Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] La Fumerie d'Eau-Pomme

Athanasios
[La Fumerie d'Eau-Pomme : Narguilé, Cuisine Grecque et Cercle Social]


Athanasios était un Millavois de fraiche date. Originaire de Constantinople, dans l'ancien empire Byzantin, il s'était exilé pour une vie meilleure. C'est donc en Rouergue qu'il avait fait le choix de s'installer et de débuter une nouvelle vie. Il avait essayé de s'adapter de son mieux à ce nouvel environnement, mais une envie le pressait depuis plusieurs semaines.
Pourquoi à son tour ne ferait-il pas découvrir aux Rouergats les charmes des cultures orientales ?

Pour se faire il avait trouvé un concept, celui de la fumerie. Ce lieu permettrait à la fois de découvrir l'usage de ces pipes à eau typiquement orientales et de se restaurer à la manière grecque. De plus des soirées pourraient être organisées et tout un chacun pourrait faire des rencontres. De toute façon "qui ne tente rien n'a rien" se disait Athanasios. Il avait donc trouvé un petit local qu'il avait discrètement et patiemment aménagé. La décoration et l'architecture était un mélange d'inspirations ottomanes, andalouses et greco-byzantines.

Puis il avait recruté une équipe de serveuses dévouées, vêtues à la façon légère des Byzantines. Toutefois un colosse du nom de Achille veillait à ce que la quiétude de ces dames ne soit point troublée.

Sur la porte et au comptoir de l'entrée, il affichait les différents menus disponibles.




Menu Cuisine Grecque :

- Les plats : Moussaka (légumes et viande hachée à la grecque) , Dolma (feuilles de vignes farcies), Salade Grecque.



- Les Desserts : Baklava ( pâtisserie feuilletée), Kadaïf (pâtisserie trempée dans un sirop), Loukoums à la rose.



- Les Alcools : Hypocras (alcool épicé), Ouzo (alcool anisé), Retsina (vin blanc)







Menu Narguilé (grande pipe à eau utilisée pour fumer) :

- L'Eau-Pomme : Eau de pavot parfumée à la pomme elle provoque une très profonde détente, parfaite pour chasser les soucis du quotidien.
- Le Tabaccottomans : Provenant de Bythinie, parfait pour passer une soirée entre amis dans le rire et la bonne humeur.
- Le Cousmousse : A base de mousses et d'amanites de la forêt, il occasionne des siestes subites et des rêves étranges. A consommer avec prudence et modération.

ATTENTION : En cas de rêve mystique nous vous encourageons vivement à en parler avec votre confesseur/curé/diacre de l'Eglise Aristotélicienne Romaine afin de vous préserver des ruses du Sans Nom.





Un cercle social c'est quoi ?

C'est une réunion de personnes diverses mais rassemblées par des valeurs et des objectifs communs.

Les valeurs sont grosso-modo celles de l'Amitié Aristotélicienne : paix, respect, tolérance, solidarité et bonne humeur, etc ...

Ici vous pouvez venir pour :
- Vous détendre seul sans être dérangé.
- Rencontrer des gens
- Passer une soirée entre amis
- Participer aux différentes activités et soirées à thème pendant l'année.

Le cercle ne peut tolérer de violence, d'insultes ou de bagarres. Pour régler vos comptes allez en Lice vous battre en duel !!!



Athanasios se lancerait dans une tournée de placardage d'affiches à travers le Comté pour faire connaitre la fumerie. Toutefois quelque soit le nombre de visiteurs, seul comptait pour lui le plaisir de faire découvrir sa culture et de la maintenir vivante dans sa mémoire et son quotidien.


HRP et Dégagement de responsabilité :

Tout rapprochement avec des situations IRL est purement fortuit. CE RP N'A PAS POUR BUT DE FAIRE L'APOLOGIE DE CHOSES ILLICITES IRL.
Je rappelle d'ailleurs que la charte du forum précise : " [...] ne poster aucun message [...] faisant l'apologie ou la publicité de substances illicites."

Concernant les personnages qui souhaitent rester seuls et se détendre sans être déranger. Merci aux joueurs d'intégrer dans le post la balise [Pas déranger].

_________________
Arnautpantagon
Depuis peu de temps, le Najacois avait entendu parlé d'un établissement nouvellement créé, où selon les dires des premiers clients qui l'avait fréquenté, on trouvait le moyen de visiter l'Orient sans avoir à prendre le bateau. Les hauts-le-coeur que provoquaient le tangage des chariots sur une mauvaise route était déjà trop pour lui, alors sur une nef ...
C'était donc un excellent argument pour un homme de la terre comme lui, pour pouvoir satisfaire sa perpétuelle curiosité et sa soif inextinguible de découverte.

Le Comte se rendit donc au dit lieu pour se restaurer avant de reprendre la route pour le Castel. L'endroit était pour le moins surprenant. D'un instant on aurait cru avoir survolé bien des Royaumes telle une comète pour se trouver dans un autre monde. La décoration lui rappelait certains éléments mauresques comme on en voyait en Espagne. Ah l'Espagne ... ses trésors ..... qu'on aurait bien ramené dans les caisses du Rouergue. Si seulement l'armée royale avait franchi les Pyrénées ...enfin l'heure n'était pas aux regrets, ça colle toujours une mauvaise digestion ces machins-là.
Et puis, la salle possédait des ornements qu'il ne connaissait pas. De ce mélange de styles se dégageait une belle harmonie . Ainsi cela était le reflet de la lointaine Constantinople ?
Pour la génération du Comte, ce n'était plus qu'un mythe, qui avait passionné les foules. On en avait grandement parlé partout en Europe après la chute de la grand cité 8 ans auparavant. Cette conquête des ottomans avait généré autant de stupéfaction que d'inquiétude; Bien qu'on avait plus connu de croisades depuis près de 200 ans, les deux siècles durant lesquels elles avaient secoué l'Europe restaient profondément ancrés dans la mémoire collective. Aussi lorsque le Pape et certains rois en avaient évoqué le projet, chaque taverne, chaque masure avait résonné de l'angoisse d'une nouvelle expédition. Heureusement ou pas selon les points de vue, la plupart des puissances d'Occident avaient trop à faire entre elles pour s'occuper de l'Orient. Ainsi tout ceci était resté lettre morte et l'ancienne Byzance prenait des accents de lointains souvenirs. Les positions vénitiennes et génoises ayant été à leur tour quelque peu mises à mal, le commerce avait beaucoup décru et l'Orient semblait s'être un peu plus éloigné.

Le Comte fût tiré de ses réflexions par un drôle de bruit. Une sorte de gargouillement dont il n'eut l'explication qu'en posant ses yeux sur un homme assis non loin de lui. Il semblait aspirer une longue tige reliée à un bocal contenant un liquide transparent, de l'eau peut-être. On pouvait aspirer du liquide sans s’étouffer ? Curieuse pratique.

Alors que le najacois s'intéressait au procédé technique, une jeune servante s'approcha de lui. Domnideu ! il ne s'était pas rendu compte que l'été rouergat était si chaud. Il y a des vêtements dont la finesse les rend pire que la nudité. Si une part de lui-même lui lança taquinement "t'es trop vieux pour ces conneries comme disait l'autre", l'autre part, celle qui finit toujours par prendre le dessus, ne put s'empêcher de demander si cela faisait partie du menu.

Un sourire en coin tout en restant stoïque, le Comte refusa la place qu'elle lui proposait devant ce qu'elle appela un narguilé, et lui indiqua que son seul désir pour le moment était de se restaurer. Aussi, il suivit la jeune femme pour qu'elle l'installe. Une fois fait, elle lui énuméra l'ensemble des plats que la maison proposait. Mais la plupart des noms était totalement étranger au Comte, et eut un instant d'hésitation. Sauf pour un !!

De l'hypocras ? Allons-y ! c'est une des deux seules choses universelles avec l'amour. Voyons comme vous le faites ici ! ... je parle de l'hypocras bien sûr ....

Le Comte effaça son petit pincement de lèvres par un regard balayant les tables alentours, tachant de visualiser ce que la servante lui proposait.

Je ne saurai trop vous dire. Et je ne sais dans quel ordre on propose les plats ici. Je vous laisserai les apporter à votre guise. On va éviter les légumes pas cuits, on n'est pas habitués par ici. Par contre, tout ce qui est farci, ça me plait toujours, essayons donc vos ... comment vous appelez ça ? dolma ? très bien. Et s'il y a de l'agneau dans l'autre que vous m'avez proposé, ça devrait bien convenir aussi. Quant aux choses sucrées, je pense que je vais me laisser tenter par un peu de tout. Et ne profitez pas que je sois gourmand pour en mettre de trop, sinon vous aurez des ennuis avec mon cheval à mon avis.


Arnaut remercia d'un sourire et d'un léger signe de tête la jeune femme et s'installa tranquillement, pour profiter du dépaysement assuré que proposait l'endroit.

_________________
Aube_isaak
Aube, par les parfums de la nourriture fie un tour dans cette belle demeure
elle allas s'installer sur un cousin et attendis que ont vienne a sa rencontre .
Athanasios
Athanasios vit arriver une jolie blonde comme on en voit rarement. Exceptionnellement il prit la place d'Aphrodis, la serveuse, pour aller en personne s'enquérir de la commande.

S'approchant doucement de la dame il lui sourit.


Oh c'est vous Dame Aube ! Bienvenue à la fumerie. Vous êtes confortablement installée ?
Laissez moi vous montrer la carte.


Il lui tendit la carte en s'accroupissant et se mettant au niveau de la jeune femme. Puis plus discrètement il lui dit :

Je vous conseille si vous avez faim une petite salade accompagnée de dolmas ainsi que d'un petit vin blanc de Grèce appelé Retsina.
Je reviendrai pour votre dessert. Et si vous voulez fumer, le tabaccottoman est très bien.


Il se relevait et laissait la demoiselle choisir. Un peu plus tard il irait saluer le Najac.
_________________
Aphrodis
J'ai horreur quand Achille me reluque sans s'arrêter. Cela fait maintenant plusieurs jours que j'officie ici et cette brute épaisse ne me lâche pas du regard. Son regard n'est pas forcement vicieux mais plutôt possessif et j'ai horreur de ça. Je suis une femme libre et je fais ce que je veux. Je n'ai pas quitté la Grèce et ma famille pour être sous la surveillance continue de ce type.

En même temps c'est vrai qu'il me rassure Achille. Il a pas l'air d'avoir inventé le feu grégeois, c'est certain ! Mais il est plutôt mignon et surtout sacrément bien battit. Mhmmm il faudrait que je fasse un petit état des lieux une fois, histoire de ne pas rentrer seule chez moi. Et puis il est rassurant et j'aime ça.

Ah ! Voilà un invité. Tiens v'là du noble, j'en mettrais ma jolie main à couper. Bon allons voir ce qu'il veut. Souris ma belle t'es la meilleure et la plus jolie. Et même si cela s'avérait faux, l'important est d'être persuasive.

Bon il veut quoi le sire ? Hypocras ... prévisible ... Il blague ! Je vais faire un petit rire niais, les hommes en raffole ! Voila je n'ai plus qu'à retenir sa commande, lui sourire et lui souhaiter une agréable soirée avec ma voix de .... hummm ... ma voix sensuelle quoi ...
Je m'en vais en ondulant des hanches et le tour est joué. Nul doute qu'à la fin de la journée je vais me faire de sacrés pourboires.

Bon il est où Achille ? Ah le voilà ! c'est vrai qu'il a l'air bête mais par contre sous sa chemise whaouww ... Ça doit valoir le détour.

Voilà la commande du sire est prête. Je vais le servir. N'oublies pas ta voix de .... ta voix spéciale pourboire ...


Voilà votre commande. J'espère que vous vous en délecterez.

Le service. Un petit rire niais et un clin d'oeil, j'attends un peu pour le pourboire. Je m'en vais toujours en ondulant les hanches. Qu'est ce qu'il faut pas faire ...

Aube_isaak
une petite salade accompagnée de dolmas ainsi que d'un petit vin blanc de Grèce appelé Retsina, seras parfait merci de votre accueil

la serveuse lui apporta la salade et un verre de vin blanc

aube lui donna son pourboire

une fois finie elle demande au patron de ces lieux

le repas délicieux , carde magnifique et je vous dois combien?
avec le sourire elle attend la réponse
Athanasios
Devoir combien ? Oh mais non gente dame, vous êtes invitée.
C'est déjà bien beau d'avoir donné un pourboire à Aphrodis. Des fois elle n'est pas très sympathique ...

Je vous ai apporté le dessert. C'est un assortiment alors prenez ce qui vous intéresse.

Par contre je me permet de vous laisser déguster tout cela, je vais saluer les autres invités.


Il lui fit son plus beau sourire et s'en allait accueillir et saluer. La salle se remplissait peu à peu et le Byzantin n'était pas trop mécontent. Cela s'annonçait plutôt bien.
_________________
Aube_isaak
non je veux pas je vous remercie mais je veux payer
aube laissa quelque écus sur la table


se levas et partie en saluant le patron
Athanasios
Athanasios était un peu surprit par ce départ précipité mais il commençait un peu à connaitre la blonde.
Suffisamment en tous les cas pour savoir qu'elle était très timide et qu'elle avait déjà fait un bel effort d'accepter son invitation.
Il savait aussi qu'elle était habituée à aider les autres mais pas à recevoir de l'aide alors il préféra la laisser payer car c'était juste sa personnalité et il la respectait.


Comme vous le souhaitez Aube. Achille récupérera tout cela.
Merci de vostre visite et à bientôt. Cela m'a fait plaisir de vous recevoir


Il la raccompagnait jusqu'à la porte et lui sourit une dernière fois. Elle s'en allait.
_________________
Vera.
[du toulousain au Limousin .... en passant par "Byzance" ou l'Rouergue façon oriental]

Souvenir, Souvenir quand on veut en réanimer un en particulier on écrase quelque peu la flemme. L'envie était là, même plus que là. Venir jusqu'au Rouergue et ne pas passer faire son plein de Ouzo, et surtout ne pas rendre visite à la Lumière de Milau, c'était inconcevable. Niveau temps et synchronisation, on peut dire que je suis toujours à la ramasse. Mettons cela sur le taux d'alcool trop élevé, ainsi que mon état de béatitude très avancée, paraît-il que je vie d'amour et d'alcool, même pas que c'est une rumeur. C'est une vérité. Alors je m'amuse à remettre tous ce que je peux faire aujourd'hui à demain, ça s'appelle profiter de l'instant présent, l'Avenir est entre mes mains. Cependant aujourd'hui, j'ai fait mon plan, et j'espère bien que la petite troupe derrière moi suivra sans rechigner.

Il s'agit de répondre à une invitation qui ne se décline en aucun cas.
Un passage de commande d'Ouzo de vive voix.

Anathasios, préparez-vous donc, j'arrive! Le ouzo devait couler à flot, et ma curiosité gastronomique allait en prendre plein la vue. Si je suis tombée amoureuse de ce doux nectar, pour sûr que ma Délicieuse amie Shigella et mon Solzein, allaient aussi se faire avoir. Est-ce que le voisin de Limoges Erwin allait sortir de son trou pour partager un moment grec (en tout bien tout honneur rien de bien tordu). Anathasios avait-il pensé au menu enfant, sans alcool la fête est plus folle? Au pire la sorcière Triora trinquera. Nous ne savons pas comment nous entrerons dans ce lieu qui est censé nous faire voyager. Petite traversée de la mer méditerranée, sans avoir à prendre de rafiot, point de mal de mer. Décidément le byzantin-millavois avait assuré. C'était une certitude que j'avais quand on ressortira de l'antre grec , on titubera plus que l'on marchera. Petit entracte nécessaire pour rompre avec le paysage toulousain. J'avais réussi ma délivrance avec brio. Sauvetage du futur époux de la ville de Castelnaudary , déménagement en grande pompe à Limoges. Dans le rôle de transporteuse "moi", j'avoue qu'en escorte j'assure pour le moment. J'ai réussi à garder le groupe quasiment uni durant tout le voyage de l'aller , maintenant nous sommes sur la route du retour.

Pourquoi écrire à Anathasios pour passer une commande d'Ouzo, quand je sais que la fumerie n'est pas bien loin. Allons-y gaiement, c'était parti pour la soirée fumerie et beuverie. Mon sens de l'orientation ne me perd pas, j'arrive enfin devant ce qui sera sans doute un des endroit les plus branché du comté du Rouergue. J'observe les menus, accrochés à la porte, mes yeux louches sur "ouzo", bon je ne vais pas chercher bien loin, côté boisson ça sera ça puis c'est tout! Côté ripailles j'allais bien voir ce qui était le plus demandé.

Je me décide à entrer. J'écarquille les mirettes, complètement époustouflée par l'architecture du local. Jamais rien vu de si grandiose, étions-nous toujours au Royaume de France? Je me le demande.


- Constantinople me voila ! Hum, le bonjour à vous...je commande le plat "rêve mystique" , je veux en faire plein!


Une fois que les amarres sont largués, l'esprit flotte aussi non? Soit je n'avais rien compris au menu, soit je suis mentalement déséquilibrée. Pourtant je suis sobre, j'attire à ma manière l'attention. Le propriétaire devait avoir de la "baklava "sur la planche , ça commençait à se bousculer aux portillons. J'allais devoir attendre mon tour pour le saluer et le féliciter. Après tout, c'était un de ses rêves d'ouvrir une fumerie, histoire de faire partager sa culture. Cuisine, ambiance, voyage éthylique en somme.

Je cherche du regard le maître des lieux et observe de loin les personnes présentes. Petit coup d’œil derrière moi avaient-ils suivi la cadence mes suiveurs?
Aphrodis
J'aime pas quand des femmes rappliquent ici. D'abord la blonde de tout à l'heure et voilà qu'une brune débarque. Non mais au secours quoi ! Je sais pertinemment que je suis plus belle qu'elle et surtout mieux vêtue. Mais le soucis c'est que toutes ces femmes qui ne m'arrivent pas à la cheville, elles distraient quand même les messires et après adieu le pourboire.

Déjà que je passe mes journée a onduler des hanches pour appâter le pigeo.... humm... le client, alors si en plus elles viennent me compliquer la tâche, laisses tomber quoi ! Bon allez tant pis, on va quand même la servir, en piste ! Pffff le patron il m'a bien arnaqué en me proposant cet emploi quand même ...

Bon je lui fait un sourire ou non ? J'ai pas très envie mais il faut absolument que je cultive mes dons naturels d'actrice et d'hypocrite. Alors voilà un joli sourire normal. Pas la peine que le sourire soit niais car cette technique ne marche qu'avec les hommes. Allez ma belle prends ton air le plus ravi possible ...


Bonsoir Dame ! Oh j'aime trop comment vous êtes habillée c'est tellement classe ! Je vous en prie asseyez vous là où vous souhaitez. En général on apporte les pipes à eau à la fin. En premier il vaut mieux se restaurer sinon en fumant vous risquez de vous endormir sans avoir gouté à quoi que ce soit.

Ben ouais quoi, c'était trop logique !

Vous êtes venue seule ou vous attendez du monde ? Dans ce cas je peux soit prendre les commandes maintenant soit attendre que vos amis soient là.

Rhaaalala pourvu que dans le lot il n'y ai pas d'autres femmes. Bon entendant où est passé Achille ? Tiens, ça ne lui ressemble pas de me laisser sans surveillance, il doit être occupé.

Athanasios
[J'ai dans les bottes des montagnes de questions. Où subsiste encore ton écho ?]*

Véra était là ! Athanasios la voyait arriver au loin, la limousine semblait toujours aussi fofolle, c'était une personnalité attachante. L'espace d'un instant il eu du mal déglutir. Après tout, il y a pas si longtemps encore il s'était imaginé un avenir avec elle. Mais aujourd'hui il avait la certitude que ce n'était pas son destin. Elle avait trouvé celui qui lui donnerait une équipe entière de soule pour progéniture.

Peut être viendrait-elle avec son futur époux ?
Ce n'était pas si mal de les voir ensemble, cela permettrait au Grec de classer définitivement l'affaire dans le tiroir "belle amitié".

Pour se soustraire à ses pensés, le Byzantin apostropha Achille.


Achille va à l'extérieur charger la cargaison d'Ouzo dans la charrette de la dame.

Atha s'approchait d'Aphrodis. Comme d'habitude la rousse se montrait désagréable avec les personnes de la gente féminine. Son ton hypocrite était agaçant. Il fit un grand sourire à Véra et remit aussitôt la serveuse à sa place.

Aphrodis veuillez servir directement toutes sortes d'assortiments à Dame Véra. Elle choisira avec ses amis ce qui lui convient. Prévoyez beaucoup d'Ouzo et faites vite.

Puis il se tourna vers celle qui était devenue sa principale cliente en Ouzo. Pendant ce temps la serveuse s'en allait tout en grommelant. Le Riveroy pouvait l'entendre parler de pourboire.

Bienvenue Véra. Je suis heureux de te revoir. Ne t'inquiètes pas on s'occupe de tout on t'amène tout. Achille est allé charger ta charrette en Ouzo et Aphrodis s'attelle déjà à ton service. Installes toi et profites juste. Ta route a été bonne ?

Alors qu'il lui parlait, il se rendait compte qu'il ne ressentait plus la même chose qu'avant. L'histoire était définitivement close et pour notre importateur d'Ouzo, c'était un soulagement. Un peu plus tard le Byzantin laissa la brune pour aller saluer le Comte de Najac.


* Alain Bashung - La nuit je mens
_________________
Shigella
[Quand mal à la tête tu as, fumer tu iras.]

Le voyage était long... Trop long... Et moi qui avait rêvé de me «casser» regrettait presque d’être partie finalement. Fallait le dire, les journées étaient interminables et l’ennui avait eu raison de ma pauvre personne. Certes, l’échange de nombreux courriers avec un barbu horripilant m’avait jusqu’alors tenu en éveil un moment mais, j’avais abdiqué. Ainsi, un mal étrange s’empara de moi, m’obligeant à garder la charrette jour et nuit, et, entre les sacs de maïs je restais la, assommée par une douleur lancinante qui n‘en finissait plus et allait à coups sur me rendre folle.

Je faisais encore de rares apparitions, lorsque que l’étaux qui enserrait ma tête se faisait plus discret, mais je retrouvais rapidement mes sacs... Pourtant, j’avais suivi la Cruelle lorsque celle ci me proposa de fumer quelques herbes chez son ami le grec. Le même qui avait failli me l’enlever. J’avais réussi à détourner mon ami de sa maléfique influence, lui assurant que celui ci était un psychorigide ennuyeux à mourir. En fait, j’en savais rien, je le connaissais pas, mais elle n’était pas partie le rejoindre!
L’occasion se présentait donc de me faire une idée plus précise sur le presque kidnappeur d’amie. Autant dire que je partais avec de sacrés apriori peu sympathique à son égard. Puis les grecs, en général, j’aime pas...

Par contre, fumer, j’aime bien, et à l’idée que cette activité pourrait éventuellement faire taire ce marteau dans ma boite crânienne, j’aime encore plus...
C’est ainsi que je traînais des pieds, derrière la Cruelle... Jusqu’à la fumerie. Pour sur, l’endroit était joli! Mais j’étais pas vraiment venu pour la beauté du lieu, et l’exotisme, je connaissais déjà. J’affichai donc un air blasé en rejoignant mon amie la Cruelle Vera au comptoir, lui adressant un petit «ouais, c’pas mal».

Je reluquai rapidement la serveuse avant de l’apostropher:

Hé! Donne moi un truc à fumer, le genre qui fait planer tu vois? Non parce que c’est bien beau tout ça mais moi je suis pas venue bouffer!

Ouais, j’étais sacrément remontée en fait, et mon côté désagréable avait pris le dessus. Puis, un barbu s’approcha... Barbu? Bon sang, Vera avait oublié de me préciser ce petit point de détail. Non parce que la barbe, ça change tout en vrai... Bon, ce jour la, ça changerai pas grand chose étant donné mon état, c’est donc d’un ton désabusé que je me présentais au grec, m’imposant entre mon ami et lui, ne laissant pas l’occasion à Vera de lui répondre:

Vous devez être Anathosaspios? J’étais pas douée en prénom, puis j’avais pas envie de l’être, en fait, pas avec celui qui avait faillit me prendre mon amie.
J’suis Shigella, la Délicieuse amie de Vera.
J’insistai sur le "Délicieuse", puis ajoutai d’un ton toujours aussi enchanteur:
Zavez un truc pas mal à fumer? Le genre de truc qui fait oublier qu’on a mal au crâne voyez?

Oui parce que faut pas oublier pourquoi on est la hein!
_________________
Athanasios
Sans même que Véra puisse répondre, un petit brin de femme s'était immiscé entre les deux alcooliques. Elle semblait plutôt déterminée mais était elle dans son état normal ? Rien n'était moins sûr tant elle semblait irritée et sensible aux bruit ambiant. Peut-être le genre de femme à annoncer la couleur et de faire d'entrée de jeu le coup du "non j'ai la migraine" ? Allez savoir !

C'était donc une de ces fameuses amies dont "Véra Yvette Aurore Von Bretzel de la Boulangerie" ne pouvait se passer. L'amitié, quoi de plus important dans la vie ? Curiosité donc pour cette fameuse bande de copines de Limoges. Elles devaient forcement être exceptionnelles. L'entrée en matière ne manquait pas de sel, le prénom d'Athanasios était mutilé sans vergogne.

Ce soir Atha avait envie d'être taquin. Certes, la limite entre taquin et cruel est parfois ténue, surtout quand la personne en face de soi est mal en point. Mais il y avait à la fumerie tout ce qu'il fallait pour arranger les maux de la petite femme, alors il pouvait bien se permettre de jouer un peu en attendant. Sans se départir de son habituel ton enjoué le Byzantin répondit.

Anathosaspios? Ah non ! Anathosaspios c'est le beau frère de la trisaïeule de Georgios qui avait lui même épousé Diana mais seulement en seconde noce vu que le père du cousin de son oncle par alliance avait convaincu sa première femme de quitter Georgios pour un autre homme qui s'appelait Dimitri. Et héhéhé figurez vous que ce même Dimitri se trouve être un très bon ami de la voisine du bourgmestre d'Athènes. La voisine dans sa jeunesse était très portée sur l'Ouzo mais depuis le jour où elle a accouché des triplets Andolis, Yannis et Manolis elle n'en a plus jamais rebut une goutte !!! C'est fou non ?

Donc moi c'est Athanasios et je suis ravi de rencontrer la fameuse "LA délicieuse" dont Véra m'avait parlé. Pour votre mal de crâne l'eau-pomme est faite pour vous. "Le pavot c'est la solution à tous les maux". Je vous fais apporter ça tout de suite. Asseyez vous confortablement, on va arranger ça.


Il lui fit son plus joli sourire comme pour se faire pardonner d'être aussi bête par moments. Aphrodis s'affaira à tout mettre en place.
_________________
Triora
La jeune sorcière arpentait les routes depuis plusieurs lune ... sa crypte lui manquait terriblement ... Son chaudron ... ses grimoires ... oh ! et son corbeau ! Et son chat a surement du chasser les rats a travers la ville , il aura une récompense a son retour ... Mais elle s'attendait surtout a des "dons" partout ... des petites rongeurs disséminé partout ... ce qui est très étrange car il ne touchait jamais a la famille de souris que la petite sorcière gardait avec elle . Elle expire en repensant a son "chez elle" qui n'est qu'un emprunt a un corps inanimé et froid qu'elle triture sans cesse pour lire l'avenir ... Elle redresse son regard pour observer les petites ruelles bondées ... les paysans qui la dévisageait en fixant le bandeaux qui cache son œil droit , son teint d’outre tombe et son visage d'enfant ... Une chaine accrochée a un lourd grimoire qui pendait sur son ventre et un collier fin ou un pendentif ressemblant a une feuille de vigne cachée sous sa tunique car effectivement La pauvrette était habillée d'une lourde tunique brune pour homme qui lui servait de robe , en effet la sorcière ne fait guère plus de trois pieds de haut et possède un visage et un corps d'enfant de huit ans malgré ses quatorze hivers pour on ne sait quelle raison.

Elle sont ou mes bienfaitrices ... Nom d'une peste !

Son visage d'enfant se grimace en faisant apparaitre une sombre colère ... D'la pierre ! D'la pierre ! Que d'la pierre ! Pas un maudit brin d'herbe ! maudite ville ! La sorcière a la tête qui tourne en ville et n'arrive pas a faire de meilleur sortilège et potion qu'en pleine forêt ... Alors imaginez : une de ses bienfaitrices l'a invitée quelque part mais elle ne sait pour quelle raison , évidemment elle a acceptée dans l'espoir d'être nourrie a l'oeil !

Quelque pas encore et elle aperçoit la demeure indiquée par sa bienfaitrice ... Elle regarde le gratin de personne présent ... Elle va vraiment faire tâche avec ses cheveux roux désorganisés ... Une profonde inspiration .... Elle passe a travers la porte et observe autour d'elle dans un profond silence ... un court juron d’étonnamment et d'admiration se laisse entendre entre ses lèvres ... Elle pensait ne jamais voir ça et même dans ses rêves ... et des rêves étrange et de voyage , y'en a

Damnation ... ça a du couter un pont , un château et les esclaves en prime ...

Elle tourne la tête de gauche a droite en observant les pipes a eaux ... La serveuse qui remue étrangement les hanches ... elle boite peut être ? Qu'est ce que c'est que s't'endroit ?... Vera lui expliquera surement ... Elle continue d’arpentée la foule présente en marchant au centre , se sentant observée ... "Haaa la pauvrette" qu'ils vont dire ... Elle le sent...les mauvaises blagues et les coups qui accompagneront car elle n'a personne chez qui se plaindre comme toute orpheline .. Mais ce n'est plus vrai désormais. La sorcière arrive enfin a distinguer deux coupes brunes qu'elle connait très bien ! Elle presse donc le pas vers elle en découvrant l'homme qui discute avec elles en le regardant fixement avec de grands yeux ronds implorant la pitié ... Faut bien qu'elle essaie d'avoir un repas a l’œil .

Triora Den Gal !

Elle se tourne ensuite vers ses bienfaitrices , son grimoire et son pendentif se balançant légèrement de gauche a droite suite au mouvement soudain, et elle dit d'un ton d'émerveillement .

S'quoi s't'endroit ? s't'étrange ! Puis y'a d'la fumée qui sort d'ces machins , la !

Elle gesticule les bras dans tout les sens , venant d'une vie d'ermite elle n'as jamais été habituée ni a la richesse , ni a la luxure ... voir ce genre de lieu rappelle les contes , légendes et d'autres histoires que sa mère racontait quant personne n'avait besoin de sorciers .
_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)