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[RP] le cabinet du docteur Laveternate

pnj
- OOOOOOUUUUUUUAAAAAAAAAAÏÏÏÏÏÏÏÏEEEEEEE !!!

Acalion entra brusquement, renversant une personne, sautillant à presque se cogner contre le plafond. Il percuta un mur de plein fouet, et finit au sol ; normalement, il aurait dû s'évanouir après un tel choc, mais il se leva, hurlant toujours avec le même niveau sonore. Le meunier chercha la doctoresse, mais il ne la voyait pas ; puis il réalisa que c'était la personne qu'il avait renversée à son entrée. Il continua à se débattre comme un fou :

- Je crois que j'ai un scarabée qui m'a piqué au niveau du torse !

Il se cogna volontairement la tête contre une table, encore et encore, essayant de faire passer la douleur, manquant de la casser en deux. En à peine une minute, il avait détérioré la moitié du mobilier de la pièce.
Laveternate
Lave qui raccompagnait gentiment sa patiente se fit renverser par un espèce d'ouragan hurlant . Elle se releva .... très en colère .... Il faut savoir que Lave avait horreur d'être renversée et bousculée ... de plus, elle n'avait pas très bon caractère ...ce n'était pas un secret .

L'homme sautillait dans tous les sens en se tapant la tête partout , il était en train de tout casser dans le cabinet tout neuf, la fierté de Lave et ses assistants .

La moutarde lui monta très vite au nez , elle se releva prestement et courut vers lui les dents serrées . Elle fut très rapide et la baffe magistrale qu'elle lui mit eut la même force que si elle avait voulu decoller les dents d'un cheval . La tête du fou qui lui rappelait etrangement celle d'un homme célèbre (mais qui ? ) sembla se decrocher du tronc mais heureusement ne se detacha pas ...

Lave se dit qu'elle faisait un beau metier ....

Le patient , légèrement assomé glissa au sol en se tenant la poitrine , elle repensa à ces derniers mots :

"je crois que je me suis fait piqué par un scarabée"
Qu'est-ce que c'est que ça, un scarabée ? ça doit être de la même famille que macchabée ...
pnj
Il reçut soudainement une ENORME gifle sur la joue, qui le calma un instant, mais soudain la douleur de la piqure reprit le dessus et il continua à tout casser, renversant la lanterne éteinte par terre, arrachant presque la porte d'entrée, bousculant les malades et les blessés, provoquant les cris douloureux de certains. Mais Acalion continuait de hurler à percer les tympans, puis il se dirigea soudainement dans la pièce d'à côté, rencontrant une grande planche en bois avec des clous. Le meunier la renversa juste en s'agitant et en sautant comme il le faisait, fit tomber par terre certains outils de médecine, déchira le rideau gauche de la fenêtre.

- OOOOOUUUUUUAAAAAAAÏÏÏÏÏÏÏÏÏEEEEEE !!!

C'était incroyable, il ne reprenait pratiquement jamais son souffle, comme si ses poumons contenaient une quantité d'air égale à celle de trois barriques. Si on ne l'arrêtait pas bientôt, il casserait sûrement la charpente, faisant écrouler la maison.
Laveternate
Lave fut très surprise de le voir repartir de plus belle , se tremoussant dans tous les sens et le voilà qui entrait dans son cabinet et sa belle table d'auscultation ...

Purée de calva frelaté , mais où sont donc mes assistants , jamais là quand on en a besoin ... grrr ... vais te leur mettre un blâme moi ...

Elle eut alors une idée Ben oui, ça lui arrivait des fois, rarement mais ça arrivait ..d'ailleurs la dernière fois ..c'était .... ben c'était .... euh .... ben .... ben ..peut etre que c'était la première fois alors , enfin bref ..

D'un bond, Lave sauta dans le bureau de Sieg et ramassa un instrument d'anesthésie . C'était une sorte de gros baton terminé par une enorme boule herissée de pointes en acier , un boulet à manche quoi !

Elle revint dans son cabinet et parla d'une voix douce et calme :

Alors, toi, tu te calmes IMMEDIATEMENT ou tu vas tâter de ma baguette magique !
pnj
Acalion s'arrêta, la bouche béate, les yeux écarquillés, devant cet instrument qui servait sûrement à la torture. Tout d'un coup, il oublia tout : sa souffrance, ses cris, il ne bougea plus.

- D'accord.

Il marcha lentement vers elle, essayant de dévisager le moindre signe de mouvement de l'instrument de la doctoresse. Il était à deux pas d'elle qu'il eut le mauvais réflexe de se gratter la poitrine, et soudain :

- OOOOOOOUUUUUUUAAAAAAÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏEEEE !!!

Mais quelque chose l'arrêta aussitôt, il ne savait quoi, peut-être les yeux froncés de Laveternate ou son instrument machiavélique...
Laveternate
Lave le fixa et commença à murmurer une sorte de littanie monotone :

Regarde moi, regarde mes yeux, tu ne vois que mes yeux, tu n'entends que le son de ma voix , tu obeis à ma voix, le ton de ma voix ... ne resiste pas ..tu entends ma voix et uniquement ma voix .....:shock:

C'était son grand père, le vieux Gastreau Enterite qui lui avait appris à endormir de cette façon et c'était la première fois qu'elle essayait sur un humain ... C'est vrai qu'elle avait tenté sur JOb mais celui là avait le regard trop torve pour que ça marche ...

Elle porta son regard sur l'echancrure de sa chemise et aperçut un renflement ... Il avait raison, c'était sans doute une morsure ou une piqure venimeuse ... Une seule solution , aspirer le venin !

Là, la pauvre doctoresse regretta le choix de son metier , ce n'est point qu'elle n'aimait pas sucer mais ..tout de même ..là .... ça l'ecoeurait un peu ... Elle regarda alors son patient d'un air navré :

Je suis désolée messire mais il n'y a rien que je puisse faire, vous êtes condamné, cette piqure est incurable , c'est une piqure de car abbé ! vous pouvez faire don de votre corps à la medecine, merci . Pour 100 ecus, je peux abreger vos souffrances
pnj
Il n'entendait que sa voix...Tout ce qui était autour de lui à part elle, il l'ignorait. Tout ce qu'il pouvait retenir, c'était ce regard qui le stupéfiait, et cette parole qui le démoralisa...

- Je suis...condamné à mourir ?

Le meunier s'écrasa au sol. Puis soudain, il se releva, visiblement furieux :

- CENT ECUS ? MAIS VOUS PLAISANTEZ ? C'EST DU VOL ! VOUS ALLEZ ME SOIGNER TOUT DE SUITE, ET APRES JE DECIDERAI SI VOUS ETES DIGNE DE LES RECEVOIR !
Laveternate
Lave regarda sa pendule et fit la grimace .

Hum ..Je suis ..euh ... désolée mais , vous venez de depasser l'horaire de jour, nous sommes en horaires de nuit , ce sera donc 200 écus , prix d'ami !

Et ...euh ..comment dire, ce n'est pas pour vous soigner ... juste pour abréger vos souffrances car j'ai lu que ce poison , enfin ce venin, provoque des douleurs insoutenables ..mais ne vous inquiètez pas , tout ira bien !


Elle le regarda avec son plus joli sourire , le même qu'elle réservait aux cadavres tout frais que le maire lui livrait contre menus services discrets ... Se rapprochant de lui, elle prit un air serieux et ecarta les pans de sa chemise pour voir la piqure .

Oh !!! Oh ..oh ..hooo ..ohh ..hhhhoooho ...oooh ....attendez .... je crois .....
je crois .... je crois ...

Je crois en toi seigneur !!

euh non ...je crois (pas du verbre croitre , hein !!) ..je crois..ben ..je crois que je me suis trompée !


Elle le regarda droit dans les yeux en se grattant la tête ... Serait-il possible que ...oh non ... quoique ....ça se pourrait ..une sorte d'abberation chromosomique ..après tout, Job en était une aussi ....

Il faut que je reflechisse , je propose que vous passiez la nuit ici ! Je dois absolument aller au bal , je suis en retard ...
pnj
- DEUX CENTS ECUS !? MAIS VOUS ETES MALADE !

Il était prêt à la traiter de tous les noms quand elle examina sa piqûre ; puis elle bredouilla, répétant "je crois...Je crois..." sans terminer sa phrase. Finalement, elle lui proposa de passer la nuit ici, et il soupira. C'était vrai que, même s'il n'était pas malade, il était préférable de rester, car la nuit tombait et son moulin était à au moins plusieurs lieues d'ici. Il opina donc.
Mais il se souvint soudain :

- Au fait, moi aussi je devrais être au bal !


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Après être revenu de ce bal qui se termina fort tard, il revint à l'hôpital, et sans déranger les blessés dont certains pleuraient sur leur lit qui étaient disons...peu soignés, il s'endormit, attendant la guérison du lendemain.
Laveternate
Lave et son patient partirent donc au bal ...

Le lendemain matin, Lorsque la femme médecin revint, elle avait la mine maussade , elle tenait sous le bras une sorte de panneau et des clous plein la bouche .
Sur la porte, elle commença à clouer l'objet qu'elle tenait sous le bras , à chaque coup, elle grognait un :
tiens ..prends ça ..et tiens ..encore ça ... ça fait mal , hein ...tiens ....tiens .... sale assistant de mes .... de mes ....ben si j'en avais ...



ça m'apprendra à prendre n'importe qui comme assistant !!! Heureusement que j'ai mon ti monty ..

Satisfaite, elle entra dans le cabinet pour aller voir son patient qui devait dormir en attendant son extrème onc.. euh ..ses soins ...palliatifs ...[/img]
pnj
A peine Laveternate était entrée qu'Acalion la bouscula de plein fouet, lui cassant à moitié la mâchoire.

- Je suis fou ! Je suis fou !

Et il courut dehors en répétant cette phrase incessamment, jusqu'à ce qu'on ne le voie plus. Il revint quelques minutes plus tard, à bout de souffle.

- Doctoresse, je vous assure, j'ai la peste !

Et il repartit un moment en se tirant les cheveux, re-répétant inlassablement "je suis fou !", pour revenir à nouveau. Sans un mot, il montra sa jambe, qui était presque entièrement recouverte de bubons noirs.

- Vous croyez que je vais mourir ?
Laveternate
Lave qui était d'humeur plutot belliqueuse n'apprecia pas de se faire bousculer encore une fois par ce patient qui commençait à lui chauffer les oreilles .

Médusée, elle le regarda courir partout , revenir, repartir et enfin revenir pour lui montrer sa jambe ....


Aie Aie ...oui ..je crois que c'est la peste bubo . bubo... bubo... bubo .le petit ourson ...ah non ..ça c'est bouba ...
alors je disais la peste !! euh ..lapeste mais c'etait notre mère ça ?
(lapeste est le nom de la mère des soeurs calva, les anciens s'en souviennent peut-être)
donc je reprends c'est la peste bubonique ! on est dans la M...... !!

Bon, en quarantaine !

Lave le pousse vers une pièce dont les murs sont recouverts de matelas .
Voilà, c'est là que tu vas mou... te reposer pendant ta quarantaine ... Moi aussi, je suis en pleine crise de quarantaine d'ailleurs mais c'est une autre histoire.

Ne m'en veux pas mais là, je suis pressée, je vais en retraite ..tu restes là , je reviens dans 4 jours si t'es encore vivant ..si t'es mort, c'est pas grave , t'inquiète pas , je reviendrai quand même !

Elle le regarda une dernière fois avec son plus joli sourire , celui qu'elle faisait à Tuck quand il revenait de taverne le soir et se glissait dans leur lit ...
Matouminou
LAAAAAAVE?????

Matou entra en trombe dans le cabinet de Lave. Elle regarda autour d'elle, personne! En revanche il régnait une drôle d'odeur, assez désagréable. Elle mit sa main sur son nez et marmonna:

Pfffff....mais ça sent mauvais, ici..il doit y avoir un rat crevé quelque part....

Elle hésita et finalement décida de rester pour attendre Lave. Elle ouvrit cependant en grand les fenêtres et en profita pour inspecter les lieux.
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Laveternate
Lave , à peine rentrée de retraite , retourna aussitôt vers son cabinet, elle se souvenait vaguement y avoir sequ...enfermé un patient contagieux ...

Elle avait apprécié sa petite retraite auprès des moines , ces derniers avaient eu du mal à la laisser partir aussi vite , elle leur apportait sa joie , sa bonne humeur et son appetit de vivre ..et pas que de vivre ..mais ça, c'était une autre histoire . Mais Tuck lui avait manqué alors elle était rentrée et ce dernier l'avait accueilli avec sa fougue coutumière , ce qui la remplissait de joie à chaque fois .

En poussant la porte , elle se demandait par quoi elle allait commencer sa journée lorsqu''elle vit son amie Matou faisant les cent pas dans la salle d'attente , les fenêtres grandes ouvertes et une odeur flottant dans l'air ....


Et bien, ma pauvre chérie, que t'arrive t'il ? Tu as des gazs ou quoi ?

Se pinçant le nez, elle se dit que sa pauvre amie avait dû avaler un pigeon faisandé pourri au petit déjeuner . C'est alors qu'elle se souvint de son patient .... en quarantaine .

Oups ... oh ...oh ..lalalalala ... Ah non, ce n'est pas toi ...ohhh ...lala ..je crois que ... euh ... attends moi là une seconde ... ohhhh ..

Elle s'approcha de la porte fermée à clefs et essaya de regarder à l'interieur par le petit trou de la serrure . Il faisait trop sombre, on ne voyait rien . Posant sa main sur la clé , Lave regarda son amie :

Euh ..Matou, tu venais pourquoi ? C'est urgent ?
Matouminou
Euh...non, c'est drôle ça va mieux d'un coup...

Matou lui fit un sourire:

Enfin , mise à part l'odeur, c'est infect...qu'est ce que ça peut bien être?
Bon à vrai dire je me sens un peu fatiguée. Je suis surmené je crois bien, d'habitude je suis sur Hor...enfin, bon..je vais pas te raconter ma vie mais en fait je crois que....


Et elle lui débita d'un trait ses petits soucis:

Depuis que je suis le maire
Je suis d'une santé précaire
Et je m'fais un mauvais sang fou
J'ai beau vouloir me remonter
Je souffre de tous les côtés

J'ai la rate qui s'dilate
J'ai le foie qui est pas droit
J'ai le ventre qui se rentre
J'ai le pylore qui s'colore
J'ai l'gésier anémié
L'estomac bien trop bas
Et les côtes bien trop hautes
J'ai les hanches qui s'démanchent
L'epigastre qui s'encastre
L'abdomen qui s'démène
J'ai le thorax qui s'désaxe
La poitrine qui s'débine
Les épaules qui se frôlent
J'ai les reins bien trop fins
Les boyaux bien trop gros
J'ai l'sternum qui s'dégomme
Et l'sacrum c'est tout comme
J'ai l'nombril tout en vrille
Et l'coccyx qui se dévisse


Et puis elle ajouta:

Vois-tu c'est pas tout
J'ai les g'noux qui sont mous
J'ai l'fémur qui est trop dur
J'ai les cuisses qui s'raidissent
Les guibolles qui flageollent
J'ai les ch'villes qui s'torpillent
Les rotules qui ondulent
Les tibias raplaplas
Les mollets trop épais
Les orteils pas pareils
J'ai le cœur en largeur
Les poumons tout en long
L'occiput qui chahute
J'ai les reins sous l'bassin
Et l'bassin qui est pas sain


ATTENDS C'EST PAS FINI!!

La luette trop fluette
L'oesophage qui surnage
Les gencives qui dérivent
J'ai l'palais qui est pas laid
Et les dents, c'est navrant
J'ai les p'tites qui s'irritent
Et les grosses qui s'déchaussent
Les canines s'ratatinent
Les molaires s'font la paire
Dans les yeux, c'est pas mieux
J'ai le droit qui est pas droit
Et le gauche qui est bien moche
J'ai les cils qui s'défilent
Les sourcils qui s'épilent
J'ai l'menton qui est trop long
Les artères trop pépères
J'ai le nez tout bouché
L'trou du cou qui se découd
Et du coup vois-tu
J'suis gêné pour parler

Elle reprit son souffle:

Euh voilà...c'est tout!! Tu peux faire quelque chose?? Je te nomme mon médecin officiel!! Parce que je te jure, Ah mon dieu qu'c'est embêtant d'être toujours patraque, ah mon dieu qu'c'est embêtant, je n'suis pas bien portante
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