Anne.so
"Les corbeaux ont-ils une cervelle d'oiseau ?"*
La blonde d'Evrecy s'épuisait les yeux à la lueur faible d'une bougie, la plume glissait sur le vélin, encore quelques missives à rédiger et elle irait prendre quelques heures de repos sur le divan de son bureau. Bureau qu'elle ne quittait plus depuis quelques jours. Son esprit s'évada vers Bergerac, vers Seurn, sa dernière soirée au bord de Dordogne avec lui. Cela lui parassait si loin maintenant, depuis combien de jours n'avait elle pas eu le temps de rentrer,de penser à elle, à eux.
Un pli barra son front car habituellement, elle recevait de ses nouvelles mais ces derniers jours, aucun message. Si elle avait ce matin, décidé que ce soir elle prendrait la route, la nouvelle de la perte du triple A+, lui avait fait abandonner l'idée.
Elle sursauta quand elle entendit un bruit émanant du couloir, à ces heures habituellement vide. Son oreille se tendit et elle perçut un bruit de papier qui glisse sur le bois, qui la fit regarder en direction de la porte et vit apparaître un pli. Surprise elle se leva d'un bond, bruissement de soie du tissu de sa robe légère, elle ouvrit la porte, pour napercevoir
qu'une ombre se dérobant au détour d'un couloir.
Ramassant le mot, intriguée, elle l'ouvrit et le parcouru, une première lecture, une seconde. Son visage devint un masque tant ses traits exsangues semblaient sculptés dans la neige.
Aucune signature, mais les menaces étaient là, elle savait que cela ne pouvait émaner de cet un animal extrêmement venimeux, capable d'empoisonner semble t'il les eaux des puits et les fruits des arbres par sa seule présence, chose dont elle doutait pas vraiment.
Prévenir ses frères, cela avait toujours été son instinct dans les moments difficiles de sa vie.
La blonde d'Evrecy s'épuisait les yeux à la lueur faible d'une bougie, la plume glissait sur le vélin, encore quelques missives à rédiger et elle irait prendre quelques heures de repos sur le divan de son bureau. Bureau qu'elle ne quittait plus depuis quelques jours. Son esprit s'évada vers Bergerac, vers Seurn, sa dernière soirée au bord de Dordogne avec lui. Cela lui parassait si loin maintenant, depuis combien de jours n'avait elle pas eu le temps de rentrer,de penser à elle, à eux.
Un pli barra son front car habituellement, elle recevait de ses nouvelles mais ces derniers jours, aucun message. Si elle avait ce matin, décidé que ce soir elle prendrait la route, la nouvelle de la perte du triple A+, lui avait fait abandonner l'idée.
Elle sursauta quand elle entendit un bruit émanant du couloir, à ces heures habituellement vide. Son oreille se tendit et elle perçut un bruit de papier qui glisse sur le bois, qui la fit regarder en direction de la porte et vit apparaître un pli. Surprise elle se leva d'un bond, bruissement de soie du tissu de sa robe légère, elle ouvrit la porte, pour napercevoir
qu'une ombre se dérobant au détour d'un couloir.
Ramassant le mot, intriguée, elle l'ouvrit et le parcouru, une première lecture, une seconde. Son visage devint un masque tant ses traits exsangues semblaient sculptés dans la neige.
Aucune signature, mais les menaces étaient là, elle savait que cela ne pouvait émaner de cet un animal extrêmement venimeux, capable d'empoisonner semble t'il les eaux des puits et les fruits des arbres par sa seule présence, chose dont elle doutait pas vraiment.
Prévenir ses frères, cela avait toujours été son instinct dans les moments difficiles de sa vie.
Citation:
Mon cher Renlie, mon cher Baptiste,
Je ne voudrais pas vous inquietez pour sans doute rien, mais on vient de me transmettre une lettre non signée, menaçant ma sécurité. Je pense que vous aussi vous vous doutez d'ou elle vient. Je vais prévenir Key pour qu'elle puisse mettre un garde en faction devant mon bureau, mais j'ai une fâcheuse tendance en ce moment à rester sur place au Castel et nos hommes la nuit son moindre en nombre.
Je ne pense pas que je risque beaucoup, ils ne me font pas peur, mais je tenais à vous avertir tout de même cette histoire commence vraiment à prendre des proportions incongrues mais venant d'eux cela ne m'étonne pas.
J'essaye de vous tenir au courant de la suite, si suite il y a.
je vous embrasse.
Anne Sophie.
Je ne voudrais pas vous inquietez pour sans doute rien, mais on vient de me transmettre une lettre non signée, menaçant ma sécurité. Je pense que vous aussi vous vous doutez d'ou elle vient. Je vais prévenir Key pour qu'elle puisse mettre un garde en faction devant mon bureau, mais j'ai une fâcheuse tendance en ce moment à rester sur place au Castel et nos hommes la nuit son moindre en nombre.
Je ne pense pas que je risque beaucoup, ils ne me font pas peur, mais je tenais à vous avertir tout de même cette histoire commence vraiment à prendre des proportions incongrues mais venant d'eux cela ne m'étonne pas.
J'essaye de vous tenir au courant de la suite, si suite il y a.
je vous embrasse.
Anne Sophie.
Elle disait qu'elle n'avait pas peur, mais ce n'était pas vraiment le cas tout au fond d'elle, elle sentait une angoisse poindre, et dire qu'elle n'avait pas encore eu le temps de prendre ses cours avec Optat, pour sur dés qu'elle rentrerait, elle lui enverrait une missive pour enfin apprendre à se servir de "Fine fleur".
Deuxième courrier mais là, elle ne voulait parler de la lettre du Corbeau sans cervelle, elle lui dirait de visu.
Citation:
A toi mon fol amant,
Une lettre senteur violette, pour te dire qu'hélas je ne rentrerais pas encore ce soir, le travail au conseil est
toujours aussi difficile et cela ne va s'arranger, nous avons perdu en prestige et demain je vais devoir partir à la
recherche d'Erudits. Sais tu que tu me manques ? et que même si je ferme les yeux et que je te vois, cela n'est à ce
jour plus suffisant,
Je me dis que tu dois être fortement occupé de ton côté, je n'ai eu de tes nouvelles, donne moi vite signe de toi,
tes mots me manquent.
Amoureusement vous.
AS
Une lettre senteur violette, pour te dire qu'hélas je ne rentrerais pas encore ce soir, le travail au conseil est
toujours aussi difficile et cela ne va s'arranger, nous avons perdu en prestige et demain je vais devoir partir à la
recherche d'Erudits. Sais tu que tu me manques ? et que même si je ferme les yeux et que je te vois, cela n'est à ce
jour plus suffisant,
Je me dis que tu dois être fortement occupé de ton côté, je n'ai eu de tes nouvelles, donne moi vite signe de toi,
tes mots me manquent.
Amoureusement vous.
AS
* Titre d'une émission diffusée sur Arte
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