Isaure.beaumont
"Ne parier que si l'on est certain de gagner..."
Telle était la leçon du jour. Et Isaure l'avait bien retenue.
Dans la chambre isaurienne, à une heure avancée de la nuit alors que tout le clos dort déjà, une chandelle brûle encore. Au bord du lit, la maîtresse des lieux est assise, l'il rivé sur la porte qu'elle a pris soin de fermer à double tour. L'oreille, elle, se tend, guettant chaque bruit suspect.
Sur le visage juvénile, on pouvait lire l'amusement. Les dents blanches plantées dans la lèvre inférieure, le cur s'envolant dans la poitrine, elle attendait que son époux daigne enfin donner signe de vie. Patiente comme elle ne l'avait jamais été, elle retenait sa respiration à chaque craquement du plancher. Les doigts que l'excitation animait pétrissait s'agaçaient sur le tissu de sa robe de nuit.
Parier était décidément divertissant, bien plus qu'elle ne l'avait imaginé et elle ne remercierait jamais assez le vicomte de l'y avoir encouragée.
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Telle était la leçon du jour. Et Isaure l'avait bien retenue.
Dans la chambre isaurienne, à une heure avancée de la nuit alors que tout le clos dort déjà, une chandelle brûle encore. Au bord du lit, la maîtresse des lieux est assise, l'il rivé sur la porte qu'elle a pris soin de fermer à double tour. L'oreille, elle, se tend, guettant chaque bruit suspect.
Sur le visage juvénile, on pouvait lire l'amusement. Les dents blanches plantées dans la lèvre inférieure, le cur s'envolant dans la poitrine, elle attendait que son époux daigne enfin donner signe de vie. Patiente comme elle ne l'avait jamais été, elle retenait sa respiration à chaque craquement du plancher. Les doigts que l'excitation animait pétrissait s'agaçaient sur le tissu de sa robe de nuit.
Parier était décidément divertissant, bien plus qu'elle ne l'avait imaginé et elle ne remercierait jamais assez le vicomte de l'y avoir encouragée.
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