Alix_ann
Dans le château de Quiberon rodait une petite silhouette. Pas très épaisse, cachée sous une touffe de cheveux touchée par la grâce solaire où chaque mèche bataillait pour trouver une place où boucler en toute liberté, enroulée dans un semblant de couverture d'où dépassait un semblant de main qui tenait une chemise de nuit fine, absolument pas adapté au climat. Les pieds de l'occupante de cette couverture clapotaient de sorte qu'ils ne soient pas prit par le froid de la pierre. Deux yeux d'un bleu saisissant tentaient de percevoir les alentours, combattant les paupières encore collés, crottés, de l'enfant.
Alix a fait un cauchemar, elle en frisonne encore, elle en a la tremblote. D'un main hésitante elle ouvre les portes l'une après l'autre cherchant des mirettes la chevelure dorée de la princesse. Elle n'était pas dans sa chambre, à moins que ce soit plutôt celle-ci. La môme ne connait pas bien Quiberon, elle n'y est pas retournée depuis une éternité.
Elle revoit Alesius, son jumeau, la chambre qu'elle occupait avec lui à Cesson. Elle voit le soleil qui meurt part la fenêtre, le tonnerre qui tonne, elle voit Alesius qui agonise.
Elle se casse la gueule, se rattrape au mur.
Encore quelques petits pas, quelques portes battues, d'autres tentatives ratées.
Mais bon sang, où se cachait-elle? Alix se faisait du soucis pour sa princesse de marraine, depuis qu'ils étaient rentrés de la guerre opposants les Penthièvre à l'Anjou accompagnés, suivant le caprice de la dite princesse, de son nouvel amant et du gamin roux qui le suivait partout. La gosse avait serré les dents, n'aimant pas l'idée que l'attention que lui portait Marzina soit affaiblie par d'autres personnes, surtout un homme. Encore un pour lui voler celles qu'elle aime. Maman, Yolanda, Anaon, Chimera, et maintenant Marzina? Non, non & non! Et même si l'Irlandais était tout ce qu'il y avait de plus charmant avec la môme (à sa manière particulière d'être charmant) il n'en restait pas moins un rustre, un brigand, un goujat, un bougre, un poltron, le fils du Sans-Nom en personne. Lui-même, sans dec'.. D'un pas agacé mais ô combien décidé, ayant oubliant son cauchemar, son jumeau, et tout le reste de ses maux, elle se dirigea vers la chambre de Finn. Marzina devait encore être fourrée là-bas. Le pas se fait plus énergique, plus rapide, c'est sans compter l'obstacle inattendue qui dormait tranquillement devant la porte de la chambre.
Shprong ! Pfou ! Chbouing !
-« Torrin revr, Gast ! De se relever préniblement, de réajuster la couverture. Malloz doué ! Genou glep ! Tamm lio maz out ! Kaoc'h !
Fait chier, 'tain... Bordel de merde ! Pauvre con ! Espèce d'idiot que tu es ! Merde !
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Alix a fait un cauchemar, elle en frisonne encore, elle en a la tremblote. D'un main hésitante elle ouvre les portes l'une après l'autre cherchant des mirettes la chevelure dorée de la princesse. Elle n'était pas dans sa chambre, à moins que ce soit plutôt celle-ci. La môme ne connait pas bien Quiberon, elle n'y est pas retournée depuis une éternité.
Elle revoit Alesius, son jumeau, la chambre qu'elle occupait avec lui à Cesson. Elle voit le soleil qui meurt part la fenêtre, le tonnerre qui tonne, elle voit Alesius qui agonise.
Elle se casse la gueule, se rattrape au mur.
Encore quelques petits pas, quelques portes battues, d'autres tentatives ratées.
Mais bon sang, où se cachait-elle? Alix se faisait du soucis pour sa princesse de marraine, depuis qu'ils étaient rentrés de la guerre opposants les Penthièvre à l'Anjou accompagnés, suivant le caprice de la dite princesse, de son nouvel amant et du gamin roux qui le suivait partout. La gosse avait serré les dents, n'aimant pas l'idée que l'attention que lui portait Marzina soit affaiblie par d'autres personnes, surtout un homme. Encore un pour lui voler celles qu'elle aime. Maman, Yolanda, Anaon, Chimera, et maintenant Marzina? Non, non & non! Et même si l'Irlandais était tout ce qu'il y avait de plus charmant avec la môme (à sa manière particulière d'être charmant) il n'en restait pas moins un rustre, un brigand, un goujat, un bougre, un poltron, le fils du Sans-Nom en personne. Lui-même, sans dec'.. D'un pas agacé mais ô combien décidé, ayant oubliant son cauchemar, son jumeau, et tout le reste de ses maux, elle se dirigea vers la chambre de Finn. Marzina devait encore être fourrée là-bas. Le pas se fait plus énergique, plus rapide, c'est sans compter l'obstacle inattendue qui dormait tranquillement devant la porte de la chambre.
Shprong ! Pfou ! Chbouing !
-« Torrin revr, Gast ! De se relever préniblement, de réajuster la couverture. Malloz doué ! Genou glep ! Tamm lio maz out ! Kaoc'h !
Fait chier, 'tain... Bordel de merde ! Pauvre con ! Espèce d'idiot que tu es ! Merde !
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