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[RP] Allégeances du Franc Comte Krän d'Ormerach

Gwenael
Sire ? Gwenaël fronça les sourcils, Riese devait être fiévreuse et délirer pour l'appeler Sire... Il s'en fut dans une petite salle attenante où il savait trouver de quoi, il l'espérait, la remonter...

Quelques instants plus tard, il réapparaissait avec une petite flasque de gnole...


Tenez, buvez une gorgée... Attention, c'est fort !

Gwenaël se positionna devant Riese de façon à ce que l'on ne put la voir depuis l'estrade où était installé le Franc Comte... Cela éviterait les quelques remarques acides que sa compagne ne manquerait pas de formuler !

Et sitôt les allégeances finies, je vous raccompagne, il est hors de question que vous fassiez le chemin toute seule.
Kran
Promis,j e fais ma suite ce soir, et je supprimerai cet affreux poste HRP qui vous prévient de ne pas vous inquiéter

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Riese
Riese but une gorgée de gnôle, alcool qu'elle reconnut de suite à l'odeur. Elle grimaça, toussa, senti une forte chaleur l'envahir.... et du coup eu une grosse bouffée de chaleur. Elle se servit de sa main pour faire un peu d'air. Regarda Gwenael, sourit et rit

Merci à vous Sir..... repris plus doucement et plus bas Merci Gwen. Je crois que cela va me donner des forces pour la fin de ce... des allégeances.
Elle reprit un semblant de droiture et tout en se tenant sans rendre bien compte à son bras, lui répondit pour le convaincre tout autant qu'elle. Ça ira. Je vous laisse a vos occupations que je sais fortes nombreuses depuis votre élection de maire. Je vous remercie mais je vous dit que cela ira.....

Elle ne put finir sa phrase. Crispa sa main et attendit que le spasme fut fini. Elle le lâcha en se rendant compte qu'elle lui avait planté les ongles dans le bras suite à la douleur. Elle rougit et murmura.
Oups quelle gourde je fais je vous ai fait mal... je suis confuse, vraiment je ne sais pas quoi dire pour me faire pardonner.
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Kran


Un sourire. Tiens tiens, elle savait sourire. Pas qu'elle était une femme sans émotion, mais c'est qu'habituellement, lorsqu'elle adressait un sourire, cela était plutôt pour traduire un plaisir personne de voir quelqu'un tomber comme une loque. Ici, c'était un sourire qui avait plutôt l'air complice. Il profita de ce bref instant pour contempler le vert pur de ses yeux. Pas très longtemps, malheureusement, car dernière rétorqua assez rapidement, sans doute trop fière que pour montrer plus d'un bref instant que ce dernier pouvait lui faire de l'effet, d'une manière visiblement sérieuse, afin sans doute de ne pas casser l'image qu'elle tenait depuis son arrivée en ces lieux.

"Certes, mon éducation fut dure, avec peu de joie de vivre, et dans une méthode purement noble qui consiste à faire grandir l'enfant à la cour pour lui faire apprendre les meilleures façons de vivre dès son plus jeune âge. Aussi je comprends que la vicomtesse n'est pas envie d'avoir aussi lourde charge, mais cela n'empêche pas que l'éducation reste une chose importante dans la vie d'une enfant. "

Le Franc Comte sourit à son tour. et ajouta

"Votre bonne vision des choses m'envoie ravi, votre Grâce".

Celle-ci s'était déjà retournée vers La Vicomtesse de Chaussin. Un petit sourire malicieux vint se dessiner sur les lèvres du Franc Comte à la remarque adressée à cette dernière: "Vous avez raison Vicomtesse, elle fut meilleure , mais je ne néglige pas votre méthode pour autant, bien que celle-ci moins efficace. " Quelle belle manière de faire croire que l'on fait une concession quand on conclu sur la seule véracité de nos propres propos. Elle jouait habilement des mots, c'était un plaisir d'écouter. Et étonnement, ce franc parler sembla plaire à la Vicomtesse de Chaussin qui s'inclina, toujours fièrement tout de même, à ses propos, pour en finir avec une salutation "Votre grâce".

Le Franc Comte observa la Vicomtesse se rediriger vers le centre de la salle, un peur pris dans ses pensées. Ou en train de rêvasser, tout est une question de point de vue, n'est-ce pas? Ce qui se passait dans la présente salle devenait de plus en plus intéressant, et la Duchesse prenait de plus en plus une place prédominante dans son esprit.

A cet instant, les grandes portes s'ouvrirent, faisant place, il reconnu assez rapidement, à Sarani, accompagnée d'Harmonie Von Dumb, la fille de son vieil ami, elle que ce dernier lui avait promis. Les choses ne s'étaient pourtant pas passées ainsi, bien qu'il n'eurent jamais flirté plus que par les mots, et que leur dernière rencontre n'était pas toute proche, cela amena un nouveau bol d'air étrange dans cette cérémonie. Celle-ci s'avança vers le trône, lettre à la main. Elle était vêtue d'une harmonieuse robe bleue, arborant en guise de couvre chef sa couronne de Vicomtesse.

Celle-ci se présenta quelque peu maladroitement: "MonSeigneur", mais se corrigea rapidement par un "Votre Grandeur"

De son côté, il n'avait même pas bronché sur ladite faute, à vrai dire il ne l'aurait pas remarqué si elle ne s'était corrigée. En effet, c'était par "Monseigneur" qu'elle le saluait habituellement.

Celui-ci la salua à son tour.

Mes hommages Vicomtesse.

Cette dernière lui tendit le vélin scellé sur lequel il apercevait clairement le sceau de Sochaux, le nain troglodyte qui, très probablement, avait du déléguer la charge de porter allégeance pour sa personne à sa fille. Certes, si il était venu avec ses petites jambes, il serait arrivé trop tard pour prêter serment.

La Vicomtesse sembla tirer révérence pour laisser place à d'autre nobles qui attendraient de prêter serment, mais la Dûchesse en avait décidé autrement. Elle n'en ratait pas une, à vrai dire. Aussi, cette dernière s'approcha de la Dûchesse pour une petite séance de messes-basses. Observant le sceau scellant le vélin de Sochaux, il ne prêta pas trop attention à la conversation entre les 2 femmes. Quel intérêt? D'autant que s'y mêler maintenant provoquerait une catastrophe pas tout à fait naturelle.

L'harmonieuse tourna la tête un instant vers le Franc Comte, puis vers la salle, comme si elle cherchait support de quelqu'un. Assurément, la Duchesse avait encore frappé fort. Malheureusement, n'ayant point entendu mot de la conversation entre les 2 protagonistes, il ne pouvait intervenir. Cette dernière tourna finalement fièrement les talons avant de s'engouffrer dans la foule d'un pas plutôt rapide.

Krän se tourna dès lors vers la Duchesse, à voix assez basse pour que seule cette dernière puisse l'entendre.

J'ai cette petite impression que vous et la Vicomtesse n'êtes pas inconnue l'une de l'autre. Vous connaissez Sa Grandeur Leif, j'imagine donc aussi ses enfants. Vous rendez cette cérémonie assez atypique, c'est intéressant.

Pas le temps d'en dire réellement plus, que déjà d'autres courriers lui sont amenés. Aussi ajoute-t-il d'une voix normale à La Duchesse

Hum, veuillez m'excuser, que je ne prenne pas retard dans mes devoirs.


Il se remit rapidement à sa plume et son vélin, afin de répondre aux allégeances par correspondances.

Si on l'eut un jour demandé pourquoi il était deux fois plus musclé du bras droit que du gauche, ce n'est certainement pour d'obscure raison de sport et de fantasme, mais bien parce-qu'il en avait écrit des choses, avec cette main!

D'abord à Sochaux, parce-que Sochaux.... C'est Sochaux.

Citation:
A l'intention de Sa Grandeur sur échasses, le nain de Sochaux

De nous, Krän d'Ormerach, Franc Comte, Vicomte de Dampierre Sur Salon, Seigneur d'Ettuéfont et Grand'Combe Châteleu,

Vous jurons en retour conseil aide et subsistance pour vos les terres de Chemin.

Sommes par ailleurs déçu de ne point vous voir en salle d'allégeance. Je n'ignore point que vous avez généralement la phobie que quelqu'un ne vous écrase, mais tout de même. D'autant qu'il y a plus de pigeons que de nobles. Cette fois, on aurait même pu vous remarquer à l'oeil nu dans la salle.

Nous sommes par ailleurs heureux de revoir vostre plus grand joyaux, l'Harmonieuse Harmonie. D'ailleurs, je comprends pourquoi elle est venue à vostre place: Elle, elle pourrait faire de l'ombre à toute l'assemblée, hormis une personne se trouvant assise quelque peu inopinément à côté de ma personne en ce jour d'allégeances.

Ps: Arborez le boulet de canon, il est inestimable.

Respectueusement,

Krän d'Ormerach, Franc Comte.



Citation:
A l'intention du Baron Adrien d'Ormerach,

Nous, Krän d'Ormerach, Franc Comte,

Vous jurons en retour conseil aide et subsistance pour vos terres sises en Franche Comté.

Espérons que tout se passe pour le mieux pour vous, et vostre femme, Louisette.

Respectueusement,

Krän d'Ormerach, Franc Comte.



Citation:
A l'intention du Sire Gwenael d'Eyrignac,

Nous, Krän d'Ormerach, Franc Comte,

Vous jurons en retour conseil aide et subsistance pour vos terres de Montbozon et Anteuil.

Respectueusement,

Krän d'Ormerach, Franc Comte.




Citation:
A l'intention de MonseigneurArtifice d'Ollivaud

Nous, Krän d'Ormerach, Franc Comte,

Vous jurons en retour conseil aide et subsistance pour vos terres en Franche Comté

Respectueusement,

Krän d'Ormerach, Franc Comte.



Citation:
A l'intention de Sa Grandeur Katarina de Sparte Von Dumb, Comtesse de Sochaux, Vicomtesse de Rochefort sur Nenon, de Valentigney et de Chemin

Nous, Krän d'Ormerach, Franc Comte,

Vous jurons en retour conseil aide et subsistance pour vos terres en Franche Comté

Respectueusement,

Krän d'Ormerach, Franc Comte.



Une bonne chose de faite, bien qu'un supplice à la longue pour son bras.

Il voulut repartir sur sa petite question à l'intention de Sa Grace Cassandre Louna, mais il fut interrompu avant même d'avoir commencé. C'était la voix de Sarani qui s'était élevée dans la salle. A l'entendre, elle n'avait pas du boire de la tisane avant de pénétrer en ces lieux.

Bonjour. Sa Grandeur voudra bien noter que je n'ai rien d'une vierge, et encore moins romaine, et que je ne fais donc pas partie tenante du présent.
Loin de moi l'idée de vouloir vous contrarier ou désobéir à Sa Grandeur mon Suzerain, mais il y a eu un souci avec la livraison et personnellement, je n'avais pas sous la main de quoi la remplacer de façon décente.
Tout ce que j'ai pu trouver, c'est de la marchandise Lupéenne, et ma garde n'étant pas réputée pour faire preuve de délicatesse avec celle-ci, je ne voulais pas vous présenter un produit détérioré au risque de vous froisser.
Néanmoins, que Sa Grandeur sache que si elle est intéressée malgré tout, elle sera évidemment la bienvenue pour venir faire son propre choix sur place, il faudra juste qu'elle ne se montre pas trop difficile quant au lieu qui est loin d'être.. comment dire.. aussi reluisant que ce que Sa Grandeur peut avoir éventuellement connu


Et d'ajouter:

Bref, j'espère que Sa Grandeur ne se sent pas trop lésée et la prie de bien vouloir excuser cette faute qui m'incombe.


Sur ces dernières paroles, le Franc Comte fronça les sourcils. Il lui semblait avoir compris, mais il n'en était pas sûr, aussi ajouta-t-il d'une voix grinçante.

Eh bien, je vous pensais d'une éducation plus relevée, Dame Sarani. Nous ne sommes pas au milieu d'une foire, mais dans une salle d'allégeance. Aussi, avant de parler et quémander, on salue comme il se doit et selon les bonnes manières.
Puis-je donc savoir ce qu'il est arrivé à cette "marchandise"? Je lis que mon cher ami nain voulait me livrer une bonne bouteille de sa cave. Je meurs d'envie de savoir ou cette dernière s'est retrouvée.



_________________






























Riese
Elle dut encore bouger, une fois de plus. Sa tête allait mais le reste de son corps moins. De toute façon, il fallait faire son job. Allait un dernier pigeon peut être le dernier mais ça elle en était moins sûre.

Citation:
A SG Krän d'Ormerach, Franc-Comte
De Mademoiselle Dina Galli,

Allégeance,

Nous, Dina Galli renouvelons notre allégeance et nous jurons aide, conseil et service armée à la Franche-Comté pour nos terres de Giromagny et Combeaufontaine.

Fait à Dunkerque, le 18 août 1461

Dina Galli
Vicomtesse de Giromagny
Dame de Combeaufontaine


Puis, elle récupéra les courriers qu'elle allait faire parvenir aux nobles. En tendant celui de Gwen, un mot accrocha son oeil. "ORDRE" ... mais il n'a pas d'ordre? Bizarre. Elle relut alors toutes les réponses faites et vit que le mot était inscrit partout. Cela ne pouvait pas être bon.
Elle fit demi tour, pas trop vite, pour aller en faire part de suite au FC lorsque celui ci s'entretenait avec Dame Sarani.
Elle sentait l'alcool de loin. Etrange cette Dame.

Puis, elle fit signe au FC qu'elle avait une requête à lui faire après.

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Gwenael
Riese avait avalé une rasade de gnole. Inquiet, Gwenaël surveillait l'effet qu'il en résulterait. Elle fut prise d'une quinte de toux, grimaça mais ses joues reprirent de jolies couleurs. Puis elle se mit à rire. La dose était-elle trop forte qu'elle l'eut saoulée ? Elle avait posé sa main sur son bras quand, apparemment prise d'une nouvelle douleur, elle le serra tellement fort qu'il sentit ses ongles l'égratigner. Rouge de confusion, elle lui murmura :

Oups quelle gourde je fais je vous ai fait mal... je suis confuse, vraiment je ne sais pas quoi dire pour me faire pardonner

Il répondit tout aussi bas, de façon à n'être entendu que d'elle seule :

N'ayez crainte, avec l'épaisseur de la veste et de la chemise, je n'ai rien senti ! Vous faire pardonner ? Suivez mes conseils, allez voir un médecin et surtout reposez-vous. Si vous le souhaitez, Montbozon vous est ouvert, un médecin et une infirmière sont sur place et prendront soin de vous. Vous pourrez profiter du grand parc et des supers massifs de fleurs. Et ne craignez pas de m'importuner, le manoir est assez grand pour qu'on ait chacun son indépendance... si vous le désirez !

Mais Riese repartait une nouvelle fois vers le Franc-Comte
Sarani
La rouquine haussa un sourcil en croisant l'azur suppliant de la Dumb.

Eh bien, je vous pensais d'une éducation plus relevée, Dame Sarani.

Et le deuxième sourcil de se relever à son tour. Qu'est-ce qui avait bien pu lui faire penser ne serait-ce qu'une fois qu'elle avait reçu la moindre éducation ? Etait-ce le simple fait qu'elle porte une couronne ? La Fiole avait surtout évolué parmi les gueux, pour ne pas parler des lieux peu fréquentables. Alors, loin de connaître la meilleure façon de faire des courbettes, elle faisait de son mieux avec le faible bagage qu'elle avait, et c'était déjà pas mal.

Bon puisqu'une inclination et un bonjour ne lui avaient pas suffi, elle s'adonna à une courbette hautement exagérée. Mais bordel, c'était pas réservé aux domestiques ce genre de trucs ?

Avec mes plus plates excuses, je ne suis sans doute pas encore assez coutumière de ce genre de..

Encore toute recourbée, ses yeux s'arrondirent en voyant Harmonie repartir sans elle sur un simple petit « au revoir ».

Festivités ? Spectacle ? Si c'est pas juste incroyable de perdre son latin juste au moment où il ne faut pas. Et puis où elle allait, elle, qu'est-ce qui s'était dit parmi les murmures pendant qu'elle causait.


..de ..de cérémonie.

Elle se redressa, le regard était déjà bien plus sombre alors qu'il se porta un instant sur la Duchesse, comme elle l'aurait posé sur un homme au sol avant d'enfoncer la lame, puis revinrent sur le Franc Comte. Elle afficha un sourire forcé, l'esprit absorbé par sa protégée du jour qui était (encore) en train de fuir.

En ce qui concerne la marchandise en question, il semble qu'il y ait eu un problème de livraison et que celle-ci soit toujours à Rome. En outre, si celle-ci était venue jusqu'à vous, je pense que vous auriez eu bien d'autres raisons de me dire que nous ne sommes pas au milieu d'une foire.

Elle claqua des doigts en direction d'une table un peu plus loin pour intimer au garde d'y déposer son panier, puis s'adressa de nouveau à Krän.

Votre bouteille et votre foie gras, donc. En espérant que ces derniers vous satisfassent. Je peux déjà vous dire qu'il s'agit d'un des meilleurs crus de Sochaux.

Elle pouvait le lui dire, et pour cause, elle l'avait goûté jusqu'à la dernière goutte.

Nouvelle inclination encore plus exagérée que la précédente, surtout pour voir l'évolution de la jeune vicomtesse, espérant l'apercevoir encore.


Mes respects, Votre Grandeur. En vous souhaitant un très bon mandat.

Sans plus attendre, elle tourna les talons et prit la direction de la porte, en courant à moitié dans l'espoir de rattraper Harmonie.
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Kran


Kran prit son petit instant de plaisir, lorsque la rouquine s'adonna à ne jolie courbette des plus exagérées pour satisfaire la volonté du Franc Comte. Cette dernière s'adonna ensuite à de grandes excuses. Comme elle devait répugner à le faire, mais quel plaisir de la voir le faire.

Puis elle désigna une table, avec un panier surplombé d'un landau. et annonça.

"Votre bouteille et votre foie gras, donc. En espérant que ces derniers vous satisfassent. Je peux déjà vous dire qu'il s'agit d'un des meilleurs crus de Sochaux. "

Donc, le Franc Comte s'était trompé. Mais ... Qu'importe, puisqu'il est le Franc Comte. Et d'après Sarani, ce serait l'un des plus grand crus de Sochaux. Il s'en léchait déjà les babines. Si seulement il savait qu'elle avait sifflé toute la bouteille, il en deviendrait vert de rage et s'énerverait dessus. Mais pas de chance pour lui, il ne comptait pas ouvrir les cadeaux avant la fin des allégeances, ce moment ou il se retrouve seul, qu'il a envie d'un bon vin, qu'il pense au vin de Sochaux et qu'il se rend compte que la fiole était effectivement Ebrêchée après avoir bu son du.

Cette dernière ajoute: éMes respects, Votre Grandeur. En vous souhaitant un très bon mandat."

Satisfait de savoir qu'il aura son vin (enfin du moins, il le croit) et son foie gras, il rétorque.

Je vous remercie.

Pui il s'en retourna à ses petites lettres.

Idril_de_sparte a écrit:


Citation:
De nous, Idril de la Fiole Ebréchée, Baronne de Mercy-le-Haut, Dame de Dampierre et de Nommay,

à vous, Krän d'Ormerach, Franc-Comte par la grâce des urnes,

Salutation,

Par la présente, nous vous reconnaissons, Krän d'Ormerach, comme Franc-Comte élu par les urnes.

Nous renouvelons notre allégeance, pour nos terres de Dampierre, à la Franche-Comté, à son parlement et à son peuple, représenté par le Franc-Comte à qui nous devons désormais fidélité, aide armée et conseil.

Fait et scellé à l'Hôtel particulier de notre cousine à Marseille
le 29 juillet 1461
Idril de la Fiole Ebréchée
Baronne de Mercy-le-Haut
Dame de Dampierre et de Nommay



Citation:




















Citation:
A l'intention de la Dame Idril de la Fiole Ebrêchée

Nous, Krän d'Ormerach, Franc Comte,

Vous jurons en retour conseil aide et subsistance pour vos terres de Dampierre..

Respectueusement,

Krän d'Ormerach, Franc Comte.




Citation:
A l'intention de la Vicomtesse Dina Galli

Nous, Krän d'Ormerach, Franc Comte,

Vous jurons en retour conseil aide et subsistance pour vos terres de Giromany et Combeaufontaine.

Respectueusement,

Krän d'Ormerach, Franc Comte.



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Riese
N'ayez crainte, avec l'épaisseur de la veste et de la chemise, je n'ai rien senti ! Vous faire pardonner ? Suivez mes conseils, allez voir un médecin et surtout reposez-vous. Si vous le souhaitez, Montbozon vous est ouvert, un médecin et une infirmière sont sur place et prendront soin de vous. Vous pourrez profiter du grand parc et des supers massifs de fleurs. Et ne craignez pas de m'importuner, le manoir est assez grand pour qu'on ait chacun son indépendance... si vous le désirez !

Les mots de Gwen trottait dans sa tête. Elle ne savait pas trop quoi penser de ces derniers, "chacun son indépendance" ... Si il savait qu'elle en souffrait de son éternelle indépendance.
Elle allait et venait encore pour le FC. Elle revient vers lui et lui sourit


Je viendrai avec plaisir à Montbozon mais que si vous, vous m'y conduisais après cette cérémonie qui est encore plus folle que traditionnelle.
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Flora_


Rassurée sur l'état de Dame Riese qui avait repris quelques couleurs et entre les mains d'un de ses amis sans doute, je m'aperçus que personne ne s'était avancé pour prêter allégeance devant le Franc-Comte. Je m'avançai donc dans ce but, espérant ne passer devant personne. Je regardai à droite, à gauche, vraiment personne. Je vis le Franc-Comte atteler à répondre aux allégeances écrites. Je m'étonnai que certains nobles ne prennent pas le temps de venir en personne. Non pas que c'était obligatoire et la vie étant bien assez remplie, cette cérémonie pouvait être une perte de temps pour certains, mais je trouvais que prêter serment en personne avait plus de valeur qu'un écrit. Ce n'était que mon humble avis, sans doute naïf, puisque je n'avais que quinze ans.

Arrivée devant le Franc-Comte et son invitée de marque, je fis une révérence qui se voulait impeccable, même si je n'étais pas familière avec ce genre de pratique.


Bien le bonjour votre Grandeur...


Puis essayant de retrouver le titre de la Dame à ses côtés, je m'essayais espérant tomber juste :

Bien le bonjour votre Grâce.
Je me présente Flora de Quingey, je viens prêter allégeance pour ma Baronnie. Avant toute chose, je vous ai apporté du vin du duché berrichon où je demeure depuis quelques années et une caisse de délicieuses brioches dont je fais le commerce à Saint-Aignan en guise de reconnaissance de votre nomination, votre Grandeur. J'ai fait livré ces présents en vostre Castel pour plus de commodités, mais je vous en ai apporté un échantillon pour être sûre que ce soit à votre goût.


Je me tus un instant pour laisser le Franc-Comte Kran me répondre, afin d'éviter de devenir un véritable moulin à paroles, comme cela m'arrivait parfois quand j'étais nerveuse ou intimidée, comme en l'instant présent.

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Ilays
Quelque chose ne va pas !

Elle avait dit ça à voix basse pour se parler à elle même mais aussi suffisamment distinctement pour que dolgar entende. Effectivement quelque chose n'allait pas elle n'avait pas perdu son sixième sens. Sa nièce regardait autour d'elle, cherchant un quelconque soutien avant de faire demi tour le pas vif. Les yeux plissés la lionne déposa ses ébènes sur la duchesse tout sourire, sur sarani aussi perplexe qu'elle et puis sur la blonde qui semblait pleurer.

Allons donc il ne manquait plus que ça. La main autoritaire d'ilays se pose sur le bras d'harmonie au moment ou elle passe à ses côtés. Interception en bonne et due forme avant que celle ci ne prenne la poudre d'escampette à défaut de celle de perlimpinpin.

Les ténèbres dans les cieux elle la regarde.


Qu'est ce qui ce passe ?

Pour toute réponse une série de « elle » entrecoupée de sanglots.* Ils suffisent pour qu'ilays comprenne. La duchesse avait encore frappé mais … S'en prendre à un membre de sa famille devant elle c'était osé, s'en prendre à un second c'était risqué.

Elle lui sourit comme pour la rassurer et lui dire ça va aller.


Occupe toi des enfants s'il te plait.

Sans attendre de réponse elle lui colle la paire de mouflets dans les pâtes. Hop un dans chaque main. Elle aurait aussi du lui conseiller de ne pas les lâcher pour le bien être des personnes ci présentes.
L'onyx croise l'émeraude, et comme deux personnes qui n'ont plus à se parler puisqu'elles se connaissent par cœur elles doivent déterminer qui aura la chance de manger une duchesse au dîner ce soir. La lionne ou la louve ? Telle est proie qui croyait prendre !
Poing droit fermé il se pose sur sa main gauche ouverte. Un mouvement, deux et enfin trois. Un regard sur ce qui est tombé dans les mains de sarani.
*

* Avec accord des joueurs

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Sarani
La rouquine avait perdu sa fille l'espace d'un instant, devait arborer sa foutue couronne, avait dû courir par deux fois après Harmonie, venait de se voir contrainte à de multiples courbettes pour justifier les excentricités de son suzerain et de son apparemment grand copain le Franc Comte. Autant dire que si l'électricité avait existé à l'époque, la Louve aurait été montée sur 240 volts au moins, ceci pour vous décrire son état d'énervement avancé.

Sa course dans l'allée centrale de la salle s'arrêta in extremis en une petite glissade, durant laquelle elle entendit ces fameux « elle » confirmant ses doutes quant à ce qui avait pu faire fuir de nouveau la fille de son suz'. Quand les émeraudes croisèrent les onyx, le visage crispé de Sara afficha un très léger sourire cruel.

Son poing droit vint se positionner au centre de la senestre. Après avoir claqué trois fois au contre la paume, l'index et le majeur furent tendus, de concert avec ceux d'Ilays. Les regards se croisèrent une seconde fois, et le geste de reprendre. Poing fermé, qui, trois heurts plus tard, reprit sa place toujours fermé. Deux femmes, mouvements identiques, un troisième tour semblait nécessaire pour les départager. Un coups, deux coups, trois coups, et les mains de se poser de façon similaires, perpendiculaires à leur jumelle respectives et à plat.

Ainsi le destin fut scellé, et la Fiole d'adresser un regard interrogateur à sa complice.


Bon.. ben tu sais ce que ça veut dire..

Une égalité parfaite ne signifiait pas l'inaction, bien au contraire, cela signifiait que double peine était tombée en verdict, au terme de ce procès peu commun. Elle tourna les talons et reprit le chemin du trône en compagnie de la Lionne.

Puisque je suis bonne, je te laisse la primeur.

Les talons claquaient comme les pas des deux femmes étaient assurés. Sarani s'arrêta tout de même un instant et posa une main sur l'avant-bras de sa voisine, reprenant sur le ton de la confidence, de sorte que seule cette dernière pouvait l'entendre.

Juste une question comme ça, le Kran, il s'est marié dans la nuit Entendez ici « très récemment » ou alors on peut y aller d'bon cœur ?
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Dolgar
Quand la petite rousse leva ses yeux vers lui il n'avait pu s'empêcher de sourire légèrement. L'innocence bien présente planquée derrière un tempérament de feu.

Ceci dit, pendant que la mère se faisait remonter les bretelles par le comte, il observait la demoiselle blonde qui s'était littéralement fait insulter. Enfin du point de vue de la noblesse. Parce que lui niveau insultes il en avait de plus fleuries.

Et la dame ne manquait pas d'élégance. Pour tout dire, le garde la trouvait superbe, mais se garderait bien d'ouvrir son bec.

Par contre sa vicomtesse avait senti que ça sentait le pâté. Et, main sur le pommeau de sa dague, il était prêt à gagner sa croûte.

S'il fallait gueuler un truc en prime histoire d'impressionner l'ennemi, il aurait bien gueulé "Sire ! Sire ! On en a gros !"

Mais visiblement, un coup d'oeil au trône comtal, suivi d'un regard vers les deux amies, lui apprit qu'elles boufferaient plutôt autre chose que de la cancoillotte ce soir.

Répertoire d'insultes paré. Dague au cas où ça pète : paré. Chapelet de saucisses ... y a pas. Zut.

Ceci dit, il ne put s'empêcher d'être attiré par la grâce et l'élégance de celle que la duchesse avait sèchement remis à une place peu enviable. Et dire qu'il ne pourrait probablement jamais lui dire à quel point elle était intéressante... mal foutu la vie hein ?

Beh oui être bouseux bah on touche pas la noblesse. Sauf si on l'assassine. Mais là pareil, il ne pensait pas devoir assassiner une duchesse. Ou alors c'était pas prévu au programme.

Bon fallait répondre un truc à la vicomtesse histoire de la rassurer. Mais quoi ?

Répertoire de réponses possibles :

a) On fonce dans le tas !
b) Je la zigouille dans la nuit
c) J'aime le fromage
d) Ne vous en faites pas je vous suis

La réponse à donner fut... la réponse d) ! Félicitations ! Nous avons un cerveau ! Alors maintenant à voix basse hein, on informe.


Ne vous en faites pas je vous suis.

Ben voilà bourrin de mes deux c'était pas dur d'être subtil ! Bon si ça brasse, tu tapes hein ! Mais seulement si ça s'agite sinon ça va être dur dur de vivre.
_________________
Kran


Mes excuses, certains posts vont être désormais un peu beaucoup plus petit, C'est que l'échéance c'est le 29, déjà !


Des courriers, encore des courriers. Ce n'est pas toutes les allégeances qu'il y a plus de pigeons et volailles en tout genre que de nobles pour prêter allégeance. L'explication se trouvait peut-être dans le fait que la guerre faisait actuellement rage en Empire, précisément en Lotharingie, donc il n'était pas improbable que nombre des sujets soient actuellement mobilisés dans les différentes garnisons pour renforcer les troupes impériales. Quoi qu'il en soit, cela n'en restait pas moins étrange. Etait-ce lui qui faisait fuir tout le monde avant même qu'ils ne soient entrés? Etait-ce la Duchesse qui les terrorisaient? Cela serait-étonant se dit-il: Une femme d'une aussi grande pureté ne peut terroriser (L'amour rend stupide parait? ^^)... Rendre jaloux, certes, mais pas terroriser.

Enfin, une personne s'avança à son tour face au trône, saluant comme il se devait et la Dûchesse et le Franc Comte. Tout le monde n'était pas encore parti en courant, il restait des résistants ... Ou des inconscients?

Bien le bonjour votre Grâce.
Je me présente Flora de Quingey, je viens prêter allégeance pour ma Baronnie. Avant toute chose, je vous ai apporté du vin du duché berrichon où je demeure depuis quelques années et une caisse de délicieuses brioches dont je fais le commerce à Saint-Aignan en guise de reconnaissance de votre nomination, votre Grandeur. J'ai fait livré ces présents en vostre Castel pour plus de commodités, mais je vous en ai apporté un échantillon pour être sûre que ce soit à votre goût.


C'était la Baronne de Quingey qui venait prêter allégeance. Accompagnée d'un échantillon de vin et de brioches. Une Baronne qui savait comment lui parler quelle que soit la situation. Et il paraitrait qu'à son retour en sa demeure, il en aurait encore plus. C'est pas beau la vie d'un Franc Comte?

Bonjour Baronne, je vous remercie pour vos présents, que j'accepte avec joie.
Oh, et, je vous invite à prêter allégeance. Je suis content de voir que certaines personnes viennent encore en personne.

_________________
Flora_


Je n'étais pas du tout consciente de ce qui se tramait derrière moi. J'étais attentive aux paroles du Franc-Comte Kran, qui me surprirent agréablement. Je m'attendais à quelques remarques comme j'avais ouï dire quelques instants avant et pour lesquelles je ne comprenais mot. Invitée par le Franc-Comte à prêter allégeance, je posai un genou à terre et prêtai allégeance.


Nous, Flora de Quingey, au nom de la Baronnie que je possède du même nom, nous tenons à prêter allégeance à vous, votre Grandeur, à la Franche-Comté, à son peuple, ainsi qu'à son Parlement. Nous jurons fidélité, aide, conseil et bras armés sur notre vie, notre honneur et notre foi. Nous sollicitons votre protection et votre justice pour tous ceux et celles qui vivent en la Baronnie de Quingey. Que Dieu et Aristote vous garde et vous ôte de tous soucis!


J'avais prononcé ces mots de manière solennelle et respectueuse, le regard rivé sur le Franc-Comte. J'attendais qu'il acquiesce à mon allégeance avant de pouvoir m'éclipser de la cérémonie pour vaquer à mon devoir.

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