Ilays
Cette histoire pourrait être une légende venue de l'endroit ou le soleil se lève mais elle n'en est rien. Elle est juste le reflet de deux êtres torturés qui ont passé trop de temps sans ce voir. Une histoire de petite colombe pas toujours très blanche et de montagne pas toujours aussi haute et forte qu'on ne le pense. Deux personnes que tout oppose physiquement, elle, la petite frêle aux cheveux blonds, lui, le géant fort au visage brûlé. Pourtant entre eux depuis le premier jour ou ils c'étaient vu quelque chose c'était passé.
A l'époque le géant n'était pas celui que vous croiserez aujourd'hui. Il était calme, réfléchit, ne noyait pas son chagrin dans la boisson car il n'avait pas à être triste. Il avait enfin tout ce que la vie pouvait offrir de meilleur. Une famille, des amis, un travail et puis surtout l'amour avec un espoir de paternité proche. Mais parfois le destin ce joue des gens et le gentil géant avait vu tour à tour partir tout ce qu'il avait de plus cher.
C'est donc au plus haut des cimes du bonheur qu'elle l'avait connu.
A l'époque le géant n'était pas celui que vous croiserez aujourd'hui. Il était calme, réfléchit, ne noyait pas son chagrin dans la boisson car il n'avait pas à être triste. Il avait enfin tout ce que la vie pouvait offrir de meilleur. Une famille, des amis, un travail et puis surtout l'amour avec un espoir de paternité proche. Mais parfois le destin ce joue des gens et le gentil géant avait vu tour à tour partir tout ce qu'il avait de plus cher.
C'est donc au plus haut des cimes du bonheur qu'elle l'avait connu.
Citation:
"En revanche, j'espère avoir l'honneur de pouvoir mieux te connaître et peut-être un jour dévoileras-tu ou confieras-tu, à un vieux tonton ennuyeux, les secrets et les blessures qu'une petite colombe aux griffes acérées sait si bien cacher sous son aile. "
Leurs échanges épistolaires avaient été nombreux. Cet oncle là avait quelques chose de si différent et pourtant si proche d'elle.
Citation:
"Chacun de mes silences est aussi lourd de secrets que chacun de tes soupirs."
Pourtant ... pourtant !
Cet oncle qu'elle aimait tant avait fauté, lourdement fauté. Déchirure du coeur de la blonde qui devait prendre parti sans le faire vraiment, entre celle qu'elle aimait comme sa soeur et son oncle. Finalement c'était l'oncle lui même qui avait prit cette décision à sa place. Du jour au lendemain tandis qu'ilays se retrouvait absorbé sous le travail, il avait lentement et doucement disparus. Nul ne savait vraiment ou il était mais surement que nul n'avait cherché à le trouver ou même lui écrire.
Jusqu'au jour ou ...
"Souhaitons la bienvenue à gaodon !"
Combien de jours, de semaines, de mois étaient passés ? Combien de lunes couchées pour de soleils levés ?
Et il était là, la stature droite et imposante d'autrefois mais les traits pourtant tirés. Il était à nouveau revenu d'entre les morts pour vivre parmi les vivants, il était là tout simplement.
Serait il toujours là pour elle ?
Mue d'une certaine émotion elle c'était contentée de l'accueillir sans trop chercher plus loin, ni le questionner. Un jour arrivant à la fin de son mandat elle avait prit la plume. Tout comme autrefois parce que certaines choses sont plus facile à écrire, elle avait couché les mot sur un vélin.
Citation:
A mon très cher oncle,
Non je commence déjà très mal
Marmonna t'elle entre ses lèvres en raturant la première ligne.
Citation:
Mon tonton,
Mieux bien mieux.
Citation:
Quelques semaines sont passés depuis que je t'ai vu à Sochaux. Quelques mois depuis que sous un assourdissant silence tu as refusé de me dire ce que tu avait fait à sara. Depuis je sais, j'ai toujours su, mais je voulais que cela vienne de toi.
Avais tu peur de mon jugement, de ce que je pourrais dire ou penser, du fait que je ne te pardonnerai peut être jamais ?
Qui suis je pour te juger ? Je ne le fait que lors de procès et en claquant un maillet en fin de verdict.
Ce n'est pas moi qui doit te pardonner cet acte plus que malheureux mais sara. Puisse t'elle trouver le courage et la force de le faire.
Pour l'heure je suis juste heureuse d'avoir retrouver mon tonton. J'ai tellement de question et tellement de chose à te raconter.
Pour commencer ou étais tu ?
Il y a eu une sorte de réunion familiale au domaine de léonin et tu n'y était pas. Il parait que tu était chez les moines, c'est vrai ?
Toi chez les moines ?
Avais tu peur de mon jugement, de ce que je pourrais dire ou penser, du fait que je ne te pardonnerai peut être jamais ?
Qui suis je pour te juger ? Je ne le fait que lors de procès et en claquant un maillet en fin de verdict.
Ce n'est pas moi qui doit te pardonner cet acte plus que malheureux mais sara. Puisse t'elle trouver le courage et la force de le faire.
Pour l'heure je suis juste heureuse d'avoir retrouver mon tonton. J'ai tellement de question et tellement de chose à te raconter.
Pour commencer ou étais tu ?
Il y a eu une sorte de réunion familiale au domaine de léonin et tu n'y était pas. Il parait que tu était chez les moines, c'est vrai ?
Toi chez les moines ?
La blonde se mordilla les lèvres pour ne pas rire en écrivant cette phrase, trop tentée d'imaginer l'imposant oncle dans une petite cellule de monastère en moitié recroquevillé sur lui même.
Citation:
Je n'ai pas pris le temps de t'écrire excuse moi. Si je l'avais fait je ne me demanderai pas actuellement ou tu étais et pourquoi tant de silence.
Maintenant je finit mon mandat et je vais m'occuper des petits, de mon époux et puis de toi si le coeur tant dis.
Pourquoi d'ailleurs ne viendrais tu pas au domaine quelques temps ?
Tu verrai comme khyan a grandit, puis tu rencontrerai notre dernière, la petite cladeys.
Nous pourions passer des heures simples et garder notre silence autant qu'il nous le plaira, tant que nous sommes ensemble.
J'espère avoir très vite de tes nouvelles.
Tu m'as manqué, tu me manque.
Ta petite colombe qui t'aime,
Ily
Maintenant je finit mon mandat et je vais m'occuper des petits, de mon époux et puis de toi si le coeur tant dis.
Pourquoi d'ailleurs ne viendrais tu pas au domaine quelques temps ?
Tu verrai comme khyan a grandit, puis tu rencontrerai notre dernière, la petite cladeys.
Nous pourions passer des heures simples et garder notre silence autant qu'il nous le plaira, tant que nous sommes ensemble.
J'espère avoir très vite de tes nouvelles.
Tu m'as manqué, tu me manque.
Ta petite colombe qui t'aime,
Ily
Le sceau de la lionne posé sur la lettre à l'encre rouge, elle fit apporter à qui de droit le message despoir et de renouveau.
Ne restait plus qu'à attendre et voir de quoi le futur allait se jouer.
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