Killijo_de_denere
Killijo avait fait ses adieux aux villageois qu'il avait cotoyé plusieurs soirées à Eauze. Il avait passé une bonne soirée avec eux, à se raconter des blagues. Dans l'euphorie de la soirée, il avait offert à boire à tous. Il était parti avec la troupe, insouciant. Le voyage s'était bien passé, sans encombre, sans chute. Ils arrivèrent dans la ville dans la nuit. Chacun put aller à l'auberge. Killijo traîna un peu dans les rues, se promenant, voyant la milice patrouiller. Il leur avait parlé, avait même plaisanté avec eux. Il avait regardé les étoiles, observé les constellations que son professeur lui avait apprises.
Sentant la fatigue le gagner, il décida de rentrer à l'auberge pour aller y dormir. La détente du voyage était finie, il était temps de penser à aller dormir un peu pour la suite de leur trajet. Il allait frappé à la porte, en indiquant qu'il faisait partie de la troupe qui était installée icelieu. L'aubergiste n'avait rien voulu savoir, il ne lui avait pas ouvert et avait interpellé les miliciens en criant au vagabond qui voulait le forcer à entrer. D'autres miliciens qu'il ne connaissait point étaient intervenus. Il avait protesté, avait tempêté, mais rien n'y avait fait. Il avait été jeté en prison comme un vulgaire meurtrier.
Vous aurez de mes nouvelles !
Il était si en colère qu'il voulait prévenir sa mère, duchesse d'Anjou, du préjudice qu'il était en train de subir. Il passa la nuit à ruminer des noires pensées quand le garde arriva pour le faire sortir, hilare. Il ne semblait pas croire que Killijo était de noble ascendance. Il est vrai que sa tenue ne le représentait pas. Mais il voulait aussi se mêler à tous, et ne pas voir de distinction de rang. C'était ainsi qu'il trouvait le voyage plus enrichissant. Mais pour cette fois, il avait été victime de son apparence. Comme le dit le dicton, l'habit fait le moine. Il se rajusta rapidement, se débarbouilla à une fontaine, et retourna retrouver la troupe à l'auberge.
Il avait une mine assez déconfite, et ne savait pas comment annoncer qu'ils allaient devoir rester un peu à Auch, pour qu'il puisse gagner quelques deniers, et continuer la route. Etre aussi loin de sa famille était difficile, il ne pouvait pas demander à son Papou de le dépanner en lui donnant quelques centaines d'écus, mais cela faisait de lui un homme. Il devait se débrouiller seul, sans leur aide et leur protection. Il poussa la porte et salua ses amis en leur demandant s'ils avaient bien dormi et s'ils voulaient rester un peu à Auch.
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Dans les bras d'une femme, ou en train de bouger son bodycorps avec son Papou
Sentant la fatigue le gagner, il décida de rentrer à l'auberge pour aller y dormir. La détente du voyage était finie, il était temps de penser à aller dormir un peu pour la suite de leur trajet. Il allait frappé à la porte, en indiquant qu'il faisait partie de la troupe qui était installée icelieu. L'aubergiste n'avait rien voulu savoir, il ne lui avait pas ouvert et avait interpellé les miliciens en criant au vagabond qui voulait le forcer à entrer. D'autres miliciens qu'il ne connaissait point étaient intervenus. Il avait protesté, avait tempêté, mais rien n'y avait fait. Il avait été jeté en prison comme un vulgaire meurtrier.
Vous aurez de mes nouvelles !
Il était si en colère qu'il voulait prévenir sa mère, duchesse d'Anjou, du préjudice qu'il était en train de subir. Il passa la nuit à ruminer des noires pensées quand le garde arriva pour le faire sortir, hilare. Il ne semblait pas croire que Killijo était de noble ascendance. Il est vrai que sa tenue ne le représentait pas. Mais il voulait aussi se mêler à tous, et ne pas voir de distinction de rang. C'était ainsi qu'il trouvait le voyage plus enrichissant. Mais pour cette fois, il avait été victime de son apparence. Comme le dit le dicton, l'habit fait le moine. Il se rajusta rapidement, se débarbouilla à une fontaine, et retourna retrouver la troupe à l'auberge.
Il avait une mine assez déconfite, et ne savait pas comment annoncer qu'ils allaient devoir rester un peu à Auch, pour qu'il puisse gagner quelques deniers, et continuer la route. Etre aussi loin de sa famille était difficile, il ne pouvait pas demander à son Papou de le dépanner en lui donnant quelques centaines d'écus, mais cela faisait de lui un homme. Il devait se débrouiller seul, sans leur aide et leur protection. Il poussa la porte et salua ses amis en leur demandant s'ils avaient bien dormi et s'ils voulaient rester un peu à Auch.
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Dans les bras d'une femme, ou en train de bouger son bodycorps avec son Papou