Alphonse_tabouret
Le choix de la chambre avait été une évidence, et il menait la blonde à son bras dans un pas doucement pressé, jouant dun jeu complice où les enfants fuient lambiance pesante pour aller jouer dans un monde qui nappartient quà eux. La porte convoitée lui apparut juste à la faveur dun chandelier et arrivé devant il fit pivoter la blonde pour la tenir au creux de ses bras, son dos blanchi par louvrage délicat de la robe épousant son ventre qui se tendait au rythme dune respiration lente et maitrisée.
Il nétait pas courtisan, la demoiselle lapprendrait bien assez tôt, mais il était chat, indéniablement, et la pureté entraperçue telle un joyau brut dans léclat des yeux de Lilyhana avait éveillé une envie quil connaissait bien. Ce visage doucement éteint navait plus cessé de lui marteler les tempes depuis quelle avait planté ses yeux dans les siens, dans la brulure dun égo mâle, conquérant, machiavélique Il nétait question ni dattirance, ni de complicité, mais de plaisir, et uniquement de plaisir. Tendant le bras, penchant la tête dans le mouvement, ses lèvres vinrent effleurer le cou blanc de la jeune femme quand sa main tournait la poignée de la porte et louvrait, dévoilant la première marche sur laquelle il souhaitait les hisser tous les deux.
L'Impudique était une grande salle qui contrairement aux autres, se défaisait avec aisance de ces jeux de lumière, de ces cachoteries et de cette pudeur dès lors que lon savait quelles bougies laisser se consumer. En son sein ne gisait quune large couche qui laissait comprendre avec subtilité que le plaisir pouvait se partager. De multiples miroirs aux formes diverses envahissaient les murs afin quaucune miette du spectacle ne soit abandonnée, lun deux, par sa grande taille, sa forme baroque et sa disposition se voulant unique, précieux et blasphématoire, judicieusement accroché au plafond au-dessus du lit laissait le loisir d'observer les corps senivrer jusquà lextase.
-Et si nous entrions?, lui souffla-t-il en leur faisant faire un pas, puis un autre, jusquà ce que la porte soit refermée derrière eux et ne les enveloppe dans un cocon ouaté où les conversations du salon ne filtraient plus. Lentement, il la fit tourner jusquà ce quelle lui soumette son visage, prenant le temps nécessaire à ce quelle perçoive lenvironnement qui était désormais le leur et dans lequel le plaisir avait lart de se répercuter autant de fois quil trouvait de miroirs où se pâmer, et quand la pulpe de ses doigts vinrent caresser ses lèvres roses, le brun lui demanda, à mi-voix, dun ton doucement docile que contredisait le sourire à ses lèvres et lincandescence de ses yeux : Par quoi , à votre avis, devrais je commencer la leçon ?
Vierge, elle ne létait probablement plus, trop jolie malgré cette teinte discrète qui abimait sa silhouette, mais novice, peut être désabusée, probablement mais désormais en pâture, prête à se plier à une lubie quil trouvait délicieuse, et il lui faudrait commencer par dire à haute voix, son désir le plus vrai, exprimer par des mots ce qu'elle taisait, rougir d'elle-même peut être et de ce que lon souhaitait La première chose à mater était cette pudeur tendre qui flirtait imbécilement avec la fierté et navait jamais sa place dès lors quil sagissait de la chair, ainsi souvrait le premier chapitre de cette leçon de choses...
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Il nétait pas courtisan, la demoiselle lapprendrait bien assez tôt, mais il était chat, indéniablement, et la pureté entraperçue telle un joyau brut dans léclat des yeux de Lilyhana avait éveillé une envie quil connaissait bien. Ce visage doucement éteint navait plus cessé de lui marteler les tempes depuis quelle avait planté ses yeux dans les siens, dans la brulure dun égo mâle, conquérant, machiavélique Il nétait question ni dattirance, ni de complicité, mais de plaisir, et uniquement de plaisir. Tendant le bras, penchant la tête dans le mouvement, ses lèvres vinrent effleurer le cou blanc de la jeune femme quand sa main tournait la poignée de la porte et louvrait, dévoilant la première marche sur laquelle il souhaitait les hisser tous les deux.
L'Impudique était une grande salle qui contrairement aux autres, se défaisait avec aisance de ces jeux de lumière, de ces cachoteries et de cette pudeur dès lors que lon savait quelles bougies laisser se consumer. En son sein ne gisait quune large couche qui laissait comprendre avec subtilité que le plaisir pouvait se partager. De multiples miroirs aux formes diverses envahissaient les murs afin quaucune miette du spectacle ne soit abandonnée, lun deux, par sa grande taille, sa forme baroque et sa disposition se voulant unique, précieux et blasphématoire, judicieusement accroché au plafond au-dessus du lit laissait le loisir d'observer les corps senivrer jusquà lextase.
-Et si nous entrions?, lui souffla-t-il en leur faisant faire un pas, puis un autre, jusquà ce que la porte soit refermée derrière eux et ne les enveloppe dans un cocon ouaté où les conversations du salon ne filtraient plus. Lentement, il la fit tourner jusquà ce quelle lui soumette son visage, prenant le temps nécessaire à ce quelle perçoive lenvironnement qui était désormais le leur et dans lequel le plaisir avait lart de se répercuter autant de fois quil trouvait de miroirs où se pâmer, et quand la pulpe de ses doigts vinrent caresser ses lèvres roses, le brun lui demanda, à mi-voix, dun ton doucement docile que contredisait le sourire à ses lèvres et lincandescence de ses yeux : Par quoi , à votre avis, devrais je commencer la leçon ?
Vierge, elle ne létait probablement plus, trop jolie malgré cette teinte discrète qui abimait sa silhouette, mais novice, peut être désabusée, probablement mais désormais en pâture, prête à se plier à une lubie quil trouvait délicieuse, et il lui faudrait commencer par dire à haute voix, son désir le plus vrai, exprimer par des mots ce qu'elle taisait, rougir d'elle-même peut être et de ce que lon souhaitait La première chose à mater était cette pudeur tendre qui flirtait imbécilement avec la fierté et navait jamais sa place dès lors quil sagissait de la chair, ainsi souvrait le premier chapitre de cette leçon de choses...
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