Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8   >   >>

[R.P] " De tout mon corps, je t'adore"...

Brygh_ailean
Les personnes ayant vécu des choses particulièrement étranges, sans même qu'elles soient douloureuses ou pénibles, tout simplement étranges, développent des comportements qui ne le sont pas moins. Non pas qu'il faille imputer tous les comportements qui auraient pu paraître étrange chez la MacFadyen à quelque événements particulier. Cela serait un raccourci intolérable, pour elle en tout premier chef. Mais la brune escote n'était pour autant pas moins pourvue de ces attitudes atypiques, comme une hypervigilance permanente, une sorte de guet de tous les instants, celui-là même qui l'avait mené seule et enceinte sur les remparts de Périgueux, une nuit — alors que tous les nigauds gras qui constituaient le nouveau conseil se gobergeaient de leur suffisance dans les salons du conseil.

Même le jour de son mariage, même avec une couronne de fleurs incertaine sur la tête, même avec une camisole à la limite de la décence qui pouvait craquer à tout moment et à tout mouvement, même avec les pieds nus et ses bottines à la main, Bryn MacFadyen savait parfaitement tout ce qui se passait dans cette chapelle. Bon, en même temps, ce n'était pas la Cathédrale Saint Machin à Reims. Pas besoin de la garde royale ou d'autre guignol de ce genre pour réussir à faire rentrer finalement un éléphant dans la chapelle, sans que personne ne s'en aperçoive. Certes.

Alors, à l'heure où il fallut prendre des décisions importantes — et pas seulement celle de dire oui au nessien, mais plutôt celles qui consistent à choisir entre continuer pieds nus avec une camisole intacte ou se baisser pour enfiler ses bottines et se retrouver avec des lambeaux sur le corps, ou bien celle qui consiste à choisir qui va aller chercher l'écharpe en question, et s'il faut ou non balancer une vanne à sa fille au risque que son futur se retrouve sans témoin —, à ce moment-là l'hypervigilance de l'orcadienne prit une teinte étrange.

En silence, elle alla s'asseoir vers la cathèdre que lui avait indiquée le prélat, maintenant ses bottes sur ses genoux. Elle ferma les yeux deux secondes, puis égréna ses "ordres", "prières", "injonctions" ou "requêtes" selon qui les reçoit, sur ce ton monocorde qui la caractérisait face aux vives émotions et qui ne laissait plus personne dupe dans cette chapelle.


Puisque tu es si maline, Una MacFadyen, et que ton rôle t'impose de rester ici en tant que témoin, explique donc à Enigma où trouver cette écharpe. En tant que MacFadyen, ce sera à elle de l'apporter...

Nouveau silence tandis que de son regard elle essayait tour à tour d'accrocher celui de son futur et celui de sa fille. Puis reprenant la parole.

Et puisqu'il faut enfiler ces maudits estivaux, pour vous seoir, mon frère, qui n'avez aucune compassion pour cette hanche de douleur qui m'empêche de me baisser à mon gré sans souffrir mille morts. Bon, on peut être escote et surjouer, ce n'est pas réservé aux berrichons. Et que chacun a déjà largement contribué à ce que cette journée se déroule selon les valeurs qui caractérisent notre communauté, à savoir simplicité, dignité et solidarité... Je ne vois qu'une solution...

Nouveau silence, tandis que sa main se levait.

C'est TOI, là... qui va m'aider.

Et de son index, la brune désignait... Soren.
_________________
Soren
[Dans de beaux draps…mais pas ceux de la mariée! ]

Avez-vous remarqué qu’il y a des jours où vous avez l’impression que vous prenez toujours la mauvaise décision? Que vous êtes toujours au mauvais endroit au mauvais moment? Tenez, ça ne vous est jamais arrivé d’entrer dans une taverne, de chercher une place autour d’une table, d’en trouver une qui fasse votre affaire. Vous vous apprêtez à vous asseoir et voilà qu’au dernier moment, vous voyez que cette chaise a les pieds qui branlent. Vous souriez et remerciez le Très-Haut de vous avoir donné la chance de repérer la faiblesse d’un meuble qui aurait pu faire rire de vous… et éventuellement vous meurtrir le fondement. Mauvaise décision que de s’asseoir ici. Mieux vaut trouver une place plus sure. Vous contournez la place, trouvez qui vous convienne avec une chaise solide comme un roc. Et ne voilà t-il pas que la serveuse passant par là trébuche en se prenant les petons dans les pieds de la chaise que vous aviez repoussé pour avoir plus d’aise. Évidemment, son plateau n’était pas vide. Évidemment, les chopes qu’il contenait ne l’étaient pas non plus. Et au lieu que cela se renverse dans la salle, il faut que c’est sur vous que tout cela atterrit! Serveuse comprise! Comble de malchance, la donzelle est un laideron de première classe, encore plus laide que le dernier des laiderons de la généalogie des MacFadyen! C’est là que vous vous dites que la première chaise n’était pas si mal finalement.

Tout ça pour quoi? Parce que je suis comme cet homme couvert de bières. J’ai l’impression que moi aussi je n’ai pris que des mauvaises décisions : celle de venir ici, celle d’impliquer Eni dans cette affaire, celle de m’habiller ainsi parce que le vert et le brun que j’ai choisi jurent avec les teintes de cette chapelle, et surtout celle d’avoir choisi cette place précisément. Pour une fois que je voulais être discret… Et pourtant, je n’ai même pas répondu à Blaise à propos des tournesols. Tour à tour, c’est Kris, Kildara et même Arth qui remarquent ma présence…Enfin… A ce que je crois. Ne rien dire. Rester dans son coin. Hocher de la tête lorsque quelqu’un se tourne vers toi et le saluer parce qu’il n’y a pas de raison de ne pas le faire. Même Arth! Un instant, je doute. Comment, lui, va-t-il réagir? Il m’ignore. J’avoue que dans un sens, je préfère ça. Ça m’embêterait beaucoup qu’il me dise qu’un de nous deux est de trop dans cette taverne…pardon! Dans cette chapelle! Il n’y a rien de pourri d’avance Arth. Pas aujourd’hui!


- Dis-moi Eni, Est-ce qu’il y aurait une statue un vitrail particulièrement bien fait au-dessus de nous? Par moment, je me demande si, pour être plus discret, je n’aurais pas mieux fait de prendre place sur l’autel… A moins que ça ne soit ce baume à base de musc dont je me suis badigeonné l’épaule pour soigner mes dernières contusions?

L’humour. J’ai toujours utilisé cette arme pour faire retomber l’oppression que je peux ressentir parfois. Souvent, ça ne fait rire que moi. Mais c’est là l’essentiel! L’oppression me fait faire des bêtises innommables!

- Ou encore, c’est de ta faute. Tout le monde se retournent vers toi et tombent sur moi par hasard…

Enfin… L’important, c’est qu’ ELLE ne l’ait pas remarqué. Plus même que Arth le calme, c’est Brygh la tempête qui risque d’être courroucé de ma présence. Lui ne fera rien si cela ne gêne pas Brygh. Et pour ne pas gêner Brygh, le mieux, c’est d’être discret et ne pas se faire remarquer. Ici, le calme ne viendra pas avec la tempête. Non. Le calme viendra se mêler intimement avec la tempête pour faire plein de petits MacFadyen. Je ne suis pas venu ici pour faire un esclandre. Mieux vaut donc ne pas tenter le Sans-Nom de mettre plus de trouble dans la famille qu’il n’y en a déjà.

- La mioche? C’est habituel chez les écossais de se présenter à moitié habillé à leur mariage? Est-ce que c’est pour aller plus vite lors de la Prima Nocta?

J’ai à peine le temps de me relever qu’un doigt pointe dans ma direction, un doigt… maternel! J’ai l’impression d’être un gamin pris le doigt dans le pot de confiote, les yeux indécis, ne sachant quelle excuse sortir pour justifier la situation. Comment réagir? Toute la question est là. Elle aurait voulu préméditer tout ça qu’elle ne s’y serait pas pris autrement. Les nonnes? Ils n’ont pas été envoyés par Una…mais par Mère! Eni? Sa complice? Ça non, je ne peux le croire. Una? Possible oui… Pourtant, en elle aussi j’ai confiance. C’est un sentiment fort que je ressens à son encontre. Un sentiment que seuls les liens du sang peuvent donner… malgré ce qu’elle pense. Oui, j’ai raison de lui faire confiance. Ses bottes non enfilées… Elle a tout manigancé. De Alpha à Oméga. Et personne ne peut être dupe de la symbolique qui accompagne ses gestes et ses paroles : la hanche cassée par l’une de ses maternités et tout ce qui tourne autour de ce geste, celui de lui enfiler ses estivaux : s’approcher d’elle, mettre genou en terre, se courber en signe de soumission admettant ainsi ses torts, la chausser pour son mariage et implicitement accepter cette union. Cela va bien plus loin que toute la symbolique entourant le serment de vassalité. Sans doute les deux caractères les plus difficiles du Sept MacFadyen incluant même les Urquhart et leurs affiliés. L’un contre l’autre, l’un en face de l’autre. Dans une sorte de jeu de dupes familial le jour de son mariage! Ça cogite dans ma tête. Ça cogite beaucoup. Trop. Je tape amicalement sur l’épaule d’Eni. Deux coups. Ça ira bien Eni, ne t'inquiète pas. Je passe devant elle pour atteindre l’allée centrale. Surtout ne pas se dépêcher. J’ai encore toute cette distance pour réfléchir à ce que je vais faire. Surtout garder la tête haute, et ne pas regarder les visages dans les rangs parce que si tu croises le regard d’un des présents, tu risques fort de perdre ta concentration. Réfléchis danois, réfléchis vite! Et voilà! C’est fait! Impossible d’aller plus loin. Ne baisse toujours pas la tête, ne la détourne pas non plus. Prends ton temps. A la rigueur, tourne ton regard vers ceux qui sont à portée. Juste le regard. Et ensuite, reviens sur elle. Maintenant, à toi d’agir. Attendre plus longtemps ne serait plus du suspense, ce serait juste prouver que tu ne sais pas quoi faire. Tends ton bras vers elle.

- Par ce geste…

Empare-toi de ces fameux estivaux.

- … Je paie une dette…

Prends son pied droit dans tes mains et enfile-lui sa botte.

- … que j’ai contracté…

Fais-en de même avec le pied gauche. Aurais-tu du les baiser avant de les enfiler? Trop désormais. Dis-toi juste que tu as pris la bonne décision…pour toi!

- … à la naissance!

Reste tête baissée un instant. Oui, oui…Encore un instant. C’est bon maintenant. Relève-toi! Point trop n’en faut tout de même! Avance ta main vers la sienne et attends sa réaction. A elle de jouer désormais … ou de surjouer. A son choix. Attends sa réaction et si elle tend sa main vers toi, baise-là.
_________________
Una_agnes
Il aurait été fort étonnant que je puisse garder l’ascendant l’ombre d’un instant. Parce que c’était tout simplement impossible. Comment tenir tête à cette femme qui était non seulement plus grande, plus âgée, plus forte, plus aguerrie, plus expérimentée, plus cultivée… qui était ma mère, un point c’est tout. Elle n’avait rien fait, en vérité, même pas tenter de reprendre cet ascendant.

Elle s’était contentée d’être ce qu’elle était toujours : imperturbable.

A peine m’avait-elle ordonné de rejoindre Enigma que je reculais jusqu’à la jeune fille, soulagée de cet intermède qui me permettrait de rétablir la situation que j’avais moi-même provoquée. De ma manche droite, je sortais l’écharpe des MacFadyen en glissant à l’oreille d’Eni.

Fais semblant de l’avoir trouvé sur le banc du fond… s’il te plait.

Et c’est alors que je vis le doigt de ma mère pointé. Et regardant en direction de ce doigt, je compris une nouvelle vérité. Mère n’avait rien à faire pour avoir l’ascendant en toutes circonstances.

Elle se contentait d’être ce qu’elle était toujours : perturbante.

_________________
Jessienigma
*Alors qu'elle observait tout son saoul, se disant avec plaisir que ce mariage n'avait rien avoir à ceux qu'elle avait pu voir jusqu'alors, lesquels étaient souvent plutôt... ennuyeux qu'autre chose, elle sourit en entendant les enfants des futurs mariés et leurs propos, puis d'avantage encore en entendant le Père Blaise les rappeler à l'ordre d'une manière qui ne souffrait pas de réplique.

Plusieurs regards semblaient avoir convergé vers le grand blond. il fallait bien avouer que même dans l'ombre, il était difficile pour un homme d'une telle stature de passer inaperçu de base, si on y rajoutait sa tenue, la taille de la chapelle et surtout le nombre de personnes présentes, il était encore plus difficile à rater.

Elle se retint de justesse d'éclater de rire quand il mentionna le fait d'aller sur l'autel. Ca risquait de faire assez mauvais genre et de ne pas trop plaire, que ce soit aux mariés, aux soeurs ou au Père Blaise. Ce dernier pourrait bien exécuter sur le danois la menace du confessionnal, surtout s'il commençait à parler de nuit de noce et de personnes à moitié nues.

Elle allait lui répondre lorsqu'elle vit Una les rejoindre en sortant une écharpe. Pourquoi une écharpe ? Etait-ce une des habitude écossaises que d'en porter une au mariage ? Oui probablement. Mais il fallait bien avouer qu'elle ne savait trop qu'en faire. Mais ce n'était rien face au rouge qui lui monta aux joues lorsqu'elle vit Bryn cibler son fils du doigt en lui demandant de venir l'aider. Pour la discrétion ... on repassera.

Connaissant la matriarche, elle n'avait sans doute rien raté du manège d'Una lui remettant l'écharpe, pas plus que de Seurn hésitant quelques instants avant de s'avancer vers sa mère pour lui enfiler ses bottes. Elle n'espérait qu'une chose... qu'il ne ferait pas de connerie. Pas cette fois Seurn ... Elle avait envie de lui crier que c'était sa famille, qu'il n'aille surtout pas lui prendre une lubie juste maintenant... mais il avait son libre arbitre et en tant qu'amie, elle ne comptait surement pas lui enlever, encore moins en tant que famille.

Elle le suivit des yeux, un peu anxieuse, tout en soufflant doucement à Una*



On ne peut lui mentir tu le sais... d'autant qu'il est probable qu'elle t'aie vu me la remettre. Mais n'aies crainte, je lui dirai simplement que je pense qu'il lui manque quelque chose d'essentiel en lui remettant, si cela te va.


*Un simple sourire et elle reporta son regard vers le blond et la brune, lui à genoux devant elle... Qu'a-t-il bien pu dire ? Elle n'en sait même rien, elle ne fait qu'espérer voir la famille se recomposer, sans doute un peu naïvement ... encore comme une mioche.

Elle prend l'écharpe correctement sur son bras et attend ... Ne surtout pas se retrouver près d'eux maintenant, ils ont des choses à se dire, par paroles, par gestes ou même d'un regard. Il n'est pas à douter que beaucoup sera dit dans les prochains instants.*

_________________
Arthanagor
{...Parle si tu as des mots plus forts que le silence, ou garde le silence..} (*)

Peut être que Blaise devrait apprendre a se taire finalement lui aussi, pense le Nessien. Parce que le coup des bottines ...c'est pas sûre du tout qu'elle l'apprécie l'Orcadienne: Le tonsuré pourrait bien se prendre un des talons dans la tronche avant de comprendre ce qu'il lui arrive.
L'espace d'un instant, Arth imagine le moine tirer la langue s'appliquant a écrire une demande de reconnaissance de « martyre de l'ordre des Hélèninnes » au pape, en appliquant de sa main libre une escalope de veau sur son œil tuméfié.

Stupéfait, il voit sa moitié gagner la cathèdre et s’asseoir sans piper un mot.
La grande muette...c'est jamais bon signe ça. D'aucun dirait que c'est le calme qui précède la tempête. Lui, il se contente de remonter dans ses souvenirs : St Paul...et la vaine attente du fantôme du Louvre...un match de soule, ou du moins quelque chose qui voulait y ressembler. Des signes...des gestes...des regards.
Comme il est dit dans un texte ancien « Au début, il y avait rien... »...ou du moins pas grand chose, non. Les mots étaient venus après. Il écoutes les différentes tirades...lançant un regard curieux à Una pour cette histoire. Elle qui normalement devait être LA MacFadyen en devenir ne porterait donc pas l' écharpe... « O tempora ! O mores » (**) dirait le vieux Gilmore.
Et quand il tourne la tête dans la direction qu'elle montre, il en a la confirmation.

Oui les temps changent, ça, il en est certain.
Les gens aussi parait-il mais de ça il en doutera, et le mot est faible, toujours.
Alors lorsqu'il voit la silhouette du Danois passer de l'ombre a la lumière, et remonter la nef pour se présenter devant la Grande, il se passe une main sur le visage...P'tain !! il sort d'où lui ? C'était donc pour ça les tournesols ? Pour lui offrir un camouflage ? Son regard va de la mère à la fille. Qui ?...Laquelle des deux ?...reste calme, Arth : « ça ce fait pas ! » t'as déjà oublié ?. On respire, ….et on souffle : plusieurs fois s'il le faut.
Le numéro de dressage auquel il assiste le ferait presque sourire s'il ne l’inquiétait pas.
La bête a genoux devant la Belle...Soren jouant les soumis-repentis. Il n'y croit pas un instant : On à vu souvent des ours s'en prendre à leur dresseur.

Les émeraudes se posent sur la grande dame à la couronne de travers. Le Nessien ferme les yeux un instant, et les rouvre comme s'il voulait être sûre de ne pas « rêver ».
Un léger sourire de circonstance qu'il lui adresse comme pour dire : C'est ton fils, Ailean....a toi de pardonner,...ou pas
.


(*) Euripide.
(**) Ô temps !... Ô mœurs . Cicéron, à propos de Catalina, s'élève énergiquement contre la complicité morale de la société qui permetait d'oser les plus énormes attentats : " Dans quel siècle vivons-nous s'écrit l'orateur, Ô tempora ! Ô mores"


_________________
Stelliem
Stell se sent un peu depassée. C’est qu’il faut suivre dans cette famille et les cotoyer aussi peu n’aide pas a s’adapter. Elle se recule un peu laissant la place a la sœur qui arrive avec les fleurs. Retiens un sourire en voyant l’allure de Bryn qui decide d’aller a la chapelle pieds nus.

Erff mais c’est pô possible çà !! Stell grogne doucement et suit le cortege de femmes regardant s’ecrouler au fur et a mesure de l’avancé jusqu'au père la coiffure de Bryn. Elle glisse dans sa poche les épingles tombées et ramassées sur le chemin et lève les yeux et hausse les épaules puis va s’asseoir sur un banc libre apres avoir saluer d’un immense sourire ceux qu’elle n’avait pas encore vu.

Elle regarde Bryn et sourit doucement elle etait vraiment magnifique et les cheveux laissés libre sous la couronne de fleur la faisait paraître bien plus jeune. Elle retient un sourire en entendant le pretre lui ordonner de mettre ses estivaux et tourne les yeux surprise vers Seurn qu’elle n’avait pas vu en entrant quand la grande lui dit de l’aider. Enfin dire plutot ordonner.

Elle se laisse distraire par les deux gamins qui arrivent plutot bruyamment et cherche du regard sa fille puis fronce le nez légèrement inquiete. Elle s’approche d’Hady et Sofiene et demande a voix basse sans plus s’occuper de ce qui se passe pres d'elle.

Dites tout les deux, elle est ou Mely ?

Et d'attendre leurs réponses en regardant régulierement vers la porte esperant la voir arriver.
Brygh_ailean
Fatigants. Voilà le mot. Ils étaient fatigants, tous les deux, avec leur façon de transformer toute situation simple à pleurer en un drame romantique digne de la pire des passions*. La grande suspendit un instant sa respiration, se demandant d'où pouvait venir cette propension à ce grand n'importe quoi. Pas de ses gênes à elle en tout cas.

Elle était désormais parée de ses bottines, elle jeta un oeil à Arthanagor, puis aux deux filles à l'arrière de la chapelle puis de nouveau vers le blondinet.


La seule chose que tu aies contracté à la naissance, c'est une jaunisse comme tous les nourrissons nés en bonne santé. Enfin, je suppose...

Il s'agissait maintenant de se relever sans craquer cette maudite camisole. La grande posa la main sur l'épaule du danois pour prendre appui, et se releva avec la souplesse qui la caractérisait lorsqu'elle n'avait pas envie de faire sa mauvaise tête et qu'elle ne portait pas nécessairement un vêtement destiné à emballer le rôti.

Merci de ton aide.

En deux pas, elle avait repris sa place face au prêtre.

Voilà, mon frère... J'ai des bottes. Cela convient-il pour que vous poursuiviez cette cérémonie ? Arf, non, il me faut une écharpe, semblerait-il...

Et de soupirer. Ce qui comptait aujourd'hui c'était ces merveilleux yeux verts qui ne la quittaient pas de regard, c'était eux et rien qu'eux... Alors des bottines ou une écharpe... P'tain...
_________________
Princekris
Bon ...bien...un peu d'animation habituelle du à cette famille, rien de très grave en fait.
Le Castillonais regarde , écoute .
Il est content de voir le grand Blond.
Kris lui il est juste ravi d'être là au côté de la grande.
C'est un honneur, oui un honneur, il n a pas trouvé un autre mot pour l'instant.
Il sourit une nouvelle fois vers Vanu, se retourne vers père Blaise et lui demande

Dites c est à quelle heure le repas ? vous savez ce qu'il y a à manger ?
_________________
trophé d hiver 1461
21v/1n/13d
1597 selo au 31/10/1461
Sofiene


La perspective de finir la cérémonie enfermés dans le confessionnal avait presque réussi a calmer les deux gamins, même si on pouvait entendre quelques fous rires étouffés.
Sofiène donna un coup de coude a Hady, en voyant s'approcher la Castillonnaise qui leur demande
:
- Dites tout les deux, elle est où Mely ?

Les deux gamins marquent un temps se regardant, avant de tourner les yeux l'un après l'autre vers les iris de la mère de Mély. Sofiène se racla la gorge et posa son index sous le menton, comme le faisait parfois le père Blaise.
- La dernière fois qu'on la vue, elle voulait jouer a cache-cache dans le puits du couvent...
-Haaan...ouais !! Elle est drôlement forte en cachette Mely...Hady regarde Sofiène...Mais c'était avant ou après que le marchand Maure nous demande s'il pouvait l’emmener faire une balade ?...
- Ah ouais c’était drôle ça aussi....pouffe Sofiène..en plus il était tout bossu son cheval lui !!
- C'est nul pour les tournois de chevalier les bosses....
- Il a dit qu'il allait lui montrer un « Arome »...C'est une grande maison avec des tas de pièces ou les gens pourront jouer avec elle...elle va avoir plein de copains...
- Dis c'est loin le Boukistan ? ...passe que le marchand Maure il a dit qu'il allait la mener là bas....
- Hannn...t'as plus de fiancée alors ?
- J'vais l'dire a ma mère....Si le Maure m'a piqué ma fiancée, ben j'vais faire une « croisière », comme les vrais chevaliers d'avant pis j'le forcerais à embrasser les sandales de Blaise au Maure... dit Hady boudeur.
- Ouais t'as raison !!...

Sofiène regarde Stelliem :
- Dis madame...pourquoi t'es toute pâle ?
Pere_blaise


{...Pardonne leur leurs offenses....}

Le père Blaise, les deux coudes appuyés sur un lutrin, et la tête reposant dans le creux de ses mains regardait la scène en levant les yeux ciel, soulagé malgré tout, que la régnante associée de Nouvelle Calédonie ait fini de jouer les princesses aux pieds nus.
Ce qui veut dire que maintenant, on pouvait commencer la cérémonie à proprement parlé. Oui enfin ça c'était vite dit : Encore fallait-t-il faire la descendance MacFadyen/ Urquhart
.

Le tonsuré quitte l'autel et s'approche des bancs, pointant un index menaçant en direction de la sacristie :
- A la prochaine remarque , dit-il aux enfants....je vous enferme dans la sacristie et je vous copier le livre des vertus en Latin, avec les enluminures et tout !!![/b]...puis se tournant vers Stelliem...[b]et c'est valable pour vous aussi !!
Voilà !..ça, c'est fait ! Comme on dit.
Le moine regagne l'autel, et plus précisément le lutrin sur lequel repose son exemplaire annoté du Saint Ouvrage. Il se mouille un doigt, tourne quelques pages en s'éclaircissant la voix d'un ou deux toussotements
.
- Ah !!...Voici....un nouveau toussotement....Mes amis, ...mes enfants...mes frères et mes Sœurs,...il ouvre les bras....Bienvenu ! Bienvenu dans la maison de celui qui nous accueille aujourd'hui, … le moine lève des yeux admiratifs en direction des cieux, avant de reprendre....pour célébrer l'union de ses deux enfants. Soyons tous les témoins de leur serment, lorsque la question solennelle leur sera posée et que raisonneront dans la nef ces mots...
- Dites c'est à quelle heure le repas ? Vous savez ce qu'il y a à manger ?
Blaise marque un temps de surprise, restant muet et les bras en croix en regardant l'ex « mairécage » de Castillon. Pris de cours il commence a répondre :
- Et bien j'imagine qu'il y aura un ragoût d'anguilles et des carpes farcies...quelques rôts ou pâtés...de la tourte a l'ail, au fromage, aux raisins et aux épices...de la porée...des navets confis....'pis sûrement des pommes au four en dessert....il va continuer mais se rend compte qu'il perd le fil de la cérémonie. Ses longs bras décharnés retombent mollement le long de son corps tandis que de sa bouche s'échappe un soupire las :...Namé....pff....mettez-y un peu du vôtre...il le regarde...Z'êtes quoi : le témoin de la marié ou le Maître d’Hôtel ? ….il fronce les sourcils, et le pointe du doigt....pécher de gourmandises!!...vous me réciterez après la cérémonie trois pâtés...euh pater, pardon.

Le tonsuré tente de reprendre contenance, et un peu de crédibilité, jetant un œil noir au différents trublions. Nouveau raclement de gorge, et le saint homme suis d'un doigt précis le texte du livre des vertus, marmonnant :
- gnagnanagnanagacceuille aujourd'hui....gnagnagnanunion de ses deux enfants,...ça c'est bon,...ah !...il s'avance, venant se placer face aux époux et, mettant les bras en croix, il dit avec ferveur...JE CROIS EN « LUI », ET COMME « LUI » C'EST MOI : JE CROIS EN MOI !!!....ALLELUIA !!!

Voilà ! Les choses sérieuse pouvaient...normalement, commencer.
Stelliem
Stell écoute les deux gamins et respire longuement pour ne pas céder a son envie de les secouer alors qu’ils se moquent d’elle.

Bon alors si je comprend bien… vous avez abandonné, lâchement toi regarde Hady ta fiancée et toi Sofiene la fiancée de ton frère a un homme qui pourrait l’enlever et lui faire du mal. C’est bien cela ?

Elle regarde l’un après l’autre et secoue la tête montrant sa déception puis fait un gros soupire exagérer avant de se pencher et leur dire doucement.

Vous savez l’homme là bas près de Kris… C’est le père de Mely.. Il semble gentil et calme mais si on fait du mal a sa fille… il devient un vrai monstre et je serais incapable de le contrôler… Elle hoche la tête d’un signe entendu. Et vu que vous avez lâchement abandonné sa petite princesse… vous serez surement les premiers a subir sa colère… A moins… Regard faussement inquiet vers son mari qui lui sourit l’air de rien puis vers les deux enfants sérieuse... A moins que vous alliez la chercher et revenez avec, avant que je sois obligé de lui raconter ce que vous venez de me dire...

Elle va pour continuer quand le pere Blaise vient les menacer tout les trois.. Stell fronce le nez et rajoute discretement aux gamins. Ca c'est rien face a la colere du pere de Mely...

Elle laisse reflechir les deux gamins quand soudain un boucan pas possible arrive de dehors alors que le père blaise finissait de crier ALLELUIA !!!. Entre le chien qui aboit a tout va et qui entre en courant pour se pointer devant Bikko qui l'arrete et le fait taire et la mome qui le suit en hurlant.

Haaadyyyy ! Sofieeeennne pouquoi vous m'avez abandonné !! Mon dada va vous gonder twès fort ! vais tout lui diiiit ...

La petite mome se pointe devant les deux garcons les mains sur les hanches et la mine boudeuse avant de voir sa mere juste a coté et son pere plus loin. Oups... et de faire un immense sourire innocent a sa mère en allant se caliner contre elle pour esperer eviter de se faire engueuler.

Stell retient un sourire et l'assoit pres d'elle avec un "bouge plus et tais toi. on en parlera plus tard... et un clin d'oeil aux gamins puis l'air de rien elle fait un immense sourire tout aussi innocent que celui de sa fille au père blaise semblant dire vous pouvez continuer on est sage... maintenant.
Soren
[Nous sommes frères par la nature, mais étrangers par l'éducation.*]

- La jaunisse? Eh bien! Mieux vaut que ça ne tombe pas dans certaines oreilles ça. Sinon, je sens que je risque de me faire charrier longtemps sur la blondeur de mes cheveux!

Mais plus que cette énorme révélation maternelle sur mes maladies infantiles, ce sont les quatre mots qui suivent qui m'étonnent au plus haut point : "Merci de ton aide". Mère? Me dire merci? A moi? Dis-moi Arth, ça te gênerait beaucoup si je te demandais de la marier, disons, une fois par semaine?

- Mais de rien! C'est tout naturel de la part d'un fils pour sa mère… Et puis, une épaule, c'est bien peu de chose comparée à des langes jaunies.

Pour ceux qui n'auraient pas l'habitude de fréquenter les MacFadyen, on aurait pu croire qu'un grand froid vient de s'installer entre la mère et le fils. Pour les autres, Ce doit plutôt être un sentiment d'étonnement par rapport à ce soudain rapprochement qui doit primer. Bon! Ne vous emballez pas tout de même! Elle ne lui a pas donné la main. D'ailleurs il eut été suspicieux qu'elle le fasse. On a beau être à un mariage et dans une chapelle, les miracles, ça ne court par les rues, même en Nouvelle-Calédonie! Je la laisse avancer vers le prêtre et je me retourne vers elle lorsqu'elle a cessé de me tripoter les trapèzes et les élévateurs de la scapula. Pauvre Eni, je la vois là, derrière Brygh, ne savant quoi faire avec son écharpe. Elle m'a tellement aidé qu'il faut bien que je vienne à sa rescousse. Et à mon tour, dans un geste quasi-maternel, je pose la main sur l'épaule de la mioche, la massant presque au passage.

- Crois-moi Eni, je ne connais pas grand chose des coutumes écossaises, mais rappelle-toi : j'en ai épousé une d'écossaise. Alors l'écharpe… Mets-lui autour de la bouche! Comme ça tout le monde pourra se déboucher les oreilles et le prêtre pourra continuer sa cérémonie. Sans ça, je crains que Arth ne finisse par perdre patience et file dans sa forge taper sur son enclume!

Petit clin d'oeil de compassion envers la mioche. Que veux-tu Eni! A Chacun son tour de l'affronter. Moi, j'ai déjà donné aujourd'hui. J'espère que mon petit conseil te sera utile. Allez danois, repars donc à ta place. Laisse ta soeur auprès de Arth. Fais-lui un clin d'oeil au passage pour lui dire : tu vois? Ça ne s'est pas si mal passé que ça? Toi non plus tu ne l'aurais pas cru n'est-ce pas? Ensuite, passe à côté des gamins qui se font presque tirer les oreilles par Stelliem. Non….Mieux! Assis-toi derrière eux, approche-toi subrepticement d'eux et murmure à leurs esgourdes...

- Hé les gars, la prochaine fois que vous voulez courir la donzelle. Enfin…je veux dire la prochaine fois que vous voulez vous amuser un peu, n'hésitez pas à venir me voir, je pourrais vous donner quelques judicieux conseils. En attendant, ça vous dit si après la cérémonie, je vous emmène visiter Bergerac? Je pourrais vous faire visiter la fabrique de soules. C'est de là que sortent toutes les soules du royaume. Ensuite, on pourrait aller boire quelques bières avec le bailli du comté. Parait qu'il vaut mieux être pote avec elle. Moi, je la connais un peu. Vous verrez, on va bien s'amuser. Et ensuite, on ira titiller la mégère du coin. Il suffit qu'on la taquine un peu pour que la mère Sarfati nous sorte plein d'histoires à dormir debout sur Bergerac et le Périgord-Angoumois! Hum…. Vous voyez, ça me fait penser, je ne l'ai jamais questionné sur Brygh ou Arth. On pourrait peut-être voir si elle connait quelque chose sur eux, qu'en dites-vous?

Ouais! Et avec le nombre de femmes que Arth a fréquenté avant de tomber sur la bonne. Enfin, sur la soeur. Enfin…La mère supérieure… Brygh quoi! Bref, avec toutes ses fréquentations, s'il y en a une qui est du coin, la Sarfati devrait nous faire passer un bon moment. En plus, je suis sur que la maternelle et le paternel me seront éternellement reconnaissant de m'être occupé des mioches pendant qu'eux célèbrent leur nuit de noce… nuit qui, ça je le sais pour l'avoir vu, est loin d'être leur Prima Noctae.

* Confucius
_________________
Arthanagor
{...Tout est question de choix...}

Ça faisait pas longtemps que les cloches avaient fini de sonner que la chapelle n'avait plus de chapelle que le nom. Ça ressemblait a du grand n'importe quoi. Voila même l'arrivée du molosse de Stelliem...en plus des facéties des deux garçons...Il n'y avait que l'embarras du choix.
Il y a quelques années, dans une ville de Bourgogne, l'archidiaconesse avait voulu le noyer dans le bénitier pour pour moins que ça !


Quand on vous dit que les temps changent...
Même le « sniper » apporte sa pierre à l'édifice.
C'est vrai que le menu annoncé par Blaise doit lui paraître autrement plus appétissant que les brochettes d'escargots au fromage helvète, ou les autres inventions culinaire de sa blonde.
Tandis que le moine tente de reprendre plus ou moins le contrôle d'une situation qui semble avoir tendance a lui échapper, Arth lui, rajuste ça tenue si tant est qu'il ait besoin de le faire.
« Je crois en lui et comme lui c'est moi : je crois en moi » Voilà ce que vient de dire le moine. Tiens un jour faudra qu'il essaie d'appliquer ça à titre personnel.


Profitant d'un moment de calme dans le tumulte ambiant le Nessien se penche vers l'Orcadienne, et lui murmure doucement à l'oreille, entre une mèche indisciplinée et deux branches de genévrier glissant de la couronne.
- Chan ro fadalach...tha thu teann (*) dit-il, se voulant taquin..tu peux encore changer d'avis.

Traduction du Gaélique Écossais.
(*) Ce n'est pas trop tard...tu es tendue

_________________
Brygh_ailean
Elle n'était pas tendue, non. Elle ne l'avait jamais été. Pas avec lui, ni pour lui en tout cas. Elle pouvait être intimidée, surexcitée, bouleversée au point de ne plus trouver d'appui dans la réalité. Tout cela était possible, dès qu'ils étaient ensemble, et ce, depuis fort longtemps, mais il n'y avait pas de tension.

Et non, elle ne changerait pas d'avis. Parce que ce n'était pas une décision prise à la légère. Elle avait mis plus d'un an pour éclore et encore un autre pour murir. Alors, non, son avis n'en était plus un. Il s'agissait d'une simple évidence. Inéluctable.

Tandis qu'elle penchait la tête pour qu'Enigma dépose l'écharpe des MacFadyen de son épaule gauche à sa hanche droite, elle écoutait distraitement le babillage de Soren d'une oreille, attristée par le fait qu'il puisse encore s'imaginer malgré tout ce qu'il savait ou était censé savoir sur sa naissance, qu'elle ait pu, un seul jour voir à quoi ses langes pouvaient ressembler. L'évocation même de cette jaunisse n'était qu'une boutade, alors pourquoi la relevait-il seulement ?

Blaise commençait à annoner son chapelet d’âneries. A son égard, la brune escote était encore plus distraite. Cela n'avait rien de bien compliqué en même temps. Il n'était pas l'objet de ses préoccupations, ni aujourd'hui ni demain. Elle ne se rappelait même pas par quelle porte il était entré au couvent. Le fait est qu'il était là, et qu'il fallait faire avec. Et même qu'aujourd'hui, sans lui, on n'aurait pas pu faire — tout simplement.

Non, elle n'était pas tendue. Elle était sans doute nerveuse de craquer la camisole, mais elle n'était pas tendue... Ou alors si. Une chose pouvait la tendre.


Je te trouve loin...
_________________
Pere_blaise


Voyant que la grande Brune tente un rapprochement vis à vis de l'Highlander, le père Blaise opine du chef, approuvant l'initiative de celle-ci car elle dégage son champ de vision sur le banc où son assis les deux gamins:
-Ah oui tiens !!...dit-t-il méfiant... poussez vous un peu que je puisse avoir un œil sur le cheptel de brebis égarées...

De toutes façons, le premier qui bouge une oreille ou respire un peu plus fort qu'il ne le faut ira trier les lentilles au réfectoire séance tenante avec la sœur « Hélène machin ».
Le tonsuré, revient au principal, c'est à dire la cérémonie. C'est qu'il ne s'agirait pas de se planter devant. Une main reposant sur le livre des vertus, l'autre égrainant nerveusement son chapelet, il reprend donc
.
- Arthanagor et la Sœur Hélène Brigitte ont décidé d'unir leur destin ...il marque un temps, grimace et se tournant vers la mariée...Namé dites, ça va pas...il se passe la main sur le menton...je peux décemment pas annoncé dans un couvent le mariage d'une nonne, moi. Imaginez un peu les idée que ça pourrait faire germer chez certaines d'entre-elles..dit-il, désignant discrètement la jeune Una d'un coup de tête. Il marque un nouveau un temps de réflexion...je vais en rester à Brygh-Ailean, d'accord ? ..c'est plus mieux bien vis à vis des autres sœurs.

Et de reprendre sa place, et la parole, pas encore divine mais un jour peut être qui sait.
- Nous allons commencer par chanter tous en chœur, notre dévotion envers le Très Haut...il lâche le livre des vertus et s'empare de son bréviaire dont il fouille les pages d'un doigt nerveux...Page 52,...il regarde l'assemblée...levons-nous et reprenons tous ensemble ce psaume : « l’aristotélicien » (*)...il bat la mesure d'une sandale, et commence à chanter :

Je m'souviens ♪ ma mère ♪ m'aimait
Et puis aussi ♪♪ mon pèreeeeeuuu ♪
Je m'souviens ma mère ♪♪ m'disait
Mais je n'ai pas ♪ cru ma mèr-reeuuu
Ne regarde ♪♪ pas que les vitraux
Mais les filles ♪ en corsageeeeeuu ♪
C 'est pas ♪ l'abbaye d'Citeaux ♪
Mais ♪ c'est la fête au-au villaggeuuu ♪

J'ai pas ♪ tué, j'ai pas volé
Je revais que de bures blancheeeeeuuus ♪
J'ai pas tué, ♪j'ai fait qu'prier
J'voulais que chaque ♪ jours soit dimancheeuu
(*)

Il laisse traîner la note, prenant la pose de se fameux troubadour Elie Vispresley, sous le regard médusé de l'assistance avant de reprendre.
Il était rare qu'un mariage soit célébrer dans un couvent, et celui là lui tenait particulierement à coeur
....


(*) Titre et paroles honteusements capillotractés du “Galèrien” d'Yves Montand.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)