Alphonse_tabouret
Les yeux de la blonde sélargirent si grandement en se plantant dans les siens quil eut presque put y discerner la corolle dune candeur longtemps enfouie ailleurs, se disputant la colère dêtre touchée sans son consentement à lexcitation dune caresse à ce point fugitive. Son sourire accompagna le geste de son doigt, repassant une mèche derrière la nacre de loreille, avant de venir regarder ses lèvres sanimer :
Je cherche... comment dire... Je veux maîtriser les sens, je veux savoir faire ce que vous venez de faire en quelques secondes à peine. Je veux aussi ce pouvoir. Me l'apprendrez-vous ? La main de la jeune femme se posa sur le sien, imprimant dans une pression légère, féminine, un désir ardent, qui dépassait ce quil avait imaginait, lui laissant entrapercevoir un horizon auquel il ne sétait pas attendu. Me l'apprendrez-vous ?
La voix veloutée, baissée dun cran, dans le chuchotement alangui dune question aux accents de supplication éveilla son insolence féline, et il sut exactement ce quil avait envie de faire à une femme qui le regardait avec ces yeux-là.
-Vous apprendre mon pouvoir ?, répéta Alphonse dans un haussement de sourcil amusé, en la dévisageant avec un intérêt neuf, terriblement sincère Voilà une drôle de demande, songea-t-il à voix haute sans la quitter des yeux, le chat venant serpenter dans ses prunelles, étudiant cette proie aux accents de chimères, un sourire facétieux venant définitivement sinstaller à ses lèvres quand tout son corps mouvait lentement pour sapprocher delle un peu plus. La surplombant de son mètre quatre-vingt , il passa son bras sous le sien, posant sa main sur la sienne, conscient de leur différence quand ses phalanges à lui dépassaient si amplement les siennes, et, discret, sans pourtant chercher à se cacher, les méla dans une caresse toute en douceur. Si je commençais par vous montrer ? , lui demanda-t-il dans la confidence de cette proximité quand le mouvement brusque de départ de la rousse la bouscula, la précipitant un peu plus dans ses bras.
Sa senestre la ferra automatiquement contre lui, ignorant volontairement le monde alentour pour la cueillir dun regard fauve avant de les écarter dun pas, tournant la tête vers Dacien dont pour une fois, les bonnes manières étaient de mises. Inutile dintervenir. Sans compter quil aurait trouvé cela déplacé de sa part, les courtisans ayant les pleins pouvoirs sur les hôtes quils recevaient, le parfum de la demoiselle à son bras lui avaient rappelé la langueur du benjoin, et se penchant à son oreille jusquà la toucher de ses lèvres, lui glissa, doucement grisé :
-Filons avant que lon ne me demande une démonstration générale Il nétait pas dans les habitudes du comptable dintervenir dans les affaires entre les courtisans et leur clientèle, si ce nétait quand il sagissait de cas précis où lon venait le demander, aussi, profitant insolemment de son statut, il salua les courtisans dun sourire, entrainant la blonde avec lui
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Je cherche... comment dire... Je veux maîtriser les sens, je veux savoir faire ce que vous venez de faire en quelques secondes à peine. Je veux aussi ce pouvoir. Me l'apprendrez-vous ? La main de la jeune femme se posa sur le sien, imprimant dans une pression légère, féminine, un désir ardent, qui dépassait ce quil avait imaginait, lui laissant entrapercevoir un horizon auquel il ne sétait pas attendu. Me l'apprendrez-vous ?
La voix veloutée, baissée dun cran, dans le chuchotement alangui dune question aux accents de supplication éveilla son insolence féline, et il sut exactement ce quil avait envie de faire à une femme qui le regardait avec ces yeux-là.
-Vous apprendre mon pouvoir ?, répéta Alphonse dans un haussement de sourcil amusé, en la dévisageant avec un intérêt neuf, terriblement sincère Voilà une drôle de demande, songea-t-il à voix haute sans la quitter des yeux, le chat venant serpenter dans ses prunelles, étudiant cette proie aux accents de chimères, un sourire facétieux venant définitivement sinstaller à ses lèvres quand tout son corps mouvait lentement pour sapprocher delle un peu plus. La surplombant de son mètre quatre-vingt , il passa son bras sous le sien, posant sa main sur la sienne, conscient de leur différence quand ses phalanges à lui dépassaient si amplement les siennes, et, discret, sans pourtant chercher à se cacher, les méla dans une caresse toute en douceur. Si je commençais par vous montrer ? , lui demanda-t-il dans la confidence de cette proximité quand le mouvement brusque de départ de la rousse la bouscula, la précipitant un peu plus dans ses bras.
Sa senestre la ferra automatiquement contre lui, ignorant volontairement le monde alentour pour la cueillir dun regard fauve avant de les écarter dun pas, tournant la tête vers Dacien dont pour une fois, les bonnes manières étaient de mises. Inutile dintervenir. Sans compter quil aurait trouvé cela déplacé de sa part, les courtisans ayant les pleins pouvoirs sur les hôtes quils recevaient, le parfum de la demoiselle à son bras lui avaient rappelé la langueur du benjoin, et se penchant à son oreille jusquà la toucher de ses lèvres, lui glissa, doucement grisé :
-Filons avant que lon ne me demande une démonstration générale Il nétait pas dans les habitudes du comptable dintervenir dans les affaires entre les courtisans et leur clientèle, si ce nétait quand il sagissait de cas précis où lon venait le demander, aussi, profitant insolemment de son statut, il salua les courtisans dun sourire, entrainant la blonde avec lui
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