[RP fermé] Et un Jagellon, un !

Anna_jagellon

Un flots de paroles, trop d'informations pour la blondinette qui souffrait le martyr. Respiration ? Contraction ? Que..Quoi ?

Et si je m'en apperçois pas !

Pas du tout paniquée...Plutôt perdue et clairement pas en état de réfléchir.
Une fulgurante douleur la rappela d'ailleurs à l'ordre, au point de lui couper le souffle. Même les entrainement d'arme avec Sindanarie devenaient une partie de plaisir.
Rapidement, car blonde mais pas sotte, et surtout par mécanisme naturel, elle prit le rythme du souffle. Ana l'aidait aussi, se calquant sur elle.
Inspirer avec le nez, jamais elle n'aurait cru que cela pouvait se révéler un exercice difficile, millimétrée au bon vouloir de ses contractions, tout comme tenter d'expirer lentement.
Par chance, il se trouvait que cela semblait bienfaiteur.

J'ai..J'ai envie !

N'ayez pas d’extravagantes idées. Elle veut tout simplement signaler la terrible envie de pousser qui lui tenait les boyaux.
Se tenant au lit, elle prit place au bord. Forte elle était, mais sans doute pas assez pour accoucher debout, assise oui, mais pas en marchant.
Instinctivement elle poussa, sans trop savoir ce qui lui arrivait vraiment, la tête tournant quelque peu, jusqu'à ce qu'Arthaud lui dise de cesser.
Entre temps, elle soufflait tant bien que mal, entièrement trempée par l'effort.

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Arthaud

Arthaud sourit à la jeune femme

"vous le serez anna vous le serez ne vous inquietez pas"

elle savait pas experience que ce moment où tout bascule on ne pouvait que le ressentir .Elle encouragea la jeune femme dan ses efforts de respiration

"c 'est bien c 'est parfait c 'est exactement cela " La médicastre savait que le simple fait de se concentrer sur la respiration faisait oublier la douleur car le cerveau se concentrer sur autre chose

Puis tout d'un coup ce moment tant attendu , la jeune femme s 'assit sur la le bord du lit comme Arthaud lui avait demandé . Ce lit trés haut permettait à la médicastre de voir ce qui se passait. La position assise était celle qui facilitait au mieux l'accouchement contrairement à ce que préconisait beaucoup de ses confrères masculins qui voulait souvent que les femmes soient allongées . Heureusement , arthaud faisait souvent confiance en sa propre experience plutot qu'aux idées parfois préconçues de ce qui avait pu lui être enseigner
Avec l'aide de l 'amie d'anna ,elles aidèrent la futur mère à prendre position et celle ci poussa en respirant comme Arthaud lui avait recommandé

Puis un sourire sur les lèvres de la rousse apparue et regardant la jeune mère ,elle lui dit
"allez encore deux grandes poussées et ca sera presque fini"
elle laissa la jeune femme en sueur quasi exténuée mais tenant bon . la force et l'endurance des femmes en ce moment des plus douloureux avait toujours fait l'admiration de la médicastre. Anna s 'appliquait comme une enfant studieuse et les poussées furent des plus efficaces
" arréter maintenant plus rien même si l'envie toujours là laisser moi faire

le moment le plus délicat pour Arthaud le passage de l'enfant dont la tête était quasiment sorti ,il fallait maintenant l'aider à passer les épaules . Elle savait que cela serait douloureux pour la jeune mère mais inévitable . Elle attrapa la tête délicate de l'enfant puis dégagea les épaules et demanda à anna de pousser une toute dernière fois et l'enfant jailli et le cri libérateur de la mère se confondit avec celui du premier souffle de l'enfant

Elle essuya le corps ensanglanté de l'enfant et sans couper encore le cordon elle le donna à sa mère épuisée pour qu'elle le prenne dans ses bras la position lui permettait cela
"vous avez un magnifique gaillard anna , vous avez été parfaite "
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Anatoline

Anatoline souffla un grand coup, quand soudain, le bébé vit le jour. Elle sourit largement en entendant les cris du bébé

Félicitation ! Il est craquant !

Elle sourit tendrement à son amie et lui passa une dernière coup d'eau froide sur son visage

Tu as fais du bon travail !
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Anthy

Dans la salle d’à coté, Anthy observait tantôt le mur d'en face ou, derrière celui ci se trouvait sa belle qui donnait la vie a ce petit bou, ce petit bou qui pensait il recevrait l'amour qu'il se devrait d'avoir. Il pris alors sa besace se demandant bien ce que Sofja faisait. Il en sortit un parchemin quand il entendit crier sa belle; les murs ne semblaient pas si épais que ça pensait il souriant légèrement et rangea le bout de parchemin aussitôt se disant que pour un second volatile c’était trop tard.
A cet instant il se dit que le moment était venue et essaya de se voir dans quelques minutes avec son aimée et ce ptit bou, un moment magique a première vue mais ou il émettait une petite réserve, une sorte d’appréhension pour ces premiers instants. Le genre d'instant ou on se demande qu'elles sont les mots qui sont sortiront les premiers.

Il ne put s’empêcher de se lever faire le chemin des cent pas dans la salle se demandant si tout allait bien a présent, n'entendant rien, se demandant si sa belle tenait la douleur et si tout se passait bien.
Toutes les solutions se mélangèrent dans sa tête jusqu'au moment ou il entendit un cri, il n'eut pas de mal a se dire que ce fut un cri de bébé et un grand sourire se dessina sur ses lèvres a cet instant et il décida d'attendre quelques petits instants sans bouger.
Un moment après il se décida, ne pouvant attendre plus longtemps et n'entendant plus de bruit venant de sa belle a se diriger vers la salle d’à coté. Il toqua et entra instantanément et resta figer a quelques bons mètres de son aimée et du bébé, regardant un instant la salle puis posant ses yeux sur Arthaud affichant un sourire a la fois inquiet et heureux, ne sachant pas si cela s'est bien passé.

"Comment cela s'est il passé ? Dites moi tout."

Pas d'autres mots ne sortirent de sa bouche, regardant juste Arthaud avec toujours cette motivation qui ne l'avait perdu depuis les fortes contractions de sa belle quelques moments auparavant et avec le souvenir de cette chute quelques semaines auparavant.
Puis voyant le regard serein d'Arthaud et de Anatoline, il ne put se dire que tout s’était bien passé et souffla un instant rassuré.

Anna_jagellon

Elle poussait, tant que possible, jusqu'à ce que Arthaud lui dise d'arrêter, ne sachant trop pourquoi mais le fit, n'écoutant que les voix de ses amies, la vue trop chamboulée. Et une douleur vint la déchirer de nouveau, lui arrachant un cri pour la peine, broyant un peu la main d'Ana au passage.
La Jagellon, soufflant, les yeux humides, le visage rougit par l'effort, ne pu contenir ses larmes quant le cri d'un bébé perça l'air. Elle savait que cela voulait dire qu'il était bel et bien vivant, et a priori elle aussi.
Ses yeux passèrent de la rousse au bébé jusqu'à tendre les bras et le réceptionner, délicatement. Il était son petit trésor.

Merci...

Jamais elle ne remercierait assez Arthaud et Ana.

Par chance il semblait de prime abord plus tenir du côté Jagellon. Alors c'était un petit garçon...La blonde en était sur, ses petits coups n'y trompaient pas ! D'une main, elle vint caresser ses pieds minuscules en comparaison.

Oui il est très beau.

A ses yeux au moins, et c'était l'essentiel. Un petit nettoyage et il le serait d'autant plus.

Je comptais l'allaiter moi même...

Après tout, elle avait changé de mode de vie, quittant le château pour vivre simplement.

Son aimé ne tarda pas. Sans doute l'arrêt de ses cri et celui d'un autre l'avait alerté, que ce fut sage, et le voilà qui entrait, passablement inquiet. Anna laissa un peu le suspens, le sourire aux lèvres.
Elle n'était pas tout à fait présentable mais qu'importe, ils vivaient tout ensemble.
Une fois qu'il sembla rassuré, elle lui tendit la main pour qu'il les rejoignent, le cordon encore entier l'empêchant de vraiment lui laisser le petit.

Viens donc ! Un fils !

Ils étaient trois à présent, pour son plus grand bonheur.

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Arthaud

Elle regarda ana et puis apercut anthy. Une idee lui vint peut conventionnelle mais connaissant leur histoire se dit permettrait a ce dernier d'acceuullir cet enfant

Anthy voulez vous couper le cordon
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Anthy

Au beau milieu de la salle observant Arthaud puis sa belle qui lui tendit la main, il s'en approcha quand il entendit Arthaud lui demander si il voulait couper le cordon. Ce lien qui rattachait une mère a son enfant, quel symbole qui unissait les deux. Il se retourna vers Arthaud et répondit assez difficilement ne s'étant pas attendu a cette question:

"Heu...bein.... j'en serais très honoré mais avec quoi ?"

Puis il se retourna vers sa belle et regarda le bébé en souriant grandement de bonheur, ce bonheur de voir ce bébé, ne sachant que dire il attendit de savoir se demandant si il pouvait se servir de son couteau ou si il fallait un ustensile exprès.
Il n’était pas vraiment doué en médecine fallait dire.Déposant un baiser sur les lèvres de son aimée, il n'eut d'autre mot que:

"Bonjour toi. Quel est ton nom ?"

Il se contenta en attendant de rester là, a regarder ce bébé, ce petit homme aux petites mains et de lui sourire ne disant mot de plus car bouche bée devant ce petit être. Attendant simplement que Anna fasse les présentations si on pouvait dire ainsi, quel qu'en soit l'histoire ce moment resterait gravé.

Anna_jagellon

Anna laissa échapper un petit rire. Déjà parce qu'elle était heureuse, parce que les nerfs lâchaient un peu mais aussi parce qu'elle vit pour une fois Anthy embarrassé. Elle aussi, en serait très honorée, appréciant la symbolique.
Et peut-être même le ferait-il pour leurs prochains enfants. Oui, car même si c'était des plus douloureux, cela l'avait changé, d'avoir ce petit dans ses bras, la prunelle de ses yeux, elle était prête à ré-affronter ça.
Alors qu'il s'approchait un peu plus, elle serra doucement sa main, lui rendant un baiser.

Huuum...Enguerrand.

Et de sourire aux deux hommes de sa vie. Ils avaient déjà parlés du prénom, elle avait eut sa liste et avaient trouvés un compromis. Et puis il était beau celui là, un nom fier.
Anna ressentait la fatigue, mais elle tenait, rien n'était plus beau dans sa vie que ce moment, où sa famille s'agrandissait. Où Anthy avait honorablement accepté ce petit être comme le sien. Et pour ça...La blonde ne le remercierait jamais assez.
D'un pan de sa robe, elle essuya délicatement un peu le visage de son chérubin afin que son aimé l'admire un peu plus.

Enguerrand...Voici ton père.

L'émotion pointait dans sa gorge, se reflétant dans le son de sa voix.

Là encore ils en avaient parlés longuement.
C'était Anthy qui était à ses côtés, lui qui verrait cet enfant grandir, lui transmettrait des valeurs, l'éduquerait.

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Arthaud

Arthaud allait donné à Anthy l' accessoire adéquate pendant qu'elle maintiendrait de l'autre coté avec d'autres pinces afin que la coupure soit nette et franche quand elle entendit Anna prononçait un nom de l'enfant . Un nom qui la fit frémir et la ramena plusieurs années en arrière car elle l'avait connu cette homme pas intiment croisé plusieurs fois . un homme noble et fière au coeur vrai comme on en faisait peu maintenant et surtout un homme qui avait cru dans le limousin .

Elle se reprit de son émotion , reprenant le rôle qui était le sien, tandis à Anthy l'ustensile et lui montra ou faire l'incision
'Ici un coup net et ce sera trés bien ne vous inquiétez pas cela ne fera du mal à personne . Mais en tant que père se sera aussi votre rôle de séparer la mère et l'enfant afin que celui ci puisse s'épanouir dans sa propre vie et ce geste est le premier pour cela

Arthaud sourit car pour certaines mères entendre cela pouvait être difficile juste après cette épreuve mais elle savait qu'Anna serait de quoi elle parle
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Anthy

Après que sa belle l'est appelé, il ne pouvait enlever ses yeux de ce petit homme, le regardant comme émerveillé et quand elle le présenta a lui, il ne put retenir un grand sourire qui s’échappa de ses lèvres. C’était un moment magique malgré l'histoire, il lui donnera tout l'amour que ce petit homme devrait recevoir et lui transmettrait l'éducation qu'il devra savoir. Puis regardant vers le bébé, il eu quelques mots qui sortirent de sa bouche emplis de tendresse:

"Ravi Enguerrand, bienvenue parmi nous."

Puis il se retourna vers Arthaud et l'écouta, hochant la tête légèrement a ses mots sentant la vérité en prenant l'ustensile qu'elle lui tendait et approcha donc l'objet du cordon puis au bout de quelques secondes approcha l'ustensile a l'endroit dit par Arthaud qui avait su le rassurer en disant que ça ne ferait de mal a personne.

"Daccord, dans ce cas..."

Il coupa le cordon net puis une fois coupé, il tendit l'ustensile a Arthaud et remit ses yeux sur sa tendre aimée et sur le petit Enguerrand, les deux personnes les plus cher pour lui dorénavant étaient là, les personnes qu'il aimait le plus au monde, la famille devrait on plutôt dire.
Il se rappellerait toujours de ce moment ou il a coupé le cordon qui reliait ce petit bou a sa mère, ce fils qui était et restera un moment fort.

Arthaud

Arthaud reprit l'ustensile et mis un linge sur le futur nombril de l'enfant qui aurait bien besoin d'être toiletter
Bon Anthy était rentré un peu tot et ce qui s' apprétait à se passer n'etait pas forcément de ces choses que les hommes doivent voir

"anna , il va falloir pousser de nouveau un peu , Anthy vous pouvait rester mais je vous demanderais de ne point regarder. Allez donc avec l 'amie d'anna faire un brin de toilette dans le coin la bas .
c'est alors qu'arthaud s 'apercut qu'elle ne connaissait point le nom de la jeune femme

une fois les deux personnes éloignaient avec le bébé , elle dit à Anna presque dans un murmure après avoir glisser une bassine au sol
'il faut évacuer le placenta deux petites poussées et je pense que cela ira "

En effet celui ci n'ayant pas suivi naturellement l'enfant , il fallait un peu aller le chercher en esperant que tout vienne car là était le plus gros risque pour la mère . mais le sourire d 'Arthaud se voulait rassurant même si elle savait qu' Anna avait du en entendre parler pendant ses cours
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Anthy

Quelques instants après, Arthaud lui dit d'aller un peu plus loin avec le bébé, sans trop réfléchir, il s’exécuta, il avait une grande confiance en Arthaud pour tout ce qui était de la médecine. Il prit Enguerrand délicatement dans ses bras et embrassa sa belle en lui susurrant:

"Accroches toi...."

Puis il se alla un peu plus loin à coté, ce petit bou dans les bras, dans ses mains cette vie, cela le fit sourire grandement. Il berça ce petit homme lentement avec la plus grande délicatesse, il n'avait jamais fait ça auparavant mais a cet instant, il se découvrait cette tendresse.
Il arriva dans le coin de la pièce ou se trouvait une bassine accompagné d'Ana se demandant bien ce qui n'allait pas a coté, tout de même inquiet pour sa belle. Il se contenta de regarder Enguerrand puis regarda Ana se disant que le moment de toiletter Enguerrand était venu. Il le tendit a Ana tendrement pour qu'elle le tienne le temps qu'il aille remplir la bassine.
Une fois être allé remplir la bassine, il la posa et tendit les bras pour prendre son ptit bou et sortit un bout de tissus pour le nettoyer commençant a passer de l'eau sur lui, tout en le lavant et lui disant.

"Une bonne toilette pour être chouette."

Il appréciait ce moment avec lui ce moment de complicité en lui souriant d’émerveillement et d'amour, le tout premier avant de l'essuyer en prenant le tissus avec tout autant de délicatesse puis l'enveloppa d'un drap présent là a coté de la bassine posé sur la table et le pris dans ses bras en le berçant avant de revenir vers sa belle qui semblait allait bien, se posant toujours des questions sur ce qui n'était pas allé.

Sofja

[A BELLEGARDE]

Cela faisait une dizaine de jours que Sofja était revenue de la guerre. Elle avait une telle fatigue qu'elle dormait aussi bien que son fils. Dieu merci, il faisait des nuits extra longues, à tel point que cela l'avait inquiété les premiers temps. Elle se levait mesme dans la nuit pour vérifier s'il respirait toujours. Sofja savait bien que la nourrice y veillait tel que son propre enfant mais elle aimait bien se rassurer, elle restait tous de mesme la mère.

Sa soeur avait quitté le domaine pour vivre avec son nouveau amoureux. Ainsi, elle essayait tant bien que mal de suivre la grossesse de sa petite soeur. Elle se rendait régulièrement chez elle pour lui faire un peu de compagnie, car elle aussi était devenue une vraie baleine, ses jambes la faisant souffrir dès qu'elle était debout. La délivrance était pour bientôt, ainsi elle avait embauché un homme pour veiller au signal de sa soeur afin qu'elle puisse être prévenue à la première contraction qui annonçait l'accouchement.

Ce soir là, son mari n'étant toujours pas revenu, elle s'était à nouveau couchée tôt. Après quelques lignes de l'ouvrage qu'elle lisait, ses yeux s'étaient refermés sans résistance. C'est à l'aube qu'une servante vint la réveiller. Cette dernière était stressée et inquiète.

M'dame, l'homme pour votre soeur est là... il bredouille des choses... je crois qu'il a bu un peu trop de vin... il empeste l'alcool...

La Vicomtesse se leva, attrapa la première robe dans l'armoire et l'enfila activement.

Demande qu'on prépare la calèche, j'arrive.

Ses cheveux étaient toujours en bataille, elle aurait le temps de se peigner un peu dans la voiture. Mais ce qui l'inquiétait surtout était que cet homme était bourré. Elle descendit donc les marches 4à4, se retrouvant dans le hall d'accueil. L'homme était à moitié avachit sur un banc. Que cela puer, elle sentait que cette histoire allait mal se terminer, la colère la gagna.

Ma soeur a ses contractions ???

L'homme se leva, essayant tant bien que mal de faire bonne figure.

Oui m'dame. Elle m'dit de venir vo'che cherzer... y a quelques ch'heures...

Sofja attrapa son manteau, les nuis étaient fraiches, lorsqu'elle se fixa sur les derniers mots de l'homme.

Pardon ? Que viens tu de marmoner ?

Bizarrement l'homme se recroquevilla sur lui, baissa les yeux tel qu'un chien ayant fait une bêtise.

Je venaiche vous cherzer quant une fasme m'a aguizé... z'est pas vu les heures pazées...

Le rouge monta aux joues de l'ainée. En gros cet imbécile essayer de lui dire que sa soeur avait surement accouché sans elle, toute seule alors qu'elle savait très bien à quel point cela était essentiel pour elles de partager de tel moment. Sa main tomba sur la joue du coursier.

Espèce de pauvre c** ! Je devrais te couper ton entre jambes pour te servir de leçon. Au moins on saura pourquoi tu es aussi stupide.
Et ta rémunération sera à la hauteur de ton travail, donc ne compte sur rien !

Ces hommes avaient vraiment le cerveau en bas... Cela ne lui faisait pas peur de faire face à un homme, la haine était tellement forte qu'elle pouvait achever toute personne levant la main sur elle. Elle s'apprêtait à devoir recevoir la colère de l'homme lorsque le chef de sa garde privée, entendant ses cris, vint prendre l'homme par l'épaule et le sortit du domaine.

Toujours autant sur les nerfs, elle monta dans sa calèche.

A l'hospital !

Quelques longues minutes plus tard, l'hospital était enfin devant elle. Elle demanda d'accélérer l'allure des montures. Sofja avait eu tous le temps pour ronger ses ongles. Anna devait la haïr... elle mesme avait été mal jusqu'à que sa sœur arrive à son accouchement. Une fois là, elle avait eu toute la force et le soutien pour affronter cette épreuve. Son ventre était tout emmêlé par le mal être qui l'envahissait. Une fois dans la cours, elle se précipita vers les cabinets. Le personnel de l'hospital la guida vers la pièce ou l'accouchement avait lieu. Elle poussa la porte vivement et aperçut toute les personnes présentes mais surtout sa soeur sur le lit et le bébé dans les bras d'Anthy. Elle s'approcha d'elle rapidement et lui déposa un baiser sur le front.

Ohhh ma petite sœur, je suis désolée de mon retard...
Tu vas bien ?
Le bébé va bien ?

Ce n'était pas le moment de lui raconter cette sale histoire, elle voulait surtout s'assure de la santé de tous le monde.
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Anna_jagellon

Ses azurs se figèrent sur la Rousse quand celle-ci lui rappela qu'il fallait encore pousser...Pas de deuxième enfant non...Mais un placenta à expulser. Et Anna savait de quoi il en retournait.
Elle suivit alors les quelques petites contractions, poussant encore. Une puis deux fois.
Heureusement qu'Anthy et Ana s'en étaient allés plus au fond de la salle, s'occuper du bébé confié à leurs soins, pour ne pas assister à ce spectacle assez sanglant. Une sensation de vide l'envahissait alors, sans douleur.

Un peu après, son bébé revint, aux bras de son père. Le petit était désormais propre, dans un linge, tout beau. Même encore plus beau que tout à l'heure. Les yeux de la Jagellon brillaient, empli d'amour.

Tout va bien...Tu es la maintenant...Avec ta famille.

La blondinette chuchotait quelques petits mots à son fils, un peu ailleurs, déconnectée tant par la fatigue que la joie et le bouleversement d'avoir enfanté.
Un tendre baiser sur les lèvres de son homme, à la paternité récente ce qui le rendait d'autant plus séduisant, quand sa soeur ainée déboula. Elle qui venait d'être mère, la voici tante.

Pas de soucis, tu es la maintenant.

Même si elle aurait préféré sa présence durant cet instant, Anna savait que quoi qu'il arrivait, sa soeur arriverait. Et elle ne s'était pas trompée.

Je crois que tout le monde va bien. Grâce à Arthaud.

Et Ana qui l'avait supporté, et vu dans un état peu honorable.
Les mots lui manquait, l'émotion à son comble. Oui elle était fière alors qu'elle montrait son bébé.

Il s'appelle Enguerrand.

Le petit n'en finissait pas d'être présenté.
Bienvenue en ce monde, fils.

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Arthaud

sofja fit son entrée alors qu'arthaud venait de finir avec anna . Tout était parfait. LA jeune femme allait bien , l'enfant aussi.

A l'enthousiasme d' anna elle répondit
"je n'ai rien fait vous avez fait tout le travail jeune maman

elle sourit et lui dit

"je pense que votre fils doit avoir faim , il faudrait penser à le nourrir mais votre soeur pourra vous montrez comment faire . Mon travail ici est terminé "
elle embrassa le bébe sur le front et dit "bienvenue petit homme "et dans un élan elle enlaça anna
"soyez heureuse dans votre nouvelle vie , sachez que je serais toujours présente si vous avez besoin

puis se retournant vers les autres avec un regard appuyait à Anthy

"prenez soin d'eux

et elle laissa la famille se réunir auprès de ce nouvel arrivant
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[RP fermé] Et un Jagellon, un !

Arthaud

Anna_jagellon

Tout va bien...Tu es la maintenant...Avec ta famille.

Pas de soucis, tu es la maintenant.

Même si elle aurait préféré sa présence durant cet instant, Anna savait que quoi qu'il arrivait, sa soeur arriverait. Et elle ne s'était pas trompée.

Je crois que tout le monde va bien. Grâce à Arthaud.

Et Ana qui l'avait supporté, et vu dans un état peu honorable.
Les mots lui manquait, l'émotion à son comble. Oui elle était fière alors qu'elle montrait son bébé.

Il s'appelle Enguerrand.

Le petit n'en finissait pas d'être présenté.
Bienvenue en ce monde, fils.

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Sofja

A l'hospital !

Arthaud

Anthy

Arthaud

Anthy

Arthaud

Anthy

Anna_jagellon

Huuum...Enguerrand.

Enguerrand...Voici ton père.

L'émotion pointait dans sa gorge, se reflétant dans le son de sa voix.

Là encore ils en avaient parlés longuement.
C'était Anthy qui était à ses côtés, lui qui verrait cet enfant grandir, lui transmettrait des valeurs, l'éduquerait.

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Anna_jagellon

Merci...

Oui il est très beau.

A ses yeux au moins, et c'était l'essentiel. Un petit nettoyage et il le serait d'autant plus.

Je comptais l'allaiter moi même...

Viens donc ! Un fils !

Ils étaient trois à présent, pour son plus grand bonheur.

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Anthy

Anatoline

Arthaud

Anatoline

Regarde le medecin et l'écoute attentivement, sourire un peu forcé, sous la panique

Euh.. Oui bien sur Dame !

Elle lâcha la main d'Anna, pris un bout de tissu, le trempa dans l'eau froide et tapotta le front d'Anna doucement...

Souffle bien, respire..

Anatoline fait tous les exercices en même temps qu'elle, comme si, elle aussi, allait accouché...
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Anna_jagellon

Un flots de paroles, trop d'informations pour la blondinette qui souffrait le martyr. Respiration ? Contraction ? Que..Quoi ?

Et si je m'en apperçois pas !

J'ai..J'ai envie !

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Arthaud

Arthaud sourit à la jeune femme après avoir examiné . Elle sourit de son impatience et comprenait son envie d 'arrêter la douleur.

"pas encore ma belle , mais vous inquietez pas déjà tout va bien . vous avez fait du bon travail. Mais je pense que cela ira assez vite quand même le travail est bien avancé . Vous allez bien suivre mes instructions surtout dés que vous ressentez une envie de pousser lors des contractions dites le moi .ET ne vous inquietez pas vous allez forcément vous en apercevoir . En attendant et pendant tout le travail à chaque contraction vous inspirerez bien fort par le nez pendant la montée de la douleur et expirerez tout doucement en accompagnant la fin de la contraction . Vous pouvez marcher si vous vous en sentez le courage sinon vous allez vous asseoir et quand vous sentirez le moment venu vous poussez bien fort à chaque contraction jusqu'à que je vous dise d 'arrêter et de ne plus pousser"
damoiselle si vous pouvez lui passer un peu d'eau fraiche aussi sur le visage je pense que cela lui ferait du bien
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Anna_jagellon

Son Anthy partait, la laissant au bon soin d'Arthaud et d'Ana, cette dernière devant apparemment aider. Pourvu qu'elle pense à lui faire boire l'infusion régulièrement comme le préconisait Arthaud, sinon elle allait avoir encore plus mal.
Un regard vers son amie, signifiant "Je compte sur toi !", prenant la première gorgée, tandis qu'elle relevait les jupons haut, assez pour laisser le champ libre.
Connaître la procédure...C'était un bien grand mot. La dernière fois, Anna était trop occupée à soutenir sa soeur, par la main, pour avoir vraiment écouté.

Il arrive ?

Doux espoirs de mettre un terme à cette souffrance rapidement.
Machinalement, la Jagellon écarta les mèches qui collaient à son visage en sueur. Elle était d'attaque.

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Anatoline

Anatoline les suivait en courant, aussi paniquée que son amie
Elle resta au près d'elle, essayant de la rassurer, du mieux qu'elle pouvait. Elle sourit à son amie d'un air confiant en lui donnant à boire en même temps

Allez ma belle ! Courage !

Elle pris sa main dans la sienne

Si tu as besoin, tu serre ! Je suis là pour ça !

Elle lui redonna une autre gorgée en même temps...
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Arthaud

Arthaud fut rassuré de ne pas avoir à dire à Anthy de s'éloigner. Elle se revit vivant quasiment la même scene quelques mois auparavant avec une autre jagellon
" et bien anna vous connaissez la procédure je vais vous examiner et on verra où on en est . je sais que cela fait mal mais la tisane qu 'on va vous emmener soulagera la douleur un tant soit peu
C'est alors qu'elle avisa une autre personne dans la pièce qui ne semblait pas être de l'hospital
" bonjour je suppose que vous êtes une amie d'anna, vous pourriez veiller à ce qu'elle boive régulièrement de cette potion "
en effet , l'aide venait d 'apporter la tisane et pendant qu'elle la remettait à la jeune femme
Arthaud attendit que la jeune femme remonter son jupon afin qu'elle puisse l'examiner
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Anthy

Quelques instants plus tard, il vit arriver Arthaud, content de voir que le mot laissé sous la porte et l'instant de tapage de porte fut bénéfique. Il lui fit un sourire en lui disant:

"Je suis heureux de vous voir dame Arthaud si vite arrivée."

Puis il écouta sa belle, prolongeant le baiser puis compris les paroles dites a son oreille. Suite a ces dernières il hocha la tête en signe de compréhension et lui fit un sourire heureux en répondant:

"Oui je viendrais pour profiter de ce moment."

Puis il se recula en ne disant rien a Arthaud de plus sachant son expérience en médecine et rajouta un simple:

"La besace avec les babioles est restée dans la carriole, je vais la chercher et j'attendrai a coté ."

Il regarda une dernière fois sa blonde et se dirigea vers l'extérieur de l’hôpital et alla récupérer la besace qui ne contenait que les quelques fruits et miches de pains prisent avant de partir.
Une fois la besace prise, il rentra a nouveau dans l’Hôpital et resta a la pièce située a coté de là ou se déroulait l'accouchement, posant la besace a coté d'une chaise et commença la route aux cent pas se demandant si cela allait bien se passait.
Avec Arthaud cela devrait bien se passait se disait il.Puis au bout d'un moment il s'assied sur la chaise et attendit, attendit en réfléchissant a ce petit bou ou petite bouille qui allait naitre.
Regardant le mur d'en face, il resta là, réfléchissant sans dire mot écoutant le silence de l'instant qui résidait dans la piéce.

Arthaud

Arthaud vaquait à ses occupations quand elle aperçut un bille glissé sous sa porte

Citation:

Bonsoir dame Arthaud,

L'heure semble être arrivée, Anna a des contractions assez forte je l’emmènes a l’Hôpital.

Respectueusement

Anthy

aussitot lu aussitot elle prit ses affaires espérant que ce bille n'est pas été glissé il y a de cela des heures

elle enfourcha arthémis et parti au grand galop.
Le voyage fut rapide , elle mena sa jument bon train . Et quand elle arriva elle prit à peine le temps de laisser sa jument aux mains des gens d'écurie .

elle gagna la salle d accouchement et entra esperant arriver à temps. elle aperçut aussitot anna aux prises avec les douleurs de l'enfantement . Elle fit signe à une aide d 'aller faire infuser des herbes qu'elle avait emmené et s 'approcha d 'anna après qu'elle se soit laver les mains

"alors anna nous y sommes; pouvez me dire où en sont les contractions ?
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Anna_jagellon

Oui ça va bien se passer.

Le mal qui la prenait n'allait en rien dans ce sens, du point de vue de la douleur, mais la jeune femme concentra ses pensées sur eux, leur famille, le bonheur de voir cet enfant et de le chérir. Certes il n'était pas tout à fait du sang d'Anthy mais Anna n'avait nul doute quant à l'amour qu'il procurerait à ce chérubin car après tout c'est celui qui l'élèverait, qui lui transmettrait des valeurs qui était réellement un père.

Fort heureusement Arthaud était arrivée au triple galop à en juger de sa précipitation, pour ne pas déplaire à la blonde. Aussitôt, celle-ci en habituée se mit "dans le bain".

Rapprochées. Trop rapprochés !

Elle serre les dents la blondinette, mais c'était ça, d'avoir tant attendu avant de se rendre icelieu.

J'ai perdue les eaux depuis un moment, ça fait quelques heures que j'ai mal !

L’était certes moins douce dans ce genre de situation. L'aurait pas fallu son épée en main et des brigands en face.
Ses yeux parcouraient la salle, une femme préparant non loin une infusion. Ca allait l'apaiser ? Pourvu que oui.
Pour ensuite se tourner vers sa moitié. Elle le savait : malheureusement il devra attendre dans le couloir, et ça lui fendait le coeur.
Sa présence lui était essentielle mais elle allait devoir affronter ça avec ses amies tandis que l'homme attend que sa descendance arrive.

Amour...

Alors qu'elle se laissait aux mains expertes de la rousse, qu'elle appréciait d'autant plus, Anna déposa un baiser sur les lèvres de son brun pour reprendre un peu de force et courage.
Doucement, à son oreille elle lui susurre :

Tu viendras nous serrer tous les deux dans tes bras dès que c'est fini..?

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Anthy

Une fois après avoir aidé sa belle a monter dans la carriole assez douillette pour éviter les bosses sur les chemins et les cailloux, il monta et se mit en route vers l’Hôpital.
La route était assez longue pour rallier Guéret a l’Hôpital mais le temps n’était pas le même, il passait a une vitesse folle comme si tout a coup les lieux ne comptaient plus.
Jetant des regard derrière lui de temps a autre voir si sa blonde allait bien et que ça ne se compliquait pas mais tout avait l'air d'aller pour le mieux.
Une fois a proximité, il se retourna en disant:

"Nous allons arriver très bientôt.
Oui, elle arrivera, du moins je l’espères fortement sinon c'est moi qui vais aller la chercher comme j'ai dis."

Quelques instants plus tard, les voilà arrivés devant l’Hôpital, c’était la première fois qu'il allait entrer dans la battisse mais il en était heureux pour sa belle et espérait vraiment que Sofja arriverait surtout que cette dernière connaissait bien les lieux étant l'instigatrice de l’Hôpital du Limousin.
Il attacha le cheval sur une petite parcelle d'herbe puis alla aider son aimée a descendre de la carriole avant de se diriger vers l'entrée. Le soleil commençait a faire son apparition.
Une fois a l'entrée, il vit Ana déjà présente sur place et lui dit.

"Bonjour Ana, j'espéres que votre route a été bonne."

Il avança toujours en aidant sa blonde et se dirigea vers la salle ou allait avoir lieu l'accouchement en attendant Arthaud et l'aida a s'installer pour ne pas qu'elle se fatigue trop. Il aimait être au petit soin et le faisait instinctivement sans réfléchir vraiment.

"Cela va bien se passer tu verras, Arthaud ne met jamais longtemps."

Un sourire se dessina sur ses lèvres lui déposa un doux baiser au passage puis attendit a ses cotés sa main tenant la sienne. Il espérait qu'elle ne mettrait pas trop de temps mais savait qu'en cas extrême, on pouvait compter sur elle et n'en doutait nullement.

Anna_jagellon

Son brun la laissa un moment, le temps de faire ce qu'il avait à faire, notamment aller prévenir la Rousse sage femme pour l'occasion. Anna tournait en rond, ne pouvait décemment pas tenir en place, une douleur lancinante dans le dos. Ses jambes eurent cependant raison d'elle, aussi s’essaya t'elle sur une chaise devant la maison de pierre. Combien de temps cela allait-il durer ? D'ailleurs, aurait-ils même le temps d'arriver à bon port ?
Pas le temps de divaguer plus et de se faire des frayeurs que son bien aimé revint.

Je suis prête !

Oh que oui. Premier round déjà commencé.
Avec son aide, elle grimpa dans la carriole et prit place, le plus confortablement possible. Anthy savait être au petit soin et penser à tout quand il le voulait, même avec ses élections à venir.
Rien que pour ça, elle le lui rendrait bien.

Il ne faut plus tarder...

C'est pas comme si le petiot frappait à la porte pour sortir...
En homme, son moustachu semblait garder son sang froid, et mena la blonde jusqu'à l'hospital. La route ne fut pas de tout repos, la route jonchée de cailloux en tous genre. Si elle avait tenue à accoucher là bas, c'était en la mémoire de sa mère, afin d'être à mi chemin de Bellegarde et Guéret, pour que sa soeur les rejoignent aussi vite que possible.

Tu crois que Sofja arrivera à temps ?

Devant la bâtisse familière, la benjamine Jagellon mit pied à terre, soufflant légèrement par réflexe, tandis que ses azurs aperçurent son amie. Un nouveau sourire vint éclairer son minois tandis qu'elle s'avançait vers l'entrée, où elle se trouvait, ne laissant rien paraître hormis les quelques gouttes qui perlaient sur son front, au bras de son homme. Elle n'allait pas se marier malheureusement mais affronter ce que toutes femmes affrontaient un jour, enfanter, ce qui pouvait se révéler d'autant plus beau.
Alors que son ventre la tiraillait, le corps tendu, elle la salua, sincèrement ravie de la voir icelieu.

Ana ! Tu as été encore plus rapide que je ne l'aurais cru. J'espère que Arthaud aura eut notre mot.

Car la blondinette ne voyait nulle rousse chevelure dans les parages, ce qui ne la rassurait guère. Au pire, elle donnerait la théorie d'un accouchement qu'elle avait étudiée en cours à Belrupt à Ana qui s'improviserait Sage Femme.
Bien sur, elle tut cette idée de dernière minute à son amie pour ne point l'inquiéter davantage.

Entrons...Je connais bien les lieux, on va aller dans la salle en attendant.

Et de se traîner jusqu'à là bas.
La salle avait été apprêté suite à sa demande il y a quelques jours, du linge propre était disposée, un lit fait et la pièce aérée sentait encore l'apaisante lavande. S'en fut trop pour la blonde qui chancelait presque sous la vive douleur qui l'écartelait. A cet instant, elle ne souhaitait que la venue d'Arthaud et par conséquent la délivrance.

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Anna_jagellon

Et son Chevalier vint lui porter secoure, l'aidant à descendre les marches, pas à pas. Une fois au pied de cet escalier, elle attrapa une légère cape, assez pour se couvrir de la fraîcheur du matin.

Il faut aller à l'Hospital ! Tu sais celui que ma soeur à réouvert.

Malgré tout, Anna le gratifia d'un sourire avant de l'embrasser doucement. Elle le connaissait et sous ses airs impassibles il pouvait se révéler émotif, aussi devait-il être un tantinet perdu.
C'est qu'une paternité soudaine avait de quoi en effrayer plus d'un, or il s'en sortait à merveille et la comblait de ce point de vue. Ses doigts se resserrent sur les siens, ensemble ils vivraient cela, l'agrandissement de la famille, même si elle devait souffrir pour en arriver la.
D'une plume trainant sur la table, un bout de parchemin, c'était à elle de gribouiller un mot à l'intention d'Ana, qu'elle confia à un pigeon.

C'est prêt ?

Soutenant son ventre déchiré par des contractions, d'une démarche pataude, la blondinette sortit de leur maison. Ils avaient eut le temps de parler de ce moment la, son aimé lui avait confié avoir fait une carriole.
Cette dernière se révélerait fort utile. C'est que, toute bonne cavalière qu'elle fut, la Jagellon ne s'imaginait pas grimper sur le dos d'un cheval.
Un peu tête brûlée certes, mais pas folle pour autant.

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Anatoline

Anatoline avait reçu le courrier qu'Ana lui avait envoyé, comme prévu !
Prise de panique, elle tourna en rond pendant quelques instants, s'arrêta, et réalisa enfin ! Elle se mit à courir vers l'hôpital !
Elle remarqua qu'ils n'étaient pas encore là, et attendit à l'entrée de l'hôpital en tournant en rond d'énervement
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Anthy

Une fois descendu les escaliers sans embuches, il la laissa aller gribouiller quelques mots, pendant ce temps il alla récupérer quelques fruits et les mis dans sa besace, ce sera toujours bon pour après de prendre des vitamines pensait il, il pris également deux trois miches au cas ou et pris sa besace sur lui et répondit a sa blonde en souriant légérement.

"Ah oui,... l’Hôpital ...., oui je prends juste deux trois babioles et tout devrait être prêt."

Une fois prêt, il regarda si elle avait finit, ....non pas encore puis en profita pour aller dehors, il avait une de ses pèches pas besoin de fruit a ce moment là...
Il se dirigea vers la grange et alla tirer la carriole et l'attela au cheval qui semblait pas tout suivre a ce qu'il se passait. Il le sangla, l'arnacha, tira les rênes jusqu’à la carriole les posa tout en regardant si tout était bien mis derrière pour que ce soit confortable car le voyage allait être un peu plus long que depuis Bourganeuf. Puis alla a la volière chopper un pigeon pour envoyer la missive a Sofja afin qu'elle les rejoigne a l’Hôpital. Puis il se mit un genoux au sol et récupéra un bout de parchemin dans sa besace et gribouilla un mot pour Arthaud puis se leva et se dirigea vers chez Arthaud a grande enjambé; a cette heure ci surement travaillait elle déjà.
Une fois arriver sur place il toqua assez fort a la porte puis a la fenêtre en disant a voie forte "Dame Arthaud, c'est l'heure."et glissa le parchemin sous la porte n'ayant pas le temps de rester et laisser sa bien aimée seule a la maison avec les contraction.
Il revint par la suite a grande enjambées comme il était venue et alla rejoindre Anna en souriant:

"Tu es ...prête ? On se dirige vers la carriole ? Tu y sera mieux que posé sur cette chaise; Arthaud devrait partir pour l’Hôpital sous peu et j'espéres que Sofja sera là, sinon je vais moi-même aller la chercher a Bellegarde."

Il lui fit un sourire chaleureux et heureux, heureux de ce moment ou sa blonde allait donner vie a cet enfant ce qui le ravissait. Pensant également a la tête que devait faire dame Arthaud a ce moment là réveillé ou surprise par un tel bruit et lisant la missive.
Il faisait assez beau pour le pas avoir besoin de se couvrir finalement cette fraicheur faisait du bien même après un tel été. Il regarda sa blonde sans trop savoir attendant qu'elle soit prête pour aller vers l’Hôpital réfléchissant en même temps a s'il n'avait rien oublié tout préparé.

Anthy

[A Guéret, aube du 15 Aout.]

La nuit fut courte, il avait certifié a sa belle qu'il ne pourrait dormir sur ses deux oreilles au vue de la douleur qu'elle éprouvait. Il était donc couché au coté de sa blonde, quand elle le secoua en disant qu'il fallait surement y aller, il ne put s’empêcher de passer de coucher a assied en quelques secondes.

Heureusement qu'il avait préparé la carriole la veille au soir, il ne manquait plus qu'a l'atteler au cheval. Certes une carriole de fortune mais plus que confortable, mieux que de grimper a cheval au galop; il l'avait fabriqué de ses mains et ne voulait en aucun cas s'en débarrasser pensant que celle ci servirait un jour et ce jour là semblait être là.

Il se leva donc du lit, enfila quelques vêtements un peu chaud car les matinées sont légèrement fraiche en cette fin-Aout. Puis il la regarda:

"Heu, oui... faut ....y aller ou ? Donc aller chercher Arthaud et aussi Sofja oui, ...mais elle est a Bourganeuf, ....j'ai une idée."

Il réfléchit un court instant, impossible de se dédoubler, ni de se couper en deux pourtant les haches ne manquait pas dans la grange donc solution rapide quand on est pas a Bellegarde heuu ses pieds et sa tête mais lui y était habitué.
C'est ainsi qu'il prit un bout de parchemin et qu'il nota sur un parchemin quelques mots a l'attention de Sofja puis mis le parchemin dans sa besace pour l'envoyer une fois en bas.

Il lui vola un baiser en l'aidant a se relever et lui dit:

"Ne t'en fais pas ma blonde, on va y arriver, l'habitude hein des escaliers et puis je suis là. Donc doucement mais surement."

Il fit un sourire légèrement stressé par les événements commença a l'aider a avancer afin de l'emmener vers la carriole mais tout dabord les escaliers, se demandant si le mieux une fois dans la carriole est assied ou coucher dans ce genre de situation.
Il la regarda prenant attention a elle, a la fois heureux de savoir le moment proche mais également ne pouvant s’empêcher de penser a la douleur que cela devait faire. Mais n’était ce pas une douleur pour un bonheur ? Il continua a descendre les escaliers au rythme de son aimée ne cherchant nullement a aller trop vite, mais bien au contraire a apaiser.

Anna_jagellon

[Guéret, chez eux, à l'orée du 15 Août 1461]

J'ai mal !

Elle ronchonnait la blonde. Anthy l'avait mené au lit quand ses jambes avaient menacées de défaillir sous la douleur plus prononcée d'une certaine contraction. Quelques unes étaient venue ponctuer son quotidien, jusqu'à devenir plus que gênantes.
Alors elle attendait la, impatiemment et surtout pas très rassurée. Son aimé était à côté, guettant le moindre pic de douleur. Sa présence au moins l'apaisait quelque peu, n'étant pas seule à vivre ce moment intense.
Plus que jamais la blonde avait besoin de lui.
Quelques heures passèrent, à grimacer, soufflant. Les contractions se rapprochaient. Mais n'ayant jamais connu cela auparavant, Anna avait du mal à jauger le temps qu'il faudrait pour que bébé vienne au monde, et par conséquent, quand il fallait partir à l'Hospital. Non, elle n'irait pas de suite ! Elle supporterait jusqu'au moment fatidique. Mais la, la Jagellon n'en pouvait plus.
Encore assez doucement, elle secoua son brun qui somnolait à côté, dans l'attente lui aussi.

Amour...Va falloir y aller je crois.

En effet, un liquide venait de souiller le bas de sa robe. Son regard trahissait son inquiétude, dans l’appréhension de la prochaine contraction. Elle se hissa alors sur ses pieds, se tenant aux meubles à portée de main.
Aucun son ne sortit d'entre ses lèvres, contenant les quelques gémissements qui menaçaient de s'échapper, tant bien que mal.
Par chance, et soucis d'organisation, sa malle était prête.

Il faut faire quérir Arthaud.

Heureusement qu'ils habitaient non loin de la Rousse.

Ma soeur aussi...

Elle qui avait enduré cela quelques mois plus tôt.
Et Ana ?
Pour l'heure, il y avait le parcoure du combattant : les escaliers. Anna en avait presque la frousse, les jambes flageolantes, d'avoir déjà manqué de glisser dedans.

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[RP fermé] Et un Jagellon, un !