[RP] Chez Nous

Tom écouta Andrea lui donner son avis, sa définition, des brigands. Au fur et à mesure dans mots qui sortaient de sa bouche, Tom plongea de plus en plus son regard dans le siens.
Elle avait une telle facilité de parler des brigands que l'on aurait pu croire plein de chose, oui plein de chose...

Voilà une façon de voir les choses concernant les brigands, Andrea... Bonne ou pas, selon j'ai envie de dire de quel côté on se place. Mais si vous parlez de certains brigands comme des bons samaritains, ils doivent tout de même être assez rare...

Ne lâchant pas son regard, il continua, sans même reprendre une gorgée du breuvage.

Mais vous avez une telle façon de parler d'eux, que j'en aurais presque des doutes. Vous les avez fréquentés si prés que cela ?
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Ouais, je sais que c'est pas un pigeonnier !
Inutile de regarder comme ça...
Puis avec les coups de pioches que je mets dans ta mine depuis des jours et en particulier aujourd'hui, tu vas pas me casser les burnes !
Parce que Tom par ci,
Parce que Tom par là,
Parce que Madame sait faire passer les messages,
Parce que moi... Ben la patience, tu vois...

La patience, c'est la pioche qui est balancée contre la pierre sous le regard curieux de quelques uns, et réprobateur du maître d'oeuvre mais la mine peu joyeuse incite vraisemblablement peu à la remarque désobligeante.
Faut dire que pour les gens normaux, un mec jaloux c'est comme un mec bourré, inutile de se dresser devant pour taper un brin de causette lorsque l'idée est en tête... Et monsieur Gentil - non, c'est pas non plus son nom... - à l'imagination qui tourne en plein régime.

C'est terrible un cerveau qui tourne à plein régime...
Celui qui tourne dans tout les sens, hein !
Des imaginations sans queues ni têtes... ou avec... surtout avec en fait...
Ca s'emmêle, se monte le bourrichon, fait battre fort le coeur, martèle les tempes, bandes les muscles, accélère le pas.

Jusqu'à la porte, poussé un peu plus violemment que souhaité, franchie d'un pas lent mais décidé tandis que le regard se porte immédiatement sur la table ou est attablé celui qui est sûrement charpentier, partageant alcool et cochonnaille avec la tavernière un peu trop penchée en avant au goût Dd0dien...

Mais l'évidence est là...

Et le doigt montre la Colombe, pour lui signifier qu'elle à gagné, le voilà, qu'il se vengera, ce soir plus tard, Remise en tête, que les comptes se régleront à sa manière, qu'elle s'en doute, que c'est sûrement le but de la manoeuvre.
Et le sourire entendu confirme l'ensemble, le soupir de l'homme vaincu le précédant, avant que la tête s'incline légèrement pour saluer l'un connu plus qu'inconnu.
La main se retient de claquer la fesse, par vengeance et par plaisir, pour finalement se contenter de se poser sur le dos de sa femme, puis de lui poser un léger baiser sur le front.

" Tom je présume... Dd0die, enchanté..."

La main se tend, le yeux bleus se posent dessus tandis que le corps s'apaise et que l'esprit s'en veut de sa bêtise.
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Sa dernière question n'avait pas encore eu réponse que la porte de la taverne s'ouvrit violemment. Son regard quitta celui d'Andrea pour prendre la direction de l'entrée du bâtiment. Un homme, un doigt, un regard et enfin une main dans le dos d'Andrea. À l'évidence, cet homme ne pouvait qu'être le bien-aimé d'Andrea, Ddodie...

Pourquoi, quand celui-ci croisa le regard du cavalier de la tavernière, il sentit que malgré ne l'avoir encore jamais rencontré que de cet instant, celui-ci savait qui Tom pouvait être.

Un signe de salue que Tom rendit, avant à son tour de tendre sa main et de serrer franchement celle de son nouveau interlocuteur.

Oui, c'est bien cela Tom... Et je présume Ddodie... Enchanté aussi ! J'ai eu la chance de pouvoir vous connaitre dans les paroles d'Andrea. Mais enfin, j'ai la chance à présent de pouvoir vous rencontrer en chair et en os.

La chopine était vide et la cochonnaille bientôt réduite au néant. Mais que fait la tavernière !
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De près, de près... De très près.


Disons qu'si j'avais pas peur que tu me jettes une pierre, ou que tu me juges, je t'avouerais j'ai été l'un d'entre eux. Que j'ai cotoyé plusieurs groupes, plus ou moins connu, de façon continue ou en électron libre, des Corléone aux Piques en passant par Fatum, des Écorcheurs aux Canards, l'Hydre aussi, sans oublier les groupes que j'ai moi même créé... Oui, de très près.
Je pourrais aussi t'avouer que j'ai du piller une bonne partie des villes du Royaume, écumés toutes les routes, et que je connais pasmal de prisons. Je rajouterais peut être que je suis listée dans pas mal d'armées. Que les défenses et les attaques n'ont plus de secrets pour moi et... et que j'aimais ça. Que plus que piller et détruire jaimais la sensation de tout contrôler, de jouer ma vie à chaque coup, ce sentiment de toute puissance, l'adrénaline me laissait pousser des ailes. Oui, j'aimais ça mais on va éviter de rentrer dans les détails, on n'a pas gardé les cochons ensemble et puis...

La porte s'ouvre et le sourire de la Chiasse se pose sur le coin de ses lèvres, l'index Dd0die est tendu et elle ne peut que constater qu'elle a gagné. Bon bien sûr elle sait qu'elle va devoir payer cet affront mais rassurez vous, ils vont trouver un accord où il n'y aura pas de perdant. Enfin sauf celui qui va laver les draps, ça va être sale... Très sale.
Elle observe la Chiasse, ce qui pourrait faire un joli combat de coq si les deux mâles étaient du genre à mesurer celui qui a la plus grande mais...



Et moi c'est Andrea, les présentations sont faites.


Oui je souris, bah quoi, j'suis super à l'aise moi!
Vrai qu'il a du mal à se décoller ce p'tit rictus bordel de merde... Bon aller et si je me lève? il est toujours là?
Rhaaa et si je...


Oh, y a plus à boire.


Et le regard de se tourner vers le comptoir, tiens y a pas de tavern....Merd'.
Les lippes Colombiennes effleurent celle du brun -le brun son mari hein- avant que le petit cul -petit petit- rejoigne la remise. Ça fouille, ça fait du boucan, et...ça hurle


Vous restez manger avec nous Tom ? Mamour j'ai préparé un truc en attendant l'client c'matin tu vas m'en dire des nouvelles.
Allez Tom, j'vous met une assiette, ça m'fait plaisir!


Nan mais allez y, parlez, le temps que je trouve les couverts....
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Oh chérie...
Continue à faire dans la provoc, et cette histoire va très très mal se terminer pour toi, ici même et en mode destruction de meuble, puisque pas de draps à l'horizon - Puis nos draps bleus sont tout neuf - ça va être crade et violent, et je ne te parle même pas du bruit... Je ne te fais pas de dessin, tu connais mon imagination, y'aurais pas assez de papier pour l'éponger, et vu que dans quelques siècles ils vont sûrement se lancer dans la déforestation massive, on va économiser aujourd'hui....

" Les gens m'appellent DD en règle générale... Je sais, c'est stupide, mais avec un nom comme ça, forcément...

Et le petit cul de tourner à l'angle, direction la remise qui, si elle est rangé, ne va pas le rester longtemps - et va en voir de toutes les couleurs - pour laisser les hommes et...

Vous restez manger avec nous Tom ? Mamour j'ai préparé un truc en attendant l'client c'matin tu vas m'en dire des nouvelles.
Allez Tom, j'vous met une assiette, ça m'fait plaisir!

... Et le soupir, le regard qui se pose sur le maître du taillage de bout de bois - A c'que m'dit ma femme - pour bien lui faire passer le message que ça rigole plus, sans le concours de coq, ni le concours de queue... taverne trop petite amour...

- Tire toi Tom !

Tu sens la pression qui monte là !

- Si tu tiens à ta vie, barres toi maintenant...

Hé ouais, mari jaloux en action.
Pas spécialement commode en plus...
Fatigué de piocher comme un con, avec rafale de baffe pour la détente.

Non, j'déconne !

- Ma femme qui cuisine, mec, et c'est la mort assuré dans d'atroce souffrance. T'imagine même pas ce qu'elle à tenté de nous faire bouffer la dernière fois qu'elle à cuisiné... Même le chien en a pas voulu - Ah oui, on à un chien, un chat, des pigeon... même une gosse... une vrai ménagerie - et je suis obligé de nourrir la petite en cachette !

Sourire, clin d'oeil tandis que les fesses se posent sur une chaise en attendant le retour de sa douce, l'Anti-Maïté... Terriblement bonne à croquer, mais complètement nulle en bouffe...

- Depuis longtemps à Orléans Tom ? M'a l'air un peu morte cette Capitale... Moi j'aime le calme, mais là... faut avouer... c'est flippant... Et quelqu'un qui partage votre vie ?"

J'veux dire quelqu'un à prévenir ?
J'veux dire... en cas d'intoxication alimentaire ?
Ou d'estomac qui se barre en courant, sautant par la fenêtre ?
Faudra pas dire que j'avais pas prévenu...
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Les politesses qui avaient suivi les présentations étaient-elles bien trop belle pour être, tout compte fait, bien réelle ? Sa chopine était toujours aussi vide et la tavernière s'en alla derrière ces fourneaux pour y faire, on ne sait quoi. En tout cas, elle lui avait proposé de rester pour déjeuner. Gentille proposition, peut-être trop gentille pour être vrai ou pour ne pas cacher quelque chose de terrible...

Un regard vers son nouveau interlocuteur qui lui donna son joli petit surnom.

DD, vous dites ? Original, sans être stupide ma foi...

Puis un soupir, un soupir qui voulait en dire long. L'homme avait l'air comme... Enfin comme... Enfin voilà quoi, vous avez compris. Quand de sa bouche sortie un grand « tire-toi Tom! », « si tu tiens à la vie, barre toi maintenant »

Alors à ce moment-là, il y eut deux solutions. Soit se lever et prendre la porte. Enfin pas la prendre au sens figuré, hein. C'est du chêne quand même, donc le poids de la porte...
Soit et bien toujours se lever, faire face à son nouveau adversaire, lui demander suite à ce tutoiement arrivé en surprise, si l'on a élevé les cochons ensembles, ou bien peut être que se fut les vaches, enfin un élevage de quelque chose... Et enfin mettre la main sur le fourreau de son épée pour être prêt pour le grand combat.

Tout compte fait, ces deux solutions étaient complétement disproportionnées par apport à la situation. Non, il n'avait pas l'air si méchant que cela tout compte fait... Il était seulement un homme averti et surtout traumatisé par la cuisine de sa femme. On ne pouvait que comprendre sa réaction et presque même le remercier de ce subit avertissement qui peut être aller sauver la vie de Tom.

Un sourire à son interlocuteur donc, il l'avait bien mérité.

Ah oui à ce point-là tout de même... Même le chien n'en a pas voulu ? Pauvre bête... Enfin peut être que cela ne fut qu'un accident, je suis sûr qu'Andrea est capable de faire de bon petit plat... Avec un peu de volonté bien sûr...

Bon, le temps de ces paroles, il fallait savoir si tout compte fait, il ne valait pas partir en courant à présent par peur de mourir bien trop jeune d'un intoxication alimentaire, donc d'une mort stupide, ou bien tout compte fait s'il ne valait pas attendre tout même le repas qu'Andrea était parti préparer. Sans risque, la vie serait bien fade, alors soyons fou !

Orléans ? Et bien depuis quelques bon mois à présent. Une très belle ville où j'y ai été accueilli très chaleureusement. Après pour ce qui est du calme, je trouve que pour une capitale, elle est plutôt vivante comparer à d'autre que j'ai pu connaitre. Ensuite et bien, il faut sortir un peu plus mon cher DD. La mine, cela donne bonne mine, mais tout de même... Je suis sûr que vous rencontriez plein de monde. Il faut dire aussi que la période estivale n'est pas la meilleure en fréquentation. Nous sommes tout de même en pleine terre, la mer est bien loin...

Sinon oui, j'ai la chance d'avoir la plus belle des roses qui partagent ma vie. Mais et vous DD, qu'est-ce qui vous a amené ici ?
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Soyons fous, vivons dangereusement...
On y gagne au moins un sourire, pas que ce soit rare ces temps ci, mais enfin... un peu quand même...

" Même le chien...

Si même la poubelle avait pu le recracher, ma parole qu'elle l'aurait fait...
On manque pas d'humour, hein ?

- Nous ?...

Attends que je réfléchisses.
C'est long,
C'est complexe,
C'est puérile,
C'est fou,
C'est soudain,
C'est... indescriptible...
M'enfin, je vais tenter.

- Bah... Voilà, un bon début... Puis... J'ai pas dis indescriptible ?... Disons que c'était à mi chemin entre elle et moi... Une très longue histoire. Une rencontre qui n'aurait jamais du se produire, comme tout ce qui en a découlé. La vie, quoi. A refaire, je refais tout cela dit... Je le fais même beaucoup plus tôt...

Malgré la perte de tout nos amis,
Malgré la perte de toute notre famille,
Malgré les insultes, les menaces de suicides, les menaces de mort, les disparitions inexpliqués mais dont une vague idée trotte quand même dans un coin de la tête...

- Du coup, Orléans nous a paru bien. Sûr que passé l'été ce sera ptet plus vivant. De toute manière, ma moitié me suffit, si au passage je peux croiser des gens comme vous en plus grand nombre, ce sera un réel plaisir. Mais parlez moi de votre Douce, qui est elle ?

Bon, j'aurai bien trinqué...
Mais j'ai pas de verre.
De toute manière, y'a même plus d'alcool.
Puis pas plus d'amuse ma bouche, puisqu'ils ont amusé les votre...

Grand temps que la patronne, mamie, Ma Mie, refasses son apparition, surprise du - faux - chef en main, voir qui se barre en courant le premier...
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Les couverts c'est ok. Les écuelles aussi. C'est que c'est la première fois que quelqu'un mange ici autre chose qu'un bout de pain ou une viande. Le triple D doit être la seule taverne d'Orléans à faire du "à emporter", c'est pour la taxe à 7, sinon on passe à 19.6, beaucoup moins avantageux. Pis ça évite les réclamations, elle est pas folle la Chiasse, elle sait qu'elle n'est pas un cordon bleu. D'ailleurs elle n'a jamais compris cette expression, qui peut être un cordon bleu? On est soit une femme soit un homme non? Un cordon... bleu en plus, encore un truc à la con ça.

Elle n'a pas mis les petits plats dans les grands, simplement parce qu'elle est pas riche, donc elle n'a qu'un plat, et un grand bol. On lui a dit " c'est du vrai saladier de professionnel ça", mais bon, comme elle n'a pas de salade à mettre dedans, c'est qu'un grand bol quoi. Ça pèse une blinde, c'est aps le genre de vaisselle qu'on envoie au sol quand on s'engueule, un coup à y perdre la tomette.

Les yeux dans le plat, elle observe et récapitule.
Le truc que vous voyez là, c'est un pigeon. On notera qu'elle a pris soin de lui enlever les plumes et comble du comble, elle lui a AUSSI enlevé les boyaux. Parce que l'expérience lui a appris que sinon ça donnait une odeur catastrophique. Donc bon, déplumé l'oiseau. Déboyauté. Elle lui a coupé la tête. Ensuite elle l'a balancé dans l'eau. Eau qu'elle a ensuite fait bouillir pendant dix bonnes minutes avant de le retirer.
Ensuite elle a pris des petits pois, qu'elle a écossé, durement, avec ses deux mains et sans couteau, j'vous raconte pas combien y en a encore qui trainent en poussant les tables, ça doit être vivant...
Les petits pois ont été rincés, passés sous l'eau claire et jetés dans l'eau du pigeon. Pis elle a jeté un oignon -sans la peau-. Trois minutes. Alors e coup des trois minutes, faut quand même que je vous explique, ça va vous paraitre logique -je pense-. Elle avait ouïe dire que les oeufs à la coque c'était prêt en 3 minutes. Un oeuf à la coque c'est quoi ?
C'est un tour dur, un intérieur mou. Ça tombe bien parce que c'est pile ce qu'elle voulait pour ses petits pois donc trois minutes, adjugé vendu.
Donc admirez bien les gars, je sors de la cuisine, je pose le plat, que voyez vous?

L'est pas beau mon pigeon aux petits pois avec le gros truc là... ah oui l'oignon voilà. Et les trucs rouges, des tomates qu'on dit, pour la déco, c'est t'y pas beau? -oui elles sont entières c'pas comme ça?
Alors? ça vous en bouche un coin hein ! -attendez de manger ça va vous en déboucher un autre-


Ah j'suis contente que vous restiez Tom, prenez place, prenez place, j'amène les assiettes. Oh Mamour t'as pas de verre !


Et la Colombe d'effectuer un joli demi tour sans regarder leurs têtes, pour se retrouver en cuisine.

Bon, je compte jusqu'à cinq... Si à cinq, je sors et que tout le monde est là c'est que c'est mangeable, ou que ça y ressemble.


J'en ai même gardé une partie pour votre Dame, vous m'en direz des nouvelles !

Un...
Deux...
Trois...
Quatre....
Cinq
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Tom écouta donc, DD, parler un peu de lui, d'elle, enfin d'eux. Pour sûr, il y avait bien plus que de l'amour dans ces paroles. Un mélange de sensibilités, d'amour et d'un peu de tristesse cachée parfois.

Une odeur commencée à sortir des fourneaux, et on peut le dire, une odeur pas désagréable du tout. DD, serait-il trop dur avec sa femme à propos de la cuisine, ou serait-il seulement un trop fin gourmet ?

En tout cas, c'est un plaisir de voir qu'Orléans vous a plu et que vous avez décidé de rester ici. Il est toujours fort agréable de pouvoir rencontrer aussi des gens comme vous et Andrea.

Bon, son verre était toujours vide, m'enfin, il avait lui, un verre... Pas le cas du pauvre DD.

Ma douce ? Oh et bien, pour tout vous dire, elle se nomme Rosemay. Elle actuellement le Bailli du duché et le tribun de cette belle ville. Je ne peux que vous dire que c'est un ange !

Un sourire et se fut là que la chef cuisinière, dict "Top Chef", sorti de la cuisine amenant avec elle un magnifique plat qu'elle déposa sur la table.

Un regarde sur celui-ci, puis un regard sur son voisin. Il avait devant lui un pigeon... Bon d'une première apparence, bien cuit et sans plume. Des petits-pois l'accompagnant dans son périple et quelques belles tomates pour la déco.

Un sourire à Andrea.

Mais je suis très content que vous m'eussiez invité. Cela me fait grand plaisir et puis je vais pouvoir goûter à vos talents culinaires... Je suis sûr que Rose finira par bien me trouver et viendra nous rejoindre.

Surtout ne pas avoir peur, ne pas avoir peur... Un regard vers DD pour lui faire comprendre qu'il serait peut-être mieux que se soit lui qui commence à y goûter le premier. Ben quoi ? Il a l'air d'être vraiment bon ce pigeon et pour sûr préparé avec amour par Andrea. Mais honneur au maître de maison ! Non ce n'est pas ça ?
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Je sais pas si je dois être vexé ou content...
Vexé que ma femme me fasse mentir concernant ses talents - ou son absence de talent - culinaires
Ou content de ne pas être forcé de me balader toute l'après midi avec d'horrible crampes d'estomacs.

Parce qu'il faut bien l'avouer, non seulement ça sent bon mais en plus d'être bien présenté, l'engin à l'air comestible... Et ça, c'est sûrement une grande première pour la Colombe, sorti du sandwich... quand elle tente pas le miel avec le pâté.

Faut quand même avouer qu'un, pigeon pour trois, ça sent un peu la famine, mais la cochonnaille viendra combler les trous, puis on la fera passer avec un soupçon d'alcool. L'ensemble devrai nous assurer un repas complet, à défaut d'être équilibré. Sinon, on peut aussi partager à la sauce Dd0dienne, à moi le piaf, à vous les légumes...

Regard circonspect vers le charpentier, petite moue en prime à l'abri du regard de madame partit jouer à cache cache.

" Les invités, Tom... Nous sommes polis...

Par nous, j'entends Moi. Parce que pour la politesse, inutile de se tourner vers la Chiasse, mais t'as du remarquer déjà.
Puis par Poli, j'entends plutôt pas très courageux... Faut dire que j'ai épuisé mon stock lors de tout les précédents repas.

- Rosemay ? Faudra que je sortes un peu plus... J'espère qu'on aura la chance de la rencontrer. Vous vous êtes connu ici ?"

Bon, je me bats avec le pigeon, et je sers les assiettes.
De là à savoir qui va y toucher en premier...
On va ptet attendre la cuisinière, non ?
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Cinq donc.
Apparition de l'apprentie cuisinière dans la salle principale, les assiettes sont posées, les couverts aussi, le verre du Ddodie lui est offert, y a même une bouteille de vin débouchée qui apparaît comme par enchantement sur la table.

Les aciers lorgnent les hommes tour à tour, personne n'a bougé d'un iota. Comme quoi ça a scotché tout le monde hein, ouai moi aussi ça m'fait ça...

La chaise est tirée, le séant Colombesque se pose et attend.


Quelqu'un veut faire une petite prière? Dd et moi n'avons pas l'habitude mais si vous voulez absolument nous nous y collerons...



C'est faux. Carrément faux. La Chiasse mettrait sa main à couper sur les prières avant repas de Dd0die, peut être qu'il ose pas lui dire, mais elle a remarqué qu'à chaque fois qu'elle cuisine, il se concentre sur son assiette une bonne poignée de secondes avant d'attaquer. Je n'irais pas jusqu'à penser que c'est pour se donner du courage mais...


Bon, qui commence?


Vous battez pas hein, ce n'est que du pigeon aux petits pois.
Pis un pigeon qu'a cuit dix minutes et des petits pois qui ont cuit trois...
Quelqu'un tient à ses dents?
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Eva marchait à petit pas légers et rapides, sa démarche habituelle dirons nous, pour finir son trajet en bifurquant dans une ruelle d’Orléans et se pointer enfin devant la taverne au trois D.

Plus précisément « Triple D « c’est bien ce qui était écrit sur la pancarte de ladite taverne. Allez savoir pourquoi ce nom mais elle n’irait pas chercher à connaitre.

Son seul but était de rencontrer les propriétaires pour finaliser une vente de champ. Son champ et pouvoir ensuite prendre la route.

Sa petite main fine et blanche poussa la lourde porte en chêne, enfin en bois, chêne ou pas elle était bien lourde pour la brunette.

Devant elle une salle et dans cette salle des personnes attablées.

D’une voix ferme et décidée, elle salua les gens présents qui lui tournaient le dos.


Hmmmm !!! Le bon jour !!! Excusez mon interruption...Je cherche mon acheteur !!

Bien nulle comme entrée !! Elle aurait pu faire mieux ! Rha la jeunesse !!!

Sauvé par le Gong !

Le champs...
Un champs de légume à la vente sur un tableau de la Mairie, puis proposition faîte après quelques recherches discrètes sur la propriétaire, histoire de pas filer 400 écus à un vulgaire profiteur.
Enfin, la rencontre pour finaliser l'achat de ce petit potager, a priori bien situé et bien portant.

" C'est moi...

Trop heureux d'éviter l'improbable prière d'avant repas, le pigeon qui reste suspect malgré toute la bonne odeur qu'il dégage, et les petits poids à l'allure de bille de roulement... le genre à te péter deux dents rien qu'en les regardant... le corps se meut en direction de la nouvelle entrante, main tendue vers sa sauveuse du jour, prière muette en direction du tout puissant qui pour une fois à bien voulu veiller à son estomac...

- Dd0die, enchanté.

Poignée de main légère mais chaleureuse, avant d'entraîner la jeune femme vendeuse de champs vers la table, quitte à l'accompagner délicatement d'une main dans le dos pour faire tomber la timidité, sourire charmeur à l'appuie.

- Andréa, la propriétaire de la taverne, et Tom, charpentier de son état dans cette ville. Mais peut être le connaissez vous déjà... Asseyez vous, je vous en prie."

Sérieux, je libère ma chaise.
Sérieux, je libère mon assiette.
Sérieux, il n'y a pas assez de pigeon pour quatre... Qu'à cela ne tienne, je suis prêt à passer mon tour...
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Un homme se tourna et un « c’est moi » s’entendit.

Eva aurait dû préciser en entrant qu’elle cherchait l’acheteur de son champ pour éviter toute confusion puisqu’elle venait de dire sans trop s’en rendre compte un « je cherche MON acheteur «.
Mais cet homme qui respirait l'intelligence, avait de suite compris qu’il s’agissait de son potager. OUF !

Et quel potager !! Il ne perdait pas à l’avoir acheté..maniaque qu’elle était, son petit jardin de légumes était presque un jardin à la française style Versailles voyez vous ? Mais faudrait pas s’égarer dans le temps.

L’homme en question se présenta sous le nom bien rigolo de Ddodie. Eva en fit de même et répondit d’une voix aimable et mielleuse, un peu de lèche ..qui sait s'il lui offrait un peu plus pour son terrain.

Ravie messire….Dodi….Evanaelle de..euh…votre vendeuse !

Ne pas dévoiler son nom, comme fait jusqu'à présent, cela éviterait qu’une berrichonne se fasse incendier dans le domaine royal.

Quelle poigne qu’il avait !! Bien que légère, sa petite main se recroquevilla dans la sienne cependant, d’une main délicate dans le dos, il la guida tout sourire vers les deux autres personnes qu’il présenta dans la foulée.


Enchantée dame Andréa…Tom…non je n’ai pas le plaisir de connaitre Tom…mais…allons-y !! Faisons connaissance, le temps de la transaction cela devrait suffire !!

Sourire qui vint illuminer son jeune visage, Eva prit place avec eux à table tout en les regardant

Je ne dérange pas j'espère !!

Ah. Evanaelle. Je t'ai aimé une demi seconde.
Ça ne se voit peut être pas encore sur ma tête mais ça ne va pas tarder parce que moi le "mon acheteur" je l'ai bien entendu -et pourtant j'suis pas bête hein-.
T'as raison ton entrée est nulle, tu voudrais pas ressortir et la refaire? En mieux genre... Bonjour je cherche le tavernier, le mari de la magnifique patronne de ces lieux?

Moi j'dis rien. Mais j'en pense pas moins. J'observe le petit manège et putain, j'ai une bonne vue, trop bonne peut être -on m'le dit souvent-.
Et c'est pas la poignée de main trop -vraiment trop- chaleureuse qui va arranger ton cas. Je dirais même que ça l'empire. Mais dans ta merdaille, tu emportes avec toi, TON acheteur -mais nan j'suis pas jalouse, pourquoi vous dites ça?-.
La main dans le dos c'est mal. C'est genre très très mal, ça me fait même serrer les dents, alors Evamachin, j'hésite... Sois je TE fonce dans le lard, soit dans celui de Dd0die soit je t'adresse un signe de tête poli avec un petit sourire qui se veut chaleureux -se veut, mais ne l'est pas-, oui je vais faire ça, le signe et tête et le sourire. Et ce fichu sourire Dd0die, tu vas le manger ce sourire... Remballes.. Allez! Maintenant! DD ! DD0DIE tu vas morfler, j'sais pas quand, j'sais pas comment mais je peux te dire que tu vas manger ! -bon, peut être un chouilla jalouse-.

La main se tend même vers Evanaelle...


Propriétaire de la taverne et accessoirement future épouse de Dd0die.


Et le corps de se retourner vers la cuisine pour que personne ne puisse voir la jolie grimace de Dea avec le petit "gnagnagna, faisons connaissance, j'suis ravie, gnagnagna" afin de revenir..soulagée

Puisque vous ne restez pas, j'vais pas vous mettre d'assiette, j'voudrais pas vous retarder.


Déjà que c'est la main de MON mec qui a touché TON dos, que SON sourire T'était adressé et qu'en plus de tout ça, tu es déjà assise, non tu m'en voudras pas.


Han mais non vous dérangez pas, pourquoi vous dites ça ?!


Et les aciers à la mâchoire serré de regarder le double D qui met sa menace à éxécution... Hein Mamour, elle dérange pas pourquoi elle dérangerait...
Bon, tu le sers ce pigeon où je vérifie qu'il peut encore voler -à travers la taverne- ?
J'vais peut être prier en fait... Faites qu'elle s'étouffe avec un petit pois!


Merde, je crois que je suis jalouse.
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