Isleen
Insomnie : Insuffisance ou absence de sommeil
Définition du Larousse
Combien déveils et pour combien de temps
Mon corps qui sélève et qui, négligemment
Voit le soir débarquer, avec dans ses valises
Linsomnie bien rangée, pliée entre deux chemises*
Non. Non et encore non, elle avait beau faire, se retourner dans un sens, dans lautre, taper sur son matelas pour lassouplir, ôter, remettre sa couverture, rien ny faisait, le sommeil refusait de venir jusquà elle. Ce nest pourtant pas compliquer, suffit de fermer les yeux, de se détendre, de se laisser aller et hop en route pour un repos bien mérité oui mais voilà cela faisait deux bonnes heures surement quelle était allongée là sans que ça ne vienne. La théorie cest bien, elle aimerait juste un peu de concret dans la mise en pratique pour une fois !
Pourtant, dhabitude elle sendort sans trop de soucis, en cinq minutes cest fait, et son souci principal réside plutôt dans ses réveils brutaux du milieu de la nuit puis dans limpossibilité qui en résulte de se rendormir, les images cauchemardesques trop présentes en son esprit. Elle avait trouvé la solution en la présence de Lambach. Il lavait accueilli quelques nuits, en toute amitié alors, sous sa tente, lorsquelle le lui avait demandé. Elle avait alors trouvé la possibilité de se rendormir même après ses réveils, rien quen écoutant sa respiration, en le sachant là présent.
Avant cela, Elle en avait passé des nuits à regarder le temps passer, à mirer les nuages au ciel, à faire des clins dil à ces vauriens la privant de la voie nimbée de lumières célestes, à aller dans les ruelles faire son lutin constituant un trésor de bric et de broc, à faire peu avec rien, tout cela pour occuper ses nuits dinsomnies et chasser les images immatérielles cauchemardesques de son inconscient.
Encore une nuit sans lombre dun sommeil
Encore une nuit trop longue sans rêve qui me réveille
Garder les yeux ouverts pourtant remplis de sable
Regard accroché dans le vide à faire des bilans lamentables*
La rouquine se leva de sa couche, shabilla rapidement, senveloppa dans sa cape et sortit de sa tente, autant aller faire un tour au dehors, dans le camp, le sommeil viendrait peut être plus tard, même si elle navait guère despoir. Le froid nocturne lui tira un léger frisson, en même temps quun soupire résigné, sa nuit commençait vraiment mal, aujourdhui, cétait la venu du sommeil lui même qui se refusait à elle. Oui parce quelle était dans sa tente, elle nest pas restée sous celle amie de son brun, qui ne létait point encore à lépoque mais qui maintenant lest vous suivez ?. Au moment ou elle avait cesser de venir y prendre repos, elle avait surtout voulu éviter de shabituer à sa présence, à ne pouvoir sendormir sans une présence à ses cotés, sans lui près delle. Voilà cétait raté, depuis quelques nuits, elle ne parvenait plus à trouver le sommeil.
Lambach, elle pensait à lui et ses pas connaissant bien le chemin, venaient de la conduire jusque devant sa tente. Il avait réussi le tour de force, quun jour sans quelle comprenne comment, elle prenne conscience vraiment de sa présence auprès delle, quelle le regarde vraiment, quil ne soit plus celui des débuts, celui quelle ne pouvait pas supporter et quelle évitait. Il navait pas changé, mais ses onyx sur lui, ne le voyaient désormais plus de la même manière, ils notaient les petits détails, les mots, les sourires, les regards quil lui adressait, ces petits riens pour dautres mais qui faisait la différence désormais à ses yeux, sans omettre ses failles quil aimait à créer avec elle, pour la faire réagir et dans lesquelles, la plus part du temps, elle sengouffrait sans y prendre garde. Lui était resté le même, cest elle qui avait évolué, et il ly avait amené doucement, sans même quelle sen aperçoive, il avait eu avec elle, la patience de lhomme devant lanimal sauvage quil veut apprivoiser. Simple, il la laissait doucement venir à lui, elle sen rendait compte.
Il lavait eu ainsi, doucement mais surement.
Elle avait douté aussi de ce quelle voyait, pensait voir, des mots échangés, des sous entendus, et si elle se trompait, ne voyait que ce quelle voulait, ne comprenait que ce quelle voulait comprendre ? Le doute, reflet de la peur, le doute, reflet des douleurs passées, du peu de relations passées et brisées, la peur lavait paralysé, lavait empêché davancer plus vers lui, et cela malgré la certitude dAtropine quelle devait, pouvait le faire. Et à un moment, tel le déclic dun rouage qui se met en place, elle avait envoyé au loin la peur, franchi ce pas entre eux, aujourdhui elle ne le regrettait absolument pas. Elle aimait se quils créaient entre eux, les moments quils passaient, les lettres quils sécrivaient, la dernière en particulier lavait positivement retournée et autant se lavouer, si elle ne dormait pas ce soir, cétait surtout à cause du contenu de celle ci, de ce quil faisait renaitre en elle.
Une main sur le pant de la tente, une rouquine qui entre et referme doucement sans bruit. Lobscurité, un temps pour sy habituer. Il est là, elle ne le voit pas, mais nul besoin pour en être certaine, elle sait. Les bottes sont ôtées, laissées là, et discrètement lirlandaise vient sallonger à ses cotés poussant un léger soupire de bonheur, alors que son odeur, sa chaleur, lenveloppent. Elle prenait conscience que ça lui avait manqué, quelle voulait désormais plus aussi, beaucoup plus. Demain, plus tard, ils avaient le temps, tout leur temps, là, il dormait.
*Mélanie Laurent - Insomnie
RP transféré de la gargote Toulousaine
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Définition du Larousse
Combien déveils et pour combien de temps
Mon corps qui sélève et qui, négligemment
Voit le soir débarquer, avec dans ses valises
Linsomnie bien rangée, pliée entre deux chemises*
Non. Non et encore non, elle avait beau faire, se retourner dans un sens, dans lautre, taper sur son matelas pour lassouplir, ôter, remettre sa couverture, rien ny faisait, le sommeil refusait de venir jusquà elle. Ce nest pourtant pas compliquer, suffit de fermer les yeux, de se détendre, de se laisser aller et hop en route pour un repos bien mérité oui mais voilà cela faisait deux bonnes heures surement quelle était allongée là sans que ça ne vienne. La théorie cest bien, elle aimerait juste un peu de concret dans la mise en pratique pour une fois !
Pourtant, dhabitude elle sendort sans trop de soucis, en cinq minutes cest fait, et son souci principal réside plutôt dans ses réveils brutaux du milieu de la nuit puis dans limpossibilité qui en résulte de se rendormir, les images cauchemardesques trop présentes en son esprit. Elle avait trouvé la solution en la présence de Lambach. Il lavait accueilli quelques nuits, en toute amitié alors, sous sa tente, lorsquelle le lui avait demandé. Elle avait alors trouvé la possibilité de se rendormir même après ses réveils, rien quen écoutant sa respiration, en le sachant là présent.
Avant cela, Elle en avait passé des nuits à regarder le temps passer, à mirer les nuages au ciel, à faire des clins dil à ces vauriens la privant de la voie nimbée de lumières célestes, à aller dans les ruelles faire son lutin constituant un trésor de bric et de broc, à faire peu avec rien, tout cela pour occuper ses nuits dinsomnies et chasser les images immatérielles cauchemardesques de son inconscient.
Encore une nuit sans lombre dun sommeil
Encore une nuit trop longue sans rêve qui me réveille
Garder les yeux ouverts pourtant remplis de sable
Regard accroché dans le vide à faire des bilans lamentables*
La rouquine se leva de sa couche, shabilla rapidement, senveloppa dans sa cape et sortit de sa tente, autant aller faire un tour au dehors, dans le camp, le sommeil viendrait peut être plus tard, même si elle navait guère despoir. Le froid nocturne lui tira un léger frisson, en même temps quun soupire résigné, sa nuit commençait vraiment mal, aujourdhui, cétait la venu du sommeil lui même qui se refusait à elle. Oui parce quelle était dans sa tente, elle nest pas restée sous celle amie de son brun, qui ne létait point encore à lépoque mais qui maintenant lest vous suivez ?. Au moment ou elle avait cesser de venir y prendre repos, elle avait surtout voulu éviter de shabituer à sa présence, à ne pouvoir sendormir sans une présence à ses cotés, sans lui près delle. Voilà cétait raté, depuis quelques nuits, elle ne parvenait plus à trouver le sommeil.
Lambach, elle pensait à lui et ses pas connaissant bien le chemin, venaient de la conduire jusque devant sa tente. Il avait réussi le tour de force, quun jour sans quelle comprenne comment, elle prenne conscience vraiment de sa présence auprès delle, quelle le regarde vraiment, quil ne soit plus celui des débuts, celui quelle ne pouvait pas supporter et quelle évitait. Il navait pas changé, mais ses onyx sur lui, ne le voyaient désormais plus de la même manière, ils notaient les petits détails, les mots, les sourires, les regards quil lui adressait, ces petits riens pour dautres mais qui faisait la différence désormais à ses yeux, sans omettre ses failles quil aimait à créer avec elle, pour la faire réagir et dans lesquelles, la plus part du temps, elle sengouffrait sans y prendre garde. Lui était resté le même, cest elle qui avait évolué, et il ly avait amené doucement, sans même quelle sen aperçoive, il avait eu avec elle, la patience de lhomme devant lanimal sauvage quil veut apprivoiser. Simple, il la laissait doucement venir à lui, elle sen rendait compte.
Il lavait eu ainsi, doucement mais surement.
Elle avait douté aussi de ce quelle voyait, pensait voir, des mots échangés, des sous entendus, et si elle se trompait, ne voyait que ce quelle voulait, ne comprenait que ce quelle voulait comprendre ? Le doute, reflet de la peur, le doute, reflet des douleurs passées, du peu de relations passées et brisées, la peur lavait paralysé, lavait empêché davancer plus vers lui, et cela malgré la certitude dAtropine quelle devait, pouvait le faire. Et à un moment, tel le déclic dun rouage qui se met en place, elle avait envoyé au loin la peur, franchi ce pas entre eux, aujourdhui elle ne le regrettait absolument pas. Elle aimait se quils créaient entre eux, les moments quils passaient, les lettres quils sécrivaient, la dernière en particulier lavait positivement retournée et autant se lavouer, si elle ne dormait pas ce soir, cétait surtout à cause du contenu de celle ci, de ce quil faisait renaitre en elle.
Une main sur le pant de la tente, une rouquine qui entre et referme doucement sans bruit. Lobscurité, un temps pour sy habituer. Il est là, elle ne le voit pas, mais nul besoin pour en être certaine, elle sait. Les bottes sont ôtées, laissées là, et discrètement lirlandaise vient sallonger à ses cotés poussant un léger soupire de bonheur, alors que son odeur, sa chaleur, lenveloppent. Elle prenait conscience que ça lui avait manqué, quelle voulait désormais plus aussi, beaucoup plus. Demain, plus tard, ils avaient le temps, tout leur temps, là, il dormait.
*Mélanie Laurent - Insomnie
RP transféré de la gargote Toulousaine
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