle lui tira son paravent. Au vu du joyeux bordel qui régnait dans la pièce aux baquets, il trouva sa petite sauterie réussie...

Frayner le signifia en achevant de se mettre cul nul et en s'asseyant tout au fond de son baquet, un léger soupir aux coin des lèvres... Ha qu'il fait bon vivre ces derniers moments à Clos Saint Hermine... Les rires adolescents, les oiseaux qui chantent et les femme qui se des...


Foutredieu!

D'un mouvement vif le satrape tente de se redresser sur ses jambes pour apercevoir le baquet des femmes, rigolard. Ha, si je ne peux plus te trousser, au moins laisse moi regarder! Mais ... Ce fût sans compter sur l'apparition malheureuse du savon de cendre...

Et VLAN!

Couché Judas.

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Sabaude
Que va faire sa femme? Le rejoindre? Quoi????!!!!!!! Mais que....Là comme ça, sous ses yeux ou presque, foutu paravent! La brune et la rousse dans le même bain, nues bien évidemment. Une blonde s'vous plait!

- Adelytheeeeeeeeeeeeeeeeeeee!!!!

Humph, à être tendu par la nervosité, la colère et cette soudaine scène qu'il n'a vu jouer qu'en rêve jusqu'ici, le nom de la bonne lui a échappé.
Il ne peut tout de même pas rester sagement dans son baquet...

Une soudaine carpette judéenne interrompt la folle excursion luxurieuse de ses pensées. Par les hémorroïdes du Borgne! Il ne peut laisser passer cela. Le temps d'une demi réflexion le voilà dégoulinant, hors de l'eau, à se tenir penché au dessus de son hôte étalé. La voix se fait miel sur bris de verre à l'oreille de celui-ci. Peu importe qu'il l'entende, le simple plaisir de le dire suffira pour l'heure.


- Von Frayner piteux pitre qui me fait me délecter de ce plat que vous nous servez là. Entre l'estomac qui se vide dans le corset des femmes, le bois gratté sur fond de couinements dès qu'il fait sombre, et maintenant ça.

Tapotement sur la tête du Judas.

- Vous ne sauriez me mettre d'avantage en joie. Pardonnez-moi, je vais profiter du spectacle.

D'un linge il se saisit et le laisse tomber sur le von Frayner.
Direction les dames, tête passée par dessus un pan du paravent.


- Mes dames pas d’inquiétude pour ce bruit, ce n'est que nôtre hôte qui a glissé hors, probablement parti en quête d'une docile servante pour l'aider à se gratter le dos. Si vous avez besoin de mon aide à ce propos, je puis être très serviable selon la situation.

Et quelle situation! Il en baverait presque. C'est qu'il n'a pas l’expérience de certains!
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Brunehautdartois
Son effeuillage avait débuté avant que l'abri du paravent ne vienne obscurcir la vue qu'aurait pu avoir Judas sur ses formes voluptueuses.
Les doigts fins s’exécutant à l'exercice délicat du dé laçage de corset féminin dont elle n'avait l'habitude, sans se soucier des bruits indélicats qui se tramaient juste là à côté d'elles.
Le jeu sensuel auquel elle s'adonnait ne manquerait pas d'exciter la convoitise de leurs voisins, ce dont elle n'aurait douté.
Les épaules sont dénudées, la main caressant la peau laiteuse et soyeuse de la rousse, le jupon est alors défait avec un peu plus de précipitation, et dans le baquet elle invite Rose à prendre place avant de s'y glisser à son tour.
Vite dans l'eau, savonner ce dos avec langueur, découvrir les éphélides qui parsèment sa peau, pour un peu elle aurait envie d'y goûter.
Elle savait qu'elles ne tarderaient à être épiées, aussi accentuait elle le trait et l'exagération de ses gestes qui s'apparentaient plus à des caresses saphiques, même si elle n'éprouvait aucun attrait pour la gente féminine elle trouvait le jeu amusant, ne serait ce que pour narguer les deux hommes.


Sais tu que l'on nomme chez moi les tâches de rousseurs "brin* de Judas"!
Si je t'en donne la réelle signification du risques fort de me détester.


*Le "brin" dit avec l'accent picard pour bran.

Le tête qui dépasse soudain du paravent ne la surprend nullement, main en coupe, de l'eau est recueillie et balancée vers le curieux.

Tu pourras mieux te rincer l'oeil avec ça!
Mais je crois que nous pourrons nous passer de ton aide, trouves tu que je me débrouilles si mal?

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Rosalinde
Et voilà. Couche par couche, Brune lui avait ôté ses vêtements, et voilà que la belle se retrouvait en tenue d'Eve à enjamber le rebord du baquet pour se glisser à l'eau. Vrai que c'était agréable. Tellement qu'elle ne se demanda même pas ce que le bruit mat de la glissade de Judas pouvait bien être. Rien n'existait hors des limites définies par le paravent, et ce microcosme n'était qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté*.

Les mains de la Renarde glissent le long de son dos, savonnant chaque parcelle de peau d'une propreté déjà impeccable. S'il y a une chose sur laquelle la Rousse ne transige pas, c'est l'hygiène. Et si Brune jouait à imiter le saphisme, la Rousse se contentait de fermer les yeux et de profiter. L'absence de Nicolas commençait à se faire sentir, et même si elle n'avait aucune attirance particulière pour les femmes, ni n'appréciait leur intime compagnie, elle tachait d'imaginer que ces douces mains étaient celles du Borgne, et tenait ses genoux fermement ramenés contre sa poitrine, comme si c'était lui qu'elle enlaçait.

Ce qu'on ne fait pas quand on est en manque d'affection...

Hélas, ce petit îlot tranquille fut perturbé par l'arrivée impromptue d'un importun de premier ordre. Après avoir secoué la tête à la remarque du Rouge-Gorge sur le "brin de Judas", ses oreilles furent soudain emplies d'un bourdonnement qu'elle identifia comme étant la voix de Sabaude. Agacée par ses paroles, voilà qu'elle relève le menton et lui dédie l'un de ses plus beaux regards noirs, puis un sourire à le voir par sa femme arrosé.

Amusée, elle finit par tourner la tête, et lancer à sa comparse :


- Deux mouches autour d'un pot de miel !

Et quitte à tenter le diable, voilà qu'elle se retourne pour faire face à l'Artésienne, et lui replace ingénument quelques mèches humides derrière l'oreille.


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*Baudelaire
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Judas
Les deux mains enserrent le haut de la nuque, souillé d'une légère tache de sang. Prenant appui sur le rebord du baquet, il se redressa avec lenteur, cherchant dans son silence des restes de dignité. La petite servante choisit ce moment pour entrer, un plateau chargé de raisin, de hanaps et d'une carafe de vin. Elle fit une halte, surprise de la vision des dames s'effeuillant, du voyeur par dessus le paravent et de l'absence visible de Judas, avant de venir déposer à la hâte le tout sur le sol, à portée de main des baquets.

Judas aperçu la petite main déposer le tout de l'angle de vue qu'il possédait, et tendit senestre vers le précieux sésame qui à n'en pas douter saurait le détendre plus efficacement que le savon de cendre. Pendant que quelques éclaboussures giclaient sur le paravent accompagnées du gloussement des femmes, le Von Frayner marmona intérieurement. Brin de Judas, brin de Judas... Pies bavardes et excitées!

Le vin coula dans sa gorge, il inspira.


Ne vous avais-je pas dit, Sabaude, que le bain était une bonne idée...

Ecoute cancaner les oies.
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Sabaude
Arrosé, services proposés avec magnanimité refusés... Il ne s'attendait pas à être invité à partager le baquet et les attouchements mais tout de même...il avait espéré. L'espoir fait vivre dit-on. Il pourrait s'imposer et égailler la poule d'eau. Non, il se contentera d'imaginer, de poser un geste sur un gloussement, un baiser sur deux ombres qui se mêlent, une caresse sur un souffle. Ne rien répondre et retourner sagement dans son jus.

Sans se soucier de sa nudité il soulage la servante non pas d'une virginité qui doit faire figure de contes et légendes en la demeure judéenne mais d'un hanap vite empli et d'une grappe. Bain réinvesti avec la surprise de voir le beau réanimé, un grain de raisin fait plouf dans celui de son hôte.


Une idée qui met mon imagination en ébullition von Frayner. Vous savez quoi? Un lac eut été meilleur choix. Quoiqu'une pierre moussue vous aurait fait choir.

D'esquisser un sourire et de s'enfoncer dans l'eau.
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Judas
Le vicomte est bien assorti à sa femme, le mot piquant toujours en boutonnière. Judas, admirateur du détail, n'en fait pas cas.

Ici, mis à part le vivier...

Légère moue contrite. Sans parler de l'eau dehors qui doit avoisiner le degré négatif. Et de plonger la main libre pour récupérer le grain échappé, le porter à ses lèvres et faire abstraction de la soupe d'où il provient. Les coudes s'appuient au rebord, Judas tente d'imaginer le jeu des femmes, là derrière. Pour sûr que ce ne serait pas Isaure qui cancanerait gaiement au bain. Les barboteuses lui inspirèrent quelques souvenirs.

Dans ma jeunesse, je n'avais pas moins de douze mains pour m'aider au bain. J'organisais dans mon ancienne demeure, des ripailles connues de tous... Où l'heure du bain rassasiait corps et esprits...

Un fin sourire étira ses lèvres plates, heureux de se remémorer les bains orgiaques. Ce n'était pas moins grivois certes, mais surtout; ces bains particuliers étaient d'alcool, dont les vapeurs savaient dénouer les langues, entre autres. Judas évanouit son sourire. Dire que ... C'était lors d'une de ces nuits défroquées qu'il avait connu l'Anaon.

Regard au Vicomte. Le temps semble avoir coulé sur Judas un siècle. Clos Saint Hermine, ainsi nommé pour les faiblesses du seigneur Francoy n'avait pas un centième du lustre et de la renommée de l'illustre Petit Bolchen, en Nivernais. Il était finalement tout à fait représentatif du Judas d'après épousailles... Une salve de vin s'en vint interrompre la réflexion.

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Sabaude
Il écoute, alangui par le délassement en eau chaude et le vin qu'un estomac vide ne parvient à rendre moins traître. Le visage est fermé, les yeux clos.
Des responsabilités et des serments trop jeune, il n'a pas assez vécu, le sait et vit avec comme avec une vicieuse solitude, lui opposant souvent un comportement mordant,impertinent, presque enfantin. Lui reste la curiosité, celle de l'élève. Les paupières se soulèvent.


Qui est-elle, Judas?

Pour une fois il délaisse le nom pour le prénom, petite entorse. Après tout...

Qui-est-elle, LA femme, celle pour qui vous pourriez tout laisser? Y-en-t-il seulement une seule, peut-être a-t-elle déjà un nom?
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Judas
Sourire de l'esprit, le visage lui reste grave. Qui est-elle? Les yeux cherchent par dessus le paravent la présence de Rose, une réaction peut-être, ou son éloquent silence. Rose sait tout, plus que Judas sans doute. Perdu entre une Anaon qu'il n'a jamais pu avoir que par subtefuge, faute de faire partie du même monde... Et une Chimera qu'il a pris sans demander, épousée outre frontière...

Celle qui a porté son fils, ou celle qui l'attend là bas, pour lui en faire un autre. Peut-être les deux, Judas n'a jamais su être fidèle à personne. Anaon le déteste sans doute d'instaurer cette distance, ce silence, l'embargo amoureux pour préserver le secret de la naissance d'Amadeus. Pour préserver son mariage. Pour préserver son image. Son mirage.

Ha je te le dirais Renard. Je te le dirais. En bretagne sans doute, loin des oreilles curieuses, je te raconterai celles que j'aime, et qui, folles, m'aiment en retour. Ces Bretonnes écrasantes et leur charisme chavirant. Les histoires d'émoi sont autant de coffres dont il n'est pas bon de laisser trainer les clefs... Pas ici. Pas maintenant. Pas quand on se donne tant de mal à se forger d'amertume.

Les yeux se détachent de la silhouette Rosalindienne. Judas lève sa coupe, brisant le fil de ses pensées. La voix cassée se fait rigolarde. Faut-il le paraitre un peu...


Je crains que vous ne la connaissiez dejà Renard! Elle se nomme Liberté!

Et de cacher sous le voile les moindres aspérités de l'âme.

Quant à moi, je ne vous ferai pas l'outrage de vous retourner la question...

Sourire mutin, et vive les confidences de bains.
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Sabaude
Liberté a des soeurs, comme Affranchissement, Autonomie, Indépendance mais aussi Solitude et Dérèglement. Il n'est pas dupe. Rares sont ceux qu'il a rencontrés qui pouvaient prononcer le mot sans avoir au ventre et dans l'oeil l’âpreté dissonante.
Le verre est toutefois levé.


A Liberté!

En bouche de l'amertume, la sienne est sous clef sous le regard attentif de ses engagements. Loyauté dont on le loue mais qu'il ficherait bien aux orties parfois. Sourire de mise en scène, car il le faut. Coup d'oeil au paravent.

Oui, pas d'outrage. Retournez moi plutôt une servante qu'elle masse mes épaules et ma nuque.

Par le passé un choix fait, et Brune n'en n'est pas la seule conséquence. Entre lui et une morte une promesse.
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