Torvar
Les dernières semaines avaient vu la vie de Torvar partir dans bien des sens. Ballotée de-ci, de-là, il avait dû changer sa façon de voir les choses
enfin certaines seulement car il y en avait beaucoup qui resteraient immuables, des choses quil ne pouvait ou ne voulait aucunement modifier et dautres pour lesquelles il devrait sadapter. Toutefois, malgré quelques efforts consentis, il narrivait toujours pas à entrer dans le moule des gens « bien comme il faut » car trouver un travail honnête était pour lui bien difficile. Bien que lhonnêteté ne manquait pas lorsquil se battait au nom des idées quil défendait ou au nom des idées de ceux qui le payaient alors disons quil narrivait pas à être comme le commun des mortels
insignifiant.
Du limousin qui lavait accueilli récemment tandis quil se remettait de quelques blessures dues à quelques malchances, il décida den explorer les terres voisines et ses pas le conduisirent sur la route du Bourbonnais. Charmant paysage pour celui qui faisait du tourisme lété mais peu de ce que les gens appelaient travail honnête courrait les rues aussi, les écus vinrent à manquer et Torvar commença à manger de la vache enragée. Lidée même de ne pas pouvoir satisfaire son estomac lui devenait insoutenable. Il avait connu la famine lors dun hiver trop long sur un champ de bataille et il ne tenait absolument pas à renouveler lexpérience. De sentir la mort rôder chaque jour autour de lui avec un sourire mesquin affirmant que bientôt il serait temps de lâcher prise dans ce monde ne lui avait absolument pas plu aussi, Torvar préférait braconner quelques gibiers sur quelques terres dont il lui semblait quelle pouvait lui offrir ce quil cherchait plutôt que de crever la dalle.
Et chose pensée fut chose rapidement mise à exécution. La journée même où il arriva sur ce qui lui sembla un beau terrain de chasse, Torvar en eu pour son argent. Décochant flèches et agilité, rapidement il eut le loisir de tuer un faisan. La forêt dans laquelle il sétait installé était tranquille et il put déguster à loisir sa prise tout en appréciant avec une certaine candeur le don que la vie lui faisait. Repu, fatigué davoir chevauché durant plusieurs jours, Torvar sinstalla pour la nuit, bien décidé à poursuivre sa chasse le lendemain dès laube.
Et lorsque le soleil fut près à se lever, le slave en fit tout autant. Pas une minute à perdre, il espérait trouver un cerf quil pourrait dépecer et dont il ramènerait le maximum jusque dans le petit village où il avait mis pied à terre récemment. Et si la chance était avec lui, il pourrait tuer un sanglier ou bien quelques gibiers à plumes. De toute manière, tout ce qui se mangeait était bon à prendre. Ainsi il pourrait nourrir les quelques bouches quil avait avec lui depuis quelques temps Se mettant à luvre rapidement, Torvar attacha sa monture près dun arbre au bord dun petit ruisseau et pista quelques traces fraîches du petit matin-même. Arc et flèches parés, il ne restait plus quà débusquer lanimal. Senfonçant dans les bois, la respiration silencieuse pour ne pas éveiller louïe des bestioles du coin, Torvar progressait lentement mais surement. Il ne repartirait pas dici sans avoir au moins pris quelque chose non ce nétait guère envisageable. Et au bout de quelques temps qui lui parurent une éternité, lanimal fut là, tout près de lui.
Bandant son arc avec vigueur, il savait quil naurait pas une seconde chance sil loupait celle-ci alors avec concentration, le cosaque retint sa respiration puis tout fut rapidement fini. Une première flèche bien placée blessa mortellement lanimal, les suivantes finirent le travail rapidement. Torvar navait plus quà aller chercher sa monture avant de se mettre au travail. La journée nétait pas finie et il lui restait tant à faire Toutefois, à son retour avec Vorobei, cétait un tout autre spectacle qui lattendait. Alors que le slave sattendait à pouvoir uvrer tranquillement, il fut surpris de tomber nez à nez avec quelques gardes qui inspectaient sa proie. Le cosaque chercha une porte de sortie afin de ne pas faire couler le sang mais les hommes ne lentendaient pas de cette oreille et le temps pour le vieux mercenaire de revenir à sa monture, les gens darmes lui couraient après...
Il savait quil aurait dû se méfier de terre qui offrait à foison nourriture sur pattes. Il savait quil aurait dû être plus prudent mais lorsque la faim tiraille lestomac, on en perd parfois la notion de prudence et ce qui devait arriver arriva. Une main se saisit de l'épaule du guerrier...
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Une idée, une envie d'un RP ? N'hésitez pas, un MP.
Du limousin qui lavait accueilli récemment tandis quil se remettait de quelques blessures dues à quelques malchances, il décida den explorer les terres voisines et ses pas le conduisirent sur la route du Bourbonnais. Charmant paysage pour celui qui faisait du tourisme lété mais peu de ce que les gens appelaient travail honnête courrait les rues aussi, les écus vinrent à manquer et Torvar commença à manger de la vache enragée. Lidée même de ne pas pouvoir satisfaire son estomac lui devenait insoutenable. Il avait connu la famine lors dun hiver trop long sur un champ de bataille et il ne tenait absolument pas à renouveler lexpérience. De sentir la mort rôder chaque jour autour de lui avec un sourire mesquin affirmant que bientôt il serait temps de lâcher prise dans ce monde ne lui avait absolument pas plu aussi, Torvar préférait braconner quelques gibiers sur quelques terres dont il lui semblait quelle pouvait lui offrir ce quil cherchait plutôt que de crever la dalle.
Et chose pensée fut chose rapidement mise à exécution. La journée même où il arriva sur ce qui lui sembla un beau terrain de chasse, Torvar en eu pour son argent. Décochant flèches et agilité, rapidement il eut le loisir de tuer un faisan. La forêt dans laquelle il sétait installé était tranquille et il put déguster à loisir sa prise tout en appréciant avec une certaine candeur le don que la vie lui faisait. Repu, fatigué davoir chevauché durant plusieurs jours, Torvar sinstalla pour la nuit, bien décidé à poursuivre sa chasse le lendemain dès laube.
Et lorsque le soleil fut près à se lever, le slave en fit tout autant. Pas une minute à perdre, il espérait trouver un cerf quil pourrait dépecer et dont il ramènerait le maximum jusque dans le petit village où il avait mis pied à terre récemment. Et si la chance était avec lui, il pourrait tuer un sanglier ou bien quelques gibiers à plumes. De toute manière, tout ce qui se mangeait était bon à prendre. Ainsi il pourrait nourrir les quelques bouches quil avait avec lui depuis quelques temps Se mettant à luvre rapidement, Torvar attacha sa monture près dun arbre au bord dun petit ruisseau et pista quelques traces fraîches du petit matin-même. Arc et flèches parés, il ne restait plus quà débusquer lanimal. Senfonçant dans les bois, la respiration silencieuse pour ne pas éveiller louïe des bestioles du coin, Torvar progressait lentement mais surement. Il ne repartirait pas dici sans avoir au moins pris quelque chose non ce nétait guère envisageable. Et au bout de quelques temps qui lui parurent une éternité, lanimal fut là, tout près de lui.
Bandant son arc avec vigueur, il savait quil naurait pas une seconde chance sil loupait celle-ci alors avec concentration, le cosaque retint sa respiration puis tout fut rapidement fini. Une première flèche bien placée blessa mortellement lanimal, les suivantes finirent le travail rapidement. Torvar navait plus quà aller chercher sa monture avant de se mettre au travail. La journée nétait pas finie et il lui restait tant à faire Toutefois, à son retour avec Vorobei, cétait un tout autre spectacle qui lattendait. Alors que le slave sattendait à pouvoir uvrer tranquillement, il fut surpris de tomber nez à nez avec quelques gardes qui inspectaient sa proie. Le cosaque chercha une porte de sortie afin de ne pas faire couler le sang mais les hommes ne lentendaient pas de cette oreille et le temps pour le vieux mercenaire de revenir à sa monture, les gens darmes lui couraient après...
Il savait quil aurait dû se méfier de terre qui offrait à foison nourriture sur pattes. Il savait quil aurait dû être plus prudent mais lorsque la faim tiraille lestomac, on en perd parfois la notion de prudence et ce qui devait arriver arriva. Une main se saisit de l'épaule du guerrier...
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