Madenig
De petite taille, deux rides sur son visage encore poupon, un cache-il et sa « foutue Blandine » Cétait le nom quil avait donné à sa jambe de bois. qui ne le quittait jamais et le clap-clap de sa canne étouffé sur la terre battue du Salon.
Cest bien grâce aux deux blonds plus grands que lui que le jeune Mirandole avait pu franchir la porte de bois de la Garçonnière.
A lidée de ce quil se tramait sous les combles, le jeune adolescent était tout excité.
Il se dandinait comme à son habitude, bien que mal à laise au milieu de toutes ces filles.
-« Ah ! Ouf ! Jai bien cru que lon ne rentrerait jamais !
Cétait lui qui dirigeait le petit cortège à présent jusquà une petite table vide.
Ils avaient dû marcher jusquà lancienne auberge et la douleur dans sa jambe gauche le tiraillait et cela se lisait sur son minois aux traits durs.
Cela sentait bon les filles, la boisson, livresse. Ce nétait point un de ces lupanars mal fréquentés.
A peine assis, de sa voix grinçante en voie de mutation, il se releva pour crier :
-« Tavernier ! Trois trucs forts, et des trucs dhommes, pas des boissons dcouilles-molles !
Il releva le front, se cambra et se rassied.
Il connaissait bien Miya, cétait son amie, son éternelle complice.
Elle lavait connu sans son cache-il, elle lavait connu sans sa jambe de bois.
Cétait chez sa mère quil se réfugiait à chaque fois quil fuguait du Pensionnat où il passa son enfance.
-« Bon alors ? Que va-t-on faire ? On va voir les filles ?!
Non, vraiment, le petit était tout excité à cette idée. Il ne tenait plus en place.
Ce nest que larrivée du tavernier avec les trois breuvages qui le fit se rassoir.
De son il gauche il scrutait lautre gars.
Lui, il ne le connaissait pas et il restait sur ses gardes.
-« Vous êtes qui, vous ?
_________________
Cest bien grâce aux deux blonds plus grands que lui que le jeune Mirandole avait pu franchir la porte de bois de la Garçonnière.
A lidée de ce quil se tramait sous les combles, le jeune adolescent était tout excité.
Il se dandinait comme à son habitude, bien que mal à laise au milieu de toutes ces filles.
-« Ah ! Ouf ! Jai bien cru que lon ne rentrerait jamais !
Cétait lui qui dirigeait le petit cortège à présent jusquà une petite table vide.
Ils avaient dû marcher jusquà lancienne auberge et la douleur dans sa jambe gauche le tiraillait et cela se lisait sur son minois aux traits durs.
Cela sentait bon les filles, la boisson, livresse. Ce nétait point un de ces lupanars mal fréquentés.
A peine assis, de sa voix grinçante en voie de mutation, il se releva pour crier :
-« Tavernier ! Trois trucs forts, et des trucs dhommes, pas des boissons dcouilles-molles !
Il releva le front, se cambra et se rassied.
Il connaissait bien Miya, cétait son amie, son éternelle complice.
Elle lavait connu sans son cache-il, elle lavait connu sans sa jambe de bois.
Cétait chez sa mère quil se réfugiait à chaque fois quil fuguait du Pensionnat où il passa son enfance.
-« Bon alors ? Que va-t-on faire ? On va voir les filles ?!
Non, vraiment, le petit était tout excité à cette idée. Il ne tenait plus en place.
Ce nest que larrivée du tavernier avec les trois breuvages qui le fit se rassoir.
De son il gauche il scrutait lautre gars.
Lui, il ne le connaissait pas et il restait sur ses gardes.
-« Vous êtes qui, vous ?
_________________