Hegide_iliard
Je revis plusieurs fois Illi.
Son maître, - puisqu'il s'agit bien de ça, n'est ce pas ? - exerçait une domination totale et envoutante pour la spectatrice que j'étais, tout autant que sa soumission à elle.
Qu'elle put ainsi obéir à tous les ordres de son compagnon me fascinait. Elle pouvait attendre des heures dans le silence, qu'il ait terminé sa conversation avec un nobliot, une femme qu'il désirait séduire ou un brigand avec qui il complotait.
Parfois, ces moments de parfaite immobilité et de silence me semblaient si longs que je pensais qu'elle s'était assoupie. Mais il n'en était rien ! Au moindre signe de l'homme, que ce soit un geste discret ou un regard furtif, elle s'animait et attentive, s'appliquait à le satisfaire dans ses moindres caprices.
D'autres fois, il s'isolait avec son interlocuteur pouvoir échanger en toute discrétion. Il lui ordonnait alors de l'attendre et de n'adresser la parole à personne. Son regard se faisait alors trouble et absent, puis elle se figeait, attendant son retour dans le silence, disparaissant littéralement dans son monde.
Jamais elle ne laissait paraître aucun sentiment, ni joie, ni peine, ni fatigue. Quelle que soit sa demande, elle s'exécutait.
Je la trouvais belle dans son attitude. Elle avait naturellement la grâce dans le mouvement et l'once de retenue dans le geste qui la rendait désirable puisqu'inaccessible...
Au fil des jours je ressentais le besoin irrépressible de la posséder et en faire ma chose.
Je fantasmais sur des scenarii dans lesquels je te l'offrais morceau par morceau, te rendant fou d'impatience et de désir à mesure que tu la découvrais... ou alors m'abandonnant à des caresses qui ne pouvaient être qu'expertes venant d'elle, pendant que, dans une chevauchée fougueuse, tu la possédais dans son dos.
J'étais déterminée à la faire mienne.
Toutefois, pas par l'entremise de son compagnon. Je voulais que cela vienne d'elle, que cette décision soit SA volonté, qu'elle se libère de du joug de son maître pour venir de sa propre initiative.
Je t'en parlais un peu, sans trop insister. L'affaire étant loin d'être faite, je ne voulais pas vendre la peau de l'ourse avant de l'avoir tuée !
Je voulais être sûre qu'elle te plairait, la préparer, lui apprendre tes gouts, la façonner à notre fantaisie pour t'en faire la surprise le moment venu. Mais avant tout, je voulais la conquérir et l'arracher à l'emprise de son compagnon.
Son maître, - puisqu'il s'agit bien de ça, n'est ce pas ? - exerçait une domination totale et envoutante pour la spectatrice que j'étais, tout autant que sa soumission à elle.
Qu'elle put ainsi obéir à tous les ordres de son compagnon me fascinait. Elle pouvait attendre des heures dans le silence, qu'il ait terminé sa conversation avec un nobliot, une femme qu'il désirait séduire ou un brigand avec qui il complotait.
Parfois, ces moments de parfaite immobilité et de silence me semblaient si longs que je pensais qu'elle s'était assoupie. Mais il n'en était rien ! Au moindre signe de l'homme, que ce soit un geste discret ou un regard furtif, elle s'animait et attentive, s'appliquait à le satisfaire dans ses moindres caprices.
D'autres fois, il s'isolait avec son interlocuteur pouvoir échanger en toute discrétion. Il lui ordonnait alors de l'attendre et de n'adresser la parole à personne. Son regard se faisait alors trouble et absent, puis elle se figeait, attendant son retour dans le silence, disparaissant littéralement dans son monde.
Jamais elle ne laissait paraître aucun sentiment, ni joie, ni peine, ni fatigue. Quelle que soit sa demande, elle s'exécutait.
Je la trouvais belle dans son attitude. Elle avait naturellement la grâce dans le mouvement et l'once de retenue dans le geste qui la rendait désirable puisqu'inaccessible...
Au fil des jours je ressentais le besoin irrépressible de la posséder et en faire ma chose.
Je fantasmais sur des scenarii dans lesquels je te l'offrais morceau par morceau, te rendant fou d'impatience et de désir à mesure que tu la découvrais... ou alors m'abandonnant à des caresses qui ne pouvaient être qu'expertes venant d'elle, pendant que, dans une chevauchée fougueuse, tu la possédais dans son dos.
J'étais déterminée à la faire mienne.
Toutefois, pas par l'entremise de son compagnon. Je voulais que cela vienne d'elle, que cette décision soit SA volonté, qu'elle se libère de du joug de son maître pour venir de sa propre initiative.
Je t'en parlais un peu, sans trop insister. L'affaire étant loin d'être faite, je ne voulais pas vendre la peau de l'ourse avant de l'avoir tuée !
Je voulais être sûre qu'elle te plairait, la préparer, lui apprendre tes gouts, la façonner à notre fantaisie pour t'en faire la surprise le moment venu. Mais avant tout, je voulais la conquérir et l'arracher à l'emprise de son compagnon.