Himi
Ce qui était frustrant pour Himi, c'est que derrière Tomomi elle ne voyait rien de ce qui se passait à l'intérieur du Tengu, pourtant elle se doutait bien qu'il y avait quelqu'un.
Et puis une voix effaça instantanément tous ses doutes. Tomomi se décala pour laisser le champ libre entre la mère et l'enfant. Dans ce genre de cas, les mots sont superflus c'est l'urgence qui parle. Alors Himi s'avança, le premier pas fut un peu timide, le second un peu moins hésitant, le troisième saccéléra et au quatrième elle prit son appui pour sauter dans les bras ouverts de Ria, telle une furie. Son poids plume rendait cet élan affectif encore possible et supportable heureusement !
Tous les souvenirs lui revenaient, l'odeur si rassurante de Ria, le contact du kimono contre son visage, cette sensation de s'accrocher à elle de toutes ses forces comme un petit animal effrayé. Les craintes qu'elle avait accumulé pendant un an s'évacuèrent au rythme des larmes qui coulaient sur ses joues, ce n'avait rien à voir avec des pleurs de tristesse, bien au contraire, c'était un petit hoquet, mélange d'un sanglot et d'un rire qui s'échappait de sa bouche:
Hai ! ... Hai ! C'est Himi !
Tant pis si elles faisaient du bruit, tant pis si ça dérangeait un peu le silence et les manières. La petite n'arrivait plus à retenir le surplus de joie que la présence Ria venait de déclencher. Même si elle se rendait bien compte de l'ampleur de son absence, elle n'arriverait sans doute pas à réaliser tout de suite à quel point les choses avaient pu changer ici en une année. A vrai dire, elle n'y pensait même pas du tout. A cet instant Himi s'était transformé en petit pot de glu qui n'allait pas se décoller de sitôt du obi de sa mère ! Et dans cette euphorie un flux de parole sajouta :
Je veux tout voir, tout savoir, où est Tsune ? Et Asami-san ? Et Lujan-san ? Et leur fils ? Et Keiko-chan, elle va bien ? Et Neko ? Et...
Elle reprit sa respiration, ses deux billes noires et humides se relevèrent et se confièrent finalement :
Tu m'as manqué, beaucoup. Je veux plus partir, jamais.
Et puis une voix effaça instantanément tous ses doutes. Tomomi se décala pour laisser le champ libre entre la mère et l'enfant. Dans ce genre de cas, les mots sont superflus c'est l'urgence qui parle. Alors Himi s'avança, le premier pas fut un peu timide, le second un peu moins hésitant, le troisième saccéléra et au quatrième elle prit son appui pour sauter dans les bras ouverts de Ria, telle une furie. Son poids plume rendait cet élan affectif encore possible et supportable heureusement !
Tous les souvenirs lui revenaient, l'odeur si rassurante de Ria, le contact du kimono contre son visage, cette sensation de s'accrocher à elle de toutes ses forces comme un petit animal effrayé. Les craintes qu'elle avait accumulé pendant un an s'évacuèrent au rythme des larmes qui coulaient sur ses joues, ce n'avait rien à voir avec des pleurs de tristesse, bien au contraire, c'était un petit hoquet, mélange d'un sanglot et d'un rire qui s'échappait de sa bouche:
Hai ! ... Hai ! C'est Himi !
Tant pis si elles faisaient du bruit, tant pis si ça dérangeait un peu le silence et les manières. La petite n'arrivait plus à retenir le surplus de joie que la présence Ria venait de déclencher. Même si elle se rendait bien compte de l'ampleur de son absence, elle n'arriverait sans doute pas à réaliser tout de suite à quel point les choses avaient pu changer ici en une année. A vrai dire, elle n'y pensait même pas du tout. A cet instant Himi s'était transformé en petit pot de glu qui n'allait pas se décoller de sitôt du obi de sa mère ! Et dans cette euphorie un flux de parole sajouta :
Je veux tout voir, tout savoir, où est Tsune ? Et Asami-san ? Et Lujan-san ? Et leur fils ? Et Keiko-chan, elle va bien ? Et Neko ? Et...
Elle reprit sa respiration, ses deux billes noires et humides se relevèrent et se confièrent finalement :
Tu m'as manqué, beaucoup. Je veux plus partir, jamais.