Alix_ann
[Sur la route jusqu'à l'Hôtel particulier Montfort.]
Oui parce qu'il y a un hôtel particulier pour les Montfort à Paris ! Fait étonnant, qui étonna même la jeune fille. Elle ne le savait pas et déjà elle se l'imaginait cet hôtel particulier au coeur de la capitale : Paris ! Les beaux hôtels, les princes, le Louvre un peu par là ! Il y avait aussi la crasse, la cour des miracles de l'autre côté, toute cette poussière... Mais elle n'était pas trop du genre à traîner par là. Chaque chose en son temps, voyons.
La petite voiture, menée par Taliesyn et l'Irlandais, tout les deux à cheval, comportait ce qu'il restait de femmes. Marzina, et même Elisabeth, accompagnées par Alix, qui tenait le rôle du dindon de la farce. Contre son gré et à son insu. Officiellement ce voyage à Paris lui avait était décrit comme une fabuleuse escapade où elle aurait plein de cadeaux. La pauvre petite, qui avait planté quelqu'un, qui avait perdu sa mère, dont le père ne s'occupait plus. Vous imaginez bien que forcement au départ, elle a été sceptique. Comme si son oncle et suzerain, Taliesyn, pouvait la prendre en pitié. Puis sous le coup de la fabuleuse virée cadeaux elle prit le parti de croire en une savante conspiration menée par Marzina. Quant à la présence de Elisabeth à moins d'une vingtaine de mètres de Taliesyn sans qu'il ne se soit produit d'incident majeur, elle mettait ça sur le coup de l'armistice, de la compréhension, pour son bien à elle. Comme si Taliesyn et Elisabeth étaient de ces gens qui lèvent le drapeau blanc parce qu'ils aiment tout deux assez une personne pour ce fait. Non, ils étaient de ceux qui ne baissaient jamais les armes. Et c'était bien pour ça, qu'ils étaient sa famille.
Bref, Alix s'était laissée entrainé. A ce moment même, dans ce petit coche, sans le savoir, elle signait son arrêt de mort.
-« On va commencer par aller où? Comment ça va se passer? On mange comment? »
A son habitude de débiter un flot de question impressionnant dès que l'ambiance se mourrait, où que dans un cas de force majeur, celui où Marzina sa marraine faisait tout autant la gueule que Elisabeth sa tante dans ses bons jours, sachant qu'il vaut mieux pas imaginer celle qu'elle faisait ce jour là, dès lors, elle comprit l'urgence de relancer la discussion.
-« J'ai vraiment faim... »
C'est vrai qu'elle avait l'air pâlotte, la gamine. Elle le sentait de plus en plus mal, ce voyage. Déjà qu'il y avait Finn qui suivait Marzina comme un hémorroïde sur une fesse droite, jusqu'à leur virée fabuleuse à Paris, et que Elisabeth n'avait pas du tout l'air de mieux s'entendre avec le monde alentour et que même Marzina n'avait pas l'air dans son assiette.
Quelque chose ne tournait bien rond. Mais assurément, ce n'est pas ce qui inquiète le plus la gamine.
-« A moi aussi Finn il pourra m'apprendre comment on utilise une arme? Comme ça je ferais plus de bêtise et je taperais que dans les gens que je veux. Et le poney, on peut en trouver à Paris? »
Et vas-y que je t'assome de questions vaseuses et sans intérêt, à cette manière qu'on les enfants de toujours en rajouter une couche. Froncement de sourcils. Et tu reprendras bien un peu de mon-amoureux-Lothar-c'est-le-plus-beau, de j'ai-un-peu-envie-de-faire-pipi-lààà...
Son nez se colle contre la vitre. Il observe, il regarde. Il a soif de nouvelles images, de toutes ses couleurs, de tout cette agitation.
-« C'quand qu'on arrive? »
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Oui parce qu'il y a un hôtel particulier pour les Montfort à Paris ! Fait étonnant, qui étonna même la jeune fille. Elle ne le savait pas et déjà elle se l'imaginait cet hôtel particulier au coeur de la capitale : Paris ! Les beaux hôtels, les princes, le Louvre un peu par là ! Il y avait aussi la crasse, la cour des miracles de l'autre côté, toute cette poussière... Mais elle n'était pas trop du genre à traîner par là. Chaque chose en son temps, voyons.
La petite voiture, menée par Taliesyn et l'Irlandais, tout les deux à cheval, comportait ce qu'il restait de femmes. Marzina, et même Elisabeth, accompagnées par Alix, qui tenait le rôle du dindon de la farce. Contre son gré et à son insu. Officiellement ce voyage à Paris lui avait était décrit comme une fabuleuse escapade où elle aurait plein de cadeaux. La pauvre petite, qui avait planté quelqu'un, qui avait perdu sa mère, dont le père ne s'occupait plus. Vous imaginez bien que forcement au départ, elle a été sceptique. Comme si son oncle et suzerain, Taliesyn, pouvait la prendre en pitié. Puis sous le coup de la fabuleuse virée cadeaux elle prit le parti de croire en une savante conspiration menée par Marzina. Quant à la présence de Elisabeth à moins d'une vingtaine de mètres de Taliesyn sans qu'il ne se soit produit d'incident majeur, elle mettait ça sur le coup de l'armistice, de la compréhension, pour son bien à elle. Comme si Taliesyn et Elisabeth étaient de ces gens qui lèvent le drapeau blanc parce qu'ils aiment tout deux assez une personne pour ce fait. Non, ils étaient de ceux qui ne baissaient jamais les armes. Et c'était bien pour ça, qu'ils étaient sa famille.
Bref, Alix s'était laissée entrainé. A ce moment même, dans ce petit coche, sans le savoir, elle signait son arrêt de mort.
-« On va commencer par aller où? Comment ça va se passer? On mange comment? »
A son habitude de débiter un flot de question impressionnant dès que l'ambiance se mourrait, où que dans un cas de force majeur, celui où Marzina sa marraine faisait tout autant la gueule que Elisabeth sa tante dans ses bons jours, sachant qu'il vaut mieux pas imaginer celle qu'elle faisait ce jour là, dès lors, elle comprit l'urgence de relancer la discussion.
-« J'ai vraiment faim... »
C'est vrai qu'elle avait l'air pâlotte, la gamine. Elle le sentait de plus en plus mal, ce voyage. Déjà qu'il y avait Finn qui suivait Marzina comme un hémorroïde sur une fesse droite, jusqu'à leur virée fabuleuse à Paris, et que Elisabeth n'avait pas du tout l'air de mieux s'entendre avec le monde alentour et que même Marzina n'avait pas l'air dans son assiette.
Quelque chose ne tournait bien rond. Mais assurément, ce n'est pas ce qui inquiète le plus la gamine.
-« A moi aussi Finn il pourra m'apprendre comment on utilise une arme? Comme ça je ferais plus de bêtise et je taperais que dans les gens que je veux. Et le poney, on peut en trouver à Paris? »
Et vas-y que je t'assome de questions vaseuses et sans intérêt, à cette manière qu'on les enfants de toujours en rajouter une couche. Froncement de sourcils. Et tu reprendras bien un peu de mon-amoureux-Lothar-c'est-le-plus-beau, de j'ai-un-peu-envie-de-faire-pipi-lààà...
Son nez se colle contre la vitre. Il observe, il regarde. Il a soif de nouvelles images, de toutes ses couleurs, de tout cette agitation.
-« C'quand qu'on arrive? »
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