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[RP] Une table, trois chaises et ta défaite.

Brunehautdartois
Elle aurait presque été déçue du renoncement si vite accepté de participer à leur petit jeu qu'elles avaient instauré, Rosa semblant y prendre gout effleurant alors sa joue.
Elle écoute les propos échangés à côté, tente de ne pas s'en offusquer, pas d'outrage....qu'en déduire et supposer.
Si il avait décidé de l'épouser elle ne l'avait pourtant pas obligé, jamais depuis leur rencontre elle ne lui avait rien imposé, ses choix il les avait fait sans tenir compte des conseils avisés qu'elle lui avait parfois donné.
De mariage elle n'avait jamais non plus fait mention, ni même laissé paraitre une telle envie, car si liberté il invoquait, elle lui aurait laissé si il l'avait souhaité.

Un soupire est lâché, son regard vient s'ancrer dans celui de la nymphe qui lui fait face "que n'ai je plutôt aimé les femmes que ces ingrats qui oublient trop vite les sacrifices", sa liberté qu'en avait elle fait depuis que renard avait accroché ce fil invisible à la patte de l'oiseau rebelle.
Qu'avait elle fait de son serment envers sa patrie de lui rester fidèle.
Avait il oublié quelle femme elle était avant de se voir enfermée dans un carcan d'hypocrisie et de bonne tenue, Alençon, elle qui aimait à boire sans se soucier du qu'en dira t on, sortir des blagues grassouillettes, se souvenait il de leur première rencontre et les propos sur un pendu...
D'un bain qui se voulait amusant se muait en confidences et pensées qui la troublait.
En cet instant elle ne se doutait encore que l'un des deux entrainerait l'autre vers une escapade masculine, un air de liberté retrouvé?

Le menton est pris entre le pouce et l'index, les lèvres approchées et embrassées, l'envie était plus forte qu'il n'y paraissait, comme une caresse pour lui faire oublier qu'elle n'est que femme auprès d'un époux.
Du vécut elle en avait, peut être trop profité, pourtant cet état de fait aurait pu perdurer si un jour sa route n'avait croisé celle d'un Sabaude qui aujourd'hui goûtait l'amertume d'une indépendance trop vite séquestrée.
Mmmmmh...gouter de nouveau au sucre des lèvres accrochées, sans trop non plus en abuser, plissement des yeux qui se veut malicieux elle n'ira pas plus loin, qui sait peut être un jour si l'homme vient à trop la décevoir.


Je crois que l'on réclame mes services un peu plus loin..à moins que ça ne soit de sévices dont il a besoin.

Le ton enjoué est repris, elle quitte le bain, s'enroule d'un drap, elle n'est pas très pudique mais, même si le sujet abordé parle de liberté, elle n'était pas certaine que son époux apprécie qu'elle exhibe ses formes au regard d'un Judas.
Le verre dans la main du dit époux est emprunté alors qu'elle s'est approchée de son baquet, une gorgée est avalée puis rendu à son propriétaire.


Pas besoin de servante lorsque tu as une épouse toute dévouée aux mains expertes.

Agitant ses doigts fins pour les échauffer, elle prend place agenouillée dans son dos, hors du bain.
De son lointain passé elle était connu pour ses qualités de masseuse, dénouant noeuds et courbatures après des entrainements trop durs des soldats maltraités par une capitaine exigeante.
Savon est pris pour s'en couvrir les paumes et les phalanges pour mieux glisser sur la peau tant adorée, pouces qui s'enfoncent sur le haut de la nuque et prolongent leur course jusque la naissance des épaules, qui elles seront malaxées et pétries entre ses doigts.
Elle connait ses penchants et ce qui le détend, la tête est posée dans le creux de ses seins, et les doigts agiles viennent s'enfoncer dans sa chevelure, c'est le crâne qui est maintenant massé.


Monsieur est il satisfait?


Lâche t elle la voix empreinte d'un certain amusement, avant de croquer délicatement le lobe de l'oreille vers laquelle elle s'était penchée.
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Rosalinde
Les hommes piaillent. Bien plus que les femmes, c'est un fait. L'oreille s'égare et capte quelques mots échangés au loin, de bain à bain. Où il est question d'une femme. L'habile Satrape louvoie comme il peut, et en place d'Anaon, Chimera ou même Marie, évoque Liberté. Liberté, Liberté chérie, et pourtant si bien malmenée depuis qu'il avait eu le malheur de dire oui. Cette amante doit sans doute se faire moins exigeante avec le temps ; Judas se range, Judas cède aux caprices de sa femme, Judas s'éloigne de ses maîtresses. En somme, Judas est infidèle à Liberté, lui préférant, comme bien d'autres avant lui, la douceur anesthésiante de Tranquillité. Cette récréation n'est que poudre aux yeux, pour entretenir l'illusion encore, un peu. La vieillesse vient.

Pendant que ces messieurs conversent, ce sont de muettes confessions que les deux femmes s'échangent. Brune troublée et qui, alors que le jeu devrait s'être arrêté faute de spectateur, s'en vient cueillir les lèvres de la Rousse. Rousse surprise, mais qui n'entreprend aucun mouvement de répulsion ou de recul. Au contraire. Tout court qu'il soit, le baiser est échangé. Instant volé à un mariage qui connait ses premiers déboires, mais quel couple n'en rencontre pas ? Et un instant, elle repense aux terribles disputes qu'elle pouvait avoir avec l'Irlandais. Et à l'absence de ces dernières depuis Nicolas, faute sans doute de se voir assez pour en avoir le temps.

Chez les Renards en tout cas, l'amour et la bonne humeur reprennent leurs droits. L'oiseau quitte le nid et s'en va rejoindre son bien-aimé, laissant Rose face à un abyme de solitude à l'ombre de son paravent. Et l'idée lui vient de délaisser à son tour son baquet pour aller rejoindre l'ami qui, lui aussi, semble s'égarer dans la tentante mélancolie qu'elle devine malgré la gaité forcée. Il ne la lui fera pas, pas à elle.

Et elle finit par se lever et se glisse dans le bain du Frayner. Face à lui, genoux ramenés contre sa poitrine. Oh, elle joue avec le feu, de cela elle est bien consciente. Mais qu'oserait-il tenter en présence de Brune et Sabaude ? Elle espère que leur présence le dissuadera de toute pensée interlope, mais préfère placer elle-même les barrières qui ne devront être franchies. Avec un sourire, pour faciliter la digestion.


- J'avais l'impression d'être à l'isolement. Mais...

Plus bas.

- N'oubliez pas que Sa Majesté ne prête pas ses jouets.

Voilà, Judas. Tu sais.
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Judas
"C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante." - St Exupéry

Il ne la lui fera pas, pas à elle. L''eau accuse un remou léger, le corps pâle prend ses quartiers. Cette peau laiteuse qu'il connait bien, qu'il a aimé et qu'il aime encore. Rose.

Rose! Qu'il n'embrasse plus depuis qu'elle lui a préféré les faveur du Roy. Il faut dire qu'elle manque d'ivresse, sa Rose, depuis qu'elle fréquente la Cour. Elle aura beau constater que Judas prend de l'âge, il découvre parfois autour de leurs confidences qu'elle se désillusionne. La Favorite du Roy fait bonne figure, mais rien ne va plus.

Dire qu'il l'avait connue si fraîche, si culottée. Enter dans le bain du seigneur n'a rien d'une audace, les corps et les esprits se sont reconnus depuis longtemps. Judas l'attire à lui, pour faire cesser cette pauvre mascarade ridicule. Sabaude est au fait. Brunehaut n'est pas dupe. Et puis voilà, ils ne couchent plus ensemble. Bien qu'elle ne se soit jamais fait l'ombre du Bourguignon, l'indépendante épineuse possède un statut quasi intouchable. Marraine de son fils. Détentrice du secret de sa naissance. Les mains blanches de l'oisive avaient été entachées de la honte d'Isaure...

Il la love contre lui et le savon vient glisser sur sa peau laiteuse. Depuis quand ne lui a-t-il pas offert un vêtement? Une babiole dont elle raffole, une attention dont il a le secret? Depuis Nicolas Premier, sans doute. La passation fut difficile. Il s'agissait d'enterrer le limier et l'amante, de se contenter du reste.

    Les restes.


Frayner n'avait jamais su s'en accommoder. Un regard au Vicomte tandis qu'il baise le cou Rouge. Voilà que les paravents sont devenus bien inutiles... L'on a beau dénigrer les femmes mon couillon, il n'est pas de vie sans elles.

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Tu veux être Modo aux arpenteurs? Mp !
Rosalinde
    "On s'est connu, on s'est reconnu, on s'est perdu d'vue, on s'est r'perdu d'vue, on s'est retrouvé, on s'est réchauffé, puis on s'est séparé." - Jeanne Moreau in Jules et Jim

L'avertissement aura été une perte de temps. Comme à son habitude, Frayner prend et dispose. En l'occurrence, du corps de celle qui fut son intendante. Enjambant l'invisible barrière, voilà qu'il l'avait attirée tout contre lui, serrée dans ses bras, et savonnée comme on baignerait une enfant. Et c'est en enfant qu'elle se laisse faire, aphasique. C'était le coup de blues, qui frappe d'autant plus fort que l'amusement a été grand. Qui vous brise en miettes, vous punit d'avoir affiché un bonheur trop insolent.

Peut-être devenait-elle cyclothymique.

Les paupières se ferment, et c'est en poupée de chiffon qu'elle se laisse baiser le cou, sans autre réaction qu'un vague geste de la main pour tenter de le repousser. Par acquis de conscience. Après tout. Pourquoi ne pas le laisser ? Nicolas saurait, Nicolas serait extrêmement déçu, Nicolas se débarrasserait d'elle. Et après ? Il n'aurait pas le temps de penser à elle, accaparé comme il était, et puis elles étaient nombreuses, les femmes qui feraient la queue pour entrer dans son lit. Oui, c'est ce qu'elle disait pour se rassurer. Qu'elle serait la seule à souffrir.

Le regard se porte sur Sabaude et Brune. Et doucement, elle souffle à l'oreille de Judas :


- Je les envie.

Puis tourne la tête vers son interlocuteur, et soupire. C'était inutile d'essayer de les imiter. Ils n'étaient pas ainsi, lui et elle. Ou plus. Elle était devenue la sœur plutôt que l'amante. Judas, droit dans la friendzone. Et s'il espérait en sortir un jour, il devrait faire plus qu'un simple bain et un baiser dans le cou. Elle avait goûté à l'amour. A la torture d'aimer, au bonheur d'être aimée. Ça, il ne le pourrait, pas avec ses démons, ses Chimera, ses Anaon.

Elle y pensait, de plus en plus. A quitter Nicolas. Pour retrouver la liberté dont elle s'était privée, et qui ne trouvait pas sa juste compensation en attentions et marques de tendresse. Mais elle l'aimait, et plus encore, il l'aimait. Voilà qui l'aidait à faire montre de trésors de patience. Mais celle-ci n'était pas infinie. Elle finirait par se lasser de ronger les os d'affection qu'il voulait bien lui lancer, par en avoir assez d'être la seconde femme. Toujours, la France passait en premier. Et même si sa raison la forçait à admettre que c'était là l'ordre normal des choses, ses sentiments s'amusaient à toujours la faire se sentir insatisfaite.

Non, la Rose n'était pas épanouie. Alors contre l'épaule du von Frayner elle repose son front blanc, mendiant à sa manière un peu de réconfort.

Vite, que quelqu'un détende cette atmosphère saturée de larmes qui ne coulent pas.

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Sabaude
Si monsieur est satisfait?

Non!

Comment pourrait-il être satisfait? Ce ne sont là que des épaules massées, et pas par une petite domestique aux doigts timides qui auraient maladroitement parcouru sa peau mouillée de la nuque aux bras. Il aurait souri à la biche effarouchée qui peu à peu se serait libéré de ses appréhensions. Y a-t-il seulement de telles beautés fragiles ici, hein Judas?
Sur un rire gras et sans autre préambule il attire sa femme dans le baquet, le linge qui subtilisait sa nudité tombe au sol. Après tout qui ne s'est pas vu dans le plus simple des appareils ici?

Avec plus de douceur il la love dans son giron, cambre son dos, expose poitrine et gorge qu'il livre à quelques baisers avant de les caresser au pain de savon. Des regards indiscrets? Il s'en moque. Lui même en a jeté et en jette.
Paume en coupe sous un laiteux il avise son hôte et sa rousse.


Vous ne sauriez me laisser sur une frustration, je propose des jeux pour agrémenter ces bains.

Sa coupe est vidée d'un trait. Pour ce qu'il en restait...

Je vous mets au défi von Frayner de faire rougir la Rose sans la toucher.

A l'oreille de sa douce qu'il ceint d'une mèche de cheveux.

Propos salaces ou évocation du passé, à ton avis?
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Brunehautdartois
Non ?!
Décidément depuis un certain temps jamais content.
Pour un peu elle lui aurait enfoncé la tête sous l’eau et l’y aurait noyé, si seulement il lui en avait laissé le temps, le massage se serait transformé en caresses plus chaudes, mais l’insatisfait ne semblait plus se satisfaire de l’expérimentée.
Plouf dans l’eau de nouveau, pudeur laissée au vestiaire, nudité affichée, corps contre corps, mains baladeuses dont la peau se satisfait.
Les siennes se promènent sous couvert de l’eau qui les masquent, s’il veut badiner, badinons sous les regards obliques de leurs voisins de bains, au jeu du chat et de la souris elle se fait chatte prête à ronronner sous les caresses, mais s’il parle de frustration c’est la castration qu’il risque entre ses griffes.

Serait ce l’eau du bain ou la palpation qui lui donne soudain aussi chaud, si le défi du satrape est de faire rougir la baigneuse qui partage son baquet, elle n’aura rien à envier à la brune qui se presse un peu plus contre son coquin.
Un sourire empreint de malice orne soudain ses carmines aux murmures.


Hum…en l’état....je dirais salaces.

Elle doutait que le Von Frayner se laisse aller à quelconques évocations du passé.
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Judas
Et elle doutait bien.

La satrape, aussi versatile qu'on le connaissait se laissait doucement happer par les états d'âmes et le flétrissement à peine dissimulé de la Rose. Il baisa sa nuque avec une tendresse dont il était pingre, et accrocha quelques murmures bien dissimulés aux oreilles de sa compagne de bain, comme on cherche à justifier que les erreurs grandissent les hommes... Et les petites rousses.


Ne les enviez pas... L'amour est une folie éphémère qui lorsqu'elle se brise, éclate en milliers de petits morceaux tranchants. Il dépouille de tout, et plus encore. Regardez-les ... Ils se bercent d'illusion en pensant que se lier ne les étouffera pas.


Où les conseils que l'on croit enrobés de fiel ne cachent jamais que des blessures, et une expérience certaine des relations humaines. Le Von Frayner prolongea un baiser sur le lobe blanc, ses yeux balayant le duo d'à coté. Ce n'était pas la première fois que Judas mettait en garde Rose envers ses faiblesses propres. Il s'en était octroyé le droit, puisqu'elle, connaissait depuis longtemps sans qu'il ne le désire les siennes.

Les yeux se refermèrent, et l'eau mouvante suivit le chemin des gestes seigneuriaux jusqu'au ventre éprouvé de la Favorite. Ce ventre marqué par la folie d'un homme, un autre, qu'il avait cru bon de prendre pour sénéchal, et quand bien même jamais ce ne serait avoué, pour ami. Le Roy de France ne rendrait pas sa Rose heureuse, non, mais au moins Judas se confortait dans l'idée qu'il ne la mutilerait pas par excès de colère... Un peu à l'image de son mariage qui ne le rendait pas heureux, et de ses amantes qui lui garantissait une quiétude morale et affective compensatoire. Mollement, la voix cassée résonna, prenant son temps, comme si l'évidence ne valait pas la peine de s'empresser.


Sans toucher vous dites...? Allons, Renard. Vous présumez trop de moi...


Judas s'enquit de cajoler sans faire de vagues, un discret et fragile sourire aux lèvres. Ce bain était le plus délassant et reposant qu'il n'ait pris depuis bien longtemps.
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Rosalinde
La température monte d'un cran du côté des Renards. Dans le baquet de Judas, en revanche, on reste au tiède-fixe. L'Amante de France finit par oser un vague sourire, et se satisfait du baiser posé contre sa nuque. Il change, le von Frayner. Se serait-elle imaginé, quelques mois plus tôt, cet instant de tendresse presque fraternelle qui semble les unir à présent ? Oh que non.

La gente effusion s'accompagne de quelques mots, murmurés au creux de son oreille. Oh, Judas et ses petites vérités qui dérangent... Elle aurait mieux aimé ne pas entendre formulé tout haut ce qu'elle ne pouvait s'empêcher de penser. Son regard glisse sur le couple qui s'ébat un peu à côté. Ça cogite sévèrement dans sa petite tête. Qu'est-ce que l'amour ? Un doigt s'égare sur le bras de Judas, et glisse jusqu'à la surface de l'ondée, qu'elle lisse, du plat de la main. Ses pensées se cristallisent. A son tour de se pencher à l'oreille.


- Vous confondez amour et passion. La passion que j'avais pour Finn était vouée à se déliter, tôt ou tard, car ce n'était pas amour, mais folie...

Que n'aurait-elle pas donné pour pouvoir étayer son propos des magnifiques vers de Shakespeare, si jamais celui-ci avait déjà pu les écrire !

    N’apportons pas d’entraves au mariage de nos âmes loyales. Ce n’est pas de l’amour que l’amour qui change quand il voit un changement, et qui répond toujours à un pas en arrière par un pas en arrière.

    Oh ! non ! l’amour est un fanal permanent qui regarde les tempêtes sans être ébranlé par elles ; c’est l’étoile brillant pour toute barque errante, dont la valeur est inconnue de celui même qui en consulte la hauteur.

    L’amour n’est pas le jouet du Temps, bien que les lèvres et les joues roses soient dans le cercle de sa faux recourbée ; l’amour ne change pas avec les heures et les semaines éphémères, mais il reste immuable jusqu’au jour du jugement.

    Si ma vie dément jamais ce que je dis là, je n’ai jamais écrit, je n’ai jamais aimé.

Baiser sur le lobe, et puis les mains judéennes glissent jusqu'à son ventre. Ce ventre, qu'il sait si honni. Ce ventre défiguré par les balafres d'un fou, fou de jalousie. Ce n'était pas non plus de l'amour.

Nicolas l'aimait, lui.

Que voulait-elle ? Se sentir vivante en succombant aux feux d'une énième passion sans lendemain ? Ou construire quelque chose fait pour durer ? Il faudrait aussi qu'elle pense à Léonard. Elle y réfléchira plus tard. Pour l'heure, un défi est lancé. Et refusé tout net, par un Judas qui n'en a que faire. Quelle idée de vouloir la faire rougir, il faut dire !

Point de grivoiseries pour l'heure, donc. Simplement une Rose qui se blottit un peu plus, s'endormant comme un chat sous l'effet de quelques caresses. Détendue elle aussi. Pas d'entraves, de faux semblants... Le chagrin s'en était allé aussi vite qu'il était venu. Le repousser à plus tard était bien plus commode.

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Sabaude
Je présume ou vous vous défilez....

Un regard entendu est échangé avec son hôte. La rousse a besoin de puiser à la source, non d'y être nymphe. Le filet judéen est cocon pour l'heure. Piège un jour, nid un autre... Le dos s'appuie contre le baquet, la main arque le dos de Brune et d'un geste lent la peau nue se pare du luisant du savon qu'il dépose, pensif.

Ni l'un ni l'autre semble-t-il, ma douce.

Pour un peu il étrillerait son cheval qu'il n'y verrait de différence. Oh la monture n'y est pour rien, ni le canasson, non...
Il a faim et quand l'estomac gronde il ne peut se concentrer. Puis c'est un coup à ce que bientôt ils finissent tous par s'endormir lascifs dans des bains froids.

Impérieusement il retient sa femme dans l'eau et en sort. D'un linge la taille est ceinte. Où sont-ils?

Soupir


Von Frayner je vais visiter vos cuisines, ce n'est pas trois grains de raisin et une sieste qui vont m'apaiser. Si vous pouviez faire chercher mes vêtements au jardin...

Les bottes! Peu vêtu certes, mais botté! Et bientôt repu.
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Judas
Il eut un hoquet offusqué en gorge tout à fait délibéré à l'évocation de sa façon de se défiler plutôt que de jouer.

Faites comme chez vous mon cher Renard.

Judas se redressa dans son bouillon refroidi, héla la petite servante bretonne.

Servâââââââââne.... Les affaires du Vicomte! Des langes propres et secs pour ces dames!

Il ne serait pas l'heure d'attraper une pneumonie. Tendant une main secourable à une Rose vaguement déprimée et bientôt grelotante, le seigneur soupira.

Venez m'amie, il me semble qu'il reste quelques pets de nones qui attendent leur compte...

Si en plus on se laisse crever la dalle...
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Brunehautdartois
Si lui aurait l'estomac rempli elle se retrouvait avec un tout autre appétit dans les talons.
Il avait éveillé chez elle par ces quelques caresses alanguies de toutes autres envies, mais une fois encore il ne semblait les partager l'abandonnant dans son baquet refroidi sans même la convier au banquet qu'il allait se préparer, avec un peu de chance peut être que...qu'il songera à préparer un plateau à partager à deux.


Au tour des deux anciens amants d'en faire autant, tandis qu'ils évacuent leur bain elle plonge la tête sous le sien, au moins le Von Frayner s'occupe de sa partenaire on ne peut en dire autant d'un époux qui préfère se préoccuper de son estomac.
La tête sous l'eau la dame se met à rêver, *rêve d'archipels, de vagues perpétuelles,sismiques et sensuelles.D'un amour qui la flingue, d'une fusée qui l'épingle.Elle rêve ad libitum,comme si c'était tout comme dans les prières qui emprisonnent et vous libèrent.Elle rêve d'apesanteur, des heures et des heures de voltige à plusieurs.Rêve de fougères de foudres et de guerres ,à faire et à refaire....



*Madame rêve, d'Alain Bashung

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Rosalinde
Judas ne commente pas. Il fait bien, sans doute. Ou pas, peut-être un débat de fond sur la question aurait-il été intéressant... En tous les cas, ce n'était ni le moment ni le lieu pour. Répondre aux taquineries de Sabaude semble puis pressant, soit ! Et le von Frayner de perturber à la fois l'ondée et le confort de Rosa en se levant, agaçant un brin cette dernière. Ne pouvait-il pas se tenir tranquille cinq minutes quand le Renard était dans les parages ?!

Et son soupir fait écho au sien. Des pets de nonne, oui. Bonne idée ! Manger pour oublier. Se noyer dans le sucre et le gras, passe temps typiquement féminin, puisqu'il semblerait que ces messieurs aient trouvé d'autres moyens compensatoires. Qu'importe. Elle se lève et s'empare du linge qu'on lui tend ; linge et non lange.


- Nul besoin de m'emmailloter, très cher, je sais à l'évidence me retenir de me faire dessus.

Et sur cette élégante répartie, de s'enrouler dans son drap de bain, et de tendre la main à Judas. Guide-moi, je le veux.
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