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[RP] Ne parier que si l'on est certain de gagner...

Isaure.beaumont
"Ne parier que si l'on est certain de gagner..."

Telle était la leçon du jour. Et Isaure l'avait bien retenue.

Dans la chambre isaurienne, à une heure avancée de la nuit alors que tout le clos dort déjà, une chandelle brûle encore. Au bord du lit, la maîtresse des lieux est assise, l'œil rivé sur la porte qu'elle a pris soin de fermer à double tour. L'oreille, elle, se tend, guettant chaque bruit suspect.

Sur le visage juvénile, on pouvait lire l'amusement. Les dents blanches plantées dans la lèvre inférieure, le cœur s'envolant dans la poitrine, elle attendait que son époux daigne enfin donner signe de vie. Patiente comme elle ne l'avait jamais été, elle retenait sa respiration à chaque craquement du plancher. Les doigts que l'excitation animait pétrissait s'agaçaient sur le tissu de sa robe de nuit.

Parier était décidément divertissant, bien plus qu'elle ne l'avait imaginé et elle ne remercierait jamais assez le vicomte de l'y avoir encouragée.

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Judas
Foutu Vicomte! Fallait-il qu'il prenne une certaine revanche en mettant dans la tête d'Isaure des idées saugrenues? Voilà que la jeune épouse avait passé la soirée à solliciter Judas pour lui apprendre à miser et élaborer des paris ridicules. Imaginez sa face lorsqu'elle lui glissait dans l'oreille une mise à l'épreuve un brin audacieuse.

    "Je parie ma Jument contre votre meilleur chien que ce soir vous ne dormirez pas dans mon lit..."


D'une, la jument était un présent de sa part, et comme il escomptait bien la gagner il la revendrait sans état d'âme histoire de lui donner une bonne leçon. Ensuite, prétendre à remporter le meilleur lévrier du Frayner était présomptueux et utopiste, autant dire que lui vivant cela n'arriverai jamais. Frayner gagnait tous ses paris c'était bien connu! Du moins... Tous les paris contre les hommes... La gent féminine étant une faiblesse majeure, il avait laissé gagné quelques joueuses en les personnes d'Astana ou encore Brunehaut la femme du Vicomte par le passé... Mais Isaure pouvait aller se rhabiller...


Quel dommage, la soirée s'annonçait douce auprès d'une autre brune... Si la jeune épouse n'avait pas décidé de déjouer insidieusement ses plans. Perdre un pari contre la Von Frayner? Jamais. Il dormirait dans le lit conjugal, au moins par fierté. Il ronflerait, il parlerait et donnerait des coups dans son sommeil, il prendrait toute la courtepointe mais Tudieu! Il ne la laisserait pas gagner.

La porte du Manoir se referma sur le seigneur, dans la pénombre. Ses cheveux noirs lui faisaient un pardessus tentaculaire qu'il rangea savamment d'une main de cuir. L'homme accueillit en silence les fêtes brusques des chiens, les repoussant un peu. La maisonnée était d'un calme étrange, calme qui lui indiqua qu'Isaure était déjà couchée. Il ôta son bliaut et ses gants en entamant l'ascension des marches menant à la chambre de l'épouse, décidé à mettre de coté ses réticences. Et puisqu'elle manoeuvrait pour le mettre dans ses draps, qu'à cela ne tienne, elle le regretterai.

La senestre baguée s'enquit d'ouvrir la porte par le loquet qui resta... Figé. Moment de flottement, Judas réitéra, sans succès.

Ma Dame?


La porte reçut une nouvelle tentative, bien moins délicate, et le seigneur découvrit le pot aux roses.

Foutredieu, Isaure ouvrez cette porte!
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Parait que celui qui a les yeux ouverts sur ses propres défauts verra son âme acquérir une force nouvelle...
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