Brunehautdartois
Elle aurait presque été déçue du renoncement si vite accepté de participer à leur petit jeu qu'elles avaient instauré, Rosa semblant y prendre gout effleurant alors sa joue.
Elle écoute les propos échangés à côté, tente de ne pas s'en offusquer, pas d'outrage....qu'en déduire et supposer.
Si il avait décidé de l'épouser elle ne l'avait pourtant pas obligé, jamais depuis leur rencontre elle ne lui avait rien imposé, ses choix il les avait fait sans tenir compte des conseils avisés qu'elle lui avait parfois donné.
De mariage elle n'avait jamais non plus fait mention, ni même laissé paraitre une telle envie, car si liberté il invoquait, elle lui aurait laissé si il l'avait souhaité.
Un soupire est lâché, son regard vient s'ancrer dans celui de la nymphe qui lui fait face "que n'ai je plutôt aimé les femmes que ces ingrats qui oublient trop vite les sacrifices", sa liberté qu'en avait elle fait depuis que renard avait accroché ce fil invisible à la patte de l'oiseau rebelle.
Qu'avait elle fait de son serment envers sa patrie de lui rester fidèle.
Avait il oublié quelle femme elle était avant de se voir enfermée dans un carcan d'hypocrisie et de bonne tenue, Alençon, elle qui aimait à boire sans se soucier du qu'en dira t on, sortir des blagues grassouillettes, se souvenait il de leur première rencontre et les propos sur un pendu...
D'un bain qui se voulait amusant se muait en confidences et pensées qui la troublait.
En cet instant elle ne se doutait encore que l'un des deux entrainerait l'autre vers une escapade masculine, un air de liberté retrouvé?
Le menton est pris entre le pouce et l'index, les lèvres approchées et embrassées, l'envie était plus forte qu'il n'y paraissait, comme une caresse pour lui faire oublier qu'elle n'est que femme auprès d'un époux.
Du vécut elle en avait, peut être trop profité, pourtant cet état de fait aurait pu perdurer si un jour sa route n'avait croisé celle d'un Sabaude qui aujourd'hui goûtait l'amertume d'une indépendance trop vite séquestrée.
Mmmmmh...gouter de nouveau au sucre des lèvres accrochées, sans trop non plus en abuser, plissement des yeux qui se veut malicieux elle n'ira pas plus loin, qui sait peut être un jour si l'homme vient à trop la décevoir.
Je crois que l'on réclame mes services un peu plus loin..à moins que ça ne soit de sévices dont il a besoin.
Le ton enjoué est repris, elle quitte le bain, s'enroule d'un drap, elle n'est pas très pudique mais, même si le sujet abordé parle de liberté, elle n'était pas certaine que son époux apprécie qu'elle exhibe ses formes au regard d'un Judas.
Le verre dans la main du dit époux est emprunté alors qu'elle s'est approchée de son baquet, une gorgée est avalée puis rendu à son propriétaire.
Pas besoin de servante lorsque tu as une épouse toute dévouée aux mains expertes.
Agitant ses doigts fins pour les échauffer, elle prend place agenouillée dans son dos, hors du bain.
De son lointain passé elle était connu pour ses qualités de masseuse, dénouant noeuds et courbatures après des entrainements trop durs des soldats maltraités par une capitaine exigeante.
Savon est pris pour s'en couvrir les paumes et les phalanges pour mieux glisser sur la peau tant adorée, pouces qui s'enfoncent sur le haut de la nuque et prolongent leur course jusque la naissance des épaules, qui elles seront malaxées et pétries entre ses doigts.
Elle connait ses penchants et ce qui le détend, la tête est posée dans le creux de ses seins, et les doigts agiles viennent s'enfoncer dans sa chevelure, c'est le crâne qui est maintenant massé.
Monsieur est il satisfait?
Lâche t elle la voix empreinte d'un certain amusement, avant de croquer délicatement le lobe de l'oreille vers laquelle elle s'était penchée.
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Elle écoute les propos échangés à côté, tente de ne pas s'en offusquer, pas d'outrage....qu'en déduire et supposer.
Si il avait décidé de l'épouser elle ne l'avait pourtant pas obligé, jamais depuis leur rencontre elle ne lui avait rien imposé, ses choix il les avait fait sans tenir compte des conseils avisés qu'elle lui avait parfois donné.
De mariage elle n'avait jamais non plus fait mention, ni même laissé paraitre une telle envie, car si liberté il invoquait, elle lui aurait laissé si il l'avait souhaité.
Un soupire est lâché, son regard vient s'ancrer dans celui de la nymphe qui lui fait face "que n'ai je plutôt aimé les femmes que ces ingrats qui oublient trop vite les sacrifices", sa liberté qu'en avait elle fait depuis que renard avait accroché ce fil invisible à la patte de l'oiseau rebelle.
Qu'avait elle fait de son serment envers sa patrie de lui rester fidèle.
Avait il oublié quelle femme elle était avant de se voir enfermée dans un carcan d'hypocrisie et de bonne tenue, Alençon, elle qui aimait à boire sans se soucier du qu'en dira t on, sortir des blagues grassouillettes, se souvenait il de leur première rencontre et les propos sur un pendu...
D'un bain qui se voulait amusant se muait en confidences et pensées qui la troublait.
En cet instant elle ne se doutait encore que l'un des deux entrainerait l'autre vers une escapade masculine, un air de liberté retrouvé?
Le menton est pris entre le pouce et l'index, les lèvres approchées et embrassées, l'envie était plus forte qu'il n'y paraissait, comme une caresse pour lui faire oublier qu'elle n'est que femme auprès d'un époux.
Du vécut elle en avait, peut être trop profité, pourtant cet état de fait aurait pu perdurer si un jour sa route n'avait croisé celle d'un Sabaude qui aujourd'hui goûtait l'amertume d'une indépendance trop vite séquestrée.
Mmmmmh...gouter de nouveau au sucre des lèvres accrochées, sans trop non plus en abuser, plissement des yeux qui se veut malicieux elle n'ira pas plus loin, qui sait peut être un jour si l'homme vient à trop la décevoir.
Je crois que l'on réclame mes services un peu plus loin..à moins que ça ne soit de sévices dont il a besoin.
Le ton enjoué est repris, elle quitte le bain, s'enroule d'un drap, elle n'est pas très pudique mais, même si le sujet abordé parle de liberté, elle n'était pas certaine que son époux apprécie qu'elle exhibe ses formes au regard d'un Judas.
Le verre dans la main du dit époux est emprunté alors qu'elle s'est approchée de son baquet, une gorgée est avalée puis rendu à son propriétaire.
Pas besoin de servante lorsque tu as une épouse toute dévouée aux mains expertes.
Agitant ses doigts fins pour les échauffer, elle prend place agenouillée dans son dos, hors du bain.
De son lointain passé elle était connu pour ses qualités de masseuse, dénouant noeuds et courbatures après des entrainements trop durs des soldats maltraités par une capitaine exigeante.
Savon est pris pour s'en couvrir les paumes et les phalanges pour mieux glisser sur la peau tant adorée, pouces qui s'enfoncent sur le haut de la nuque et prolongent leur course jusque la naissance des épaules, qui elles seront malaxées et pétries entre ses doigts.
Elle connait ses penchants et ce qui le détend, la tête est posée dans le creux de ses seins, et les doigts agiles viennent s'enfoncer dans sa chevelure, c'est le crâne qui est maintenant massé.
Monsieur est il satisfait?
Lâche t elle la voix empreinte d'un certain amusement, avant de croquer délicatement le lobe de l'oreille vers laquelle elle s'était penchée.
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