Arthor
Rp ouvert bien sûr.
Les fouilles, acte I : "Pour fouiller, faut des bras."
Arthor était pensif, assis sur un gros rocher près du terrain de lice orléanais. La raison était toute simple. Tout Corleone ne recherche quune seule chose : plus de pouvoir, et plus dargent. Alors bien évidemment, le barbu ne dérogeait pas à la règle et mettait tout en uvre, surtout son sublime et machiavélique esprit, à gagner en influence et en richesse. Et finalement, il avait trouvé une idée. Pour sûr quon aurait un peu de mal à deviner ce quil magouillait à le voir de la sorte, assis sur un gros caillou, habillé comme pour un enterrement. Mais si on tournait la tête pour regarder aux alentours, on verrait une petite armée denfants, pas plus grand que trois ou peut-être quatre - pommes, pioches à la main, et creusant le sol. Peut-être avait-il était vexé de ne pas avoir été accepté au sein de la compagnie Orléanaise, ou bien de ne pas avoir reçu de réponse tout simplement. Il faut dire quun montagnard se vexe assez rapidement, alors avait-il imaginé un plan pour contrer ce malheureux imprévu. Car il en était certain, la reprise des grandes fouilles ne pouvait être quune aubaine, et il fallait absolument en être. Des trésors inestimables, des sacs décus, ou encore des reliques ancestrales. Il nen fallait pas plus pour attirer toute lattention du Corleone. Le seul problème, cest quil fallait creuser pour senrichir Heureusement rien narrête un Corleone, et il avait trouvé la solution.
Le barbu avait embauché, pour un salaire de misère, une armée de jeune enfant. Tous équipés de pelles et de pioches, ils fouillaient la terre. Son plan était parfait, tellement parfait quil courrait à léchec. Lents, faibles, et indisciplinés, les enfants étaient de bien mauvais travailleurs. Dailleurs, lun deux arrivait, trottant jusquau caillou où se trouvait le barbu, et qui servait de poste de commandement. Le jeune môme sarrêta net devant la grosse barbe du montagnard, attendant que ce dernier veuille bien daigner lever la tête. Le Corleone préféra ne pas bouger, et lui lança seulement une question pour entamer la conversation.
- Au rapport contremaître.
- Les recherches avancent lentement msire le Corleone, mais nos hommes creusent aussi vite quils peuvent.
- E ben ce nest pas assez rapide à mon goût.
- Et bien, euh je vais euh, jfais quoi msire le Corleone ?
- Tu les motives, toi, contremaître. Cest à ça coma cela sert un contremaître.
- Ha daccord.
Le Corleone avait imaginé que tout avait été dit, mais à le voir rester là, ou plutôt nentendant pas le jeune garçon partir, il se douta quil attendait autre chose.
- Autre chose ?
- Euh oui. Jai trouvé un jolie caillou en forme de cur, et je voulais loffrir à ma maman que jaime, je peux ?
Ho, cest mignon.
Non.
Ha ben voila, cétait dit.
Noublie pas coma tout ce coma il y a ici est à ieu, même ton caillou pourri. Allez, retourne travailler maintenant.
Et le pauvre gosse sen retourna. Outre le fait quil venait denvoyer balader un pauvre gamin, ce quil venait dire lui donna une idée. Quitte à déléguer, autant embaucher des travailleurs, mais des vrais. Il navait pas quitté son caillou, mais prit feuille et plume pour rédiger une courte annonce. Ne me demandez pas pourquoi, mais le barbu avait toujours de quoi écrire sur lui.
A tous ceux qui liront, ou qui se feront lire,
A vos pioches et pelles.
- Nos, Arthor Corleone, le plus sanguinaire et impitoyable Corleone dos Corleone, recherchons hommes et femmes pour creuser et déterrer trésors et autres objets du sol Orléanais. Dins nostre sagesse lo plus monstreuse, nos avons décidé dembaucher, e lançons le contrat dengagement fouille.
En le signant, vos vos engagez sur une semaine à reverser lintégralité des objets et autres babioles coma vos auriez déterrer à nos, Arthor Corleone, en échange de quoi nos vos verserons un salaire journalier de 10 (si vos ne trouvez rien) à 15 écus (si vos trouvez quelque chose). Nos sommes même prêt à verser una prime si vos déterrer un trésor inestimable. [IG bien sûr]
Los termes du contrat ne sont pas négociables, mais pourront être expliqué et détaillé en cas de nécessité. Nostre pigeonnier reste ouvert.
Coma afin personne ne puisse contester, apposons seulement nos initiales.
A.C.
Il se relut une dernière fois, et lança de sa voix forte et grave.
Contremaître, viens per ici.
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