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[RP] Une énième tentative...

Le_g.


Il les comptait plus, les tentatives pour que leur situation soit claire vis-à-vis de la Lorraine. C'était toujours pareil : pas le temps... pas le temps... mais un jour où l'autre, il faudrait pourtant qu'ils fassent ce qu'Ardarin avait réclamé lorsqu'il était Duc.

C'est donc après une énième conversation sur leur devenir, que Lest lui avait appris que Carlotta lui avait dit qu'il fallait écrire à Uriel. La belle affaire ! Vous avez tous suivis hein ! Mais oui, c'est le jeu du qui qu'à dit quoi, version Ecorcheurs... Bref, à l'ombre d'un arbre, près d'un feu de camps dans la cambrousse lorraine, voilà qu'il s'installe pour écrire cette fameuse lettre.

Citation:

Padre,
On m'a dit qu'il fallait que je vous écrive, alors voilà, je vous écris.
Louis.


Il relit sa lettre... mouais, ça ressemblerait pas à du fouttage de gueule ? Un peu nan ? Bon, il recommence, parce que bon quand même quoi...
Citation:

Padre,
On m'a dit qu'il fallait que l'on prenne contact avec vous pour une médiation entre les Ecorcheurs et la procureure de Lorraine. Il paraitrait qu'on a un léger différent à régler, et ce serait formidable si vous pouviez être de la partie. Nous n'allons pas jouer au ramponneau, ni faire un bras de fer, quoi que ça pourrait venir à force.
Pour tout dire, je suis pas vraiment un diplomate, mais avec Lestat, mon cousin, on a décidé de faire face à ce que le Duc Ardarin avait demandé, lors de notre installation en Lorraine.
Acceptez-vous que l'on puisse enfin mener cette discussion qu'on attend depuis des mois maintenant ?
Vous me trouverez après le gros chêne, dans la foret lorraine, celui qui est juste pas loin du petit saule rabougri... sinon, vous pouvez aussi suivre les cris, il parait qu'on fait beaucoup de bruit.
Louis Track de Lioncourt,
Maître Ecorcheur
Capitaine de l'Escorte Impériale.


Et hop, il fait partir un coursier en direction de l'Eglise.

Tu verras, c'pas compliqué, c'est c'lui que tout l'monde tremble devant, un padre haut gradé.

Une petite bourse est refilée au coursier avec la lettre. Plus qu'à espérer qu'elle arrive à bon port.

_________________









Uriel.


Et ainsi le temps s'écoulait, lentement mais sûrement vers l'inexorable certitude que la vie avait bel et bien un jour une fin. Le Cardinal était désormais plus proche de la fin de celle-ci que du début, et si le temps avait peu marqué son emprise sur ses traits physiques, il avait néanmoins installé en lui la langueur et la lassitude ... la cohérence ... voici ce qui manquait à ce monde.
Là où il était - et peu importait, au final, toutes les considérations du temps et de l'espace - on lui apporta le courrier de Louis.

Uriel, loin d'avoir été touché par la Grâce, était désormais atteint d'un mal contracté lors de son voyage à Alexandrie la brûlante. Celui-ci progressait, lentement, mais sûrement, dans son être ; et un jour, il gagnerait, il l'isolerait du monde, à l'extérieur des villes, et il devrait signaler sa présence au moyen d'une crécelle ...
Ce temps n'était pas encore venu, mais les signes étaient là ...

Parmi les courriers reçus, parmi les multiples doléances, l'un d'eux attira son attention. La Lorraine ... cela faisait si longtemps ...
Le prêtre étudia la requête et prit sur lui d'y donner suite ; qu'avait-il à perdre ? Le peu qu'il lui restait ... donc pas grand chose. Qu'avait-il à gagner ? Rien, mais cela il était habitué.

D'une main tremblante, il prit la peine de répondre ; recommençant la lettre une dizaine de fois, la plume lui échappant des mains, il termina d'une humble signature ; inutile d'aller étaler titres et médailles, qui n'intéressaient de toutes façons personne.




Maistre Louis,

Je suis surpris que mon nom ait encore quelque écho en Lorraine, pourtant voici si longtemps que je suis parti.
Surpris aussi - mais c'est tout à votre honneur - que vous fassiez appel à un homme dont la finalité du "pouvoir" repose sur de l'abstrait et sur la cohérence de ce que les gens daignent bien y donner.
Mais néanmoins heureux que vous ne donniez visiblement pas crédit aux rumeurs propagées par ceux qui disent que les personnes comme moi n'ont cette place que pour tirer les ficelles d'un théâtre dont les marionnettes sont les hommes et les femmes des Royaumes.

Tout prend toujours trop de temps et eu égard à la patience dont vous avez fait preuve, si je le comprends bien, j'interviendrai vite. Je mettrai de côté certains détails "techniques" pour rendre le service au bien commun.

Ayant parcouru les routes de cette Lorraine tant de fois, pour baptiser, marier, enseigner et servir, je n'aurai de mal à retrouver ce chêne centenaire dont vous me parlez.

A bientôt donc et que Dieu garde toujours l'oeil attentif sur les personnes de bonne volonté.

Uriel de Réaumont Kado'ch,
Simple homme de Foi


Puis il prit la route, une ultime fois ?

Cet endroit ... il le connaissait bien. Ce chêne, il l'avait vu des centaines de fois, lorsqu'il chevauchait les routes d'un village à l'autre, pour dispenser son savoir, pour aider le peuple à s'édifier dans la connaissance de Dieu et du Paradis Solaire, pour construire cet avenir, ce chemin, cette finalité dont la plupart n'avait que faire.
De nombreux souvenirs affluèrent dans son esprit, tant de moments vécus, en ces terres, d'autres agréables, d'autres beaucoup moins ...

Enfin, il arriva au lieu dit, revêtu de vêtements simples, mais pratiques. Rien ne laissait supposer sa condition de Prince de l'Eglise, à part peut-être cette médaille aristotélicienne rouge et or, qui parfois, captait les rayons si bienfaisants de l'astre diurne ...
Faisant face au Capitaine, il le salua, d'un signe cordial et bien qu'il porta des gants, nul rubis n'était visible, et nulle main ne fut offerte pour être baisée ; le prêtre détestait de toutes façons ces démonstrations obséquieuses et futiles, il n'était pas Dieu, mais un simple humain, égal aux autres.

Maîstre Louis, je présume ?
Le_g.


Pouvait-on dire qu'il était surpris ? Bah oui, clairement ! Depuis le temps, il n'espérait plus grand chose de la Lorraine.
Il était assis dans l'herbe, adossé au fameux chêne lorsqu'on lui apporta la réponse. Le brigand, revêtu d'un uniforme impérial, avait alors esquissé un sourire, le regard tourné vers les siens, cette famille, complètement déjantée, un peu folle, délirante certains diraient sans doute. Ce fut sur son roux amant/cousin/Frère/lieutenant/grand maître, barrez rien, tout est bon, que son regard s'arrêta.


Lest ! Il a d'jà répondu, l'padre !

Et de lui donner la missive à lire. D'un commun accord, les deux meneurs avaient décidé d'assumer, seuls, la responsabilité de leurs actes. Les Ecorcheurs les avaient suivi, mais c'est eux qui avaient eu l'idée, qui avaient pris les décisions. Ils voulaient aussi protéger les leurs, cette famille, ces amis qu'ils aiment.

A peine le temps de se mettre propre sur eux, à savoir de tenter de passer pour des soldats impériaux, que voilà le Padre en question qui arrivait.

Essayez donc vous, quand vous avez passé le plus clair de votre temps sur les routes, de vous faire passer pour... ceux qui furent vos ennemis jurés, qui n'auraient pas hésité à un combat à mort.

Le Gaucher était torse nu donc, laissant voir ses cicatrices nombreuses, s'attendant pas à être surpris ainsi, chemise dans la main, quand le Padre lui adresse la parole.


Maîstre Louis, je présume ?

Il se tourne terminant de passer sa chemise sur sa tête et incline la tête. Pas laisser voir les marques du fouet ou les marques de coups d''épées, ça pourrait être pas mal, pour un début. Plus qu'à espérer que le padre le voit pas trop, même s'il est persuadé, le Gaucher, que le curé qui lui fait maintenant face est pas né d'la dernière plus et qu'il faudrait pas l'prendre pour un lapin d'trois s'maines.

Oui Padre, c'est moi. Merci d'être venu. Vous voulez boire un coup ? Un morceau d'pain ?

Ouaip, il a pas vraiment les manières de la Cour Impériale, pas vraiment celles de la Cour des Miracles non plus, mais il est gueux, et c'est pas un pourpoint ou un uniforme, pas fini d'être enfilé d'ailleurs, qui change un homme. Il est plutôt débraillé, bottes pas cirées, braies d'une propreté hasardeuse, chemise propre, mais chiffonnée, non lacée et non rentrée dans les braies, armes sur le sol, près de la sacoche où s'entassent les lettres, missives, plumes, parchemins, et aussi sa gourde et une miche de pain qu'il montre au curé.

On n'a pas grand chose, mais j'suis sûr qu'vous avez faim !

Autrement dit : tais-toi et mange... en version "polie" du Gaucher. Et joignant le geste à la parole, il attrape la gourde, le pain, et aussi une missive qu'il traîne avec lui depuis quelqu'temps.


V'pourriez aussi m'entendre en confession ? C'est Donà Naudéas qu'l'a dit, quand mon mariage a été dissolu... heu nan... dissous. 'fin rompu quoi.

Et Le Gaucher de lui tendre le parchemin en question, qui lui fait obligation de confession...

Vous s'riez d'accord ?


Naudeas a écrit:
Elle en avait noté des choses, c'était un cas assez particulier, pas d'amitié qui comptait pour le moment. Ca avait assez duré, il était temps de finir ce pour quoi elle était là, donner un réquisitoire, et le porter auprès du nouveau Président.

Dissolution du sacrement du mariage a écrit:

Article 5 : La dissolution du sacrement du mariage est une extinction de ce dernier suite à la décision des époux de se séparer et de mettre fin à leur vie de couple.

Article 6 : Les motifs invoqués pour une dissolution du sacrement du mariage sont :
- Article 6.1 :La disparition des sentiments amoureux entre les époux,

- Article 6.2 : L’adultère commis par l’un des deux époux ; le conjoint fautif étant frappé d’interdiction de remariage.

- Article 6.3 : L’abandon du domicile conjugal par l’un des deux époux pendant un temps supérieur à 3 mois. Le conjoint reconnu coupable de négligence conjugale est passible de l’impossibilité de remariage.

- Article 6.4 : La disparition de l’un des deux époux pendant un temps supérieur à 3 mois.

Article 7 : La dissolution du sacrement du mariage implique la levée des obligations matrimoniales entre les époux.

Article 8 : En cas de dissolution, et lorsqu’il y a eu descendance, les obligations parentales demeures.


Je crois que le réquisitoire s'impose.

Attendu que l'époux a fait la demande en l'état d'abandon du domicile conjugal,
Attendu que l'épouse s'est rendue coupable d'abandon du domicile et d'adultère,

Attendu que j’accède à la dissolution du mariage dans les conditions suivantes, de la Présidence de cet Archeveche et après aval du consistoire,

Pour Madame, une interdiction de remariage pendant trois mois, ainsi que l'obligation de se faire confesser et absoudre auprès de l'Évêque de son lieu de villégiature, si celle-ci venait à se remarier sans ses conditions alors le tribunal serait plus ferme.

Pour Messire, une interdiction de remariage pendant un mois, ainsi que la même obligation de confession et d'absolution auprès d'un membre du clergé de son lieu de villégiature.

Je vous remercie, et je porte donc votre affaire en salle de délibération ensuite au Consistoire Pontifical Francophone pour valider totalement cette dissolution.
Dissolution du sacrement du mariage a écrit:
















Une couverture sur le sol en guise de chaise, il a pas grand chose à proposer sur un feu de camps, vu qu'ils voyagent léger en ce moment, devant faire appel à la charité pour becqueter, contraints de bouffer le pain fourni par l'armée.

Le Gaucher partage le peu qu'ils ont entre les personnes présentes autour du feu : Padre Uriel, Lestat, et lui-même, avant de lui remettre d'autres documents.



Ardarin a écrit:
Citation:

Informations du Conseil Ducal

Qu'il soit su de tous que le Duc de Lorraine, Ardarín von Habsbourg, grand esprit éclairé, autorise la conseillère Silanie à quitter le conseil ducal.

Fait à Nancy, le 22 Avril 1461
Sa Grâce Ardarín von Habsbourg, Duc de Lorraine



Citation:


    A mon Suzerain, l'Empereur du Saint Empire Romain Germanique,

    Il m'a été appris récemment que Vous aviez autorisé la troupe des écorcheurs à venir s'installer à Epinal. Troupe comptant des pillards de Fatum ayant attaqué notre terre il y a deux mois. Je suis très surpris que Vous n'ayez pas cru bon de m'informer de cette affaire.

    Sachez que sans un mot de Votre part nous confirmant la chose et nous ordonnant de les laisser passer, nous massacrerons les pillards connus et tous ceux qui les accompagnent, sans la moindre distinction ni une once de pitié, s'ils s'aventuraient à traverser notre frontière.

    Votre humble vassal,
    Ardarín von Habsbourg
    Duc de Lorraine


Citation:
A destination du Duc de Lorraine, Ardarin von Habsbourg.

Mon cher Duc,

Suite à la requête, de votre Capitaine, Messire Loguen de la Fiole Ébréchée, nous tenons à prendre notre plume afin de rassurer le Duché de Lorraine, et son bon peuple, au sujet de l'arrivée imminente des écorcheurs en Lorraine. Aucune danger ne plane sur la Lorraine.

En notre âme et conscience, nous avons décidé de confier le commandement de notre Garde rapprochée à Messire Louis Track, et à ses soldats expérimentés : nous lui faisons toute confiance pour cela, et sommes prêt à mettre notre vie entre ses mains.
Le Groupe des écorcheurs, certes contesté pour ses actes passés, fait dorénavant partie de notre garde personnelle, et mérite à ce titre de recevoir les honneurs qui lui sont dus, afin de pouvoir servir l'Empire sans entrave ni restriction.

Nous vous demandons donc, de bien vouloir laisser la garde personnelle de l'Empereur s'établir en Lorraine, afin qu'elle puisse assurer la sécurité de la famille impériale, lors de ses déplacements.
Sachez que nous nous portons garant de tout dommage qui pourrait être causé, à la Lorraine ou à ses sujets, dans le cadre de l'exercice de leur mission. En cas de faute, ces derniers seront sévèrement sanctionnés.

Que Dieu garde la Lorraine,

Deo volente

Signé et scellé au Palais Impérial de Strasbourg, ce Dimanche 21 Avril de l'an d'Horace MCLDXI,

Ludwig von Frayner
Divinus Favente Clemencius Romanorum Imperator Electus semper Augustus


Citation:


    A mon Suzerain, l'Empereur du Saint Empire Romain Germanique,
    A mon peuple de Lorraine,
    A l'Empire,

    Par la présente, nous tenons à formuler notre avis et à le présenter au plus grand nombre, pour que chacun sache ce que le Duc de Lorraine pense en l'affaire de l'accueil des Écorcheurs sur son sol.

    A Vous notre Saint Empereur, nous tenons à vous rappeler que nous n'oublions pas votre investissement personnel et durable quand, lors de l'attaque de Fatum vous êtes venu défendre Nancy. Nous n'oublions pas, non plus, qu'après la désertion du traitre Charles de Taleyrand, Vous avez pris sur vos fonds de lever une nouvelle armée pour défendre la Lorraine et que Vous avez continuez sous Votre règne malgré Votre droit, jusqu'à ce que la Lorraine soit prête.

    Nous savons que, comme nous, Vous avez souffert des Fatum et des Écorcheurs. Nous pouvons comprendre qu'en tant qu'homme, qu'en tant qu'individu, qu'en tant qu'Empereur vous puissiez accepter de pardonner, le pardon est une vertu aristotélicienne après tout! Nous pourrons aussi pardonner les écorcheurs, mais pas par un simple serment à l'encontre de Votre Sainte Altesse.

    La loi lorraine a été bafouée et le pardon demande que justice soit faite! Nous ne nous mettrons pas en situation de parjure et de traitrise envers Vous, mon bon Suzerain. Mais sachez que même si nos épées et nos lances meurtrières ne vengeront pas le tort commis par ces hommes de Votre nouvelle garde, anciens ennemis, ces mêmes épées et ces mêmes lancent viendront arrêter vos gardes pour les présenter à la justice Lorraine. Tout tort commis se doit d'être repenti et un serment envers un homme, tout Empereur qu'il puisse être, n'est en rien un repenti pour les exactions commises contre la Lorraine.

    Ainsi nous attendons que Vous ordonniez à Vos gardes de traverser la frontière sans arme. Nous attendons que Vous ordonniez à ceux de Vos gardes qui ont commis des crimes en Lorraine de se rendre à nos soldat sans résistance aucune. Toute résistance se verra sévèrement réprimée, tandis que tout acte d'expiation se verra protégé et nous garantissons que nul tord ne sera fait à ceux qui accepterons de se rendre à notre justice. Nous attendons que Vous ordonniez à Vos gardes de ne porter aucune arme, sauf lors de Votre escorte en dehors des villes lorraines. Nous attendons que Vous ordonniez à ceux de Vos gardes qui n'ont pas commis d'actes répréhensible, autre que l'association avec des forbans, de travailler à la mine pour une période de deux semaines consécutives en signe de soumission à notre autorité. Enfin nous attendons que Vous ordonniez à Vos garde de ne traverser la frontière qu'à la date qui nous conviendra et qu'ils stationnent en dehors de toute ville lorraine ou franc-comtoise d'ici là.

    Nous serons intransigeant sur ces demandes, mais nous saurons aussi faire preuve de magnanimité pour toute bonne volonté de la part de Votre garde. Sachant Votre coeur d'une noblesse sans nul autre pareil, nous ne doutons pas que nos demandes serons accueillies positivement car elle ne sont là que l'expression de notre souveraineté lorraine et de l'application de nos lois. Nous connaissant très bien, Vous savez que nous ne serons pas injuste envers ceux de vos gardes qui ont commis des crimes sur notre sol, mais que toute faute doit recevoir la peine appropriée.

    A vous mon peuple de Lorraine, mais aussi à tout habitant de l'Empire nous tenons à rappeler la chose suivante :
    Qu'en toute chose la hâte et la colère sont mauvaises conseillères.
    Que la repentance est un premier pas sur le chemin du pardon.
    Que les vertus de la vraies foi nous poussent à être juste en toute occasion.

    Et c'est pourquoi nous avons pris notre temps pour considérer pleinement la situation et poser des conditions équitables à la demande de l'Empereur. Nous ne tendons nullement la main à nos anciens ennemis de manière aveugle, nous tirons le meilleur parti de l'évolution de ce monde en étant forts de nos convictions et de notre bon droit.

    Enfin nous tiendrons ces quelques mots pour les Écorcheurs eux même :
    Pour vous avoir rencontré au détour d'une clairière, nous savons ce que vous valez, nous n'avons pas de rancœur personnelle à votre encontre mais notre juste volonté, tempérée par notre morale aristotélicienne, sera appliquée. Nous vous invitons à coopérer pour le bien de tous. A toute fin utile nous vous rappelons également que notre confiance ne vous est pas acquise! Quand bien même vous remplirez toutes les demandes formulées et accepterez les termes de notre justice. La Lorraine et son peuple auront besoin de temps pour vous considérer mieux et toute trahison sera sévèrement châtiée.

    Ardarín von Habsbourg
    Duc de Lorraine
Citation:








Citation:











Citation:



















Citation:
































C'est surtout pour ça, qu'on aurait b'soin d'vous, Padre.




_________________
































Uriel.
Malgré qu'il ne fut pas né de la dernière pluie, le Cardinal restait un gentil naïf et il croyait toujours au service de son prochain. Lorsqu'une personne le contactait pour entamer des démarches afin de sauver son âme ou du moins de l'éloigner du chemin de l'enfer lunaire, il avait du mal de répondre absent. Et pourtant, combien de fois n'avait-il pas été déçu, voire trahi ... l'espoir faisait vivre, à ce qu'il paraissait ...

Le blond n'était pas homme à juger les autres et eût-il entraperçu une quelconque marque de combat ou de navrure ancienne qu'il n'eût pas relevé. Il en aurait été autrement bien sûr si la blessure fut fraîche, mais ce n'était pas le cas, apparemment.
Et dans les nombreuses interactions qu'il avait eut avec le monde, le prêtre avait bien appris que l'habit ne faisait pas le moine. Il avait côtoyé tant les nobles que les gueux, tant les rois, que les empereurs, les princes et les paysans, tant les riches que les pauvres, sans jamais n'accorder à l'un plus d'importance qu'à l'autre. La fortune ne faisait pas tout, que du contraire ; parfois, les gens "simples" s'encombraient bien moins d'hypocrisies que ceux qui déguisaient leur âme avec un corps drapé dans de la soie cousue de fils d'or. Et de la même manière, il avait été reçu dans des palais ou des chaumières, parfois même une hutte et cela ne l'avait jamais choqué. Ainsi il accepta de bonne grâce le quignon de pain et fut tenté de refuser la gourde, pour une autre raison. Cependant, la soif le tenaillait et il se désaltéra en faisant attention que ses lèvres ne touchent pas le morceau de cuir. On aurait peut-être pu croire qu'il était précieux, mais en vérité, c'était pour éviter la contagion de cette souffrance qui l'avait touché.


Je vous remercie de votre accueil et de votre hospitalité. Je pourrai bien entendu vous entendre en confession, que ce soit ici ou ailleurs, c'est comme vous le souhaiterez.
La confession est de fait l'une des finalités à la majorité des peines expiatoires, ainsi fixées pour les dissolutions de mariage ; il faut y voir davantage un aspect symbolique qu'une contrainte, une manière de renouer les liens avec sa Foi et son âme éternelle.

Je n'ai cependant pas encore vu cette demande sur mon bureau, car sans fausse modestie, je me trouve être juge final de toute dissolution pour la partie francophone des Royaumes.
Cela dit, rien n'empêche de prendre de l'avance ... mais il est recommandé que le clerc soit un de ceux du lieu de villégiature. Mais soit, c'est un détail.

Uriel prit alors place sur la couverture afin de lire les documents, avec la plus grande attention. N'étant pas suspicieux de nature, il ne fit pas attention au fait que cela put être un faux ou non.
Au fur et à mesure de la lecture, il se rappela les avoir lu, déjà et les rendit alors, au Gaucher, à la fin.

Je connaissais en effet ces écrits. Ils avaient été publiés, si je me souviens bien, en chambre de la noblesse lorraine.
Voici déjà un moment, je constate que votre situation est en souffrance.

Et depuis ? Comment cela a-t-il évolué ?
Le_g.


Le Gaucher observe l'homme, un peu sur la défensive, il faut reconnaître, mais en même temps, intrigué. Il lui fait penser un peu à son parrain... du genre qui regarde au-delà des apparences.

Intrigué.

C'est bien ça... Il était curieux de nature, l'avait toujours été, et en regardant cet homme, il se posait mille questions. Qui était-il ? Pourquoi avait-il accepté... le laissant lire les documents, il va chercher ce qu'il trouve pour s'asseoir, ce sera une caisse vide contre un tronc d'arbre pour le padre, et l'herbe pour lui, il a l'habitude de s'asseoir à même le sol. Le regard fauve du mercenaire détaille la vesture, l'allure, et en habitué à jauger une cible, il décèle une faille, une faiblesse. Secouant la tête, il esquisse un sourire et s’exhorte : cet homme n'est pas une cible.

Son quignon de pain pris entre ses crocs, il apporte un bol de baies qu'il a cueillies un peu plus tôt, et s'installe au sol, laissant le padre s'installer sur la caisse en lui faisant un signe de tête pour lui montrer que c'est pour lui, puis il reprend son pain dans la main et picore des baies, en ange une avant de tendre le bol.

J'suis désolé, on n'a pas grand chose là...

Je m'suis déjà confessé, une fois... à mon parrain, avant mon baptême. J'avais pas fait ça sous la contrainte, et c'fait un moment que j'ai pas pris contact avec lui. Si vous voulez pas, vous m'dites qui c'est mieux. Mais sinon, on l'fait ici maint'nant ? C'possible ça ?

Pas contrariant, des fois, Le Gaucher. Il se trouve que là, il est de bonne humeur faut croire, et pas en mode "j'ai envie de trucider tout l'monde", même si parfois, ça le prend, cette envie. Tout en le laissant lire le reste des documents, il continue de picorer quelques baies, non sans observer l'homme, avant de manger son quignon de pain, histoire de se caler un peu le ventre.

La situation a pas changé, on est toujours sous la menace d'une arrestation, et j'ai du réclamer à voir la proc'. Elle d'vrait pas tarder à nous r'cevoir, mais... hum, j'aim'rais bien que vous soyez là... 'fin, si vous pouvez. Par contre, j'ai une chose que j'refuse... Moi et Lest, on a décidé pour notre groupe. C'est nous qui avons pris la décision, et on veut protéger nos Frères. On veut pas qu'ils prennent quoi que ce soit, parce qu'ils ont fait qu'suivre. Ils sont pas responsables. C'possible ça ? D'faire que la proc', elle oublie les autres ?

Jette un regard vers son cousin et esquisse un sourire. Lest et Louis, c'est pas commun de les voir discuter tranquillement avec un padre, même si les deux sont baptisés.

Reprenant les documents, il les plie et les ranges dans sa sacoche.

_________________
Lglvh
Un homme d'Eglise qui s'aventurait à notre campement était autant probable qu'un pingouin déboulant a Marseille.

Et autant vous dire que j'étais dans mes petits souliers. Les religieux avaient le don de me rendre mal à l'aise, probablement car j'avais, depuis longtemps, une conscience très loin d'être tranquille.

J'avais d'abord pensé à rester terré à l'intérieur, mais le bon sens l'emporta et je sortis saluer notre hôte et me présentais.

'jour, Padre. J'suis Lestat gabriel, l'cousin d'Louis.

Je m'inclinais polimment devant l'homme, insistant bien sur le Gabriel. Mon deuxième prénom avait tendance à adoucir les gens, je n'avais pas encore compris pourquoi.

Louis avait préparé un casse-croûte improvisé et tandis qu'il servait le padre, je m'empressais d'aller chercher une bouteille d'Armagnac dans notre roulotte ainsi que 3 godets. Je les remplis les tendant successivement, d'abord au visiteur, question de courtoisie, ensuite à mon cousin et finalement pour moi.

Je m'assis en tailleur dans l'herbe, sirotant mon verre et approuvant lesdires de Louis en hochant vigoureusement la tête


Vous comprenez, padre qu'le reste du groupe nous suivraient à l'abattoir les yeux fermés. J'veux pas qu'ils paient pour nous, non.

Je bus un autre gorgée, cherchant le regard de mon cousin, un rien paniqué à l'idée de passer en confession. J'évitais également de le mirer de façon un peu trop suggestive devant l'homme d'Eglise. Je finis par baisser mon nez au sol, comme si l'homme allait lire en moi tous mes péchés et que la foudre divine allait s'abattre sur ma tête et me réduire en un tas de cendres

Je..euhh...je n'ai plus aucun contact avec mon parrain. Je ne l'ai plus r'vu d'puis mon baptème d'ailleurs. Je uhm souhait'rais qu'vous entendez ma confession

et de penser tout bas..j'espère qu'vous aller pas en claquer d'horreur.

Et puis de toute façon, ce parrain n'avait jamais rempli son rôle. Il m'avait amadoué comme seul but de m'éloigner de louis et me mettre dans sa couche. Que dirait la diaconesse de Mende, si pieuse si elle apprenait que son plus fidèle croyant avait aussi des tendances déviantes, qu'il chouravait les promises des autres et qu'il ne prêchait que très rarement le juste.

Malgré moi, j'émis une sorte de moue désapointée

_________________
Uriel.
L'ancien lorrain était toujours resté une énigme pour ceux qu'il rencontrait la première fois. Parfois une facette révélée laissait transparaître un soupçon de vérité, et dans celle-ci, pour autant que l'on se donne la peine d'y regarder, il n'y avait jamais eu de malversation. Oh évidemment, il avait des ennemis, ceux qui voulaient sa tête juste par délit d'appartenance à une communauté qui les avait rejeté ou alors parce qu'ils n'avaient pu obtenir de lui les faveurs et privilèges tant convoités.
Il s'installa donc sur la caisse, cela valait bien un trône sacerdotal ou une chaise finement ouvragée. De toutes façons, pour poser son postérieur, une surface bien plane suffisait amplement, inutile qu'elle soit décorée d'anges, de fleurs ou de dragons. Ainsi, il puisa dans le bol quelques baies, en signe de communion, afin d'accepter ce partage qu'on lui proposait.
Un autre homme vint se mêler à la discussion et se présenta d'emblée. Le Cardinal le salua.


Mes salutations, messire Lestat Gabriel. Je me nomme Uriel, pour ma part et je vous remercie pour cet ...

... humant le liquide qu'il lui tendait ...

... excellent armagnac.

Et oui ... nanti, bien évidemment, le blond connaissait pas mal de saveurs qui n'avait jamais flatté beaucoup de palais ... du whisky au vin de Retsina, de celui d'Anjou en passant par la Toscane, sans compter les jambons fumés ou salés ... que n'avait-il mangé les tant sucrées dattes d'Alexandrie ou le fameux Foie Gras du Périgord ...

Selon mon mode de pensée, une chose effectuée par la contrainte n'a aucune valeur, car elle porte atteinte au libre-arbitre.
L'Eglise, telle que je la conçois est là pour convaincre et non pour contrainte. Ainsi si vous voulez vous confesser maintenant, je n'y vois aucune objection : je ne suis que l'humble vecteur de Dieu sur ce monde et vous écouterai comme si Il vous écoutait, sans vous juger aucunement.

Il secoua alors la tête en soupirant lorsqu'il lui avoua que la situation n'avait pas évolué.

Parfois je suis sidéré par la lenteur des administrations ... ces courriers datent de plus de quatre mois.
Je gage que si vous aviez voulu du mal à la Lorraine, vous n'attendriez pas la Saint-Noël pour sortir vos griffes et le mal serait déjà fait. Et puis ... vous n'avez rien fait de mal, ici et aucun dossier juridique ne pèse sur votre tête, j'imagine. On peut certes avoir des suspicions, mais de là à en faire des accusations, il y a quand même bien des pas qu'il ne faudrait pas franchir.


Puis regardant les deux hommes, tour à tour, et percevant qu'un lien fort les unissait, sans doute une intense amitié, il leur avoua :

Je perçois en vous un certain code de l'honneur, celui de prendre les coups pour vos hommes, de ne pas impliquer ceux qui n'ont rien fait.
Vous savez pour accuser, il faut des éléments concrets ; or j'entends bien qu'il n'y en a pas ... ou trop peu.
Au sens strict du terme, le travail d'un procureur - quel qu'il soit - est de représenter un état ou une entité, de monter un dossier sur une plainte qu'on lui aurait porté. D'où ma première question, y a-t-il réellement eu une plainte ou alors monte-t-on un dossier sur des on-dits ? Ce qui n'aurait aucune valeur légale ...

Je serai donc à vos côtés, dans votre démarche.


Ils avaient sans doute touché une corde de cet instrument sur lequel étaient inscrites les vertus : celle de la Justice.
Le_g.


Le Gaucher le regarde, et esquisse un sourire. Pas du genre aguicheur, ni provocateur, mais juste parce qu'il trouve que l'homme ressemble de plus en plus à son parrain, celui qui avait réussi le tour de force de lui pardonner après ce qu'il lui avait fait subir, et en prime, lui avait offert son amitié, jusqu'à lui parler du Très-Haut, à celui qui avait toujours été du côté sombre. Il hoche la tête, comme pour approuver.

Oui, j'voudrais bien qu'vous m'entendiez.

Lorsqu'il revient sur le sujet principal de la demande d'entrevue, Louis jette un regard tendre vers son amant/cousin, et esquisse un sourire.


On n'a jamais prétendu être des anges... et on n'a pas fait qu'des choses bien, même maint'nant, j'pense que pas mal d'gens trouv'raient à redire sur notre vie. Mais ouaip, on a un code, même si tout l'monde le comprend pas.

Il attrape son godet d'armagnac et en boit une bonne gorgée.

Vous avez pas tord quand vous dites qu'on aurait pas attendu autant si on l'avait voulu. Mais justement, on veut pas montrer les crocs contre la Lorraine. Et l'dossier, m'a tout l'air d'être vide, mais j'sais pas ce qu'ils ont exactement contre nous. Ils ont bien quelque chose quand même ! On menace pas comme ça sans... motif. L'problème, c'est qu'on sait pas c'qu'ils ont... même si on sait c'qu'on a fait, on est quand même pas obligés d'leur fournir des aveux si ?

Visiblement, il a pas vraiment envie de se confesser à la procureure, le Gaucher, même si face au Très-Haut ou son représentant, il semble moins dur, et regarde le soleil.

Vous, c'pas pareil, votre patron, il sait tout, donc il sait d'jà...

Puis, il regarde Lest, et lui frôle la main en prenant une nouvelle baie pour la dent creuse qu'il lui reste.

Qu'est-ce t'en penses, Lest' ?

Ce s'rait bien qu'le Padre, il nous accompagne nan ?

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Lglvh
J'opinais dans un large mouvement du menton.
Un frisson, une main qui me frôle, il n'en faut pas plus pour me sentir en émoi.
Je ne cille pas.
Qu'aurait penser notre hôte en nous voyant?
Je me retins de m'installer entre les jambes de mon amant, le dos appuyé contre son torse, comme il m'ai si agréable de me mettre pour savourer un bon verre d'Armagnac
J'étais jeune, naïf et fougueux ne voyant aucun mal à aimer un homme, encore moins du même sang. Mon frère et mon cousin avaient dû très souvent me rappeler à l'ordre, m'expliquant avec une douceur et une patience sans limite que ce genre de relation était bannie des moeurs.

Ouaip.
L'padre est apprécié des lorrains, pis un homme d'Eglise, c'est s'qui a d'plus conciliant.


Mon regard se radoucissait à chaque fois qu'il croisait celui de mon cousin. Louis...
...ma raison d'être, mon souffle de vie

Un regard pour que je m'apaise et me tienne tranquille
C'était comme ça, personne ne pouvait comprendre.

Je piochais dans le bol, me servant de baies que je savourais. Mes doigts tâchés de jus furent léchés délicatement un à un.


Me tournant vers le padre, le sourire bleuté par les fruits, je repris.

Ce s'rait bien qu'tout soit clair et réglé une bonne fois pour toute.
On est bien à Epinal, la ville est agréable, nos commerces tournent bien.
J'compte aider l'maire aussi. Thomas est d'venu not'ami proche et j'veux pas l'déc'voir.


Contrairement à Louis, c'était la première fois que je m'investissais autant pour une ville, m'y attachant et j'avais vraiment envie de m'y tenir. Certaines personnes étaient désagréables et nous pointaient du doigt, certes, mais d'autres nous avaient ouvert leur porte et accueillis a bras ouverts et c'était bien pour eux que je prenais par à la vie active de la cité...

Je resservis les godets. La confession risauait d'être longue et épicée, autant se désaltérer d'abord.

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