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[RP] L'Adour un jour...l'Adour toujours.

Opusone
Ils s'étaient installés au bord de l'Adour. Sibille avait pris soin du cheval, de l'ânesse et de son ânon. Ce dernier fatigué du voyage était souvent couché près de sa mère.



Opus était parti pêcher avec Winbill et Barack. L'Adour paraissait poissoneux. Ils attrapèrent 3 truites leur permettant de préparer un délicieux repas.

et
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Les aventures de Sibille et Opus: http://forum.rp.non-off.rr.xooit.fr/f25-Duche-du-Bourbonnais-Auvergne.htm
Sibille
Le temps s’écoulait paisiblement au fil de l’eau. Enfin paisiblement pas tant que ça car l’Adour était un fleuve au courant assez rapide et le pont qui l’enjambait attirait pas mal de monde par là. Les marchands, les voyageurs, les éleveurs qui amenaient leur bêtes paître et boire l’eau du fleuve.



Mais tout ce petit monde était sympathique et quand Opus emmenait Win pécher, elle se trouvait moins seule. Elle profitait de l’eau et du soleil régnant pour préparer les plantes achetées au marché la veille. Les laver, les sécher, les effeuiller, les réduire en poudre ou en elixir nécessitait du calme. De temps en temps, un passant lui faisait un signe pour lui dire bonjour mais la roulotte impressionnait souvent. On les prenait plus pour des romanichels, des voleurs de poules comme elle avait entendu déjà et non pas de simples voyageurs aimant prendre le temps de découvrir les lieux, les gens.

Elle savait que la confiance se gagne et ne s’en faisait pas plus que cela, profitant de la vie au jour le jour près de ses hommes comme elle disait. Appréciant de les voir en si grande connivence pour la surprendre toujours, en si belle complicité pour s’aimer comme père et fils naturellement.


Quel bonheur de plus, je pourrai espérer
pensa-t-elle. Elle regarda l’horizon et vit une sorte de petite île au centre de l’Adour, plutôt une langue de terre où la végétation poussait en tout sens, là une nichée de mouette faisait une tâche blanche sur les herbes hautes.

Une famille oui, ils formaient une famille et les envies d’avoir un autre enfant lui revinrent à l’esprit. Elle posa sa main sur son ventre, non nous devrons adopter un enfant.. une fille j’aimerai, une petite sœur pour Winbill. Elle se mit à l’imaginer avec des boucles blondes comme l’était son fils et sourit aux anges à l’idée de cette petite fille, ses mains en suspens au dessus de ses préparations.
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Opusone
Nous devrions adopter un enfant.. une fille j’aimerai, une petite sœur pour Winbill.

Cette pensée occupait l'esprit de Sibille. Vu l'âge d'Opus, il était en effet pas raisonnable d'envisager que Sibille soit enceinte.

Mais était-ce bien raisonnable d'adopter une petite fille ? Opus y pensait souvent, mais était hésitant. C'est vrai qu'il était déjà grand-père et avait toute les chances de quitter ce monde avant que la fillette soit devenue adulte. Mais d'autre part il savait que Sibille était de taille à élever seule 2 enfants. Et puis, elle trouverait certainement un nouveau compagnon. C'est vrai aussi qu'il serait bien pour Winbill d'avoir un frère ou une soeur comme compagnon de jeu.

Ce soir-là, assis sur les berges de l'Adour, ils en parlèrent longuement. Ils pesèrent les pour et les contre. Ils échangèrent leurs souhaits, leurs angoisses, leurs espoirs.
Après que la lune se fut levée, Opus avait pris sa décision:


Je crois que l'adoption est une sage décision. Lors de nos prochaines étapes, va te renseigner dans les couvents ou les orphelinats si une petite fille nous attend et est prête à partager notre vie.


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Sibille
Ses hommes revenaient de la pêche et elle sortit de ses rêveries mais au regard de son tendre, elle sut qu’il savait à quoi elle pensait. Ils en avaient déjà parlé et le langage du corps était difficile à cacher à la personne qui vous aimait. D’ailleurs elle n’avait pas envie du tout de lui cacher quoique ce soit.

Ils laissèrent donc passer tranquillement la journée, les bêtes furent nourries, amenées une à une au bord de l’eau, abreuvées, on les reconduisit sur l’herbe tendre et attachées à de longues cordes. Winbill avait joué encore longtemps avec leur chien Barack après le dîner frugal et avant que le soleil ne se couche et avant d’aller lui-même dormir.


Sibille avait alors posé sa tête alors sur l’épaule de son tendre et assis face à la lune montante, ils parlèrent encore longuement. Elle avait accepté le fait de ne plus porter d’enfant, avait laissé passer le sentiment de vide qui l’avait parcouru quand Opus lui avait dit ne plus pouvoir en avoir mais, elle l’aimait et ne voulait absolument personne d’autre comme père. L’adoption avait été évoquée mais le voyage lui avait fait oublié quelque temps son envie d’être mère à nouveau. Etait-ce le fait que leur ânesse venait de mettre bas, la période estivale qui montrait la nature amoureuse de tous les êtres ou bien son corps qui lui réclamait, elle ne le savait pas. En tout cas il était sûr que ce soir quand Opus lui dit qu’à partir de maintenant, ils pourraient voir les orphelinats pour trouver une petite sœur à Winbill, son cœur bondit de joie et elle se retourna si vivement pour l’embrasser passionnément qu’ils finirent allongés par terre en riant, entraînés par son entrain.

Profitant de la pénombre maintenant qui recouvrait la berge, elle continua à l’embrasser et laissa faire ses mains qui dénouaient les liens de sa chemise, qui la caressaient si tendrement. Elle se releva doucement et fit glisser ses vêtements un à un et frissonnante se blottit dans ses bras. Il avait mis sa peau de mouton sur le sol et elle le laissa faire tendrement. Dans la nuit ses caresses l’effleuraient comme s’il voulait à nouveau découvrir son corps que ses yeux ne pouvaient deviner et les frissons ne se firent pas attendre. Elle se laissa emporter, souriant même s’il ne la voyait pas, profitant de tout l’amour qu’ils se portaient.

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Opusone
Après cette folle nuit d'amour, Opus reprit ses esprits en allant pêcher. L'Adour était poissonneuse et chaque jour la pêche était vendue au marché. Bien sûr pas toute la pêche, Opus réservait quelques beaux poissons pour la table familiale.

A l'heure de la sieste, alors que ses lignes étaient plongées dans la rivière dans l'attente que "ça morde". Opus retrouva un poème dans son recueil. Un poème bien en phase avec le projet qu'il faisait avec Sibille.

Citation:

L'adoption.

Il était une fois deux femmes
qui ne s'étaient jamais rencontrées;
l'une dont tu ne te souviens plus,
l'autre que tu appelles Maman.

Deux vies différentes
dans l'accomplissement d'une seule,
la tienne.

L'une fut ta bonne étoile,
l'autre est ton soleil.

La première te donna la vie,
la seconde t'apprit comment la vivre.

La première créa le besoin d'amour,
la seconde était là pour le combler.

L'une te donna des racines,
l'autre t'offrit un nom.

L'une te procura la graine du talent,
l'autre te proposa un but.

L'une créa l'émotion,
l'autre calma les angoisses.

L'une reçut le premier sourire,
l'autre sécha les larmes.

L'une t'offrit en adoption,
c'est tout ce qu'elle pouvait offrir...

L'autre pria pour avoir un enfant,
et Dieu la mena vers toi .

Et maintenant, quand en pleurant
tu me poses l'éternelle question :
"de qui suis-je le fruit,
Génération ou Education ? "

Ni de l'une , ni de l'autre, mon enfant,
Tout simplement
de deux formes différentes de l'Amour.



Le matin même, Sibille avait envoyé un pigeon à l'orphelinat de Sainte-Clotilde pour s'enquérir si une adoption serait possible dès qu'ils seraient de retour dans leur duché.
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Sibille
L’orphelinat Ste Clothilde une si grande institution qui devait gérer des dizaines d’enfants sûrement voir des centaines et beaucoup de parents en mal d’amour à donner à un petit être cher.

Quand Opus lui parla de cet endroit, elle ne put se résoudre à ne pas les contacter tout de suite et c’est donc au petit matin de leur belle nuit sur la berge qu’elle fit un premier courrier pour se présenter auprès de Dame Ksandra3615 une sarladaise apparemment comme sa propre nièce. Sarlat qui les verrait passer eux les voyageurs et leur roulotte dans quelques temps pour prendre des nouvelles de la famille et peut-être qui sait avec un membre de plus à présenter.


Après avoir fait un bon repas, elle écouta le poème de son tendre. Il avait eu du mal à s’imaginer peut-être à nouveau père mais dès lors que sa décision était prise, le voilà y faisant référence même dans ses lectures… L’avantage à l’adoption s’il y en avait un au moins c’est qu'elle ne souffrirait pas d’une autre grossesse à risque. Elle se connaissait et avait failli perdre déjà Winbill son fils car elle n’écoutait pas les propres directives qu’elle donnait elle-même aux jeunes femmes dont elle s’occupait en tant que sage-femme. Repos et calme, étant loin d’être dans ses habitudes..

Elle pourrait donc continuer à vaquer à toutes ses occupations en attendant des nouvelles de l’orphelinat et avait bien l’intention de profiter aussi des idées un peu coquines qui la traversaient au cours de leur voyage. Le surprendre, elle aimait toujours le faire et lui ne se lassait pas de se faire surprendre apparemment.

Leur étape près de l’eau allait bientôt se terminer et du coup, la chaleur étant toujours présente en ce mois d’été, elle chuchota à son fils de tirer par la main Opus pour lui montrer quelque chose dans l’eau et qu’ils lui feraient une petite blague.. Elle montra l’endroit où une petite courbe cassait le courant de la rivière et où il n’était pas dangereux de se baigner et Winbill heureux de pouvoir jouer avec sa mère et d’être dans la connivence.

Son petit air mutin, il prit la main et n’eut aucun mal à entraîner son père les pieds dans l’eau à regarder ce qui miroitait.


Sibille s’approchant d’eux avec un baquet, faisait mine de les remplir pour abreuver les bêtes quand d’un seul jet elle en versa sur ses hommes la totalité d’un en riant. Puis prenant dans ses mains jointes de l’eau bien fraîche qu’elle continua à leur lancer en gerbes étincellantes.


Alors mes hommes vous avez moins chaud maintenant ? Ajouta-t-elle en continuant de rire et en sautillant de droite et de gauche. Vous voyez ? Je fais d’une pierre deux coups, vous allez avoir le bain et le lavage des vêtements en même temps.. Elle se tenait prête à foncer mais savait qu’Opus parfois savait faire preuve de beaucoup de vivacité malgré ce qu’il lui disait toujours de son grand âge.
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Opusone
SPLASHHHH !!!! SPLAAAASH !!!! SPPPPPPLASH !!!!

Opus courait dans l'eau de l'Adour, tentant d'attraper Sibille pour lui faire goûter, à elle aussi, l'agréable fraîcheur de l'eau de la rivière descendant des montagnes pyrénéennes.

Winbill riait aux éclats, Barack aboyait joyeusement à voir ses maîtres jouer dans l'eau.

Ils étaient tous trempés lorsqu'ils rejoignirent la roulotte. On mit les habits à sécher, profitant du soleil pour rester en "petite tenue", Sibille en chemise, Opus et Win en culotte. Seul Barack n'avait pas le choix, il s'était bien secoué et laissait son pelage sécher à l'ombre d'un gros tilleul.

Demain, ils partiraient vers Lourdes, prochaine étape de leur voyage.

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Caro68130
Depuis quelques temps les nuits étaient chaudes, le sommeil agité et chaque nuit ce satané songe. Mauvais songe que ne me quittait pas. Encore une nuit à passer une bonne partie à tourner en rond dans la grande pièce vide. Le moulin, mon moulin avait bien changé depuis que des travaux d’agrandissement y avait été fait. Souhait de Guidonius et de Clémence à l’époque. Ma fille n’ayant pas voulu quitter le moulin pour aller dans une demeure, demeure que je pensais somme toute plus conviviale pour Guidonius. Aujourd’hui cet endroit comprenant cinq pièces de plus me paraissait immense, mais il aurait été inconcevable qu’un baron et une baronne vivent dans un moulin ne comprenant qu’une pièce de vie et deux minuscules chambres. Pourtant cela ne m’aurait pas dérangé. Je soupirais en me disant que depuis ces transformations tant de choses avaient aussi changées.

Un petit tour dans la chambre de Clémence. Elle dormait paisiblement. Doucement je quittais la pièce pour passer le restant de la nuit dans le fauteuil, incapable de pouvoir dormir.

Au petit matin vaquant à mes occupations journalières, avant de quitter mon chez moi, je laissais un mot à Clémence. Depuis son arrivée à Tarbes je la laissais se reposer au maximum. Toutes les charges qui lui incombaient et les apparents conflits la fatiguaient et je la trouvais bien révoltée pour son jeune âge.

En fin de matinée alors que le soleil piquait déjà fortement de ses rayons, un petit tour à l’Adour me ferait le plus grand bien.

Arrivée à mon endroit favori, je ne m’installais pas comme à mon habitude au pied de l’arbre ou du petit rocher. Cette fois-ci, je préférais me rendre au bord de l’eau, m’asseoir sur la berge, ôter mes bottes, remonter mes braies pour y plonger les pieds dans l’eau. La fraicheur de l’eau faisait sursauter légèrement de surprise au début, puis très vite une sensation agréable vous traverse le corps pour laisser place au délice.

Mains posées en appui de chaque côté de mon corps, j’écoutais le doux chant des cigales tout en observant la danse d’une libellule qui venait s’abreuver dans le fleuve. Une légère brise frôlait mon visage, laissant là quelques mèches de cheveux jouer à celles qui effleurerait le plus ma peau, telle une main qui vous caresse lentement et timidement. Sensation de bien-être tout en observant à présent un lézard qui se reposait sur une pierre en plein soleil.

Battant légèrement des pieds dans l’eau, je portais à présent mon regard sur ces légers remous, petits cercles hypnotisant qui prenaient forme, de temps en temps accompagnés de quelques bulles d’air.

Tout en observant ces figures je pensais à ma vie qui ressemblait un peu à ces petits tourbillons. Tout était allé très vite depuis ce printemps. Prise dans une spirale incessante, spirale qui avait tout changé.

Je pensais à ma fille, à tout ce qu’elle subissait et avait subit, à ma séparation d’avec mon époux, à sa réaction si inattendue et que je ne comprenais toujours pas. Aujourd’hui alors que plus aucun sentiment à son égard n’est présent, alors que je n’attendais qu’une seule chose concernant mon mariage qui n’existait plus, rien n’avait avancé. Jamais je n’avais eu réponse à ma missive et peut-être que jamais je ne pourrais avoir ce que je souhaitais tant : une fin, pouvoir tourner définitivement cette partie de ma vie.

Poussant un soupir tout en levant mes yeux vers le ciel, je voyais là un nuage, petit nuage qui pour ma part ressemblait à un mouton. Petit animal qui me faisait penser à ma fille.

Clémence, ma petite Clémence. Que de conflits et de disputes n’avons-nous pas eues. Malgré tout, toujours proche de moi et pourtant… pourtant un je ne sais quoi me fait comprendre depuis des mois que tu es bien plus proche de ton père que de ta mère. Même si tout comme moi elle n’avait plus aucune nouvelle de sa part, un lien, un lien invisible ne se rompt pas. Non pas que je cherchais à vouloir le briser, loin de moi cette idée, mais je ne comprenais pas ce lien…. En fait si, ce que vivait ma fille était le lien que moi-même je ne pensais jamais rompre avec son père. Un lien incompréhensible, fort, qui fait que même loin des yeux on n’arrive pas à s’en défaire. Oui ce lien je l’ai perdu avec mon époux mais je l’ai retrouvé avec Oli, lien qui me semble bien plus fort encore. Plus fort ? Est ce vraiment possible ? Oui je ne l’aurai jamais cru mais tel est le cas. Mais lui, ressentait-il la même chose que moi ? Je ne saurai le dire, sujet que nous n’avons jamais abordé. Le temps à fait que, le Très Haut aura décidé qu’une longue séparation s’imposait. Séparation trop brièvement coupée par ses trop courtes visites.

Chaque départ est un déchirement, me demandant sans cesse quand auront lieu les prochaines retrouvailles. A chaque fois un vide immense, un manque terrible se fait sentir comme si à la séparation une partie de moi mourrait et qu’elle revenait à la vie dès qu’il revenait me voir. Pour moi rien n’avait changé, tout était comme au premier jour, aucune altération dans mes sentiments.

Un léger sourire sur mon visage en repensant au jour de son aveu, le jour où contre toute attente il m’avait avoué ses sentiments. Sentiments que j’avais refusés même s’ils m’avaient profondément touché. Ses mots, je ne les oublierai jamais.

Aujourd’hui, tout était différent……. J’en perdais mon sourire pour pousser un nouveau et long soupir.

Bilan, quel bilan fallait-il faire en regardant en arrière ?

Déjà ma fille. Que va-t-il se passer ? Quelle sera notre relation, relation qui pour le moment est relativement tendue. Nous en étions à une sorte de croisée des chemins. Soit elle prendrait des distances, soit ces conflits nous arriverons à les contourner, les résoudre, pour essayer de vivre un temps soit peu comme avant.

Mais la séparation d’avec son père, le fait que j’aime un homme qu’elle ne porte pas en son cœur, le fait que la politique l’ait fait grandir trop vite…. Tout ceci nous permettra-t-il de nous retrouver ? Là était toute l’interrogation.

La seule chose que je souhaitais c’est qu’elle ne réagisse jamais comme son frère. Qu’elle ne reniera jamais ses origines ni sa famille. Quoi qu’il y a peu elle était prête à le faire, me demandant de la détester et de l’oublier en tant que fille. Chose impossible et impensable pour ma part.

Serais-je donc voué à finir seule ? Seule je l’étais déjà actuellement. Seule cruellement seule, en manque de ceux que j’aime le plus au monde.

Ai-je le droit d’espérer que l’un et l’autre resteront près de moi et qu’enfin je puisse savourer à nouveau ce simple mot qui se nomme « Bonheur » ?

Sortant les pieds de l’eau, je me relevais faisant quelques pas vers l’endroit où la profondeur du fleuve était moins grande. Doucement, habillée, j’entrais dans l’eau. Je n’avais qu’une envie : nager, oublier, me laisser bercer par l’eau….

Entièrement mouillée et après quelques brasses, je me laissais volontairement aller sous l’eau pour entendre le silence en ne pensant plus qu’à une seule chose : JE VOUS AIME

Après quelques longues secondes je remontais à la surface prenant une grande inspiration avant de faire quelques brasses. Oui je les aimais plus que tout, plus que ma propre vie.

Arrivée à la berge, je sortais de l’eau et m’allongeais dans l’herbe au soleil, fermais les yeux en murmurant :


Revenez-moi….
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En cours de changements
Clemenceii


Depuis son retour au moulin, la jeune Prévôt arrive enfin à dormir d'un sommeil profond duquel même le bruit de 3 arquebuses, n'aurait pu la "tirer". Toute cette colère des derniers temps, se travail en Prévôté, ses mauvaises rencontre en chemin et les aller/retour entre Pau et Tarbes avaient raison d'elle.
Ayant appris le retour de sa mère, Clémence s'était rendu au moulin et n'avait que très peu échangé avec elle depuis -leur relation jouant constamment au yoyo depuis le mois d'Avril.-, mais lui a permis de trouver le sommeil dont elle a besoin.

Tard dans la matinée, la jeune fille se réveille et mange un peu tout en lisant le mot de sa mère. Midi approchant, elle la trouverait surement au bord de l'Adour ou en revenant. Quelque fruits dans une besace attaché sur la selle de Charmant et habillé d'une de ses robes, elle se met en route.
Pensant à tout les choses dont elle n'a pas parlé à sa mère.

Tout d'abord sa seconde mauvaise rencontre sur les chemins, mais cette fois ci la brigande était reparti en clopinant. Ayant senti toute la honte et la colère de son premier brigande revenir et ne laissant l'attaquante s'enfuir qu'après lui avoir fait comprendre que l'on gagne mieux sa vie sainement qu'en brigandant.
Puis ces gens qui n'arrêtent pas de dire qu'elle est de mèche avec Alleaume et cette histoire de prise de château alors que c'est complètement faux ou encore lorsqu'elle s'est proposé au poste de Comtessa.
Ou encore Varden qui n'arrête pas de dire qu'elle aime la mort, le sang, etc...alors que c'est juste l'honneur des Béarnais et faire payer les erreurs aux vrais personnes. Ce n'est pas aux Béarnais de payer pour les erreurs des Aragonais et comme ceux ci ne le ferait jamais d'eux même, il faut bien le prendre par la force. Tel est sa vision des choses, mais qui l'écoute? Personne...tous préférant la voir en méchante.

Tout ces adultes qui n'arrêtent pas faire comme ci ils savaient mieux qu'elle ce qu'elle pensait et la raison de ses actes. Difficile! mais depuis son retour de retraite en juin, elle avait décidé de ne plus se laisser faire.
Elle ne pouvait rien pour ses parents, mais pour le Béarn, pour le Comté, elle pouvait encore essayer et c'est la raison de son changement. D'abord tout doucement et puis cette proposition au poste de Comtessa, a été le déclic final, le caillou jeté dans la marre.

En parlant d'eau, l'Adour se fait entendre et voit une personne allongé dans l'herbe..sa mère? Oui! Laissant Charmant profiter de l'herbe bien verte du bord de l'eau, après avoir retiré ses chausses, Clémence passe au côté de sa mère, sans s'arrêter pour aller profiter une peu de l'eau.

Bonjour! l'adishatz pour les autres et les moment officiel...

Tu vas bien? et sans attendre de réponse

Tu sais, grâce à l'argent que vous m'avez prêté toi et papa, j'ai réussit à en gagner bien plus. Je pense commencer rapidement des études...hésite un bref instant, les mains et les pieds dans l'eau, tournant le dos à sa mère...des études de théologies comme mon père...si tu es d'accord.

Puis le passage d'un poisson lui rappel l'année passé ...l'été où sa mère lui a appris à nager, un été plutôt agréable, malgrès l'absence de son père. Un sourire aux lèvres, les pieds, le bas de sa robe et les mains mouillé, Clémence revint prestement au niveau de sa mère et secoue ses mains juste au dessus d'elle afin de faire tomber une bonne partie de l'eau sur elle, tout en laissant s'échapper un rire franc et joyeux, oubliant tout le reste. Comme un enfant rigolant d'une bêtise, ses soucis bien loin de son esprit, comme l'enfant qu'elle est encore quelque part sous toute cette colère.
Depuis combien de temps n'avait-elle plus rit ainsi avec ses parents?
Trop longtemps et bien qu'avec son père elle n'en aurait surement plus jamais l'occasion, sa mère était toujours là, elle.

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11 ans, rebelle et fière...tout pour plaire.
Caro68130
Profiter du calme, laisser libre court à ses pensées, imaginer tout et n'importe quoi mais surtout espérer qu'enfin la vie veuille bien me laisser une trève et que pour une fois dans ma vie je puisse espérer ne pas devoir prendre encore et encore un nouveau virage.

Depuis toujours, depuis mon adolescence, depuis que j'avais du quitter mes parents et ma soeur pour leur laisser la vie sauve, depuis cette époque là, je vivais au jour le jour espérant trouver ce que je cherchais vraiment. Mais à chaque fois que j'avais pensé atteindre mon but, il en était autrement. Repassant cette vie en revue une présence se faisait sentir et la voix de ma fille se faisait entendre.

Ouvrant les yeux, me relevant doucement en prenant appuis sur mes avant bras je la regardais rejoindre le bord du fleuve


Bonjour Clémence... ça va merci

petit mensonge de ma part. Non pas que j'allais mal, mais tant de choses me turlupinaient l'esprit. Je l'écoutais et au moment où j'allais la rejoindre elle revenait pour secouer ses mains encore toute mouillée. J'éclatais de rire, me levais rapidement pour lz faire tomber en arrière, retenant la chute pour qu'elle ne se fasse pas mal et de la chatouiller pour le "sévice" infligé.

Puis reprenant mon sérieux je m'asseyais à ses côtés lui laissant le temps de reprendre son souffle avant de reprendre le sujet dont elle m'avait fait part juste avant le petit jeu..


Des études ? tu viendrais donc rejoindre les érudits de notre comté ? bien félicitations ma fille... et ce que je pensais était révélé, la voie de l'église La voie de l'eglise ? pourquoi ne serais-je pas d'accord... mais pourquoi cette voie ? voudrais tu devenir une fidèle du Très Haut tel qu'Aurélien ?

Je n'avais pas vraiment envie de voir entrer ma fille dans les ordres, cela me serrait d'avance le coeur... mais si tel était son envie je n'avais pas à aller à contre
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