Taliesyn_de_montfort
« La diplomatie, c'est faire et dire les plus vilaines choses de la manière la plus élégante. » - Ouais bah Taliesyn, il est pas diplomate, pourquoi s'embeter !
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- Ma cousine prend la parole à son tour, et je m'oriente vers le Wolback, résolument décidé à ignorer la caractérielle qui voulait absolument pisser contre son arbre. Était-il vraiment nécessaire d'aboyer ainsi pour faire comprendre que nous étions chez elle. Je me retiens comme je peux de rentrer dans son jeu, milles excuses me permettraient d'en sortir, ne serais-ce que pour lui faire comprendre qu'une troupe de deux dizaines qui se baladent tout oriflamme dehors et qui se font annoncer à la maréchaussée de la ville ne peuvent passer pour discret ! Je crois me trouver un sens diplomatique, voir une once de patience, mais à vrai dire, il est difficilement plus agressif de tourner le dos ainsi.
- Grand bien vous en fasse de croiser du beau linge, si je ne vous menacez aucunement, mais que je prenais la peine de vous inculquer quelques manière de recevoir, permettez-moi cependant de relever vos menaces qui sont loin d'être voilés mais plutôt bien maladroite. Tentez donc de déjouer ma vigilance, je peux vous confirmer qu'a tenté de me passer, c'est bel et bien la mort que vous trouverez et pas quelques cosmétiques.
Bon, tant pis pour l'arrogante ignorance, je le ferais une autre fois, je me permets un salut de la main, toujours le dos tourné comme mes paroles, un aurevoire qui veut dire cause toujours, et une démarche négligente jusqu'à Zeckiel.
- Par quoi souhaitez-vous commencer ?
Je regarde l'arme qu'a choisi le Wolback et le jauge un peu. Quel style de combattant était-il? Comment se battait-il et après tout qui était-il? Beaucoup de question que j'aurai pu me poser avant de croiser le fer avec lui, même par entrainement. Mais les nerfs poussés à bout par le voyage et l'accueil, l'exercice me défoulerait, et j'improviserai, malgré que je sois rouillé, les campagnes italiennes me semblaient si lointaines.
- Nous sommes ici pour nous entraînés n'est-ce pas? J'imagine que vous n'êtes pas venus pour lamabilité de la maîtresse de ces lieux mais pour le tournoi que Saint-Just organise. Ainsi je vous laisse le choix de l'approche.
Une fois dit, je prend la posture du fou, cette escarmouche verbale m'a mis d'humeur provocatrice, surtout en face d'un bretteur que je n'ai pas eu l'occasion de voir combattre, ce qui est bien prétentieux, mais après tout qu'est-ce que la prétention pour un Prince si ce n'est une routine?
- Palsambleu, c'est pas possible !
Froncement de sourcil, cette voix, je ne cille pas, mais elle me semble familière, genre de celle qu'on a déjà entendu quelque part, mais sans pouvoir dire où. Genre croisé y'a un bout de temps, mais croisé un bout quand même. Toujours décidé à ne pas me tourner, pourvu que la Banneret de bouillon trouve par elle même une sortie sans douleur, je me ressaisis et observe les mouvements de mon adversaire du moment.
- Vous m'attendiez pour vous taper sur la tronche ?
Astana?!? Je tourne ma tête et même si j'aperçois du coin le Scott faire parler la lame par une approche bien sentie, je ne peux mempêcher cependant de rester coi devant la "tronche" de la Danoise. Ma Doué ! Reprise de conscience, brève cela dit, c'est un plat de lame qui vient rencontrer ma caboche qui se retournait vers l'adversaire un peu tardivement. Ainsi, dans un fracas résonnant dans toute la salle, ma lame vole à deux mètre et moi j'écrase ma face à moitié endormi par le choc du plat, un écran noir devant les yeux, la seconde d'inattention de trop. Bon, je crois que j'ai perdu toute crédibilité là... Secouant la tête, je m'agenouille pour dépoussiérer mes manches, et bon joueur je lâche un " Bien joué", à peine perceptible si ce n'est qu'au Scott.
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