Gandrel
Entrelacs de couleurs chatoyantes
Mélanges d'étoffes mordorées,
Brillance des métaux finement ouvragés
Scintillement des pierres précieuses
Pluie de visages souriant et avenant
Sensation de noyade,
La foule trop dense ....
La jeune femme regarde le flux incessants dinvités, elle reconnait de nombreux visages entrevus à Billy, des mais du duc Marty, mais aucun qui lui soit suffisamment familiers pour oser aller à leur rencontre. Soudain, son duc fait son entrée au bars de sa compagne, dame Beths. Ils sont radieux. Gala sourit, les yeux brillants. Peut être le château sera -il moins vite dici peu ? Ils sont aussitôt happés par es vaguelettes qui dérivent ci et là dans la salle et se dirige vers la princesse. Le regard émeraude se pose sur Apolo, la dame qui a marché sur la lune, il semblerait quelle ait accroché à son bars une étoile filante. Gala sourit à nouveau. Décidément en cette nuit, que de femmes en robe Chacun semble avoir trouver son bonheur. Elle nose pas aller troubler ces instants qui se limagine t-elle doivent être plus précieux que que
Soupire
Aviser un coin tranquille
Regard posé sur un estrade tout en haut
Sans doute une vue surplombante
De la salle de réception du château
Pas de louve
Se faufiler entre les convives
Montre les escaliers
Et voilà le tour est joué
Elle est penché sur une balustrade en bois et regarde la foule en bas. Plongée dans son océan intérieur, agité, ses yeux émeraude prennent une légère teinte dor cuivré. Soudain, un timbre grave et chantant pulse doucement à son oreille. Elle tressaute et rouvre les yeux pour découvrir le visage de porcelaine aux lèvres fines et ourlé. Un des valets du château, croisé plus tôt, dans les longs couloirs. Peau de pêche et cheveux rouille. Elle le perce dun regard interrogateur, tout en rougissant. Il tient dans sa main une soupière de potage vert deau ornée dun persil de vert sombre. La jeune femme entortille de ses longs doigts une mèche de cheveux dor avant de respirer profondément et de se laisser bercer par les murmures rieurs de ce page qui a certainement envie de rire un peu, après tout en ce jour, tus sont conviés à la fête gueux et nobles, même si les gueux se font rares . Et lui, en ce jour, comme elle quelque jour plus tôt à Billy, au lieu de profiter de la fête, il travaille Enfin, tout comme elle une fois dans sa vie, il aura vu le Roy et la princesse. Cest un grand jour et un jour de liesse. Elle lui sourit et attend, silencieuse, mesurant la chance quelle a de ne pas travailler en ce jour mais dêtre là simplement pour elle même..
« Bsoir mamzelle. J vous avais ben dit qu nous nous croiserions cor * clin dil, plonge son regard par dessus la balustrade* oh ... vous savez qui est l'homme la bas qui mange son potage en éclaboussant sa robe ?* silence amusé, murmure un nom sur le ton de la confidence* La jeune femme là ... cest ... enfin ...Qu'importe .. .Ca va ? »
Il sourit et la transperce de son regard aux allures de ciel dété. Dun coup, elle se sent comme déshabillée ; cette simple idée la fait frémir de honte et elle rougit, le sang lui battant les tempes. Cavalcade effrénée dans le cur de la blonde jeune femme, elle trésaille. Nonméoooo. Pour qui se prend il à la dévisager ainsi ? Il a de fort vilaines manières. Déjà que lors de leur rencontre dans ce couloirs sombres, il frayait avec une soubrette fort amène Le jeune homme ne la quitte pas des yeux puis, soudain, tourne ses deux topazes vers les tables où virevoltent des cuillères dans un balai improbable sur quelques notes doucereuses lancées discrètement par un groupe de troubadours. Soupir de soulagement ou dagacement, nul ne sait, même pas la blonde, toute partagée quelle est. Il lagace et en même temps elle sennuyait)à mourir, une manie à croire Et lui d ajouter
« Vous ne mangez pas ? »
Il a de ces questions ! Elle plante ses prunelles où dansent deux flammes dorées dans les lacs azurés, un sourire polisson se dessine sur ses lèvres, en ce moment légèrement pincées, comme retenant quelque secret.
Mais si voyons, par la tres sancta, jeu mangeuu ! Ca né sé voit donc pas ?
Devant la tête maintenant déconfite du jeune valet, la damoiselle éclate dun rire mélodieux, une pluie de gouttelettes fines et cristallines, qui semble dun coup révéler son vrai visage, un visage blanc mais tout coloré de joie et despièglerie qui anime ses joues coquelicot, ses lèvres de roses perlées et ses yeux immenses et bleus sous une cascade dor.Elle sourit malicieuse et dit de sa voix chantante
Et vous vous servez les invités mais les couisines mé paraissent fort fort lointaines quant aux invités, il semblerait quils soient ploutôt par là
Petit geste du menton vers la salle illuminée de milles points colorés entrelacés de scintillements lancinant.
_________________