[RP] le grand Tournoi de Genève - 27 et 28 mai 1457

Le grand tournoi de Genève - du 26 mai 1457 au jour du poisson

[HRP]les joueurs se rencontreront en mode "brigandage IG" les 26 et 27 mai. Les candidatures sont ouvertes, ici. Le vainqueur sera celui qui aura empoché la plus grosse mise, associée à un RP en gargote helvétique francophone. post RP "florebo quocumque ferar, le tournoi de genève". inscriptions et renseignements à la compagnie. [/HRP]

Avis aux amateurs !

[RP OFF]Die Spielern treffen sich im IG-Modus "Strassenraub zwischen Genève und Lausanne, einem Knoten von Genève entfernt. Der Sieger wird jener sein, der das größte Setzen eingesteckt haben wird, das mit einer ständigen Vertretung in französisch sprechendem schweizerischem gargote verbunden ist. Einschreibung und Auskünfte à la compagnie. [RP ON]

ps HRP : je conseille à ceux qui se feraient une certaine image romantique du tournoi de lire "guillaume le maréchal" de georges duby. La vie d'un chevalier au XII eme siècle, écumeurs de tournois. Ces réunions étaient de véritables batailles, où il y avait bien souvent plus de blessures graves que pendant les guerres. Une histoire virile et enrichissante. Le chevalier désargenté, cadet de famille, y cherchait fortune en rançonnant les puissants barons, gloire, voire riche héritière. notre tournoi genevois, c'est un peu ça. Pour les tendres, je conseille la soule ...

Avis aux amateurs.
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Karl était bien ravit de la tenue du tournoi... Ca faisait au moins.. hm.. 3 mois hé Il alla s'inscrire auprès d'Izaac, en plus peut-être qu'il recevrait le poisson gagné lors du concours de vache ..

Tu peux bien m'inscrire pour ma 2e édition Ca se fera à nouveau en équipe ou.. ?
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Ex beaucoup de choses.
Gouverneur de la CHC.

Gromukus prit un Pigeon dodu ( provenance toscane ) et l'envoya à l'Izaac.

Un pigeon aux reflets bleutés vint se poser sur le bureau d'Izaac et picora avec vaillance dans l'écuelle de gruau de maïs au miel du vieux bonhomme...


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Cruauté Réveille Toi, Fureur Guide Mon Bras, Seigneur Apaise Mon Coeur...
Il ne faut pas juger un homme sur ses fréquentations. Judas avait des amis irréprochables...
Tribun - LG de l'A.C.G - Capitaine des Armées Confédérées

Le registre des inscriptions comptait à ce jour ses premiers tournoyeurs.

Le vieux notait les dernières inscription sur le livre d'or de la compagnie. Deux Gascons venaient se mesurer à l'élite de l'Helvétie. C'est ça quand on est une entreprise de renommée internationale. C'est là qu'il tomba sur le moineau de Nicbur. Le volatile, hein, pas le cerveau.

Izaac soupira.

MMMMmmmmmhhhmmmm onomatopée maladroite ressemblant à un soupir, si quelqu'un a mieux, qu'il fasse passer...

Cinq mandats et d'mi qu'il a fait, le capitaine général Nicbur, cinq mandats et d'mi... Si ça se sait, on va devenir la risée de l'Aristotélité... Et l'Aristotélité va prendre une mandale nicburéenne. C'était sûr.
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Un gamin arriva, qui avait un message à transmettre. Ca revenait moins cher que les pigeons. Il finit par trouver Izaac facilement, "cherche les moustaches, il est juste derrière", qu'il lui avait dit. Ce qu'il fit, et il tira le vieux par la manche.

Hé m'sieu Izaac, y a un Zazapousra qui dit qu'il voudrait être inscrit à cette chose de tournoi.

S'étant acquitté de sa tache, il s'en retourna vite à sa vie de morveux. Le vieux moustachu lui faisait un peu peur, d'étranges rumeurs couraient à son sujet.

Ingwilde est ce que l'on appelle une force de la nature. Taillée d'un seul bloc, elle dépasse de trois têtes la plupart des hommes. De sa largeur, on retiendra qu'elle peut embrasser le tronc d'un chêne plusieurs fois centenaire sans couper sa respiration ni se griffer la joue tant sa proéminence mammaire la retient à distance.
Deux grosses nattes blondes lui tombent de chaque coté du cou, qu'elle a, ma foi, plutôt fin comparé au reste.
Elle a la peau tannée par le soleil, les mains aussi larges qu'un battoir à linge rendues rugueuses par le travail aux champs.
On ne vient pas à elle et elle ne va pas vers les autres, c'est une force tranquille. La tranquilité, c'est son quotidien, son refuge parmi ses bêtes.
Ce n'est pas qu'elle n'aime pas les autres, non, elle les trouve seulement insignifiants. Elle vit dans ses pensées, là-haut dans les alpages, la jeune femme rêve...

De temps en temps, quand même, il lui faut redescendre dans la vallée, quitter la ferme qu'elle occupe seule maintenant que le père est mort. Sa mère, vous vous en doutez, n'avait pas survécu à la naissance de cette si jolie enfant mais qui n'en pesait pas pour autant déjà plus de douzes livres. Enfin, c'est ce qu'avait dit la matrone appelée au bout des trois jours qu'avaient duré les douleurs.
Donc, elle vient en ville régulièrement, mettre à la vente quelques produits de son élevage. Elle y reste le moins longtemps possible, elle n'aime pas la foule bruyante, elle se tient à l'écart et évite les ennuis, ne fait pas attention aux éventuelles railleries qu'on lui adresse. Mais elle est un peu curieuse, tend l'oreille, observe et fait provision de ce qui va nourrir son imaginaire dans les semaines qui suivront.

Sur la grand place, elle lit les affiches, quelques potins du chateau, des élections... Elle s'en moque, ce sont toujours les mêmes et si d'aventure ça change, ça ne bouscule pas sa petite vie là-haut.

Mais, aujourd'hui, l'une d'elle va changer sa vie...

Ces mots vont droit à son coeur romantique. Il existe, celui qui est fait pour elle, son Elu, il l'attend... A Genève....
Dès qu'il la verra, il la reconnaitra et il la suivra là-haut, dans son paradis qui deviendrait le leur, il n'y avait aucun doute.

Nicbur, Genève.
En route !

Et d'un pas décidé que rien n'arreterait, Ingwilde part vers son merveilleux destin.

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inscriptions ouvertes jusqu'au 20 mai.

édité au fur et à mesure. Selon le nombre d'inscrits et la volonté des joueurs, on combattra en équipe - groupe simple -
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P4.

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Cruauté Réveille Toi, Fureur Guide Mon Bras, Seigneur Apaise Mon Coeur...
Il ne faut pas juger un homme sur ses fréquentations. Judas avait des amis irréprochables...
Tribun - LG de l'A.C.G - Capitaine des Armées Confédérées

- Viens ici mon pigeon ....heureux volatile ... tu vas aller chez le sieur Izaak

Le volatile avait l'air terrorisé....
Ce sont les moustaches ? T'inquiètes, t'auras pas le temps de les voir....

Elle accrocha un bout de parchemin avec le message suivant :


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Genor

Dis donc le Vieux, rajoute-moi sur ta liste. Mais je n'ai pas encore de partenaire.
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Préfet du Prétoire du Lion de Juda (Pépé)

nicbur regardait l'immense liste des participants pour le tournoi de la compagnie. Ca aller batailler sec en fin de mois. Une vraie réussite ce tournoi...

S'adressant à un badaud, qui comme lui, lisait les noms des participants:

Croyez vous que ca soit utile que j'annonce qu'on connait déjà le vainqueur de ce tournoi?

L'autre le regardait avec des yeux de merlan frit

Ben oui, quand le sublime Kartouche fait équipe avec le sublimissime Nicbur, les dés sont jetés, il n'y a plus d'intrigue...

Lui souriant:

Vous n'avez pas l'air convaincu? vous voulez parier? Mon ami Andrew, qui est anglois, m'a annoncé que la bas, on parie sur le vainqueur du tournoi, et que les bouc méqueurs, comme ils disent, nous voient gagnant à 1 contre 1. C'est la crise la bas mon brave, si même les paris ne rapportent plus d'argent, où va t'on?

Amis jouteur bonjour, je suis le candidat N°30. Dada de Genève, de gros bras mais pas partenaire pour le tournoi, je suis donc ouvert à toute demande de partenariat afin de remporter ce tournoi.

J'ai bien pensé y participer seul mais il faut partager la victoire avec un partenaire donc saute sur l'occasion.


- Si tu es costaud pas forcement avec un cerveau.
- Si tu sais combattre sans te prendre une claque.
- Si tu es rusé mais pas boulet.
- Si tu sens bon pas comme un cochon.
........ Alors contacte moi.
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[bureau de la compagnie]

popopopopopom...

Izaac scribouillait, raturait. Le décret de la république de Genève venait d'être publié. Pendant le tournoi, les autorités autorisaient la compagnie à délivrer patente de foire à tous les marchands ambulants, les vendeurs du dimanche, et les petites enfants... Marché libre donc, du lundi au dimanche. Il semblait certains que ces derniers profiteraient de l'occasion, pour vider leurs coffres de tous les vieux jouets sales, et plus bien aux normes helvètes, et les revendre pas trop cher aux gamins comtois. Faut dire, que chez ces gens là, c'est un peu la misère. La dernière virée du vieux dans les palaces de Pontarlier l'en avait définitivement convaincu. Ils manquent de tout ! Vous passez la herse de la poterne, et c'est la cour des miracles, les fièvres, les chiasses qui vont avec, des pauvres hères aux joues creuses qui mendient de leurs yeux hagards... La triste misère des comtés en voie de développement. Comme prévôt de la compagnie, il se promit de vérifier les étals des petits helvètes.

Izaac se rappelait ce bonhomme qu'il avait jadis navré au bord d'un chemin. Par mégarde, celui-là, en plus c'est vrai. Une sombre histoire de confusion de couleur. Depuis, l'âme de cet Henri Du Nand, triste romand que ses voyages dans les plaines d'Italie avait rendu mélancolique, inspirait le vieux. Faut dire qu'il avait des remords à l'avoir occis. Avec sa grande croix blanche sur le bliaud, le sicaire myope de l'époque l'avait pris pour un teutonique. Croix blanche pour les teutoniques, croix rouge pour les gentils ! Croix blanches pour les teutoniques, croix rouge pour les gentils, que lui avait asséné Humbert, avec une calotte derrière les oreilles. De toute manière, à la guerre, on devrait toujours tuer les gens avant de les connaître.

Inversez les couleur ! nom de Dieu, inversez les couleur... Qu'il lui avait murmuré, alors que ce brave Henri se vidait de son sang, la gorge tranchée à la sica. Du Nand lui avait fait jurer de secourir les nécessiteux. comme Izaac avait le cœur sec, à l'époque, il avait un peu négligé sa promesse. Mais maintenant, qu'il était au crépuscule de sa vie Ici-bas...

Certes, la Compagnie du Léman était une Œuvre de Nababs Genevois. Cela ne l'empêchait pas d'être, à ses heures perdues, en Franche Comté et dans les autres duchés en voie de réformation, une Œuvre Naïve et Généreuse.

Les jouets pour les petits nenfants comtois ! pas plus d'un écu ! Préboist, tu feras le tour et tu donneras une pièce à nos petits genevois, pour compenser le manque à gagner.

J'ajoute tout de même, à l'attention des tournoyeurs qui voudraient profiter de la confession pour me réformer la carcasse : comme il a mangé beaucoup de carottes depuis, il n'est plus myope, Izaac.
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[bureau de la compagnie]

popopopopopom... pom pom girls for nic... For nic, for nic, faudrait pas que ça parte en orgie non plus, notre histoire... Il va être content, le grand guignol.

Précye, mon petit, vous comptez nous faire une petite chorégraphie ? un opéra ? un ballet ? Ou peut-être juste couper les petits pains, à la mi-temps du tournoi ? Vous êtes la grande bienvenue à la fête, chère Demoiselle.
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Se retourne en écoutant Izaac.


Et bien Izaac, quelques encouragements bien nourris feront sûrement l'affaire, mais sait-on jamais, afin de déconcentrer l'adversaire je pourrais bien m'essayer à l'une des chorégraphies de ma composition^^...quoique Powerjeffissime devrait être de la fête également et venir soutenir notre Sublimissime Nic et notre Sublime Kartouche....ça risque de rayonner pas mal dans le coin...l'égo de ces messires risque de se transcender^^
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[Jardin des Délices]

Il y'a une chose à savoir, sur le Jardin des Délices, et dont aucun texte, même pas les 52 d'Izaac ne fait référence, c'est sa musique d'ambiance. Vivante, Reginae pensait que le fond sonore serait tel celui d'un oiseau pioupioutant, d'une fontaine glougloutante, d'un crissement de cigales en plein torpeur estivale ou d'un sifflement de marmotte nargant un abruti de dahut Comtois.

Eh bien non, que nenni, c'est tout le contraire. On y entend des sonorités venus de tout temps et de toutes contrées. Quel pied l'omniscience ! Fortement occupée à inspirer des rêves de liberté à des âmes de vivant, La feu sicaire est interpellée par une mélodie . Réaction immédiate par association d'idée

Le Grand Tournoi de Genève ! 'tain c'est l'évènement des Réformés, et elle a failli louper ça dans son bien être mortuaire.

Zou direction la cité Phare, de plus en plus lumineuse, Genève la bien nommée, et étude de la liste des participants.

Nom de Déos ! le nombre des participants est impressionnant..exactement le nombre de fiers combattants nécessaires pour prendre d'assaut le château de Dole, ou remplir l'Armée du Salut. Ah Gromukus est dans la liste (comme d'hab me direz vous, un habitué des listes), possible qu'il pense à recruter tout le monde. Si ce mécréant priait un peu, elle pourrait lui en causer..


DOnc ça donne quoi? froncement de sourcil, plissement de nez, et lecture en mode concentré (non, pas en mode concentration militaire)



Un petit somme maintenant, le Jardin des Délices c'est quand même le lieu de repos eternel.

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Sicaire du Lion de Juda MORTE, reposant en paix avec Ernestine, l'ânesse de Zara

- Trés bien alors voilà une équipe qui va faire mal

- La soule ça fait un moment que je n'ai pas jouer.

- Je te laisse prévenir Izaac que nous feront équipe et que nous allons gagner !
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Peu avant le début du tournoi et le départ pour cette œuvre militaire qui me tenait fort à coeur, j'eu le temps de passer voir un peu de quoi il retournait et surtout voir le nombre de personnes désirant y aller.
Malheureusement trop occupé pour moi-même y participer ! Je me plaisais plus à vouloir faire une balade à cheval dans la région, pouvoir voir ou ne pas....voir les choses belles que mère nature (pensez à un ton déprimé) que l'on peut nous offrir, c'est à ce moment que mon histoire commence.

C'était alors que d’aventure nous nous étions ma fidèle monture, Sillias et moi, je rappel pour ceux qui suivent depuis longtemps mes pas, que le pauvre Azure, mon brave destrier et mort dans un assaut bien que trop fort, la pauvre bête n’est plus, mais cela n’est pas l’histoire et à vrai dire… On s’en fou un peu… je disais donc que Sillias et moi nous aventurions par monts et, non pas merveilles, mais cimes empierrées et sous un soleil de plomb, que d’armure je n’avais point voulu en faire usage, y préférant le fin tissu qui me venant d’Italie comblait mieux que la lourde cuirasse mes membres et me permettait de faire bonne figure aux marmottes de la montagne.

C’était avec plaisir que j’avançais sur ces petits chemins l’herbe verte et la vue comme seuls témoins de notre escapade du moment. Le fière canasson dévêtu de sa lourde armure lui aussi paraissait retrouver sa mémoire de poulain écervelé et moi qui sur son dos parfois aimait à jouer à un rodéo de catégorie, nul n’aurait put faire mieux je le garantis. L’ayant vécu… Bref, sur le dos de ce jeunot de poulain je vis et cela me fit un grand bien une source d’eau ou posé ma monture et ou je pourrais m’adonner à une plaisante baignade, l’eau étant alors assez profonde.

Ôtant alors ce qui me cachait de la vue de tous, mes beaux habits sur un caillou trouvèrent leur place et je décida alors d’aller m’élancer dans l’eau clair et limpide, je voulais au par avant tester sa douceur, qui je pensais aurait été des meilleurs au vue de la chaleur torride de ce moi. Une petite flaque attira mon attention, j’y voulut plonger le pied, l’eau était bonne…mais le sol sous moi se déroba et jusqu’aux genoux monta rapidement et je poussa une injure qu’Aristote même n’aurait jamais osé prononcer.

L’eau jusqu’aux genoux je dus m’en défaire sous les moqueries du canasson alors à ce moment affalé sur le sol tel une larve. Je décidais d’un commun accord avec mon corps que l’eau était bonne. Je m’élançais donc comme un grand vers l’étang, voulant faire un saut de toute splendeur propre à ma condition de nageur professionnel…Une racine bien mal placé troubla quelques peu la modestie de mon saut, m’y prenant le pied dextre je fis sans doute le plus beau saut que jamais je ne put ou pourrais faire… Tournant une dizaine de fois sur moi-même j’atterris dans un gros « PLOOF » au milieu de l’eau.

En sortant la tête de l’eau devenue brunâtre à cause de la terre remuée, pas de mauvaise pensée, je jeta un regard haineux à ce cheval qui de tout ses hennissement faisait paraître sa moquerie à mon égard. Cette sale bête que j’avais tant chéri et nourris de ma propre main…

Parbleu de Viandeux de vielle carne.
M’écriais-je tout soudain à l’intention de ma monture.

Celle-ci n’eut de réaction que de ce moquer encore plus de ma noble position. En effet je remarqua que par après qu’un batracien du nom commun de grenouille avait trouvé plaisant de se loger au-dessus de mon sublimissime crâne, donc en plus de mes cheveux d’une blondeur…
Enfin plus tellement, bref de ma chevelure. L’animal fit un cri que je ne sais point conter icelieu, mais je trouva fort indigne de ma part de servir de perchoir à un être qui n’étant point oiseaux ne voulut pas décoller…

Je la chassais de mon sommet tendit que d’une action sadique mon cheval…Cet animal qui toujours le même que j’avais nourris, loger et chéri pendant tant d’année. Bref bin lui…Prenant dans sa bouche mes braies et ma chemise, trouva amusant d’aller faire d’eux un petit bateau. Loin d’être un génie dans ce qui était navale. Il se rendit bien vite compte que son entreprise prenait l’eau…
À mon plus grand malheur car voyant la scène je ne voulus même pas osciller l’orteil, trop…sans doute, trop dégouté pour y croire vraiment… Donc c’est ainsi qu’à moitié nu, je portais encore mes haillons que je restais dans l’eau à l’attente de mon jugement…Mais lequel…

Attendant quelques heures qu’un courant me rapporte mes vêtements, j’eu la chance d’en trouver d’autres, qui n’étant pas les miens paraissaient m’aller encore assez bien, sûrement un autre noble qui comme moi d’aventure sur ce chemin plus en amont de la rivière avait dût avoir la chance extrême d’avoir un cheval comme mon brave Sillias, qui sait, si les miens ne serviront pas à quelques passant mal vêtus… C’est que, malgré tout je reste généreux.

C’est alors que reprenant les rênes je monta sur Sillias et sifflotant ou chantonnant le crédo j’avança d’un pas amusé vêtu de ces nouveaux habits bien trempés…Que va dire ma femme ?
Prenant besace et victuailles, je m'en allais chemin faisant, vers ma mission de la journée.
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[Genève, sous le bureau de la compagnie]

Grrrrr... Il est où ! ? Nom di Diéos ! Kopfertammi norre a molle !

Préboist, à quatre pattes, scrutait le plancher, à moins de dix pouces d'altitude.

Gode sève ze kigue ! Aïe trovaré lé.

Enfin, le pantin s'immobilise. Victorieux comme le goret, le groin sur le gland ! Il allonge le bras entre le coffre et le mur de terre peinte aux couleurs sable et gueule de la firme genevoise. C'est trop sombre, ces couleurs. Quand vous laissez tomber un truc par terre, et que vous n'avez qu'une bougie pour vous éclairer, il faut un flair de cochon truffier pour retrouver votre machin.

Voilaaaaaaaa !

Préboist déroule le parchemin et trace les lettres qui manquent encore.

Ahh, nan, faut biffer la demoiselle gasconne, là. Ardath, le pigeon lui a dit qu'elle n'arriverait que le 28. un souci de jument verte, probablement. Le gascon, quand il monte à la capitale - Genève, phare de l'Aristotélité, c'est connu -, il se paume tout le temps.

Préboist, la plume en l'air, attend la suite.

Hop, arrivée gasconne, pis quête du coéquipier.

Mouais, du lourd, du lourd... Bah non, toujours pas, les kilos ils ont du mal à rester avec elle.
Peut-être à force de courir pour voir les biquettes, à défaut de pouvoir boire de la piquette.
Nan parce qu'en plus de pas avoir droit à ses feuilles de chanvre, on lui a sorti qu'avoir la Boulasse, ben c'était interdit.
Sauf que ça, ben elle choisit pas trop, hein. La jeune fille va pas devenir malheureuse non plus pour leurs beaux yeux, et puis, elle y peut rien, dès qu'elle passe trop de temps dans une taverne, même sans boire, ou juste quand elle jette un coup d'oeil dans une Eglise, paf! ça lui tombe dessus! Donc bon... elle va faire un effort, mais elle promet rien.

Elle boira juste du lait pour la journée, ça ira bien. Elle se rattrapera au retour, de toute façon.
Puis en plus, vaut mieux éviter d'échauffer les esprits. Déjà que ce matin, ça partait pas mal pour commencer à s'entraîner avant le tournoi en taverne, hein...
Les Genevois semblent aimer appliquer l'expression "ôter le pain de la bouche" de manière quasi-littérale, pour dire. Du coup la Fourmi a vu rouge. Normal.
En fait, Eilith est en passe de faire découvrir une Vérité, avec un grand V, et tout, genre loi universelle : de manière globale, des autochtones qui sont chez eux, c'est mal. Ils seraient provençaux ou du domaine royal, l'histoire aurait pas trop changé non plus. Juste le décor, peut-être.

Mais là de suite, c'est plus vraiment ses oignons. La pucelle a plutôt une autre préoccupation : pas perdre de vue le Sombre, et espérer qu'il soit pas trop zélé pour la stratégie qu'ils ont pensé à mettre en place dans la matinée. Parce que bon, ça lui ferait aussi mal à elle qu'aux cibles, si l'envie lui prenait.

Les écus sont prêts, les vivres aussi.
Reste plus qu'à visiter et attendre le mouvement de foule pour aller au lieu prévu.

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Mais qu'est ce qu'il avait foutu !?! Il était pas spécialement à la bourre mais... bah voilà, il avait installé sa carriole dans un coin et avait commencé à pioncer. Pourtant c'était pas l'agitation qui manquait dans la région. Y'avait du gueulard dans l'coin. De la grosse voix qui porte. Des chevaux aux hennissements irritants également. Pourtant rien de tout cela n'avait empêché son sommeil (du juste?) de se prolonger. Il se réveilla donc d'un coup, sentant qu'il était grandement temps de se bouger l'arrière train.

- Bon c'est pas tout ça mais il parait qu'il faut être deux... Pas que j'ai la pétoche de m'en prendre plusieurs sur la caboche, mais faut rester dans les règles du jeu.. au moins au départ.

S'éloignant de sa chariotte, Serra se dirige vers ce qui semble être le point d'inscription.

Dites voir... Me semble que vous avez une liste avec vous non ? N'y aurait-il pas un candidat à la victoire dans celle-ci ? Un prétendant, ou tiens, une prétendante encore mieux, à un combat d'envergure ? Faut dire que je m'y suis pris comme un pignouf et que je sens que je vais me faire ratatiner si je m'aventure seul. Voyez...
Bon j'suis pas regardant sur la provenance hein... Faut juste éviter de me coller une donzelle qui m'en veut pour je ne sais quelle raison obscure ou un Franchois qui m'a déjà pris pour cible...
... Comment ça c'est pas un club de rencontre ici ? J'ai pas dit que ça devait se finir dans un bosquet... enfin pas obligatoirement.
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Oui, bon, ben... ça arrive à tout le monde de ronfler dans un cuvier.
Là, même que hier soir j'trouvais plus la sortie.

Alors ce matin, j'y vais tout seul.
Vu que le Fernand il est parti hier soir pour être sûr de bouffer du Comtois.
J'savais bien qu'il lorgnait sur ma part !

T'en vas pas Fernand, on a les mêmes à la maison !!
Même qu'il y en a des tas.
Pfffuit... Trop tard !

Bon, ben... oui.
Après tout ce sera pas la première fois que je m'attrape avec plusieurs furieux.

Ou que plusieurs furieux m'attrapent... au choix....
Question de point de vue.

Et pour la vue, mon cheval connaît la route.

Pour tournoyer... ça tournoie c'est sur.


Mais c'est quoi qui fait glouglou quand je remue la tête ?
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Bon ben voilà, on y est…

La mine et ses gueux qui suent pour quelques écus, l’armée d’détrousseurs parés à taper sur l’premier qui passe, et la brune au milieu d’tout ça, un peu isolée, comme d’hab.
N’aime pas les gens. Ça n’date pas d’aujourd’hui. Et c’est pas ici qu’elle ira taper la causette avec qui qu’ce soit.
Pour ça d’ailleurs qu’elle a voulu participer à c’tournoi. Pouvoir légalement en mettre plein la tronche de zigs qu’elle n’connait pas. Sans finir dans une cage quelconque.
S’en prendre ? Ouais elle l’a envisagé aussi. Ranafoute.

Ça s’pose dans des coins, sa file au travers d’futaies ou ça court s’planquer en attendant d’pouvoir passer à l’action. Yen a qui picolent, d’autres qui bouffent, certains qui roupillent.. Elle, elle s’demande comment passer l’temps jusqu’à la première torgnole qu’elle pourra mettre, ou s’prendre. L’est pas là pour gagner, juste pour s’amuser. Et pour l’moment, c’est vachement raté.

Pas faim, pas soif, pas envie d’causer. Juste envie d’en finir avec cette bande de marioles. Ça cause fort, ça ramène sa science… mais ça prendra ptête bien des coups en travers d’la trogne dans pas longtemps… et du coup, ça fermera ptête son clapet.

Elle, l’silence, elle aime.

Tiens en parlant d’ça, elle n’a pas revu l’Nicbur qui faisait si bien son auto apologie l’autre soir dans sa tav. Il aurait eu les j’tons ? Aurait sali ses braies en s’rendant compte de c’qui l’attend ?
Le regard sombre tourne dans tous les sens pour essayer d’trouver le fameux casque sous l’quel ça doit commencer à puer grave d’puis l’temps qu’ça marine et qu’ça chauffe.
Pas d’Nicbur en vue. Dommage. Celui là elle aurait bien discuté l’bout d’gras avec… juste pour l’plaisir d’l’écouter s’vanter d’ses faits d’armes, réels ou imaginaires. Et pis surtout pour s’foutre de lui ouvertement.

Elle aime bien les prétentieux la brune. Ça lui donne l’occasion d’tenter d’les faire fermer leur clapet. Mais les vrais hein, les comme Nicbur. Pas les qui s’la pêtent parce qu’ils sont bourrés d'écus, ont des garde robes dignes du roy, ou ont déjà soit disant cramé des châteaux ou des mairies… ceux là ça l’intéresse pas. Sont trop chiants.

Pensait d’ailleurs en v’nant ici croiser d’vraies personnalités. Enfin, un peu plus… l’commun des mortels ça l’emmerde. Parait que l’vieux qu’a organisé l’concours s’rait pas mal dans son genre aussi… l’avait pas croisé… pas encore. Espérait bien l’estourbir la nuit prochaine ou la suivante. Histoire d’lui montrer qu’la moindre des politesses c’est d’se présenter quand on invite !!!

Pis y’a son Andalou. Lui, elle sait même pas où il est… ont pas chevauché ensemble la nuit dernière. L’a pas vu d’puis son arrivée sur l’carrefour. Ça commence à la saouler ça d’ailleurs… aurait bien un ou deux trucs à lui d’mander histoire d’se mettre au point pour les deux jours à v’nir. Ben si elle ne l’voit pas, elle s’démerdera pour en matraquer un ou deux avant d’se faire dégommer elle-même.

Chacun dans son coin, ça c’est du tournoi. Comme ça qu’elle imaginait les choses tiens… ben ouais, la foule amassée là n’a rien d’commun avec elle. D’ailleurs personne n’a d’point commun avec quiconque ici hein…
Ah mais si !!! L’brigandage !!!
Qu’on soit un forcené d’la chose ou un débutant, doit bien y avoir des trucs à partager, des coins à s’refiler… des anecdotes pour faire marrer tout l’monde…
Sarcastique… c’pas bon ça… ça finit en teigne de service en général.

Discrètement elle chope dans son baluchon une feuille de chanvre… s’la colle dans la bouche, et mâchonne tranquillou en r’gardant c’qui l’entoure.
Dans quelques minutes, elle s’ra plus détendue… ptête même qu’elle piquera un ptit roupillon… histoire d’arrêter d’s’emmerder.
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[au lieu dit la mine d'or]

Izaac planta droit l'étendard de Genève. Bien en vue, à coté du tref aux couleurs de la compagnie. Demain à l'aube, il sortirait l'épée du fourreau. En attendant, il déplia le petit lit pliant du parfait sicaire. Des années sur les routes, ça vous permet d'imaginer un paquet de petit trucs pour vous faciliter la vie, quand vous n'êtes pas chez vous. En tout particulier, il y a la pochette de cuir. Pour tenir les registres à jours et à l'abri des gouttes, c'est très important la pochette de cuir. Un cadeau. Izaac avait laissé les derniers registres d'imposition au bureau. A la plume, il faisait les comptes.

Sanctus ! dis voir, tu dois encore 31 écus à la compagnie pour l'inscription. Tu comptes sur Lothilde pour t'avancer la somme ?

Ensuite... qui encore... Un comtois, deux bretons... Izaac soupira.

Notwen, où es-tu ?

Décidément, il y a des choses qui lui passent largement au dessus de la tête, à Izaac. Le change, la valeurs du thaler alémanique, le cours du poisson, et le titre de l'écu dolois, vraiment, ça saoule.

Izaac repoussa le livre de parchemins et leva les yeux au ciel. Humbert l'observait, comme ce premier jour, où, sur un chemin creux entre Lörrach et Basel, il avait laissé inanimé un gaillard trois fois épais comme lui. Non loin, les boucliers des dolois brillaient à la lumière du feu de camp. Ils avaient pensé en finir au champ du salut devant Pontarlier. Quarante-cinq jours plus tard, ils se retrouvaient. Vae Victis. Malheur au vaincu.
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P4.

[Lieu dit de la mine d'or, en mode Sombre cruche en puissance.]

Enfin, le lieu où les gens allaient s'étriper dans la joie et l'allégresse! La pucelle aura du en traverser, des épreuves, pour y arriver et remplir les conditions!
En premier lieu, à cause de ce fichu poney. Qu'elle a laissé en ville, d'ailleurs, parce que bon, un poney de combat qu'on s'amuserait à titiller, il essaierait de pourrir l'ambiance, elle est sûre.
Puis y a eu son étourderie de la veille. Quand on a tout juste 50 écus dans la bourse et qu'on part d'une taverne, on oublie le réflexe idiot qui consiste à payer sa tournée! Surtout quand dans la taverne y a des non-participants au tournoi qui s'empêchent pas de boire. Heureusement qu'elle avait laissé juste un peu dans la baraque.

Mais là, c'est bon, tout est prêt. Liam est pas loin, silencieux et calme pour le moment, mais il parlera au moment venu. Ils ont déjà mis leur stratégie au point, et elle a même de quoi faire des appâts pour les gogos qui passeraient sous leur nez!
Tout ira bien, et puis... Mademoiselle!
Elle tourne la tête, pour voir un gamin essoufflé et les bras chargés arriver de Genève.

Z'aviez oublié ça au marché, mad'moiselle! Heureusement que je suis là pour vous les ramener, didonc!
Puis j'mérite bien une piécette ?

Ah, euh... ben merci...
Dépitée, elle file quelques deniers, et voit le gamin repartir.. en laissant ses bouts d'bois sur le sol.
Eilith se frotte les cheveux, un peu décontenancée. Mais elle va en faire quoi, de ces bidules ?
Nan parce que là elle a une épée, donc pas vraiment besoin de... aaaah mais oui! Ça lui fait quand même 5 armes en tout sur elle! Qui dit mieux ? Avec ça, elle devrait au moins réussir à en taper quelques-uns, hein.

L'air triomphal avant même d'avoir fait quoi que ce soit, elle s'adresse aux participants à proximité.
Attention à vos miches, je suis armée et pas qu'un peu!! Même si ça reste un peu gênant de tenir trois bouts d'bois dans une main, quand même, faudra que je trouve une autre manière de...
Bref!! Le premier qui s'approche il se prend une volée de bois vert!! Au sens littéral.

Avec un grand sourire, la jeune fille contemple les avertis... Si avec tout ça elle gagne pas, hein...
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Au sommet de la colline, il avait mis son énorme sommier à l’arrêt. Devant lui…des hommes. Des tas d’hommes. Sourire en coin et inspiration profonde. Les camps. La meute, les campagnes…voilà que c’était le jour. Hochant la tête en souriant à peine à ceux qui le croisaient, il s’évitait les discussions. Se frottant la joue à l’épaule, il secoua un peu le nez. Elle était où la guigne ? Il y était pour faire avec elle. Remettant son cheval au pas, Zephirin se laissa descendre doucement vers la mine en scrutant les alentours.
Le lion doré. Des bannières connue, et reconnue. Enfonçant son chapeau, le large artilleur croisa en silence quelques groupe en attentent et posa le pied au sol. Passant le cuir à l’encolure de son cheval, il remontant au quartier et détacha sa lame et ses fontes en se les passant à l’épaule.
Des visages …oui...de plusieurs endroit. Hostile pour certain, curieux pour d’autres, mais …déjà rencontré. Des nouveaux...ici..et là...et elle ? Une rousse...encore. Hum...et elle a un petit je ne sais...

Oh..euh..pardon..bien à vous..damoiselle.

Souriant timidement à la femme qui se retournait à son regard, il s'enfonça le chapeau un peu aux yeux. Arff..
Laissant son cheval à la corde, il s’approcha de Magnus en soulevant un sourcil, déposant ses fontes au pied du tronc incliné faisant office de...banc. Il haussa un peu le ton devant l’arbalétrier.

Magnus !?! C’est vous qui avez entraîné le capitaine de votre armée dans les caves du pire trou de St-Claude et qui lui avez donné cette mine ?? Vous en avez du culot !!! C’est moi qui vais devoir endurer ça maintenant !!!

Se passant le revers de la main au nez, il esquissa un léger sourire.

Compagnon. Heureux de vous y voir. Depuis le temps…

S'approchant d'un pas, il lui tapotta l'épaule, heureux de revoir de ces anciennes recrues devenu excellent militaire. S’assoyant doucement, il plongea la main à ses fontes sortant un morceau de pain qu’il s’enfourna en bouche.

Et ben…ch’a du monde hein ?

Hochant la tête aux autres, il jeta un œil vers Pendarric en avalant sa bouchée, surpris de le reconnaître.

Oh ! Ça doit vous faire un bien fou d’être en pays ami hein ?? Heureux de vous voir aussi compagnon.

Souriant, il attrapa une petite cruche et s’envoya une gorgée, la laissant retomber à sa cuisse, s'essuyant de sa manche en regardant autour.

Bon ! Ça va être notre tour mes amis. Elle est là la guigne ?? Arff...elle fait quoi...

[avant la bataille - Aube sur la mine]

Paffff ! Son cartujanos frappe le sol en cadence. la poussière monte au dessus de ses sabots. Robe claire, crinière sombre, tressée pour la fête, aujourd'hui. Raoul lace le cuir de ses espalières. C'est toujours délicat. Le gorgerin gène vite, si on ne s'applique pas. Grand ch'val piaffe et vient donner du nez contre le visage du spadassin agenouillé.

Va ! Bourricot ! Écarte-toi, laisse moi seul jusqu'à l'aube.

Prime, le soleil se lève au dessus de la mine. Plus loin, on lui a dit que c'était Lausanne. Le temps est au grand calme. Raoul est recueilli.

J'aime ces moments là. On est là, tous ensemble, les boucliers sur le sol. Les regards qui se croisent.
C'est toujours les mêmes gestes. D'abord la jambe gauche ! Toujours... chausses de cuir, jambière ! Puis la jambe droite. Et puis une gorgée de
Volvic.
Toujours.

Parce qu'elle vous transmet plus que des oligoéléments et les forces du volcan, l'eau de Volvic est une chance. Et mon Raoul en avait bien besoin, nomdidiouuuuu. Il n'avait pas fermé l'œil de la nuit. Pas même le temps de compter quatre mains.

Mahaud, c'est la dernière fois que j'essaye de dormir à coté de toi.

Déjà, on se rassemble à l'autre bout du grand pré, La grande mêlée s'annonce.

Bon, tu peux me la rendre maintenant, ma claymore, la Teigne ? Mahaud ! Oui, je sais, je sais, t'arrives pas à dormir sans mon gros truc...

Presque cinq coudées de bonne ferraille écossaise, forgée en Artois, l'an passé. Quand même. Je précise, des fois que certains auraient l'esprit mal placé.
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Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.

[Araya/Skiid contre Genor/Zarathoustra]

A Genor

Se cacher dans les buissons à la sournoise? Mmm l'idée est alléchante, et puis j'ai pas trop envie de me prendre des coups. Rapport aux blessures de Pontarlier, j'en garde pas un très bon souvenir. Allez, vendu.

Il attrappa quelques bouts de charbon dans le feu éteint et s'en barbouilla le visage ainsi que celui de sa partenaire. Ils repérerent un petit bosquet propice et s'y dissimulèrent en attendant que des candidats au vidage de bourse passent à portée. Mais ça remuait un peu dans le bosquet. Ils durent attendre un moment pour se faire oublier.

[Chuchottements]

Bon sang s'il pouvait passer une paire de Comtois, ce serait formidable. mais il y a pas mal de viande de républicain dans le coin. On prendra ce qui vient, c'est pas le moment de faire de la politique.

Plus tard...

Tiens, ces deux-là. Ah le gars, là, je me demande s'il était pas à Pontarlier. Bon c'est parti.

Les deux partenaires passaient le temps comme ils pouvaient, et c'est un peu débraillés qu'ils décidèrent de passer à l'action. Ils n'étaient pas vraiment à ce qu'ils faisaient.

Tu les fais trébucher avec ton bâton, je les détrousse vite fait et on part en courant. Ca te va?

[a l'aube, la mine d'or: Izaac et sanctus contre nicbur et karouche]

Trois heures qu'il était debout, à essayer de trouver d'où provenait ce ronflement énorme qu'il l'avait empéché de vivre la fin de son rève dans lequel ils étaient, avec Kartouche, déclarés vainqueurs du combat, à l'unanimité des participants...

Les recherches s'avérèrent infructueuses, ça ronflait de partout... il retourna à sa couche où l'attendait son sublime partenaire.

C'est le grand jour, mon frère. Le tournoi va bientot commencer. En forme?

Sans attendre la réponse de kartouche, il reprit:

J'espère qu'on va botter les fesses des comtois, histoire de leur montrer qu'c'est nous les plus balèzes.

Il était prêt, attendant leurs futurs adversaires...

On fait comment? tu tapes et je te regarde, ou l'inverse? A moins que tu préfères qu'on y aille tous les deux ensemble?

il était bavard ce matin le nicbur... bavard et d'excellente humeur

[A midi, la mine d'or: Eilith et Liamchaa contre nicbur et Kartouche]

Le combat du matin l'avait mis en jambe, et surtout, il avait renforcé sa bonne humeur et son indefectiblissime confiance en lui et en son partenaire. Tout se déroulait comme prévu, et il s'était même permis de s'enfiler quelques chopines avant de continuer le tournoi. La bière était bonne, mais était très loin de valoir l'armagnac de Kartouche. M'enfin, fallait pas attaquer les drogues dures tout de suite, il y avait encore d'autres combats à gagner.

Il apperçut deux personnes arriver vers eux. Ca devait être leurs prochaines victimes. Quand ils furent assez proches, nicbur sourit, reconnaissant l'un deux:

Tapant sur l'épaule de Kartouche:

Tu vois la ptite dame qui arrive là? je l'ai croisée en taverne il y a quelques jours, et elle m'a demandé à quoi ca sert un nicburissime. On lui montre? Apparemment, ils viennent du sud, et le soleil à du leur taper trop fort sur la tête pour oser venir nous affronter sur nos terres...

Souriant de plus belle, et se tournant vers ses prochaines victimes:

Bien le bonjour mes gens, alors, c'est vous les prochains? prêts à mordre la poussière?

Son sourire ne le quittait plus, il était bien, heureux, et comme toujours, sur de lui.

[La mine d'or, à l'aube : Liamchaa/Eilith vs Henki/Prongs]

Bouts de bois.
Raisins.
Sacrés appâts.
Il glousse.
Mais ne dit rien.
Elle est mignonne.
Pis pas naïve avec ça.
Mais déblatère plus vite qu'une...
Pintade?

Assis.
Il la regarde.
Puis ferme les yeux.
Les paroles de la môme s'estompent.
Il réfléchit.
La Blonde.
Un craquement.
Un Oeil s'ouvre.
Eillith qui se postionne.
Plan en marche.

C'est bon Liam, tu peux y aller j'suis prête !!

Il se lève.
L'empogne et....

Rhannn!!!!! A l'assaut!!!!
Vole Petite!!!! Et pas d'quartier!!!

Infaillible leur plan.
Le lancer de gosse sur bouclier.
Imparable.
Pas parés.
Deux zigues dézingués.
Deux bourses.
Le Sombre soupèse.
s'approche de la gamine.
Lui tend la main.
Il ne voit pas.
Il n'entend pas.
Dommage.
Deux bonzes derrière lui.
La cata....

[Lieu dit de la mine d’Or… à l’aube/ Cymoril-Césaire vs Esclandres-Kirkwood]

Cramoisie la Fourmi, sur le coup.

Bon, bah en selle alors qu’il a dit le spadassin. Cymoril se relève en maugréant, avec une légère douleur dans le dos, certainement due au caillou qui s’trouvait là où ils étaient installés. Un coup d’œil au paysage l’informe rapidement de la situation, deux formes d’hominidés qui s’approchent à grands pas dans leur direction. Et le spadassin, plus rapide que l’éclair déjà en selle.

Elle essaye de rattraper son retard, s’emmêle furieusement les pinceaux dans les trop longs pans de tissus si affriolants mais pas pratiques pour deux sous quand on est pressée.

AHhhhh !!!

Schplafff…

Vautrée, lamentablement…
Ca commence bien. Pas à dire. Elle se relève, grimaçante, bah oui ça fait mal aux genoux ces conneries, lève une main et lance :

Tout va bien… Même pas mal !^^

Il est où ce con de canasson ? Elle l’adore son camarguais, mais là tout de suite faut bien qu’elle s’en prenne à quelqu’un. Et puis comme il risque pas de répondre, lui… C’est tout bénèf.
En selle, enfin, après s’être débattue avec le tissu coincé tantôt par le pommeau tantôt par le troussequin, elle arbore un sourire radieux, bottes bien calées dans les étriers.

Ayé ! Chuis prête !

Avant de se rendre compte que le spadassin est déjà en chemin, à brandir son bouclier comme une massue.
Cym, elle, se demande toujours comment s’y prendre sans son épée. Parce que bon, l’est pas wonderwoman non plus.
Bon.
Reste l’option du caillou porte bonheur. Et de se mettre à penser qu’elle aurait du s’entrainer au lance pierre plutôt que de pratiquer assidûment l’escrime.
A bien y réfléchir, elles ont un certain talent à devoir s’échiner à se battre avec tout et n’importe quoi exception faite de l’épée initialement recommandée par le manuel les filles d’la troupe.
Tant pis, option caillou retenue, de toute façon, c’est ça ou le lancer de miche de pain. Et on lui a toujours dit de pas jouer avec la nourriture, alors...

Une pression légère des talons aux flancs de Bagual et c’est parti.
Et une fois à portée, de bien viser, au milieu qu’il a dit le Césaire, au milieu du front du gars ou au milieu du gars… C’est le caillou qui décidera.
La Fourmi prend le parti de se taire, vaut mieux, si elle dit une connerie on va jamais la prendre au sérieux.
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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.

[Araya/Skiid contre Genor/Zarathoustra]


L'avait passée sa journée à dormir calée cont' son arbre, puis l'soir arrivant avait troquer sa robe contre des braies ... Bon l'était bien serrée dans ses braies la blonde, obliger d'faire passer l'bidon par d'ssus ... Voulait même pas s'voir. Fallait maint'nant qu'elle essaie d'se fair comprendre et surtout d'comprendre l'teuton.

Aprés un bonne heure d'palabre accompagné d'gestes avait réussi à s'mettre d'accord ... Bien contente l'Ara z'allaient pouvoir taper ... Sauf qu'les autres savançaient d'jà, bin v'là premier combat hop torgnole et baffes à volonté ... même l'teuton s'en donnait à coeur joie ....

A peine l'temps d'voir les autres partir qu'deux autres leur tombent d'ssus ... Moarf, un moment cru voir deux Sombres pour l'prix d'un ... ça y est délirait la blonde .... Arf non c'étaient barbouillé la tronches, Tsss pas idée ... Bon tant pis pour eux, 'prés tout si c'était pas l'sombre r'tiendrait pas les coups.

Envoie un coup d'coude au teuton qui papote avec sa grenouille.

Aller t'lui f'ra la bise n'aut' fois ... J'sens qu'c'est pas fini les réjouissances !

Lui fait signe en direction des deux encore plus bizarre qu'lui ... s'campe sur ses peids et attend qu'ils arrivent .. Va pas non plus s'fatiguée pour rien nan mais ! Faut pas oublier qu'elle est enceinte !
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[Sur le noeud avant la bataille]

Pendarric était en compagnie de son binome, il la jaugeai, et il savais qu'elle était fiable ... elle s'exclama d'un coup

qu'elle comtois n'en aurais pas envie aprés qu'il ai emener sur notre territoire leur croyance perverse et le desordre, mais bon on à ma fait promettre de respecter les régle du tournois donc j'essayerai de pas faire de gaffe ... sa me rappel un helvete du nom de Francesco_sforza, on l'avais executé sans le faire exprés ... on était en train de l'interroger quand d'un faux mouvement on la tuer, heureusement il était recherché mais le plus étrange c'est que quelque jours plus tard j'appris par missive qu'il portait plainte contre nous alors qu'il était enterré six pieds sous terre ...

Pendarric sourit en se rappellant ces bon souvenir, il aperçut enfin les premiers combattant qui accourait à leur defaite, il sortit son épée et se mit au coté de jalya

Frappe les du plat de ta lame ... on les assome et prend leur sous, c'est tout...

[Araya/Skiid contre Genor/Zarathoustra]

Rho t'as vu elle est blonde... de chez blonde, la saloooooooope, attends,
En plus elle bouge pas.. Va falloir la quérir..NON mais pour qui elle se prend ? Tu t'occupe du bizarre à côté ?

Genor prépare son baton, le balance entre les jambes de la blondasse...et tourne autour comme pour virer le cabestan.
La blonde dégringole sur le ventre avec un cri de douleur.
Genor crie aussi...
mais bang un coup par derrière sur la tête
et les voilà dans le verger de Murten, dans les pommes, de touts les tailles, de toutes les couleurs, de toutes les odeurs... Et même quelques pourries.
Vingt dieux, déjà...
le noir ....
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Genor

[Grandstef /Metalpark contre Zephirin/Lothilde]

(Avant la bataille..)

Elle fait quoi, la guigne, elle fait quoi...Bien des paroles d'homme, ça...ça arrive à la bourre et en vainqueur, ça mate quelques rouquines au passage, et pourquoi la guigne n'est pas là pour l'accueillir, délacer ses chausses et lui servir de la soupe, hein, tant qu'on y est !

Évitant de gigoter en écartant le feuillage de l'arbre qu'elle n'avait pas pu quitter de la journée pour l'excellente raison qu'une branche avait accroché son fond de braies, la guigne en question, en grave péril de gadin sur les glands accumulés en dessous au moindre mouvement, salua d'un grommellement aimable son sénéchal

Elle est là, la guigne, figurez-vous ! Elle fait qu'elle a passé sa journée à reluquer de haut nos futures proies, et elle dit que si vous l'aidez à redescendre, et d'un vous aurez l'insigne honneur de la libérer d'un certain inconfort, ce dont elle vous en saura gré.. et de deux, qu'on pourra discuter stratégie..j'ai repéré...Ouille ! ouille ! ouille ! c'est bon, vous...vous pouvez me lâcher ! Dites donc ! vous avez carrément découpé mon fond de braies, là, avec votre épée !! merci..bon alors je vous raconte...

Prenant le temps de s'envoyer une grande rasade d'hypocras d'un excellent cru pour fêter dignement son retour sur la terre ferme, elle pivota d'un quart de tour sur elle même, les yeux plissés, et prenant Zephirin par la manche l'entraîna sur un tertre dominant le campement et pointa un doigt vengeur

EUX ! Vous voyez, ces deux beaux mâl..ces deux hommes, là bas ? mais si !! Non, plus à droite ! non ! pas la bohémienne, non ! elle doit pas avoir une pistole en poche..celui-là, là, avec ses allures de seigneur des steppes et le moustachu- barbichu brun...je les sens bien, ces deux-là...vous en dites quoi ? mmm ?
Alors voilà ce que je vous propose...

se hissant sur la pointe des pieds en accrochant le sénéchal par l'épaule et se mit à chuchoter dans sa trompe d'Eustache, les yeux brillants du futur plaisir de castagner...Il était temps d'aller se préparer...
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Les oiseaux volaient gaiement dans le ciel alors que des batailles commencaient a se faire pour conquérir courageusement les bourses.
La blonde hipsait toujours autant même a moitié Zzzz
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[Raoul et Mahaud vs Dada et Tatoumi, le petit combat dans la prairie]

Clang ! Clang ! Clang ! Clang ! Clang ! Clang ! Clang ! Clang ! Clang ! Clang ! Clang ! Clang ! Clang ! Clang ! Clang !

Mon Raoul s'acharnait, déchainé. La claymore au dessus de la tête, portée à bout de ses deux bras musclés. Son torse ruisselait de sueur. Enfin, je prie mon bienveillant lecteur de me croire. Parce que la sueur, dessous la cuirasse de fer, on n'en a l'aperçu que par une sauvage odeur. Virile, mâle !

Clang ! Clang ! Clang ! Clang ! Clang !

Mercie ou la torgnole Monsieur ! Rends-toi !

Un coup d'œil par dessous le heaume. Mahaud, bon sang t'es où ? Et la fille, l'autre ? Elle est où ? On n'y voit goutte avec ces chapeaux de fer. Dans le doute, mon Raoul assena un nouveau coup sur l'écu de son adversaire, choisi bien au hasard, il faut dire, dans la mêlée générale.

Clong !
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Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.

[Cyanure/SieurFernand vs Selenic sans Blade]

[La veille du premier tour]

Le meilleur moyen de se préparer à la veille d'une bataille est d'évacuer les tensions inutiles (évacue pas ta tension de suite Fernand, maintient là encore un peu) était encore de se donner du bon temps entre compagnons de fortune. Toute façon, vu comme il la regardait le Fernand, c'était du tout cuit si elle le voulait. Et elle était pas contre. Costaud, il avait Pluto du chien comme on dit.
Et comme elle en aurait bien besoin le lendemain, fallait pas qu'elle l'abime façon mante religieuse, ni qu'elle le mette de mauvaise humeur en le détroussant. Elle s'assurait du moral de sa petite croupe, quoi.
Et surtout ça limait et brisait ceux des autres autour, les "restés brecouilles", ils profitaient allègrement et malgrés eux des effets sonores. Pauv' Glaber. Va courir, va, ça te fera du bien.



[Au premier tour]

Décidement, collant le Fernand. Elle aurait pas pu rêver mieux comme garde du corps en d'autres occasions.
Par contre le bougre conservait une réserve cachée de tension visiblement dure à évacuer en une soirée.

T'ain.
C'était pas le moment! Il allait nous faire repérer si ça continuait.

"Nan, arrête ça. Tu veux pas aller un peu en éclaireur devant avec ta bûche en exercice? Elle t'aidera sûrement côté camouflage dans ces bois, ça compensera le handicap pratique: rappelle toi, tu t'appelles pas Nicbur à pouvoir t'entraver de la sorte..."

Alors que Fernand, déçu, commençait à s'éloigner avec son arbalète de famille, ils entendirent des gémissements et un marmonnement continu.
Une forme avachie contre un tronc lui tournait le dos et menaçait de s'écrouler direction la planète.

"wouéééé..C'est beau *hips* !!"

Une saoulotte. L'aubaine.
Une bûche délicate fini de plonger la douce buveuse vers un sommeil mérité.

"J'espère qu'on est les premiers à l'avoir trouvée.

Monte la garde pendant que j'fouille madame, serait dommage qu'on nous tombe sur la croupe maintenant !"
Elle se mit à quatre pattes et commença sa besogne.

[Auryn/Karlheinz vs Ivori/Lingus - Suite]

Bon bon bon...Par qui commencer? Les deux lausannois, dos à dos pour surveiller tout les côtés, attendaient de trouver un bon binôme à se mettre sous la dent. Certaines de leurs "cibles" étaient déjà occupées à se manger quelques patates...ou à en distribuer d'ailleurs. C'est alors qu'elle remarqua les francs-comtois...Sourire en coin...Les festivités allaient pouvoir commencer! Mais quelqu'un d'autre semblait avoir eu la même idée. L'irlandaise se retourna et reconnu rapidement Yvori. Un irish n'oublie jamais ni le nom ni le visage de quelqu'un avec qui il a partagé une bouteille de whiskey!

Ah non! Les francs comtois, c'est pour nous!

Elle siffla la donzelle pour lui demander gentiment de choisir un autre duo...Pas de réaction. Elle l'appela alors, mais puisque l'accès aux tympans de la rouquine semblait être sacrément entravé par un épais bouchon de cire...Elle n'eut pas d'autre choix que..."bang!" Ahhh, enfin, elle avait compris qu'on s'adressait à elle...Y'a pas un dire, un bon ptit coup de bâton bien placé, ça VAUD tout les mots du monde!

Auryn se mit à rire, jetant un coup d'œil complice à son partenaire: Mais qu'ils sont chou...Tu trouves pas?
Puis, se mettant en position, leur cracha sur un ton autoritaire: Couché,minou!

Et hop, pirouette, coup de coude dans le joli ptit nez de la sicaire - bah oui quoi: "Du sang, du boudin, on a pas payé pour rien!"- pivotage sur elle-même et crochet du gauche en plein dans le menton de son compagnon, histoire de se dégourdir un peu les membres et montrer dès le début qui était le chef. Ça, c'était faiiiit, place à l'action! De leur code gestuel établi, elle signala à Karl de s'occuper du type, elle se chargerait de Yv'...
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[Izaac - Sanctus vs Nicbur - Kartouche, après la fête, fatigués]

Tant que j'aurai un peu de pain à la portée de ma main,
Une gourde de vin et un morceau de viande,
Et que nous pourrons tous les deux nous assoir dans la solitude,
Aucun Empereur ne m'aura pour convive dans ses plus somptueux festins.

Izaac était épuisé. Plus de son âge, ces conneries. Les tournoyeurs s'étaient filés des baffes toutes la journée. Droit et sec, il avait tenu son rang. Moins d'une heure. Nicbur, le nicburissime éclat de la confédération, le preux parmi les preux, le Roland du col de la faucille, le paladin des croyants, les vrais, s'était pointé.

Sanctus, t'en veux ?

Izaac tendit la gourde à son vieux compagnon. Les deux pépés assis sur leur souche faisaient la pause, en attendant le lendemain.

Tiens, regarde ceux-là ! Mais c'est pas vrai ! à quatre qu'ils vont nous unijamber Kirkwood ? Des comtois, non ? Cromy ! Cromy !

Izaac file un coup de coude à son acolyte qui digère, visiblement.

Réveille-toi, regarde, c'est pas des écus comtois, ça ? Ahhh, non, des gascons. Le gascon à la peau noire maintenant ? Rappelle-moi d'emmener un truc contre le soleil quand on ira là-bas. Y'a plus d'saison mon bon monsieur.

La douleur dans le bras se fait lancinante. Nicbur a frappé fort, comme à l'accoutumée. Mais le bouclier du vieux est plus résistant que le heaume d'un chancelier comtois, Déos merci. Dans la foule des combattants, la paire a pu envisager le repli tactique qui s'imposait. C'est une spécialité léonine. Y'a pas de mérite. C'est comme ça... A force, le sicaire maitrise parfaitement les techniques des guerres les plus modernes, asymétriques et nocturnes. Au crépuscule, entre chien et lion, Nicbur et Kartouche avait visiblement tourné leurs épées contre deux autres pauvres malheureux. Trophée de consolation.

N'empêche, c'est pas aujourd'hui qu'on a eu la peau du vieux. Ultimus inter pares ! le dernier parmi ses pairs. S'il ne doit en rester qu'un, ce sera lui. Izaac, le vieux des hautes terres helvétiques, le highlander comme disait un ami ecossais.

Goute ça Cromy ! il m'en restait une. Cuvée spécial du cardinal Guillaume de Lorgol. Un cadeau. Cromy ? Ehhh ! Sanctus, tu dors ?

'plus d'mon âge ces conneries...
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P4.

[La mine, à midi, Liamchaa/Eilith vs Kartouche/Nicbur]

A peine le temps de doubler la bourse de volume que déjà on vient lui dire bonjour.
Eilith prend la main tendue de Liam, se redresse, et se tourne vers la voix.

Aaah, c'est le... le... machin, là... le Issime... Ah, zut, elle avait encore oublié son nom, au mime. En plus, même si elle lui réclamait encore une fois, pas dit que le spectacle marche à nouveau, l'homme n'avait pas de chaise de laquelle tomber. Ce qui était bien dommage, d'ailleurs, c'était amusant.
Attendez..deux secondes, je cherche votre papier... Heureusement qu'il lui avait écrit son nom, quand même.

Ah, oui, Nicbur! Que ça fait nicburissime, c'est vrai. Désolée, hein, mais comme j'ai toujours pas bien compris ce que c'était, et que je retiens surtout ce que je comprends, là c'est pas trop trop facile.
Puis elle a la mémoire qui flanche, ces temps-ci. La fatigue, sûrement. Ou l'ambiance qui l'empêche de se concentrer, allez savoir.

Bah on va pas mordre la poussière, hein, surtout que là, c'est une clairière et tout, donc la poussière y en a pas trop.
Tranquillement, la jeune fille va chercher les bâtons piqués avec le raisin. Ben oui, pour l'effet de surprise, apparemment, ils repasseront, hein.

C'est avec un sourire en coin qu'elle s'élance. Parce que taper avec un bâton, ça passe. Mais taper avec un bâton et du raisin au bout, c'est un coup à vous ruiner les vêtements, ça. Et ils semblent pas non plus pouilleux je-m'en-foutistes, en face.

Liam, couvre-moi!

Ouala, le Sombre il tape, et la Châtaigne elle pourrit les fringues. On répartit les taches comme on peut.
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[La mine Liamchaa/Eilith vs Prongs/Henki]

T'étais ou! Deux jours que je te cherche! Tu fais ce que tu veux mais la on est même pas prés pour ce tournois! J'ai du tout faire, trouver une nourrice, gérer ta fille qui saute sur le premier venus et me préparer.. L'énervement monte! Henki on a un tournoi à gagner!

Le regarde en colère elle entend un.. Le tournoi a commencé Prongs. Prongs se regarde, pas prête pour un sou, pas de bâton rien! Tourne la tête... mais regarde pas assez haut et ne voit pas arriver le missile qui fonce droit sur elle.

Choque la voila assommée... elle tente de se relever s'encouble dans ces jupes s'affalent.. Tente désespérément de faire tomber la jeune fille et lui tirant sur la jambe... mais rien à faire elle voit tout tourner... elle se couche sur sa bourse hurlant un Non vous le l'aurez pas! Mais rien à faire...
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le temps passe... envie de voyage, de liberté, de profiter de sa famille
Ancienne Avoyère de Fribourg (5 mandats)
Ancienne Prime consul de Lausanne (2 mandats)
Ancienne juge de Lausanne (2 mandats)
Ancienne Diplomate pour Lausanne (1 mandat)

[Raoul, tout seul vs. le reste du monde]

Clong ! dis-ai-je précédemment. Ben oui, mon Raoul s'en ai fait deux aujourd'hui, des accolades viriles. Et voila que la deuxième arrive de senestre ! Déboulent deux helvètes. Une croix rouge sur le bliaud. Des infirmiers ? Non, c'est du sang qui coule dans les yeux de mon Raoul. Y'a pas de croix rouge à Genève. Ça se saurait ! aurait dit la mémé. Raoul se retrouve chargé comme une chiffon rouge dans une arène andalouse. Pas le temps d'y voir bien clair. Projeté de claymore à six pas.

Mais l'Helvète est poli, néanmoins. Genor, Zarathoustra.

Enchanté, moi c'est Raoul.

Le cul dans la poussière, mon Glaber se relève doucement, talé de l'extrémité sus-citée. On est chevaleresque, on lui laisse le temps de remettre la pogne sur son épée à deux. Pognes. Il va prendre des coups, c'est sûr. Bon sang Mahaud, t'es où ? C'est dans ces grands moments de solitude, que des fois, on commence à se raconter n'importe quoi. En Anglois des fois, même.

C'est Ma Vie...

Ce n'est pas une chanson pour les cœurs brisés. Aucune prière silencieuse pour une foi-partagée. Je ne vais pas être seulement un visage dans la foule. Tu vas entendre ma voix quand je crierai très fort dehors.

C'est ma vie !
C'est maintenant ou jamais !
Je ne vivrais pas éternellement !
Je veux seulement vivre tant que je suis encore en vie !

Mon coeur est comme une route ouverte, comme l'Esclandres disait. J'en ai fait une habitude. Je veux seulement vivre tant que je suis encore en vie. C'est ma vie ! C'est pour ceux qui vivent sur leur terres. Pour Kiky et Gina qui n'ont jamais échoué. Obtenir de demain le meilleur sans faire d'erreur. La chance n'est même pas chanceuse. Tu dois faire tes propres pauses. Mieux vaut être grand quand ils t'appelleront dehors

Ne te penche pas, ne te casse pas, bébé, n'échoue pas !

Bon sang qu'est-ce qu'on peut en raconter comme conneries, des fois. En bon anglois, des fois, ça passe quand même mieux qu'en vieux françoys.

Clong ! Clong ! Clong ! bis repetita et caetera comme disait Cicéron.
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Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.

ahh, t'es là !

Clang ! Clang ! Clang ! Clang ! Clang ! Clang !

quand même !

Clang ! Clang !
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Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.

[ Les mêmes ! ]

- Mais ouiiii je suis là. C'est pas parce que tu m'vois pas que j' suis pas là. T'aurais pu enlever ton bandeau de faux borgne quand même ...

Moi lorsque j'ai connu Raoul
Autrefois
C'était un gars loyal
Honnête et droit
Il faut croire
Que c'est la société
Qui l'a définitivement abîmé

Dis, biquet, tu crois qu'un jour le troubadour Serge chantera " Mahaaauuuud et Raaaaaaoul" ? Hein ?
Je sais pas ... ça sonne pas pareil quand même ...

Et PONK !

Mahaud s'en prend une sur l'arrière du chignon. Faut croire que Dada est à nouveau en selle ...

[Repos des Guerriers, preparation de la prochaine marave]

Les dents, ça va ... ça vient ... Depuis les 23 dernieres, ça revenait pour dire pas. De 9 il passa à 8 ... Chez les commerçants on dit que les bons comptes font les bons amis, on aime bien les chiffres pairs. Ou pas... Niveau ratiches, il faudra faire avec un nombre pair. Aprés avoir pioncé un chouille à cause d'une certaine loi bien connue de tous les combatants, la dite gravité, surtout de son mal de crane, il se releva tant bien que mal.

Et ben mes ayeux ... Et ben mes p'tits freres ... Si j'avais su qu'y avait autant d'mauvais coucheurs ... Ben ... J'aurai pas hesité à filer des coups ... C'est comme ça Kirkwood ... On veut et' gentil, pis ... Les autres en profitent. On leur donne le bras et ils le prennent.

Cambré comme la Tantine, il marchait en canard

C'que j'ai mal au cul ... Pis là aussi ... Bon c'est pas tout ça ... Mais on r'met ça d'main, alors faut s'preparer.

Kirkwood aquiessa, pris même les devants. Tels Quick et Flupke s'enfoncent dans les ruelles, les deux zigotos s'engoufrerent dans la foret

T'vas voir, j'ai l'plan d'enfer !

Au loin ... Les compteurs de moutons, ceux qui courent cherchant le sommeil, ou qui tournent et se retournent pour eviter le flux sonores des fonflements voisins peuvent entendre, si l'ouie fine ils l'ont, deux voix peu dicernables l'une de l'autre.

Mais non !! C'pas comme ça un noeud coulant ... Là tu m'fais un d'pendu, à croire qu't'angoisse d'etre pris ... T'inquiete font des choses ben plus civilisé qu'la corde maint'nant pour les gars comme nous. Faut qu'ça coule, en douceur, comme papa dans maman. Voilà comme ça. L'premier qui met son pied là d'dans pour prendre l'canard, s'ra fait comme une oie. Hop au suivant !

Faut la tendre plus la corde p'tit pere, pour qu'ça prenne à niveau du bide, in the stomac, ça coupe l'souffle un truc comme ça. Hop ! Pu d'souffle, l'gars on l'saucisssonne, pis on l'bastonne, façon figatelli.

Vas y grimpe à l'arbre ! Montes y sur mes epaules ! ... Non ! Ayeuuuh ! Mon oreille !

Renifle

Mais ! Mais ... Tu pues du pied gauche et pas du droit ! La vie est mal faite ... Vas y grimpe y'en a un qu'arrive ! Et gaffe à l'equilibre ! Des qu'y passe t'y tombe sur l'coin d'la trombine, comme l'serpent d'afrique ! Mais tu l'bouffes pas l'gars ! J'sais qu'on a rien graillé d'puis hier mais bon ...

Et caetera desunt ...
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Un bon quart d'heure plus tard, ils étaient arrivés discrètement dans la nuit
avec leur colis, évitant soigneusement d'être pris sur le fait.

Ils avaient allongé Blanche-Neige et sa barbe vomie dans un cercueil incliné de l'échoppe joliment dressée, les bras en croix, lui avait passé un peu de talc sur la peau pour rendre son aspect à la lueur des flammes encore plus saisissante de morbidité.

Ils n'en pouvait presque plus de se retenir de rire:
autant à l'idée de voir la tête des passants qui reconnaitraient la "victime" qu'à voir celle de cette dernière qui finirait bien par se réveiller ici.

Pff rhhooo, c'est insoutenable cette attente! Hi hi hi! passe moi un truc à
boire pour la peine! C'est maintenant qu'il va nous falloir rester aux aguets
Pfff ouah ha ha!!!

[ Zara - Génor - Tatoumi - Dada - Fernand - Une paire de fesses -Raoul - Mahaud ... ]



Héééééé, Mahaud, ma soeur de combat ! , tu te souviens, quand on buvait des coups, là bas!

Zara !

Sourire sous la ferraille.
Mahaud plisse l'oeil pour mieux voir. Il est mal en point, Zara. Il aurait besoin d'une escalope sur son beurre noir. Il avance les bras ouverts.
Allez, temps mort ! C'est la minute de retrouvailles !
Mahaud va pour poser sa bâtarde quand la claymore de Raoul lancée à pleine volée s'abat en sifflant sur le dos de Zara qui se retrouve tout à plat dans la rosée.
C'est ce qu'on appelle être refait !

[ Pendant la trêve ]


Qeutchi, nada, peau d'balle.. Le clampin en question, mis à part un haillon défraichi ne possédait strictement rien. L'avait pas l'air d'un combattant d'ailleurs, était pour le moins rachitique. Il avait tout de suite dit avoir déjà été dépouillé, tremblait comme une feuille. Quelle idée de passer par là aussi ! Il n'y eu même pas combat, tellement il s'en fût plus vite qu'un maréchal tourangeau un soir de garde. C'était donc une paire Serra / Gromu qui s'endormit sur sa faim. Il n'aurait peut être pas du s'éloigner autant...

Grom fût sorti de ses rêveries par le jour, secoua l'Serrallonga.

Réveilles toi, feignantasse ! Aujourd'hui c'est le grand jour.

Lui même ne croyait pas en ses mots sorti d'une bouche si pâteuse. Sa tentative de réveil échoua lamentablement. L'autre gus bougea bien un peu, grommelant. Sans plus. Allant alors assouvir un besoin naturel, Grom tomba nez à nez avec une superbe échelle posée contre un arbre. Qu'était advenu le propriétaire ? Mangé par un ours, perdu ? Le Gromukus s'en foutait à vrai dire, mais enfin il avait cette preuve qu'il attendait. Les rêves prémonitoires existent bel et bien.

Voilà signe de bonne fortune !

Il s'en retourna sur ses pas, bien plus énergique. La seconde tentative de réveil fût plus concluante, y'a pas à dire y'a que la violence qui marche en ce bas monde. Il se reçut en retour moult insultes, ainsi qu'une botte à la date de péremption plus que dépassée, ça la foutait mal pour un tisserand. Alors qu'il croyait la mission réveil accomplie, l'ancêtre se retourna et se remis à ronfler aussi sec. Maudits vieux, ça dort au moins 15 heures par jour, faut pas les bousculer dans leurs habitudes.. L'influençable Gromukus, à voir cette marmotte sentit comme une énorme vague de fatigue l'assaillir. Il se demanda même comment il avait bien pu se réveiller de si bon matin, grand fou qu'il était. Il se recoucha dans l'herbe, prit la position dite de la "petite boule". Le voilà qui rêvait de nouveau, entrant dans Genève avec un bon demi millier d'écus en bourse et la tête d'un comtois pendouillant à sa ceinture.

Adrien72-Redyul vs Shera-Servane

De bien drôles de moineaux ivres et bien ramollis ,se baladaient tout chantant leur haine des comtois.
Rouquine émèchée et la noire corneille tzigane à la langue affûtée , d'un pas mal assuré ,voulaient bien brigander......

Maheur pour nos comtois , l'adversaire a de la gueule.
Aussi hargneuses que sinueuses,elles savent ce qu'elles veulent...
Pour nos p'tites mères festives ,heureuses et intempestives...
Une où deux croutes de comtois ,une bonne bouteille
du raisin frais et de la tête fromagée...
Rien trop beau pour la dyade d'écervelée
Elles sentent le poisson ainsi que levêtement pour homme.

Les poches pleines , elles hurlent leurs ardeurs
et affichent leur bonne fortune
Elles sentent le Charlot et finissent le nez dans l'eau.
Elles chantent comme elles frappent...
aussi faux qu'un tonneau .
Elles roulent dans le caniveau et jappent à nouveau!!!
Comtois et comtoise s'harmonisant ,du pommeau sans fausses notes
marletèrent le duo .
Dans un rôt éthylique percutant s 'évanouirent deux râleuses...à la noble gloire des Franc-Comtois .


Les comtois se regardent triste d'avoir manqué une belle bagarre...

[Genor-Zarathoustra/ Raoouleglabre et Mahaud /Philendendron ]

Genor vit que son chéri faisait des avances à une vieille copine.
Elle se releva tant bien que mal. Non mais, faut pas faiblir ...
Ca y est sa liquette est déchirée, comme prévu.. Arrivera plus à la retaper..
Elle s'approcha, essayant de sourire à la pétasse... euh, bon à la dame qui a une perle
Quelle idée aussi de mettre des perles pour combattre, doutent de rien ces gens là..
Ca avait l'air de marcher... ah le charme de Zara, l 'en savait quelque chose la Genor ...

Soudain, son coeur s'arrête : le gand maigre tout laid avec son bandeau là... il lève sa claymore
NNNNNNnnnnnnnnnoooooooooooooooooooo
Autant parlait Zarathoustra... qu'il s'en retrouva le nez dans la poussière ...
Ainsi en emporte le vent ...

Euh les références littéraires, c'est pas le moment...D 'ailleurs c'était pas ça ...
Ainsi Zara parlait toutstra
et les amis que vent emporte s ...
comment ça marche encore ?
Genor cherchait dans sa mémoire éparse, et dispersée par le coup.
reçu plus tôt...Distraite, évidemment
Un coup de plat d'épée dans le dos ... encore
Crévingt dieux, c'est un pas du jeu... j'pense toujours trop, j'lai déjà dit ...
D'ailleurs c'est quand j'ai arrêté de penser que Zara..
Elle sourit aux anges ...

A propos d'ange, le revlà
Il murmurait hagard :

Bon ... Genor se glissa contre la poitrine de son lion qui sentait bon le sable chaud, la sueur, la mine, le peket , l'amour ...la vie quoi !!!
on zy va mon lion, cuilà, on l'aura....

Un homme s'avançait seul.. Flûte, portait les insignes de la CRS
rhoooo mince, Genor entendait des voix dans sa tête
CRS SS, CRS SS, kekskeçaveutdire ?
Compagnie réformée sans souci euh ...
Cerise Rouge Sur Son Séant... Cravatte Ratée Sans sa Soie ...Crevard Roué Sans Sa Soif...m'en fous
Genor se releva, fonça ... avec une lenteur de spectre déplumé vers le quidam en hurlant
CRS SS - CRS SS
s'emmêla les pinceaux et mordit la poussière

C'est Raté Sans le Sous, Sidonie...
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Genor

Mine d'or : Cymo/ Césaire contre Kirkwood, Esclandres,Pendarric, Jalyia, Cyanure_darsenic,Philodendron, fablito, natacha


Un lance pierre...Dubitatif Césaire devant une fourmi.
Passons..Il fait pas de commentaire, se demandant où elle a foutu son épée.
Il va falloir retrouver le caillou en prime. Chose faite en même temps qu'on récupère le butin sur les deux zouaves. Bonnes trognes de compères.

La zone semble soudain plus fréquentée, à peine le temps de lancer la pierre à la dame qu'un binome se pointe. Le reste se déroule dans un enchainement soutenu..
Césaire en pleine empoignade avec le premier arrive à lui soutirer bourse et quelques objets quand par le butin attirer, il sent qu'on l'attaque à son tour.

La lutte commence, spadassin décidé à conserver sa prise alors que le duo perdant roupille à deux pas. Pas à dire y a de l'action, on se fait pas chier, il arrive à se défaire de la'acharné qui lui a sauté dessus et s'aggripe à sa bourse.

Je la garde t'es tétu toi!


Une béquille pour un boitement et une perte d'équilibre, il croit même entendre un vague "désolé" ou "félicitations" il sait pas trop...
Car comme si deux combats d'affilée ne suffisait pas, en voici deux autres qui se pointent. Couleurs connues comme celles des charognards du royaume. Césaire se prend une masse musculeuse sur le poil, déjà bien entamé par l'effort soutenu. Une douleur aigue qui se diffuse si vite qu'il sait pas trop où elle est apparue...


Carogne d'opportuniste, t'as une chance de cocu toi..


Boutade sans réelle provocation, le genre qui aurait fait marrer le Bire. Césaire beau perdant se marre le regard vague, titubant doucement...

Joli coup.


A l'impossible nul n'est tenu, bande d'enragés, c'est pire que le siège de Bordeaux ce tournoi...il a juste le reflexe de choper la fourmi méchament entreprise et à l'air sonné avant que la pluie d'étoiles envahissent son paysage. Un sourire songeant à la migraine qu'ils vont se payer au réveil.
Il a une dernière pensée, lors il s'effondre lourdement, Cymo fait bon matelas douillet, tranquille, il sait que là où elle est, elle risque pas de se prendre un mauvais coup.
Con que le tournoi se termine, on commençait à se marrer. Avec du bol les organisateurs feront des prolongations et au pire ils iront se jeter une mousse Suisse, parait qu'elle est bonne.
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[Mine d'or : Cymo/ Césaire contre Kirkwood, Esclandres,Pendarric, Jalyia, Cyanure_darsenic,Philodendron, Fablitos, Nattacha….]

Oué ! Bien visé, au milieu… Séché le gus.

T’as vu comme j’vise bien hein ?

Bon, pas tout ça, mais ça recommence à se radiner en grand nombre cette fois.

Poussez-pas , y’en aura pour tout l’monde !

Ouaip on s’marre, d’ailleurs c’est bien pour ça qu’on est venu non ?
La Fourmi ajuste le caillou à la fronde, et c’est reparti mon kiki. Quelques moulinets pour donner un peu de puissance au lancer et la pierre vole jusqu’au second, qu’elle ne saurait nommer puisque jamais rencontré.

Bong ! in the middle itou !

Là, elle sautille sur place, contente d’elle. Pas mal pour une première à la fronde n’empêche. Elle a bien vu le regard légèrement narquois et interrogateur sur le pourquoi du choix de l’arme en question. C’est qu’avec une épée en main, elle risquerait d’être tentée d’embrocher, et comme elle veut pas se faire engueuler par les Gentils Organisateurs… Parce que sinon, vrai que ça changerait légèrement la donne. Comme une transfiguration… La mutation de la Fourmi en myrmidon, comme sur les champs de bataille où l’on s’étripaille en se fendant tout autant la poire d’ailleurs.
Récupération d’une bourse gentillette, et elle se penche pour ramasser son arme de fortune.


Hum ?

Elle a vaguement senti que quelqu’un tentait de l’empoigner pile à ce moment-là. Un flop pour l’agresseur qui vient de passer par-dessus. Même pas fait exprès. Il se relève, fait face, juste à temps pour recevoir un sympathique coup de latte dans l’entrejambe.

Ah ? C’est une fille ? bah ça fait mal quand même, si si si… J’vous assure que si !

Nan mais oh ! T’croyais quand même pas que j’allais te laisser m’piquer ma bourse comme ça non plus !

Tiens, un binôme fort sympathique au demeurant qui s’avance :

Olà !
Dis Fab, tu sais qu’il a un défaut de fabrication mon étalon… Figures-toi que quand il est bourré, il essaie grimper les autres étalons ce con…

M’enfin ! L’prends pas mal, t’y es pour rien toi, il est parfait à part ça…

Mal inspirée sur le coup. L’aurait mieux fait de se taire avant d’prendre une torgnole. Tain… L’a déjà fait l’impasse sur une épée à travers le bide l’année précédente, et voilà qu’il recommence. A croire qu’il lui en veut.
Juste le temps de se sentir alpaguée par le bras puissant de l’homme tranquille et d’atterrir lourdement au sol. Un chouilla écrabouillée par la lourde stature de son compagnon.

Allez hop, au dodo, c’est joli toutes ces étoiles brillantes…. Et puis là où elle est, personne ne viendra plus l’emmerder !
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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.

Un bain d'eau glacé ayant finalement eu raison de ce qui aurait pu être considéré comme un contentement exagéré, voire une attitude cavalière, Fernand qui avait enfin pu remiser son bâton surnuméraire avait quitté cette chaudasse de Cyanure et retrouvé sur le campement son ami Galovert.
Entre eux, point besoin de tirades ou d'allitérations pour se mettre d'accord.

- Tu n'as pas eu d'ennui?
- Pas un. Mais j'en ai vu d'autres en avoir.... et toi?
- Pas au sens miltaire ou fiducier du terme... je préfère pas en parler....
Et alors? le fier Galovert, qui traverse tranquillement un terrain ou sont embusqués 50 des plus redoutables combattants des royaumes comme s'il remontait l'allée centrale de la basilique de luxeuil.... ? Chapeau bas!
Bon, on y va que tu profites un peu? Pfiouuu, chais pas pourquoi, mais je suis claqué, moi, j'espère que tu as la forme!


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Izaac-Sanctus versus Blade.-Selenic / Eilith-Liamchaa

Non Sanctus ne dormait pas mais la veille avait été rude journée. Le Nicburissime frappait fort, surtout associé au divin Kartouche. Par chance, ils courraient moins vite que le Vieux et Pépé. C'était ça le privilège de l'âge, savoir se retirer avant que le dernier coup ne parte.

La nuit avait été passé avec Izaac à discutailler de politique et à refaire le monde, sanctus toujours émerveillé devant les coups tordus du vieil Izaac que ce dernier seul comprenait.

Le lendemain allait être une autre affaire. Ils en était tous les deux persuadés.
Le but de la manoeuvre serait de repérer des couples mixtes, voire uniquement féminins et de foncer dans le tas. Ainsi les risques seraient sans doute oins importants.
Après observation minutieuse du champ de bataille, les deux compères se mirent d'accord sur leur première cible. Deux François, dont une femme, d'ailleurs du genre goûteuse.

Ils se préparèrent et foncèrent en hurlant comme des mules, le bruit ayant pour effet de paralyser l'adversaire, ainsi en était-il dans le manuel du parfait petit sicaire. Mal leur en prit. En un clin d'oeil, leur cible fit front, dégainèrent leur hachoir et frappèrent si fort que l'Izaac fut renversé et le sanctus assommé sur le champ.
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Préfet du Prétoire du Lion de Juda (Pépé)

[Deuxième jour. Au nord, Accro et Bel. A l'est, Grom et Serra. A l'ouest, Dada et Tatoumi. Au sud et un peu en retrait, ils les avaient pas vus ceux-là, Adrien et Redyul. Au Zenith, un soleil indifférent, au nadir, un reste de sandwich à la saucisse pas fini.]

Ils ne s'étaient pas refait, même contre Philodendron, le gars tout seul. C'est donc qu'ils avaient quelque chose à expier. Zarathoustra ne savait pas vraiment quoi, il y avait le choix, mais en tout cas c'était fait, et c'était donc plus à faire. Quoique.

Ils avaient pensé qu'ils avaient eu leur compte et qu'ils pouvaient rentrer tranquillement à Genève, profiter de la tranquillité des tavernes et se panser leurs nombreuses plaies. Ils s'étaient mis en route, pépère .Mais c'était sans compter sur les tournoyeurs échauffés par le premier tour, qui leur sautèrent dessus tous azimuts.

Pourtant ils ressemblaient à deux bouts de viande hachée label Nefti et n'avaient plus un écus, plus rien. Pas de quoi attirer les appétits aiguisés des jouteurs. Et pourtant...

Au nord, Accro et Bel. A l'est, Grom et Serra. A l'ouest, Dada et Tatoumi. Au sud et un peu en retrait, ils les avaient pas vus ceux-là, Adrien et Redyul. Au Zenith, un soleil indifférent, au nadir, un reste de sandwich à la saucisse pas fini. Tous s'approchaient avec des airs de ceux qui allaient se faire des proies faciles.

Zarathoustra regarda Genor, un peu las, et eut un sursaut, l'énérgie du desespoir. La fourberie, ils avaient déjà essayé en vain, la force, ils ne leur en restaient guère.

Raaaa, ça suffit, maintenant!

Et, quoi, il fonça tête baissée.

[Izaac - Sanctus vs Liam - Eilith]

Une grosse claque. Même pas le temps d'appliquer les principes guerriers léonins. Deux fois qu'ils se trouvaient pris en défaut. Pontarlier, et puis maintenant. Il allait falloir en causer.

Grand noir. Dodo...
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P4.

Esclandres-Kirkwood, avant la marave…


Kirkwood avait bien tenté d’expliquer ses thèses sur le devenir-arbre (l’immobilité la plus totale sur une jambe), le sentir-arbre (deviner qui passe en voyant par les feuilles), le penser-arbre (lentement, très très lentement), le respirer-arbre (la gueule dans l’humus), Esclandres n’avait pas l’air plus emballé que ça…

Faut dire qu’il avait une tronche d’amoureux, il en avait plus vu des comme ça depuis… Heu ? Pfuiiii ! Vilaine lurette !
Le mariage à Pontarlier en février ? Bof, non, c’était plus joyeux, la guerre, ça rend gai et joyeux, c’est bien connu, tous les réfugiés vous le diront…

Alors ?
Ah vi… A Genève. L’avoyer et… Mais il savait pas s’il pouvait le dire…

Kirk avait compris que la tête d'Esclandres avait un rapport avec Cyanure, mais par contre, c’était pas d’elle qu’il s’agissait. Sa tantine ? Connais pas, comprenne qui pourra…


Alors, il avait tenté de le convertir aux logiques de la guerre asymétrique prêchée par Izaac.
Se camoufler en profitant des marais, s’enduire de boue, des trucs comme ça…
Ça avait de l'intéresser davantage...

Ce qui explique pourquoi ils pénétrèrent dans la forêt en faisant schplouf, schplouf, schplouf, une longue traînée de boue derrière eux…

Esclandres avait maintenant l’air d’hésiter entre faire la gueule ou se décider à s’accommoder de l’idée brillantissime de Kirk

Jour 1, Esclandres-Kirkwood vs Cymoril-Césaire

Ils arrivent donc en faisant schplouf, schplouf, schplouf…

Pis tout d’un coup, une charmante petite clairière…
Pis un cavalier qui les charge.

Une autre forme derrière, qui disparaît brutalement puis se relève en gueulant Même pas mal ! Puis monte à cheval et charge aussi. Ça devait être une ruse de guerre, alors, une fausse chute.
Des pros alors ? Tant mieux, faut pas commencer trop facilement, ça entraîne de mauvaises habitudes, la paresse au combat, l’oisiveté pendant le prêche, l’amer de tous les vices, quoi…
Allez, après un p’tit regard confiant à l’Esclandres, on se met au pas de charge…

Pis Kirk se prend un coup de bouclier dans les ratiches.
Vexant…
Nom di Diou de nom de Diou de nom de Diou de p’tit bonhomme d’Aristote, j’allions t’chiter dans les bronches mon gaillard !
Et Kirk prend un nouveau coup !

Kirk est encore plus furieux, le gars qui s’y croit déjà, hé, ho, lui, Kirkwood, vainqueur de deux des Tournois de la Compagnie !

Il s’y remet !
Et ça vous fait des grands schlurps, et ça vous fait des grands clangs, pasque chez ces gens-là, monsieur, on n’prie pas, on s’bastonne.
En même temps, faut dire qu’y sont pas venus s’offrir des bonbons, ou pire, des fleurs, pasque c’est périssable…

Kirkwood voit du coin de l’œil Esclandres qui s’était porté au devant de l’autre cavalier se prendre un truc de plein fouet dans la trogne et s’écrouler…

Encore une passes d’armes, il devine l’autre qui a mis pied à terre sautiller, ça le trouble. Pas qu’il soit moins fort que son adversaire, hein, mais bon, la concentration, c’est un truc fondamental…

Bref, il a bonne excuse pour expliquer pourquoi il est à terre, complètement out…

[Jour 2: Karla Vs Prongs/Henki]

Après quelques instants de comas, Karl retrouva un peu ses esprits... Il se mit en position assise assez douloureusement Ouille, ouille, ouille.. Elle l'avait pas raté, c'est le moins qu'on puisse dire !! Mais c'était tout de même étonnant qu'elle lui ait foncé dessus ainsi...

Il regarda un peu alentours, Auryn avait disparu aussi rapidement qu'elle n'était apparue... Il fixa la pelouse, perdu dans le méandre de ses pensées, faisant abstraction de toute activité extérieure, surpris qu'elle ne l'ait pas reconnut. Son odeur typique de pied qu'elle reconnaissait si aisément à des lieues à la ronde aurait pourtant du la mettre sur une piste..
Et si en fait elle l'avait bien reconnu ? AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAhhhhhhhhhhhhhhh° Mais qu'aurait t'il fait pour mériter pareil traîtement ? yyyyy yyyyyyyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa Elle aurait mal prit l'histoire de monter la tente pendant qu'il prenait un petit remontant bien mérité ? En tous les cas .. ooooooooooooooooooooooooooooooooo .. SCHBAM, * DING DING DING *

...

"Euhh…. Cousin.. Mais comment vas-tu ?" .. * K.O *





° Cf rp de Prongs un peu plus haut.
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Ex beaucoup de choses.
Gouverneur de la CHC.

quelques minutes champêtres au clair de lune


C’que la nuit est douce sur les ch’mins…
Ya des bruits qui dérangent un peu d’temps en temps, genre… des cris, des plaintes, des beuglements étouffés, des sons d’ferrailles qui s’entrechoquent… enfin, ça a l’air de bouger pas mal ce soir dans l’coin..
M’enfin bon, un peu d’tranquillité après la nuit précédente ça peut pas nuire… vrai quoi, entre les lieues parcourues pour arriver à Genève, et les nuits à passer à tabac des inconnus, ont pas eu trop d’temps à eux. Alors « si on pouvait faire un peu moins d’bruit à côté s’il vous plait !!!!!! » ça permettrait d’rattraper l’temps perdu… merci.

Chuchotements, rires étouffés, secrets confiés, là dans l’ombre d’un arbre que la lune n’arrive pas à transpercer de ses pâles rayons… et puis, ça recommence… faut qu’ça fasse du barouf un peu plus loin.
La vagabonde tourne la tête du côté d’où ça vient, plisse les yeux, histoire d’voir si elle reconnait des trognes, mais la lune, bien qu’pleine n’suffit pas à éclairer suffisamment… bah pas grave, elle a mieux à faire que d’s’occuper des p’tites échauffourées des autres… ont toute la nuit pour avoiner si b’soin. A quand même eu l’temps de voir deux groupes qui s’affrontent… ben ça f’ra quatre gus fatigués si jamais ça vient sur eux ensuite.

Un bâillement, une épaule réceptive, un bras puissant entourant les siennes, quelques chuchotements encore, et v’là du monde qui rapplique.
P’tain on n’peut pas faire une pause dans l’coin ou quoi ? Les yeux s’tournent vers son Autre, bécotent un peu la peau hâlée, les lèvres s’approchent d’une oreille forcément attentive… « On s’fait ceux là et après on s’tire ailleurs pour finir la nuit ? »
Les pas approchent, comme furtivement, mais pour le coup c’est raté. L’oreille est habituée aux sons de la nuit, et perçoivent le moindre craquement de brindille. L’andalou resserre son étreinte un instant, puis s’étire comme pour dire « allez on s’y colle maint’nant, comme ça ce s’ra fait » se lève, tend une main accompagnée de ce sourire en coin dont il ne se départit jamais, et l’aide à se lever.
Quelques gestes pour s’épousseter, et le comité d’accueil est fin prêt.

On la joue comment ? Chacun l’sien ? Tu m’les laisses ? Ou j’te les laisse ? Hein mi amor ? On tire à pile ou face ?
Quoi que j’suis un peu crevée là…

Les yeux noirs se lèvent vers les émeraudes et lui sourient…

Allez, j’te les laisse… bon si b’soin d’un coup d’main tu siffles, et j’viendrai leur montrer qu’on t’emmerde pas sans qu’ça dérouille.

C’qu’il est beau hein c’t’andalou là dans l’clair de lune, profil aiguisé, lame qui pend l’long d’la jambe, l’air détendu, un peu fâché c’pendant qu’on ait daigné l’déranger dans son tête à tête.

Dis mi loco, s’tu veux les assaisonner sans que j’vole dans tous les sens, va falloir m’lâcher la main là… j’te la rends dans cinq minutes quand t’auras expédié ça.

Les passants qui passent approchent. La brunette ayant repris sa main s’pose un peu à l’écart, laissant à sa moitié l’loisir d’s’amuser comme il l’entend.
Ah mais elle reconnait ces gens là !!! Enfin surtout elle… souv’nirs lointains, pas forcément bons, mais bon, d’la cervoise à coulé dans son gosier d’puis… On va dire qu’elle est pas rancunière… on va dire…
Le sourcil se hausse en les voyant s’séparer de quelques mètres. Mauvaise tactique ça m’sieur dame, leur aurait elle dit si elle avait eu envie d’rompre le charme de l’instant. Un petit rire s’échappe de ses lèvres lorsqu’elle aperçoit quelques quenottes andalouses qui brillent dans la nuit. L’gibier a l’air d’lui plaire aussi. Quelque petite revanche à prendre peut être… ma foi, elle n’connait pas tous les gus qu’il a pu croiser jusqu’ici.

L’regard se porte en loucedé vers la donzelle qui approche lentement. Faudrait pas qu’elle daigne bouger le p’tit doigt elle… se f’rait un plaisir d’lui mettre une ou deux pichenettes en passant histoire d’la calmer.
Un pas, deux pas... Mmmh ça s’approche dangereusement, enfin façon d’parler… en f’sant ça elle risque surtout d’perturber le p’tit moment d’plaisir de son andalou, et ça, elle n’veut pas…

Tst tst tst… J’ferais pas ça si j’étais toi l’oiselle… balancé le sourire aux lèvres et l’œil qui cligne..

L’écoute parler d’son mec à l’andalou… de loin. Pige pas pourquoi elle l’enfonce comme ça son jules, d’vant des inconnus en plus, mais bon, c’est ptête un jeu entre eux… pas s’mêler d’la vie privée des autres, c’t’un principe d’la brunette.
Le hochement de tête se fait aussi vigoureux qu’possible d’vant la réponse donnée par son Loco à ces choses qui n’les r’gardent pas.

Bien répondu mi amor !!!

Un nouveau bâillement est étouffé alors qu’elle entend la main chaude de son Autre v’nir claquer la trogne d’l’hurluberlu qui tente de le toiser. Faut quand même écouter c’qui s’dit, surveiller c’qui s’passe, pour l’cas où y aurait un problème à résoudre. C’est la moindre des politesses. Quand bien même on serait paumé en pleine cambrousse. On a du savoir vivre ou on n’en a pas.

Bon mais faut arrêter d’se marrer deux minutes hein, ya la donzelle qu’aurait comme des envies d’foncer pour défendre son étalon…

Ho là !! n’a pas fini mon andalou, on l’laisse jouer, et on s’en mèle pas…

Quelques enjambées rapides et légères, un coup d’bouclier bien placé derrière le crâne et la furie s’étale de tout son long sur l’tapis vert couvert d’un début d’rosée crépusculaire. Elle doit bien avoir quelques bricoles dans les poches celle là, autant faire l’boulot jusqu’au bout et fouiller tout ça… ah tiens, un sac avec des trucs dedans… on fouille, on ramasse c’qu’on peut, et on s’lève juste à temps pour voir l'étalon s’affaler sur la donzelle assommée. Regard mi fâché mi complice qui s’pose sur l’andalou souriant comme un jour de noce.

‘Tention mi amor !!! t’aurais pu m’bousculer là !!! tst… allons… va falloir revoir un peu la visée nocturne j’ai l’impression… pis tu m’diras un d’ces quatre pourquoi t’as l’air aussi jouasse. Ça m’intrigue.

Dans son baluchon elle range ses provisions de la nuit, s’approche de sa moitié en train d’en faire de même, et sans un regard en arrière, l’prend par le bras pour trouver un endroit calme, enfin, essayer, histoire d’finir c’qu’ils avaient commencé juste avant ce petit intermède.

C’que la nuit est douce sur les ch’mins de la Suisse.
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Skiid était toujours out, cherchant désespérément Ordung et sa Blondine à l'embonpoint prononcé (en espérant qu'il ne se fut point dégonflé telle un ballon de baudruche durant les multiples et ô combien glorieux combats de ces derniers jours!).

Meine Blondine? Meine Ordnung? Wo seid ihr?

Bon nombre de questions existentielles et philosophiques se bousculaient dans un crâne pas nécessairement assez bien fait pour les contenir, du moins dans de telles proportions.

Wer bin ich? Warum bin ich da? Wohin gehe ich?

(pour les non germanistes: qui suis-je? pourquoi suis-je là? où vais-je? ndt Laughing ) - Questions qu'un certain Immanuel K. reprendra quelques siècles plus tard, un des plagiats les plus méconnus, les plus inadmissibles et inconcevables, puisqu'il s'adjugera la paternité de ces réflexions pourtant empruntées au TGV (Teuton Germain Vindicatif). Cruel monde où les apparences sont parfois trompeuses: la vérité est ailleurs!
Skiid, hagard, tentait donc de répondre à ces questions, tout en cherchant frénétiquement sa grenouille et sa blonde... Peu à peu des flashs lui revinrent, décidément ce tas sanguinolent à quelques mètres de lui rappelait vaguement quelque chose....

Na, na, ein Stück viande? Mon dernier repas? Ach nein, ich stupide! Le Kolossal Tounoi, ca feut dire que nous avons combattu - ach, je me soufiens maintenant... les deux qui se croyaient au Karnaval, tout noir du visage qu'ils étaient. Ils ont fait chuter meine Blondine, pour un peu ils l'auraient abimée, elle, ma Chance ventripotente, meine charmante Blondine à la Persönlichkeit si chermanisante... Mais grâce à la vigilance d'Ordnung, ich fut prompt à les corriger ces vils Taugenichts...

Croâ Croâ Croâ.... das ist le signal d'alarme! (un peu tardif, puisque la plantureuse blonde était déjà à terre)

Ordnung avait flairé le danger, aux aguets, tous les sens en éveil - une sorte de ramoneur (ou ce que Skiid prit pour un ramoneur ou un carnavalier égaré) jaillit du buisson... bien mal lui en prit. Ordnung, n'était pas une simple grenouille de bénitier. Convaincue par son maître des valeurs républicaines, elle mettait un point d'honneur à le défendre, fut-ce au péril de sa vie. Après de longues semaines à force d'entraînement et d'abnégation, elle était devenu une véritable grenouille de combat: une grenouille ninja.
Zarathoustra levait déjà le poing en direction de Skiid... Mais Ordnung, bien plus vive que son adversaire croassa si fort que l'autre en fut tétanisé...

CROAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA! CROAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!
CROAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!

Profitant de l'instant d'égarement du carnavalier-ramoneur-égaré, Skiid (après avoir changé Ordnung de main, afin de pas l'écrabouiller sur la face noirâtre de son adversaire) se mit à l'ouvrage: ravalement de façade complet et sans frais pour ce noireau impertinent. Une fois le travail terminé, il se redressa. Du haut de sa germanique corpulence, lui et Ordnung contemplèrent leur oeuvre.

- Na, meine Liebe... [ainsi s'adressait-il, les yeux remplis d'affection, à grenouille-ninja], gute Arbeit... si ich ne t'avais, ich aurait pu prendre de maufais coups. Du saufe ma vie!

Ordung croassait avec tendresse, comprenant à coup sûr les compliments de son maître...

- Oh, l'TGV, tu peux ptete me filer un coup d'paluche, lââ...
La blonde aux formes apparentes se débattait sous son adversaire (Genor), ayant couardement profité de sa chute pour l'assaillir. Skiid et Ordnung s'arrachant à la contemplation de leur oeuvre se jetèrent tous les deux dans la mêlée...

- Lass meine Blondine in Ruhe! Lass sie los! sonst wirst Du Probleme haben (fout la paix à ma blonde, lâche là! Sinon tu vas avoir des problèmes! ndt)...

Skiid trop pressé qu'il était se sauver sa blonde, trébucha sur le même bâton qu'Araya... et suivit le même chemin qu'elle: une trajectoire oblique (imputable à l'attraction terrestre), lui permettant de passer d'une station verticale à une posture horizontale. Genor, entendant les grommellements germaniques de Skiid avait lâché sa proie première, s'était retournée, prête à cogner sur Skiid, qui était en train de s'affaler de tout son long. Mais s'était de nouveau sans compter sans Ordnung. Plus vive que le vent, elle bondit de la main de Skiid, toutes pattes dehors, pour s'agripper au visage noirâtre qui se présentait à elle et semblait attenter à la vie de son maître. Genor, surprise de se prendre une grenouille dans la face, fut prise de panique...

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah, mais c'est quoi ce truc, pas réglementaire: les animaux de combat sont interdits, c'était dans l'serment, c'est pô du jeu, c'est d'la triche, c'est pas règlement... paf!

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase - se débattant avec la grenouille, elle ne prit garde à Araya qui ayant repris ses esprits lui en avait collé une bonne, qui devait l'avoir calmée pour un certain temps... Araya se releva et remis un bon coup de savatte à l'autre déjà bien sonnée [re-paf] puis s'adressa à Skiid:

- ben, j'croyeux bien qu'ta raison l'Teuton, elle m'a r'tiré une fière chandelle du pied ta gr'nouille, comment qu'elle s'appelle d'jà? pa'ss que là, j'lui dois ben un bécot!
- ach Ordnung ist son nom, mais où est-elle? mais ou est Ordnung? Ordnung? ORDNUNG?
- croa, croa, croaaaaah!

Ordnung avait pris un mauvais coup: Genor avait entraîné Ordnung avec elle lorsqu'elle s'était affalé sous le coup d'Araya. Les plaintifs croassements provenaient de sous le corps de Genor. Skiid n'écoutant que son courage repoussa avec virulence le corps de Genor, Ordnung gisait en dessous, un peu aplati: une grenouille -ninja mais format crêpe. Skiid la prit dans le creux de sa main...

- Na, Du... Du hast doch eine in die Pfanne gekriegt (t'en a vraiment pris dans la face! ndt).
- croâ, croâ, croâ...

Araya, émue par la scène s'approcha...

- eh, l'Teuton, j'peux lui un bécot à ta gr'nouille, j'crois ben qu'sans elle, j's'rai ben mal...
- ach, ja - vielleicht, elle ira mieux après: Medizin de betite française: meilleure medizin du monde!

Araya se pencha vers Ordnung, reposant au creux de la main de Skiid et posa un délicat baiser sur le front de la grenouille, qui croassa alors de plaisir...
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terreur des chemins, nain des jardins.

[Genève, porte de Lausanne]

Juché sur les remparts, Zarathoustra regardait les participants revenir du lieu de joute, les uns claudiquant, se soutenant les uns les autres et pas beaux à voir, les autres tout fiers et soupesant leurs bourses pleines à craquer.

Il haussa la voix:

Fiers combattants et spectateurs hebétés, rois de la torgnole et du tripotage de bourses, les peut-mieux-faire, les vaincus d'avance, j'en appelle à une grande beuverie internationale en la bonne ville de Genève!

L'occasion est unique, que dis-je, historique! Refaisons le mon... euh, les royaumes avant que les royaumes nous refassent devant quelques bonnes choppes, échangeons les nouvelles de nos patelins respectifs. Faisons l'amour et la guerre comme il se doit! Ici pas de roi, pas d'empereur, versons quelques libations sur cette terre de liberté pour mettre un point final à cette joute mémorable.

Que les vainqueurs paient des coups à toutes les gueules cassées, que nos verres de concert se lèvent et se vident, se remplissent et se vident encore! Que la Boulasse nous emplisse de grâce, et que pleuvent barques et échelles, fruits et poissons lorsque une fois de plus le soleil se lévera.

Burp.

Lui, il avait déjà commencé, ce qui expliquait son emphase. Le truc c'était qu'il avait plus un rond, alors c'était une manière comme une autre de se faire payer des coups.

Quelqu'un a mon caillou? Il est magique, il porte malheur à celui qui le porte s'il l'a pris sans le consentement de son propriétaire.

[Réveil douloureux]

Humpffff !!!

J'ai malocrâneuhhhh !!!

Et j'ai la dalle !

Elle cherche vainement dans ses affaires si, par mégarde, leurs assaillants n'auraient eu la bonté d'oublier un truc. Non, rien de rien.

Ah si, le tonnelet de St Estephe.
Ouf, sauvé le délicat breuvage qui s'accorde si bien avec n'importe quelle viande pourvu qu'elle soit bien préparée...
Merdasse, pas penser à grailler!
Pas penser à de la viande juteuse, à de petits oignons nouveaux revenus dans du beurre, à des carottes sautées à l'ail...
Merdasse de merdasse.
La dalle.
Pas penser à bequeter on a dit!


Ben, faut croire qu'il a pas le même humour que toi, hein !
Ou alors il a pas confiance en lui à ce niveau là, donc forcément, l'traiter d'cocu même en rigolant...

En même temps, elle avait bien évoqué le canasson que l'Andalou avait dressé pour elle, p'têt qu'il a mal pris le fait qu'celui-ci souffre de quelques déviances.


Bah, on s'en fiche après tout...

Par contre, t'sais bien que la pêche, moi...
Mais j'me baignerai pendant que tu pêcheras, p'têt que comme ça personne ira grimper aux arbres pour mater!

Bah quoi, même quand elles y vont à deux, armées de hache, ça se débrouille quand même pour en profiter. Y'a que des pervers autour des lacs décidément.
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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.

[Retour à Genève]

On pourrait croire qu'une fois les combats finis, c'était bon. Mais non, c'est toujours galère : faut organiser le départ, voir qui est présent, qui a déjà bougé, toussa...

Du coup, la Châtaigne a joué à la chaise musicale, passant d'un groupe à un autre, pour finalement chercher le Sombre qu'a disparu.
Liam, t'es où ? Faut rentrer, hein!
Bah oui, elle va pas le laisser quand même. La jeune fille a envoyé un piaf au coéquipier, tout en s'affalant sur son poney qui a réussi à la retrouver. Il a du en avoir marre de manger le foin en ville.

Le temps d'attraper une personne qui voulait rentrer aussi, de voir Liamchaa sur le bord de la route et d'essayer de l'embarquer, et direction Genève!

[Une fois à Genève.]

Ah ben... l'est passé où encore?

La nuit à dormir tranquilou sur le poney lui a fait du bien, mais du coup... elle en a perdu l'Sombre.
Ce n'est que plus tard qu'elle apprendra en taverne, entre deux magouilles avec la Fourmi pour lui permettre d'accéder à ses écus, qu'il s'est fait alpaguer.

D'où la résolution pour le prochain tournoi si elle y participe. Eilith mettra le poney bien en vue sitôt les combats finis, et attendra pas de faire les bagages avant. Comme ça il y aura moins de casse.

Mais là de suite, y a plus important. Boire un coup, manger un bout, et rafistoler ce qui est possible de rafistoler.
Ah, oui, pas oublier l'annonce, c'est important, ça.

Pour ceux qui sont blessés, je suis Infirmière! J'ai juste besoin d'une paire de tenailles en plus des fils et des aiguilles, et je peux réparer ceux qui veulent soulager leurs souffrances!
Ah, et il paraît que je suis barbière, aussi, on m'a dit, mais faudra me donner un rasoir, hein.

Oui, faut dire que la pucelle est pas contrariante.
On lui a dit une fois qu'elle était infirmière, elle a été d'accord pour l'être.
Maintenant on lui a dit qu'en plus elle devait être sûrement barbière, donc elle va essayer de l'être aussi.

Par contre, faudra qu'elle pense à pas trop picoler. Non parce que soigner en visant pas juste, le résultat risque de pas être très très joli à voir si la jouvencelle se loupe, quand même.
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Temps d'arrêt...

Nan, pincez-moi, voilà que j'ai des hallucinations auditives maintenant... Ca doit être la faim, c'est pas possible autrement....

Césaire...
J'ai rêvé ou tu t'es porté volontaire pour les expériences de la Châtaigne ?

Elle l'adore Eilith...
Mais elle l'a déjà prévenue y'a longtemps, qu'elle préfèrait clamser que d'la laisser jouer au docteur sur sa p'tite carcasse.

Alors l'idée de laisser la tête de son compagnon entre les petites mains de l'apprentie infirmière spécialisée en destruction massive, ça lui fait un peu froid dans le dos.

J'sais bien qu'il lui faut une pouliche...
J'lui avait promis la croupe de Marie Caroline, mais j'ai pas franchement envie depuis la dernière fois...

la phrase n'est pas terminée, balayée d'un revers de main. Pas envie d'y repenser. Point.

T'sais quoi, penses à acheter une jument la prochaine fois... Tu seras certain qu'il te perdra pas de vue comme ça!^^

Un sourire en coin aux lèvres, elle retourne vers le canasson, une tape légère sur la croupe. Cym récupère le tonnelet, deux godets et revient vers le spadassin.

Un poil inquiète quand même la Fourmi. Mais elle dit rien. Se contentant de verser le nectar et de tendre l'un des godets à Césaire :

Tiens...

Ca aidera p'têt...

Un regard à l'amie Eilith... Espérons qu'elle déchiffre le contenu, qui ressemble à peu près à du : "Me l'abîmes pas trop, c'est qu'j'y tiens au bestiau là..."

puis revenant à son compagnon :

Ben...

J'me baigne comme les vers...

Na!
A force de se moquer de sa pudibonderie aussi...
Et c'est qu'elle avait pas pris l'habitude des mateurs quand elle se baignait tranquillement dans son p'tit coin de rivière à Labrit. Y'avait jamais un péquin qui s'était amusé à se ramener...
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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.

[Round trois pas prévu sur le retour...]

Retrouver le village.
Il suit la lance.
Eilith en chef.
Ils ont vécu.
Ils ont vu.
Ils ont vaincu... un peu.
Juste de quoi être dans les clous.

D'un pas tranquille.
La troupe s'ébranle.
Confiante.
En cours de route.
Envie pressante.
Besoin d'évacuer le stress sans doute.
Ou tout autre...
Qui sait.

Un bois.
Un bosquet.
Braies aux chevilles.
Soulagement du Sombre.
Soupire d'aise.
On passe les détails.

Du bruit.
Un pas lourd.
Un amateur de cake.
Le Chieur (cas de le dire..) regard vert.
Deux pieds nus.
Un écu.
Une lame.
La tête noire se redresse pour gueuler.
Un bandana jaune.
De noir vêtu.
Un sourire niais.
Liam comprend.
Pas besoin de faire un dessin.
L'enfoiré....

[ La veille - 2ème tour - Adrien et Redyul rencontrent Raoul et Mahaud ... Aïe ...]

Mon lecteur attentif, et néanmoins bienveillant verra ici la suite de la prose magdalénienne, un p'tit peu plus haut. Pas haut, hein, alors soyez pas fainéants. Mon Raoul pisse longtemps. Ce n'est pas là son moindre défaut. il était donc accroupi, dans les buissons, à s'alléger les entrailles. Il les retenait ces deux là ! Genor et Zarathoustra !Tartinés, rançonnés, proprement. Jolie prise ! Deux miches de pains, du maïs, un gland... Il avait pas fais gaffe, mon Raoul. Affamé, il avait avalé le truc, sans faire attention. Malemort ! Peste ! ça vous déchire les entrailles. Trois fois déjà qu'il disait à Mahaud qu'il allait pisser. On ne dit pas à une dame qu'on va ... Enfin vous avez compris...

Ouille ! Ça passe pas ! Sang Dieu !

Mon Raoul est furieux et envisage très raisonnablement de récupérer le gland en question et de le rendre pas lavé à son propriétaire. On avait tous prononcé les paroles du serment, foutre Dieu ! Les poisons et autres glands magiques ! c'est de la bile d'alchimiste. C'est pas digne !

PAF ! PONK ! Re-Ouille ! Mais cette fois, c'est pas le soupir que laisse échapper mon Raoul à chaque fois qu'un vent s'échappe de ses tripes. Dans son dos, ça se castagne visiblement.

Mahaud ! Ça va ? Il s'inquiète tout de même. Et les boyaux de mon Raoul qui tournent en boudin... Il se crispe. Pas bon, ça !

Mahaud ! J'arrive !

Oups, non, pas maintenant... Tel Saint Mammès, quand Néron lui appliquait la question, Glaber, spadassin qu'un défaut de viscères n'a jamais abattu, ferma les yeux. Une profonde respiration. Retrouver le calme. En finir. Enfin ! La prière que lui avait apprise la mémé lui revenait.

Vous qui venez ici
dans une humble posture,
De vos flancs alourdis
décharger le fardeau,

Veuillez quand vous aurez
soulagé la nature,
Et déposé dans l'urne
un modeste cadeau,

Épancher dans l'amphore
un courant d'onde pure,
Et sur l'autel fumant
placer pour chapiteau,

un soupirail arrondi
dont l'auguste jointure,
Aux parfums indiscrets
doit servir de tombeau.

Je cherche une onomatopée, mais je n'en trouve pas. Ça ferait lourd... M'enfin, tel le Saint Esprit un Lundi de Pentecôte, La délivrance arrive quand même ! Enfin !

Mahaud ! j'arrrRRRRRRRRRrrrrrive ! mais c'est pas un gland ce merdier, c'est un cailloux !
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Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.

petite pause champêtre en bord de lac


Petite pause détente bien méritée après ces deux jours de rigolade. Les bords du lac, c’est l’idéal… à l’ombre d’un arbre déjà plus que centenaire, à l’abri des regards, et des fourmillements du marché.
Elle est nature la vagabonde, et c’qui peut déranger certains, elle s’en cogne. Elle a donc retiré les trois quarts de ses vêtements, n’gardant sur elle que l’minimum. Prendre le soleil, parait qu’c’est bon pour la santé. On va quand même pas s’gêner pour quelques pudibonds. Sont pas contents, dégagent, pis c’est tout.
Allongée dans l’herbe, elle mange son andalou des yeux. Torse nu, il profite des bienfaits de l’astre du jour lui aussi. Bordel c’qu’elle l’aime…

Dis ?

Quelques secondes dont elle profite pour venir déposer sa tête sur les jambes de son autre…

Tu sais les deux jours là, qu’on vient d’passer… j’espère qu’ça va pas mettre en péril ta descendance mi amor… r’garde…

Lui montre la cicatrice sur son flanc droit, souvenir des combats en Périgord l’an dernier…

Ben elle m’tire vachement.. m’fait mal.

Pense à c’qui pousse dans son ventre et espère qu’il n’aura pas morflé d’leurs derniers jours d’ballade, d’marave et d’fatigue. S’promet qu’à compter d’maint’nant, elle va l’laisser grandir au chaud tranquillou.
Les souvenirs du Périgord remontent les uns après les autres, l’poutrage d’la p’tite et d’la chandelle, l’injustice du truc. C’qu’avait décidé d’la suite, l’combat contre l’armée d’Saintes, l’Théodebert qu’elle avait rétamé, les corps étendus, les s’maines de souffrances et les blessures à réparer. Angoulême, les rencontres, les souv’nirs… et les cicatrices. Avait les poitevins dans l’nez depuis. Et d’puis l’annonce du p’tit bout qui grandit en elle, la trouille qui va avec. Pas envie d’mourir connement… juste envie d’voir grandir sa famille…
.
Faudrait qu’on prévienne Sel et l’colosse tiens… histoire d’leur d’mander s’ils s’raient d’accord pour prendre en charge notre gamin si quelque chose doit nous arriver. Faut être prévoyant moi j’dis. Après tout, sont nos meilleurs potes, j’pense qu’ça leur fera plaisir qu’on leur d’mande ça nan ? Moi en tout cas ya qu’à eux que j’pourrais faire confiance…

Le visage se tourne un instant pour regarder le butin de leurs deux jours. Elle sourit davantage en voyant les sacs qui s’étalent un peu partout.
Va falloir tout vendre hein… pas envie d’me trainer ça jusqu’à la prochaine étape mi amor. Ça pue la mauvaise foi ces trucs là… j’sais pas, ya une odeur spéciale qui m’retourne l’estomac… faut s’en débarrasser vite fait.

Un léger rire s’échappe de ses lèvres en imaginant l’dépit des deux du dernier combat… vache c’qu’ils trimballaient sur eux…
S’souvient d’la surprise qu’elle avait cru voir dans l’œil du bonhomme planqué sous un casque, quand il avait reconnu l’andalou.

Tu veux bien m’raconter ? Hein dis ? On est bien là, on a l’temps… j’voudrais bien connaitre ton histoire avec l’étalon qu’t’as cogné ya deux jours… avait l’air de t’connaitre aussi bien qu’tu sembles l’connaitre toi-même…

Se retourne sur le côté, visage posé sur les cuisses musculeuses qu’elle enserre d’un bras… s’souvient en souriant d’un truc que Selene lui avait dit un jour alors qu’ils s’fendaient la poire tous ensemble… qu’les p’tits sont souvent teigneux pour compenser l’manque de hauteur. L’avait l’air teigneux çui là, mais ça n’avait pas suffi à l’sauver. La baffe que l’andalou lui avait mis résonnait encore dans les oreilles vagabondes… p’tain il avait du douiller quand même. Bah, les joies du brigandage, des rencontres impromptues…
Les yeux brillants elle fixe son autre, plongé certainement dans ses souvenirs… elle attend, espère… qu’il lui raconte..
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[Genève - Fin de la séance rafistolage]

Elle sourit quand il lui parle de son talent à se retrouver maire, même sans le faire exprès.
Bah, si je me débrouille bien, je vous rejoindrai peut-être à temps, hein. Mais là, je me suis déjà engagée ailleurs.

Ben oui, elle a souvent quelque chose sur le feu, ces derniers temps. Ce qui convient très bien à son tempérament de pyromane amateur.

Et t'en fais pas pour la hache, d'ailleurs, j'en profiterai peut-être pour te demander un peu d'entraînement, pour voir si je me suis améliorée et tout, hein. Depuis le temps qu'on se loupe sur les routes...
Oui oui vous avez bien entendu. Le gascon, c'est même pas encore remis de ses blessures que ça parle déjà de se cogner dessus.
Mais en toute amitié. Ce qui est une nuance de taille, hein.

Nan parce que bon, ces derniers temps...
Un léger temps, celui d'un flash-back concernant son combat contre Nicbur et Kartouche

*Vlouf* (ça c'est le bruit du flash-back)

Lorsqu'elle s'élançait, armée d'un bâton et d'une grappe de raisin, contre le Issime, et qu'il s'est mis à courir en hurlant à son tour. D'ailleurs, elle en avait été stoppée dans son élan, en ayant une image qui lui venait à l'esprit.
Vous avez déjà vu un aurochs lancé en pleine course ?
Bah voilà, imaginez un lapin qui se trouvait sur un passage de bovidé. Puis on transpose : Eilith en lapin, Nicbur en aurochs. Oui bon, vous l'auriez deviné tout seul, l'inverse c'était trop gros, mais on sait jamais.
Donc, l'aurochs Nicbur contre Châtaigne habillée avec une queue de lapin, des oreilles, des bas résilles, et... tsss, bande de pervers, ça vous va pas de penser des choses pareilles, hein ?

Donc, on disait. Oui, là on se dit "aïe". C'est ça. En gros, c'est ce qu'elle avait pensé très très fort quand le bras a atteint la tête.
Ensuite, elle avait pensé "oh les jolies lumières", puis "oh, tiens, je tombe", et puis "...".
Plus rien avant le réveil, quoi.

*Vioum* (bruit de fin de flash-back).

La jeune fille secoue la tête, et flanque une dose généreuse d'alcool sur le crâne de Cesaire. Bah là au moins, il sera pas infecté, c'est sûr.

Liam, je l'ai perdu en cours de route. Pourtant j'avais essayé de le rattraper et tout, hein. Mais bon, apparemment, vu ce qu'il m'a dit en taverne ce matin, il s'est attaquer sur le chemin, et il a tout perdu. Quelqu'un qui a pas du comprendre que fallait rentrer, hein.

Tiens, si pendant l'entraînement à la hache on pouvait le croiser, ce serait marrant.

Elle s'écarte ensuite, ayant fini pour de bon le rafistolage.

Voilà, c'est tout propre. Tu peux aller surveiller mieux la Fourmi, là. Puis fait attention, hein, juste avant qu'on parte, y avait quelqu'un qui nous regardait du haut d'un arbre.

Comment ça c'était pas le truc à dire ?
Bah tant pis, il doit avoir l'habitude qu'on reluque la Fourmi, à force, maintenant. N'est-ce pas ? ^^
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[Genève - Fin de la séance rafistolage]


Césaire s'ébroue laissant le feu de l'alcool disparaître, rafistolé de près, y a plus qu'à reprendre le cours des choses.Un courant d'air passe lui chatouillant les oreilles et comme elles sifflent légèrement il se gratte. Profondément indifférent en fait, c'est un gars tranquille Césaire, n'ayant rien à prouver.

Il se redresse lentement n'ayant pas que ça à foutre de perdre son temps, et si on l'a affublé souvent de jolis quolibets type affameurs, assassin, infâme, ordure, enfoiré, la liste est longue et ça l'a toujours laissé froid. Par contre menteur quelque soit l'angle de vue, nope, jamais.
La chose est entendue et il va falloir rallier les candidats au départ.
Ils ont remplacé les denrées envolées, 6 miches et 4 fruits pour lui, ajoutés les écus de l'inscription au tournoi et les gains.
Pas de quoi fouetter un chat donc...

Il soupire longuement, sans se départir de ce calme qui le caractérise. Il cogite comment placer ce petit intermède ludique avec Eilith au milieu de l'organisation au départ à venir...Evidement il n'est pas sans penser qu'emporter la hache et démonter ce putain d'arbre dans la foulée pourrait lui offrir diversion à ce profond ennui qui l'a saisi.

On va tacher de faire au mieux. On se retrouvera plus tard donc. Merci pour la couture. On va monter la lance de départ près du Lac.


Il se dirige récupérant heaume et armes vers la porte, il a été assez prolixe jusqu'ici, la Fourmi pourra pas lui reprocher de pas avoir été aimable avec son amie. Ils ont le campement à organiser et l'accueil des sympathiques Suisses à assurer. Pas mécontent d'avoir fait connaissance avec ceux qu'il était venu rencontrer précisément. Les autres, hors gens de la troupe, il connait personne ni de près, ni de loin. Juste que certaines couleurs flottant en cours de tournoi sont reconnaissables...


Il passe la porte sans se sentir plus fort, ni supérieur à quiconque. Si Césaire est sérieux de nature, il ne se prend pas au sérieux trop conscient de la précarité des choses. Il laisse à l'orgueil et l envie le soin de baffrer avec appétit, ça l'arrange même, avec une subtilité de fin gourmet. Il mate un instant les yeux levés ce qui lui passe à quarante mille au dessus de la trogne. Césaire peinard prend la direction des rives, ignorant deux cleps hargneux tenus en laisse par une bourgeoise, leurs jappements criards et steriles. Lançant la pièce à une vieille qui s'égosille gaiement sur la place.

Vive le vent, Vive le vent au léman...

Le pas sûr s'allonge, lui il se marre, songeant que si la Chataigne gagne, ça peut être marrant.
La taille comme la défaite ne lui posent aucun problème.
L'âge sans doute. Et y a de la route à faire.
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