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[RP] L'Alliance Fatum et l'Eldorado, de Genève à Vaudemont

Spagnolo
argh zut une taverne sans tavernier, les gens du coin devaient sûrement le savoir, mais lui non, mince.
décidément se faire passé pour quelqu'un de la région était beaucoup plus difficile que prévu, des ses premiers mots ils surent déjà qu'il n'etait pas le voisin dans la maison d'a côté fallait être plus prudent dans ses dires maintenant.
il se leva et dit a son ami avant de se rendre au comptoir



t'as entendu la dame on pourra pas recevoir nos chopes d'ici faut aller au comptoir.

spa c'est pas tres prudent, ils ont l'air...d'un quelque chose de malsain

t'as p'tre raison mais refuser la chope que j'ai commander paraîtrait suspect tu crois pas? et rien de pire que se faire remarquer maintenant

et son ami dont le nom n'a pas bien importance le singea et il se allerent ensemble prendre leurs chopes.
il n'etait pas bien causant mais quand il le faisait c'était pour des remarques pertinente et habile de sa batarde il ne craignait personne ce qui était bien utile.
mais toute meme une taverne sans tavernier c'est nouveau ca autant aller s'acheter une bonne bouteille au marché, bon apres c'est pas plus mal vu qu'il pourrait interagir avec les presents


Non dame je suis pas de vaudemont mais je suis agréablement surpris de l'animation qu'il y'a ici

ca fait plaisir et j'imagine que vous êtes d'ici

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Tenebrae non mihi corrupirunt.. Pour monmouth!!!
Hidatsa


Sa chope en main, elle l'écoutait, tantôt grognant, tantôt souriant à ses paroles ou à ses gestes bien trop équivoques. Vrai qu'il la connaissait que trop bien, cachant son manque de confiance en elle derrière son fichu caractère et ses paroles parfois acerbes.

M'botter l'cul ? humm, paroles paroles, paroles... que tu sèmes au vent ? T'sais bien que tu l'f'ras pas, nan ? T'aurais pu prév'nir qu'tu v'nais ! T'sais qu'tu m'as presque manqué ? C'fait tell'ment longtemps qu'on s'est pas disputés, toi et moi, Hida chérie !

Lui plaque la main sur la joue, caressant de son pouce ses lèvres douces puis se rapproche pour laisser place aux siennes, lui mordillant la lèvre inférieure jusqu'au sang. Récoltant du bout de la langue la petite goutte écarlate, elle vient lui susurrer à l'oreille
"Tu as raison, je n'le ferai pas, pas envie d'abimer ton si joli corps"

T'écrire ? Tu t'fous de moi hein ?
Après nos dernières..chamailleries, je n'avais nul envie de vous revoir ou d'avoir envie d'vos nouvelles ! Je n'savais pas où vous habitiez ou ce que vous deveniez et je t'avoue que je m'en portais pas plus mal.

Etrange comme la rancune peut être balayée d'un seul coup de vent ou plutôt par des retrouvailles comme celle-ci.


Boit une gorgée de son breuvage voulant faire partir le gout du sang qu'elle avait en bouche et rétorqua à sa remarque d'un ton ironique.

Si on t'invite ? Heu, bah on t'avait pas invitée et t'es v'nue, maint'nant qu't'es là, j'avoue qu't'as fait dans la discrétion, t'risques d'avoir une invitation d'longue durée, et pas part moi, tu t'en doutes, c'pas un secret d'Etat ça.

T'crois qu'ils auraient une grande chambre au Castel pour moi ? Avec lit à baldaquin et baignoire ? Toussa toussa ?


Un rire s'échappa de la Brune qui ne lachait pas son regard de Louis, oubliant presque qu'ils n'étaient pas seuls.


Non vraiment je n'savais pas que vous étiez dans l'coin, et t'sais, j'ne suis pas l'Eldo' et Fatum à moi toute seule ! M'ont rien dit...Et si eux le savaient, cela n'a pas semblé les dérangé outre mesure.

Qui plus est que...vous êtes des nounous impériales, plus vraiment des écorcheur...cela ne tient donc pas !

Un brin agaçante la Brune ? Elle l'espère ! Après tout, fallait bien lui rendre la pareille de ses taquineries. Surtout que sa bourde ne manqua pas d'énerver la Brune qui lacha sa chope des mains, venant éclabousser le bel uniforme du Brun.


Tu r'crutes pour Fatum ? T'veux un coup d'main peut-être ?


Grrrr J'ne suis pas Fatum !! J'suis de l'Eldo' !!
Je t'ai assez bassiné avec ça quand nous étions ensemble, non ?
J'veux bien qu'on soit allié mais n'mélange pas grrrr


Sinon..bien sûr que l'on recrute, des noms à m'proposer ? A moins que tu veuilles t'les garder pour quand tu reprendras du service avec les écorcheurs.

J'déconne, Hida, mais vrai qu'te savoir là, ça nous a un peu sorti d'notre ennui, j'te l'cache pas. On t'invite dans notre roulotte à Lest et moi pour la nuit s'tu veux ! Hein Lest ?


Elle repris très vite son sourire au coin des lèvres, sa main venant venant se poser dans le bas du dos de Louis, regardant Lest du coin de l'oeil.


Ma visite n'aura pas été vaine alors, tu fais bien d'me remercier !
Quant à ton invitation dès plus..scabreuse, j'vais devoir la refuser ! T'sais bien que je n'ai jamais été partageuse, c'est toi et moi ou rien du tout !

Oula mais qu'est-ce qu'elle raconte ? Semblerait que les retrouvailles lui faisaient dire bien des bêtises, se rappelant soudainement de son Homard..

'Fais chaud, j'trouve ici !

Interruption salvatrice, la Brune reprit ses esprit et une certaine contenance, toisant l'étranger qui s'approchait du comptoir.


Non dame je suis pas de vaudemont mais je suis agréablement surpris de l'animation qu'il y'a ici

ca fait plaisir et j'imagine que vous êtes d'ici


Elle lui fit son plus beau joli sourire, cela changeait un peu de ses froncements e nez à répétition et poussa deux chopes vers lui, poussant le vice à lui mentir de la plus naturelle des manières


Soyez le bienvenu à Vaudemont en c'cas ! J'me nomme Hida et vous vous trouvez ici même dans ma taverne. Mes amis et moi prenons un verre pour l'inauguration de celle-ci.

J'vous l'accorde, les manières de certains sont un peu rustre mais tout est permis ici ! Tout le monde se côtoie dans la joie et la bonne humeur ! Ou presque...


Que nous vaut l'honneur de vot'visite ?
Spagnolo
les acteurs de la scène prennaient bien leurs aises ne tenant pas compte de tout ceux autour d'eux, ils devaient tous se connaître.
spa pas dupe du tout continuait a observer ce personnage aux armoiries imperiaux qui avait attiser sa curiosité et c'était super il allait finalment pouvoir se mêler de plus pres a leurs conversation.

Il avait facilement entendu eldo et fatum voler hors des levres du messire et de la dame avec qui il avait beaucoup d'affinite, du moins semblait-il.
Pas besoin d'un ferru de lecture, ou un rat de bibliothèque pour pouvoir en faire des supositions.
Ainsi pour lui tous étaient

dangeureux , vous connaissez le proverbe pense dans le faux et tu sera dans le vrai? c'est donc celui qu'il appliquant immaginant les membres ici present commanditaire de l'affichage de l'anonce présente dans toute les rues de.... ou etait-il deja? ah oui vaudemont.
Aussi il repondit a la dame au charmant sourire



intéressant felicitations alors


un charmant sourire se dessina spontanément sur ses lèvres, il prit une des chopes la donna a celui qui le suivait et bu une gorgée de l'autre.


En faite dame j'ai longtemps ete retenu chez moi par de nombreuses contraintes travail et autres et mon dernier voyage datant de mon plus jeune age j'en ai eu marre .

j'ai aussitôt chercher des amis et nous avons décidé de faire un voyage réparateur loin de tout nos problèmes .


boit une autre gorgée

vous me comprenez non?

Et oui pile poil un mensonge qui ne lui a pas coûter tant de réflexion et qui est sortie le plus spontanément qu'il se peut
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Tenebrae non mihi corrupirunt.. Pour monmouth!!!
Le_g.


T'crois qu'ils auraient une grande chambre au Castel pour moi ? Avec lit à baldaquin et baignoire ? Toussa toussa ?

Sourire en coin, alors qu'il la regarde, tout en mordillant sa propre lèvre qu'elle vient de lui percer, en aspirant le sang jusqu'à sentir ce goût si particulier, un peu ferrugineux, chaud et délectable, l'oeil vif sur les courbes d'Hida.

Hum, j'suis pas certain qu'ils t'offriraient l'lit à balledaquins, mais j'peux faire un effort pour toi. J't'offre, un séjour gratuit, à l'ombre des remparts... Un endroit frais, avec cette chaleur, tu apprécieras j'pense. Suffit qu'on sorte d'ici, et j't'y conduis. On est gentils tu vois, on t'offre l'escorte, pour toi toute seule.


Non vraiment je n'savais pas que vous étiez dans l'coin, et t'sais, j'ne suis pas l'Eldo' et Fatum à moi toute seule ! M'ont rien dit...Et si eux le savaient, cela n'a pas semblé les dérangé outre mesure.

A son tour de prendre l'avantage, et c'est une main possessive qui vient se poser sur la hanche de la brune, alors qu'il passe derrière le comptoir, et l'attire contre lui, très proches, trop proches pour être honnêtes, et de se pencher sur elle, jusqu'à lui faire sentir son souffle près des lèvres, mais sans l'embrasser, il vient poser ses crocs sur le cou de la belle, et lui faire une petite aspiration, du genre qui vous laisse une marque quelques heures, voire quelques jours, vu l'ardeur qu'il y met.

Avoue que tu savais, beauté.

Qui plus est que...vous êtes des nounous impériales, plus vraiment des écorcheur...cela ne tient donc pas !


Les lèvres s'étire, alors qu'il cesse de malmener la peau du cou de la brune, pour venir saisir sa lèvre inférieure, et de s'écarter gentiment, du moins, leurs visages, leurs corps restant très proches, collés serrés, sous les regards plus ou moins discrets des personnes présentes, y compris son amant sur le visage duquel les yeux du Gaucher se pose, plongeant dans le regard de son cousin.

Nounous, ouaip, s'tu veux. Mais on a t'nu une parole qu'on avait donnée à un ami qu'j'respecte beaucoup. On s'occupe pas d'la guerre d'l'Empire, juste d'notre havre, quand on s'repose pas dans not'couche. J'sors d'un long séjour dans les bois, j'suis resté plus d'un mois sans donner d'nouvelles.

Ma visite n'aura pas été vaine alors, tu fais bien d'me remercier !
Quant à ton invitation dès plus..scabreuse, j'vais devoir la refuser ! T'sais bien que je n'ai jamais été partageuse, c'est toi et moi ou rien du tout !


Le Gaucher fait mine d'avoir une attaque, portant sa main droite sur son coeur.

Haaa, je meurs ! Une déclaration ! Hida chérie, tu m'avais pas habitué à ça. En prime t'es jalouse ?! On m'aurait dit ça, je l'aurais pas cru, jolie brune. C'est qu'tu m'fais d'jà une scène ??

Fais chaud, j'trouve ici !

Ils s'amusent, sourient, se cherchent, se tournent autour, sans vraiment en avoir conscience. Des amis d'enfance qui se retrouvent presque. On retirerait le cadre et on en ferait un film muet que ça ferait goûter champêtre, retrouvaille des anciens du collège trucmuche à Saint-trou-paumé-des-champs.

Ma proposition tiens toujours t'sais, pour un p'tit séjour à l'ombre de certains remparts, sous bonne escorte.

La laissant un peu faire la conversation avec des gars qu'il connait pas, il les observe rapidement, et sirote sa bière, complètement à son aise, autant que Lest, dans cette assemblée de Fatum-Eldo, malgré leurs uniformes impériaux sur le dos.

Il sort de sa poche une pipe, la bourre de chanvre et bat un briquet pour l'allumer, sans demander si ça dérange ou pas, parce que c'est pas supposé déranger ceux qui sont présents. Aspirant une bonne bouffée, il fait tourner à Lest ensuite, et se tourne vers le gars qui semble vouloir faire un brin de conversation.


T'cherches de quoi t'amuser, l'ami ? T'es au bon endroit ! J'connais quelqu'un qui cherche des bras, pour un travail rentable, mais risqué, et par contre, j'te promets qu'tu vas pas t'ennuyer !

Esquissant un sourire, il regarde Hida.

Oh, désolé ! J'te coupe l'herbe sous les pieds ! j'pensais aux Ecorcheurs et à Fatum... Navré la belle. Mais bon, toi comme moi, on sait qu'l'Eldo n'aurait pas pu s'promener en si grand nombre.

Et hop, une nouvelle petite pique, histoire de la taquiner, voire la narguer, alors que sa main droite se balade sur le dos de la brune, sa main gauche restant agile et disponible pour toute autre action qu'il pourrait avoir l'idée de faire.

Sa main l'attire de nouveau très très près, si bien qu'elle risque d'avoir encore plus chaud vu qu'il commence à se sentir un petit peu à l'étroit dans ses braies, surtout après le regard de braise échangé avec Lest.

Fatum recrute aussi nan ? Ce s'rait gentil d'leur montrer c'qui s'offre à eux, histoire qu'ils choisissent.

Continuerait-il ? certainement ! En venant lapper le cou de la brune, espérant ne pas trop choquer la petite blonde qui doit avoir qu'une hâte sans doute : sortir de ce bouge. Puis il se redresse, et regarde Lest.

Dis, l'broucolaque, t'es d'accord avec moi pour qu'on escorte Hida jusqu'à notre roulotte ?

Oui, bon, ils doivent le dire où pas, où se trouve leur roulotte ? pas besoin, des remparts, certainement qu'Hida sait où elle se trouve.

A moins que tu aies autre chose à nous proposer ? Tu nous invites à visiter les environs, Hida ? Ou on te fait faire une visite guidée ?


Sourire charmeur sur les lèvres, et sa main droite qui ne cesse d'aller et venir, de la nuque à la chute des reins de la brune, avant qu'il ne cesse soudainement, lorsqu'elle va servir les deux encapuchonnés qui vouvoient... Le regard du Gaucher se pose sur Lest, et le sourire le quitte un très bref instant, il faudrait être tout près pour l'avoir capté, genre être Lestat ou la petite flammèche, vu qu'il a tourné le visage vers ces deux-là seulement, aux aguets, avant de se retourner vers Hida, le regard brillant, et de nouveau son sourire en coin.

Humm, tu sais, si tu avais un p'tit boulot pour nous, on t'dirait p'têtre pas non, Hida, et puis on s'occup'rait de former les p'tits nouveaux, histoire qu'ils s'prennent pas pour des nobliots.


Puis il tend la main vers Lest pour récupérer sa pipe et tirer une nouvelle taffe, de la main droite, celle qui a quitté le dos d'Hida.

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Siri


La flamme, ou flammèche pour les intimes mimait l'ennui. Elle qui ne perdait pas une miette des échanges, ne détournait le regard que pour observer les va et vient dans la salle., tout en essayant de trouver l'attitude à adopter. C'est que devant elle se passait des choses qu'une personne de son âge n'aurait pas du voir. Une jeune fille « respectable » n'aurait jamais mis les pieds dans un endroit comme celui-là. Que connaissait-elle de ce genre là ? Aurait-elle dû simuler un rougissement. Détourner la tête ? S'offusquer ? Après tout, l'attitude qu'avait le trio pouvait en faire rougir plus d'un dont la pudeur aurait été mise à mal.

De son point de vue, il ne s'agissait là que d'un jeu entre adultes. Cela la laissait froide et pour cause, n'avait-elle pendant un temps travaillé dans une auberge ? Enfin, si on pouvait appeler ça une auberge. Un tripot ou homme et femme s'adonnaient à plusieurs vices, dont celui de la luxure. Donc pour la choquer, il fallait se lever de bonne heure.

Intriguée, elle l'était. Inactive, sans aucun doute. Mais qu'aurait-elle fait concrètement à part être une spectatrice sous la protection d'un homme qui jouait sa vie... Et Puis l'observation était son domaine.

Toujours du coin de l’œil, elle observait la brune. Son attitude semblait féline, et Siri se demandait ce qui avait bien pu faire d'elle une brigande. Eh oui, toujours cette curiosité qui l'emmenait vers des terrains inconnus.
Elle aurait pu penser au conseil, à la tactique à envisager en tant que prévôt. Ou tourner ses réflexions vers Vaudémont, ville qui devrait changer de nom pour ses multiples prises.

Non, décidément, en ce lieu, elle était la flammèche, la nièce de Louis. Son attitude se devait d'être à la fois désinvolte et sur le qui-vive. Elle n'avait pas la force et la puissance des hommes dans la pièce, mais elle était fine et agile. Elle apprenait le mimétisme quasi à la perfection.

Il était temps de partir ? L'endroit se remplissait peut-être un peu trop. Le Gaucher avait eu comme un tressaillement, du moins c'est ce qu'elle crut. Sa main empoigna la choppe, l'approcha de ses lèvres pour pouvoir parler sans qu'on ne voie ses lèvres bouger.


Un problème Louis ?
Lglvh
Sourires en coin-coin, petits pics amusés, des frôlements, des regards rien de tel pour divertir ma petite personne.
Regards de braise et clin d’oeil complice avec mon cousin et les lèvres sont trempées dans la mousse, léchées langoureusement et vas-y que j’te sors le grand jeu, Hida chérie.
Pour ne pas être de reste, je descend de mon perchoir, serrant la brune de l’autre côté, feignant une mine boudeuse


On me ,met de côté Hidounette, tu m’en veux toujours de t’avoir dit que Louis embrassait mieux..

Plissement de nez lestatien désapprobateur, une main qui vient tirailler une mèche brune pour dégager le front de la belle.

J’suis décu, vraiment qu’t’es choisi mon frère plutôt qu’moi

Un soupir qui se veut languissant

T’pourrais au moins t’faire pardonne d’m’avoir briser l’cœur . Le frangin, mon cousin...Ca m'fait jaloux tout ça

Je récupère la pipe tendue par Mon brun, tirant longuement dessus, ressoufflant des petits ronds que j’envoie sans gêne sur la belle.

Ouep, Louis, j’suis sur qu’Fatum, ils ont bien plus a proposer qu’un p’tit bourge perdu dans l’trou du fion d’la Lorraine plus peuplé comme son nom l’indique par des veaux et des monts…


Je relâche mon étreinte et me rassied sur le comptoir, jambes balanceant dans le vide non sans avoir volé un bref baiser à la d’moiselle d’Encausse et frôler le fessier Trackien au passage.

Dites, Z’avez l’air d’pas vous en sortir avec tous ces chiffres faramineux. J’dois compter pour vous ?

Sourire narquois

Louis a raison, Hida. Laissons tous ces savants calculs, pis viens avec nous. On te f’ra visiter not’roulotte. T’verras la couche y est confortable et on y a même changé les draps.

Une fraction de seconde, le sourire du Gaucher se fige. Ca ne trompe pas. Je garde mon masque enjôleur en place, ma main droite ne quittant désormais plus le pommeau de ma lance de lancé, prêt à agir s’il le faut et m'interposer pour protéger la petite prévôte qui semblait autant à l'aise qu'un agneau au milieu d'une meute de loups.
Je regarde Lou', me mordant les lèvres. Pas pour dire, mais le voyant en pleine *chasse* forcément ça me donne faim . je me penche vers Hida, happant le lobe de son oreille que je sers un peu entre mes dents et sussure mielleux


Allez, Hida quoi..un p’tit tour, histoire de parler boulot..à moins qu’tu veuilles pas qu’on piapiate mais qu’on s’entraîne à un corps à corps serré ? Qu’en penses-tu ?
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Hidatsa


Baisers volés, morsures au cou, étreintes et tout cela sous les yeux éberlués de ses compagnons qui étaient plus habituées à la voir donner des taloches que de se laisser faire ainsi. Pourquoi se laissait-elle faire ? Nostalgique ? Assurément elle l'était, frissonnante aux caresses de Louis dans son dos, sentant son souffle chaud sur son visage, la Brune le regardait de ses émeraudes, ses pupilles dilatés à la vue, au toucher de cet homme à qui fut un temps, elle s'était donnée

Il fallait qu'elle reprenne le contrôle de la situation avant de se laisser trop aller, parce que dans son corps, il s'en passait des choses et s'ils étaient seuls, elle ne donnerait pas cher de ce dernier.

'Fin bref, ce qui est fait, est fait Louis.
Je n'ai pas attaqué votre havre de paix, juste une ville voisine, tu vas pas m'en vouloir jusqu'à la fin de tes jours pour cela !

L'Eldo' n'a pas besoin de Fatum pour prendre des mairies, j'te citerais l'exemple de Gien et de Montargis récemment, mais je te l'accorde, en cette période estivale, il nous aurait été difficile de nous ballader avec une trentaine d'hommes. Mais le résultat aurait été le même vu le peu de défenses rencontrées sauf que 30, c'est plus impressionnant.

Et v'là que l'rouquin s'y met sentant ses mains sur ses hanches, la Bruna soupirait limite gémissait, prisonnière de ces deux hommes qui respiraient d'envie l'un pour l'autre.

On me ,met de côté Hidounette, tu m’en veux toujours de t’avoir dit que Louis embrassait mieux..


Tu l'as p'têt dit mais on ne s'est jamais embrassé tous les deux donc ce n'est que pur spéculation !

J’suis décu, vraiment qu’t’es choisi mon frère plutôt qu’moi

T’pourrais au moins t’faire pardonne d’m’avoir briser l’cœur . Le frangin, mon cousin...Ca m'fait jaloux tout ça


Elle secoua la tête, ses boucles frappant le visage de Lest', se rappelant de cet automne si mouvementé


Nan mais j'aurais tout entendu. J'assume me choix, aussi mauvais fussent-ils. La seule chose que j'ai pu te briser à la rigueur, c'est ton égo et encore franchement... je n'ai pas cette prétention.

Haaa, je meurs ! Une déclaration ! Hida chérie, tu m'avais pas habitué à ça. En prime t'es jalouse ?! On m'aurait dit ça, je l'aurais pas cru, jolie brune. C'est qu'tu m'fais d'jà une scène ??

Sa main venant claquer les fesses du Capitaine de l'escorte impériale, la laissant vagabonder sur celles-ci, autant en profiter pendant qu'elle y était, pas de raison qu'il soit le seul, les seuls..à se faire plaisir.

Rhaaa mais pas du tout ! C'juste que j'ne suis pas la Pie. J'me souviens du temps où tu n'voulais pas partagé non plus. Comme quoi, tu n'fais que ce qui t'arrange !

Un froncement de nez sur la frimousse de la Brune, un brin agacée maintenant, par ses piques incessantes, s'en retourne vers l'étranger qui, malgré la scène limite malsaine ne semblait pas outragé voire même indifférent.

En faite dame j'ai longtemps ete retenu chez moi par de nombreuses contraintes travail et autres et mon dernier voyage datant de mon plus jeune age j'en ai eu marre .

j'ai aussitôt chercher des amis et nous avons décidé de faire un voyage réparateur loin de tout nos problèmes .

vous me comprenez non?


Elle repris un sourire franc tout en se servant une nouvelle chope, libérée enfin de ses chieurs d'amis, elle scrutait l'étranger qui ne s'était toujours pas présentait, des réponses assez évasives.


Mmmh j'vois oui. Envie de prendre l'air quoi.
Vous v'nez d'où ? Quel genre de travail faisiez-vous ? Envie de nouvelles aventures p'têt ?


Allez, Hida quoi..un p’tit tour, histoire de parler boulot..à moins qu’tu veuilles pas qu’on piapiate mais qu’on s’entraîne à un corps à corps serré ? Qu’en penses-tu ?

Sa tête ne réfléchissant plus vraiment, son corps en émoi, des mots s'échappèrent de sa bouche sous l'impulsion du moment. Des retrouvailles inespérées auxquelles elle ne voulait pas mettre fin sitôt.


D'accord ! J'accepte votre invitation pour visiter votre roulotte..voire de visiter l'coin car à part la mairie et c'te taverne, je n'ai pas vu grand chose mais là j'ai besoin de sommeil, si si de sommeil...
Le_g.


La main d'Hida qui vient sur sa fesse, ça lui mettrait le sang en ébullition au Gaucher que ça n'étonnerait personne hein ! Ils sont là, proches, ils ont échangé les amabilités d'usage, les petits gâteaux apéro ont été dégusté avec un plaisir non dissimulé, et il serait peut-être temps de passer au plat de résistance...

C'est justement le moment qu'elle choisit pour aller s'occuper des loustics qui se planquent sous leurs capuches, ce qui lui laisse le temps de repasser dans la salle, et de venir près de sa "nièce", lui faisant un sourire pour la rassurer. Si les deux hurluberlus ne sont pas connus, ni de lui, ni d'Hida, ni de Lest, dans leur milieu, où ils sont plutôt actifs, ou l'étaient, c'est qu'il y a un os dans le pâté.


Hida chérie, je ramène ma nièce et on revient.

Un regard de braise, mais de connivence également vers son rouquin d'amant, parce qu'il est l'heure de l'extraction de la donzelle, qui même si Hida accepte de la laisser sous leur protection, risque un peu trop. Il n'est pas dupe, et se doute qu'Hida l'a repérée, aux propos échangés à leur arrivée et à la mise en garde.


Allez ma puce, je te ramène.

Et il lui empoigne le bras, en douceur, mais fermement, autrement dit, il n'acceptera pas un refus et se dirige vers la sortie. Les mots d'Hida le font ralentir et relâcher un peu le bras de la blondinette qu'il escorte, pour venir enlacer la brune et lui déplacer une mèche de cheveux en place de la main gauche, lui passant l'autre autour de la taille dans le dos, et la regarde dans les yeux.

T'enfuis pas, J'reviens vite, Beauté.

_________________
Siri


Allez ma puce, je te ramène.

Hiiiiiiiinn. Non mais non ! Pourquoi tant de haine ? Elle avait juste posé une question du bout des lèvres, à peine touché sa bière que Le Gaucher avait décidé qu'ils devaient partir. Bon d'accord, elle n'était pas en sûreté et depuis le début Louis la protégeait et risquait leur vie. D'accord chaque seconde passée dans la taverne devenait un risque plus grand, mais quand même !

On ne pouvait pas demander à une adolescente qui avait vécue une partie de sa vie sans autorité de suivre. Faut dire, qu'Il ne lui laissait pas vraiment le choix et même si elle avait oublié pendant un bref moment ses responsabilités, il le lui rappela en la prenant par le bras.

Docile. Elle ne fit pas de difficulté, il avait raison et elle tort. Il savait ce qu'il faisait, pas elle. Ils n'étaient pas de son monde, comme elle n'était pas du leurs. Il y avait des subtilités qui lui échappaient encore, mais icelieu, elle était en train d'observer et d'apprendre. Mais toutes les leçons ont une fin, un jour peut-être en aurait-elle d'autres. Enfin, l'espérait-elle.

Et son « oncle » avait raison, elle ne pouvait se permettre d'être aussi désinvolte, et parfois la curiosité pouvait devenir un vilain défaut. Surtout pour une personne aussi inexpérimentée dans ce domaine.
La blonde avait cru que fréquenter les bas fonds de la ville ressemblait à ça mais elle se trompait. Les bas fonds étaient de pauvres ères qui ne vivaient que de petits larcins, d'alcool et de stupre. Le Danger avec un grand D, se trouvait en partie ici.

Elle inclina la tête en direction de la brune aventurière, toujours très près de Louis. Elle tourna la tête pour voir si le Roux torride venait aussi.

Hidatsa


[Une nuit mouvementée...]

T'enfuis pas, J'reviens vite, Beauté.


L'avait-elle écouté ? Avait-elle passé la nuit dans leur roulotte ? Avais-elle fait des folies de son corps...passant de l'un à l'autre, les deux en même temps ? Avait-elle mis Lest dans une malle pour profiter seule de Louis ? Ou s'était-elle simplement endormi dans leur bras à parler boulot ou souvenirs d'enfance ?

Autant de questions auxquelles je laisserais planer le doute, les rumeurs allant toujours bon train dans ce genre de situation.

Toujours est-il qu'après une nuit des plus...réparatrice, il fallait penser à quitter ce patelin au plus vite. Elle savait l'armée Lorraine repartie sur Toul, c'était donc le moment de filer par le sud.

Et hop, là voilà remontée dans sa roulotte, accompagnée de quelques camarades, suivi de près par l'Crapaud et son p'tit groupe, direction Epinal.

La Brune en profita pour dormir un peu laissant le Homard prendre les rennes, la route campagnarde semblait tranquille, seuls les essieux grinçaient un peu du fait de la route escarpée quand soudain, un cri la sortit de son sommeil.


Armée droit devant !!!

Manquait plus que ça, une armée ! Que fouttait-elle là ? Fallait maintenant faire front, pas le moment de se débiner ou de penser à sa dernière mésaventure avec l'armée bourguignonne. Tout le monde sortit, épée à la main, prêt à affronter l'armée qui battait pavillon franc-comtois.

Qui a déjà vu Hida une épée à la main ? Elle est aussi à l'aise avec ça qu'avec une louche entre les doigts, autant dire..qu'elle préférait la porter pour faire jolie plutôt que de s'en servir, préférant l'arc pour la chasse aux bourses ou sa hache pour le côté plus bourrin.


Le combat fut rage, sans attendre, elle fut pris à parti par un soldat qui semblait savoir manier l'épée lui. Au départ, elle se débrouillait pas si mal que ça, feintes, ripostes, toussa toussa, elle se surprenait elle-même de son agilité. Jusqu'à ce moment où..la lame de son ennemi vienne lui caresser l'épaule, oui enfin..au vu du cri poussé par la Brune, le sang qui jaillissait et le sourire satisfait du soldat qui lui faisait face, c'était une belle entaille qu'il venait de lui infliger, la laissant à terre telle une chienne abandonnée par son maitre.

Dans un état second, semi-consciente, elle entendait encor les lame se croisaient quant tout à coup, le silence...La Capitaine ouvrit les yeux, elle n'était plus sur un champ de bataille mais dans un endroit qui était inconnu. La douleur était intenable, les traits tirés sur son visage, grimaçante à souhait, elle murmura à qui l'entendra.

Où suis-je ? Que s'est-il passé ?
Isabeau_scomber
[A une date indéterminée, autant pour lui que pour ses futurs environs]

Mmmmmffffff...

Une longue inspiration. Lentement, il gonfle ses poumons, les emplit de l'air franc-comtois, dernière région par laquelle il est passé.
Dans quelques secondes, et plus précisément dans un pas, il va enfin entrer en Lorraine.
Des jours et des jours qu'il attend ça. Qu'il espère ça. Que son cerveau cogite dans tous les sens sur le pourquoi du comment. Des jours entiers à tenter de trouver sa route, à se faire lire les panneaux indicateurs, à travailler à droite à gauche pour gagner son pain et celui de sa petite compagne de route, à en planquer dans le bas de laine (ou plutôt dans un endroit de ses braies qui lui fera un avantage pour l'oeil des dames), à attendre au pied des panneaux un péquenot, une roture, un bourgeois bouffi pour être sûr qu'il va bien au bon endroit.
La Lorraine.

Pour beaucoup, l'eldorado est à l'autre bout du monde. Des bateaux qu'il faut prendre, qu'ils disent, pour aller vers des terres où le sol disparaît sous la soie, où les aliments n'ont plus le même goût tellement les épices poussent partout. Des pays où le blé et la farine ne deviennent pas du pain, mais des longues ficelles à suçoter bruyamment. D'autres disent que par terre aussi on peut y aller. Mais faut marcher si longtemps que le pied devient la semelle des chaussures, que la peau devient noire comme du cuir tellement il faut chaud ; faut marcher si longtemps que tu arrives là-bas quasiment pour creuser ta tombe.
Pour lui, l'eldorado est à quelques centimètres.
La Lorraine.


Aaaaaaaaaaahh...

Expire-t-il joyeusement alors que sa semelle sur-usée se pose enfin sur le sol lorrain. Enfin se pose... Regardant le lointain, il n'a pas pris garde au maudit petit caillou venu enfoncer sa voûte plantaire et trouver le peu de cuir qu'il lui restait. Mais même ce maudit petit caillou ne peut changer son humeur joyeuse et pleine d'espoir.
Son voyage va bientôt prendre fin.
Il ne l'a pas vu revenir. N'a aucune nouvelle, alors il prend son temps, histoire d'être sûr d'arriver au moins mauvais moment. Des rumeurs de guerre, des rumeurs de brigandage. C'est bien, c'est source de commerce ; mais dans un premier temps, ça peut surtout être source de gros dépouillage.

Remontant son baluchon sur son épaule, il se met à siffloter joyeusement alors que ses pas reprennent leur route.
Nouvelle vie, nouvelle ambition. Pas de ville. Pas de nobles. Pas de raclée parce qu'il refuse d'écouter le curé du village annôné ses lettres, ses chiffres et ses saletés d'addition. Enfin un pays où un ignare comme lui pourra s'épanouir.


[Aux environs du 20 août]

La colline de Vaudémont n'est plus seulement une ombre dans le lointain, elle est maintenant voluptueusement arrondie sous ses pieds.

Bon, lui est entré adroitement et habilement en ville. Il a profité que les douaniers et la maréchaussée s'agitent en tout sens devant l'armée qui commençait à s'étaler de l'autre côté de sa route pour se faufiler entre les murs, juste avant leur fermeture par précaution. C'est ça que d'entraîner ses reins à d'adroits et habiles coups.
Il avait même eu le temps de recevoir une missive, à laquelle il s'était empressé de répondre. Enfin de répondre. Un sourire carnassier s'étale sur ses lèvres. Il a fait répondre. Illétré un jour, illétré toujours ! Pense-t-il en passant ses mains dans ses cheveux.

Dernier jour dans cette miteuse auberge dudit quartier Sud. S'il ne trouvait pas rapidement un emploi un peu mieux rémunéré que cette satanée et poussiéreuse mine, son projet allait prendre l'eau.
Le miroir crasseux dans lequel il se regarde pour se couper maladroitement la barbe au rasoir mal affûté lui renvoie pour la millième fois son reflet, source de grande perplexitude.
Quelle ironie du sort d'être né blond. Tant de gens font tout pour le devenir artificiellement et lui, il lui suffit de se réveiller. Cela dit, il doute que beaucoup de nobliaux aient envie de sa chevelure. Frisé mouton s'ils sont courts. Filasse gras s'il les laisse pousser. C'est d'ailleurs pour ça qu'il les coupe souvent ; ça lui évite de se les laver et il peut occuper son temps à des choses plus utiles. Cela lui évite aussi de voir le retour de la vermine qui lui a usé les ongles à force de se laver le crâne.

Prochain objectif que lui rappelle aussi ce miroir toujours aussi crasseux : se remplumer. Maigre comme un clou, ce n'est pas le genre de physique qui inspire la confiance. Il allait devoir manger plus correctement. Mais ça aussi, ça dépend des emplois. Ca aussi, ça dépend des rentrées d'argent.
Il devenait plus qu'urgent de trouver une masure en ruine ou à l'abandon pour les y poser...
Par contre, à son grand dé(plaisir), le miroir profondément crasseux lui renvoie l'éclat de ses yeux gris. Seul détail d'un physique banal, sur une personnalité qu'il travaille à rendre profondément banal, peu de personnes oubliaient l'éclat d'acier quand ils croisaient son regard. Ce qui l'obligeait souvent à baisser les yeux ou à faire pousser ses cheveux (point lui causant moultes soucis, encore et toujours).

Tirant une dernière fois sur sa chemise gris propre (ou blanc sale, c'est selon l'état d'esprit de celui qui le regarde), remontant la culotte gris foncé (ou blanc très sale sortant de la mine, là encore c'est selon), il se détourne de son observation avant de devenir trop désagréable envers lui même, ou de s'apitoyer encore sur ce détail trop gênant qu'est la couleur de ses yeux.
Il était aussi temps de tâter le pouls de Vaudémont.

Les brigands avaient pris le village (ce qui n'était pas dur vu les deux pauvres maréchaux qui le gardent, gnarkait-il dans sa barbe), ils avaient pris l'auberge principale, plus loin vers la place centrale. Les rumeurs voulaient qu'ils proposent des emplois bien rémunérés.
Il était temps d'aller tâter le pouls de l'argent de ce bled oublié des dieux, du Dieu et même des hommes.
Il aime ce genre de village. Plus personne n'y prend garde. La preuve, plusieurs jours déjà qu'il rôdait dans le village, et à part deux ou trois blondinettes bien roulées (surtout une dans un pantalon qui lui faisait un cul d'enfer), une brunette que par contre il ne découvrait pas et une dounanière aux cheveux bien trop voyants, personne ne l'avait remarqué lui.
Discret discret. Plus personne ne prend garde à rien dans ce genre de village aux frontières de mondes.

Avant même que les grincements des portes et des lattes de bois mal dégrossi ne cessent, il était déjà dans l'effervescence des ruelles boueuses, en direction de la place du village.
Le fond de l'air bruissait de l'argent dont le lieu venait d'être délesté ; le vent bruissait d'un conseil qui essayait de faire quelque chose pour avoir des informations et reprendre les choses en main. Le filasse silencieux à la carrure furtive se faufilait dans les ruelles sombres, léger, rapide, ne laissant même pas de traces dans le sol. Mentalement, il notait les précautions à prendre. Jamais de commerce avec la mairie. Jamais de confiance dans le réseau de protection fédéral. L'argent chez lui, dans une planque encore à définir.

A peine quelques minutes plus tard, le voilà appuyé contre le mur d'une forge plus ou moins habitée (ou plus ou moins abandonnée, ou plus ou moins mal entretenue mais de toute façon fermée à cette heure), les bras croisés contre son torse se remettant de ses dernières toux trop profondes, le regard d'acier profite de l'émoi pour reprendre son observation des habitants.
Mwé mwé mwé... Pas extraordinaire, mais prometteur. De toute façon, il avait décidé de se lancer.

Alors qu'il reprenait sa liste mentale, la porte de l'auberge repeinte aux couleurs des brigands s'ouvre de nouveau, dans son grincement caractéristique du bois trop soudainement forcé.

Alors, voyons v... Mortecouillue ! Maugrée-t-il in petto. La blonde ! Celle au cul à faire damner trois saints et deux démons !

Perdu dans ses suppositions sur la position de la demoiselle, il en oublie toutes ses règles de prudence et laisse ses yeux la parcourir, à la limite de la décence, à la limite de la lumière et de l'ombre de la ruelle.
Siri
Il y avait des choses que la blonde taisait parce qu'elle était sous le sceau du secret.
Il y avait des choses que la blonde ne faisait pas parce qu'elle avait une code de conduite, mais s'il y a bien une chose qu'elle aimait par dessus tout, c'était bien assouvir sa curiosité. Sa soif de savoir pouvait parfois l'amener vers des sentiers interdits. Et la taverne de l'eldo était l'un de ces interdits. Après tout, elle était tenue par ses « ennemis » du moment. Mais elle affectionnait la tenancière, aimait discuter avec elle. Bien sur, elle savait qu'elle devait se méfier. La femme était une aventurière, elle n'aimait pas dire brigande. Elle avait l'expérience que Siri n'avait pas. Elle avait vu ce qu'elle ignorait. Et quel mal pouvait-il y avoir à aller discuter avec la brune ?

Un monde inconnu et attractif. Certes, elle ne comptait pas suivre le même chemin, mais ça lui faisait du bien d'aller discuter un peu. Au moins pendant ce temps là, elle n'était pas dans son bureau, elle ne pensait pas au conseil. Et elle était une adolescente, il ne fallait pas l'oublier. Elle avait cru qu'entrer dans un conseil lui indiquerait quel serait son chemin, trouver celui pour lequel on l'avait laissé icelieu. Mais elle y était encore plus seule. Il y avait bien Ermina, mais depuis qu'elle était entrée, par sa faute, à la maréchaussée, les deux jeunes femmes ne se voyaient plus ou presque. En même temps, si on laissait les deux femmes dans une même pièce trop longtemps, la blonde se transformait en peste. Une petite histoire s'était déroulée il y a longtemps entre elles deux et depuis, elle n'avait jamais su comment lui parler autrement.

La soirée était avancée lorsque la prévôt sortie de la taverne. Elle avait le sourire aux lèvres. La soirée s'était bien passée, avait même ri. Et s'il n'y avait pas eu des brigands dans les murs, peut-être que cette soirée n'aurait jamais existée. Elle n'avait pas envie de se justifier, elle n'avait pas envie de se faire sermonner. Elle aimait bien parfois être elle sans fard, même si Hidasta ne s'en était pas forcément rendu compte.

Elle était la prévôt, elle avait une charge et même s'il lui était facile de redevenir simplement Siri, elle devait faire son devoir. Aussi, devait-elle prendre ses dispositions pour inverser la vapeur. Bien sur que c'était agréable de s'évader, mais il était aussi important de faire le nécessaire pour bouter les brigands hors du duché, ensuite, elle pourrait de nouveau s'amuser.

Toute à sa réflexion, elle sentit un picotement tout le long de son corps. Sensation désagréable qui la parcourait centimètre, par centimètre. Elle avait cru être seule, mais elle se trompait, une forme se dessinait lentement sous ses yeux. Un pécore mal dégrossi la regardait étrangement. Étrangement oui, car elle ne savait déchiffrer les regards lubriques, elle niait tout ce qui avait un rapport avec le charnel. Et son regard la dérangeait. La mettait en rogne.

Elle se redressa de toute sa hauteur. Bomba sa poitrine. Et se dirigea vers la forme. Il était immense, plus grand que la forme courbée qu'elle avait aperçu, parce qu'il s'était redressé en la voyant se diriger vers lui. S'il pensait lui faire peur il se trompait. Sa bouche en un rictus semblait sourire.

Elle avait pensé un instant sortir l'épée qu'elle avait sur son côté, le mettre en joue, le toiser du bout de sa lame sous le menton. Mais elle n'était pas ce genre de personne. Elle ne recourait à ce genre de manège que si on l'incitait et rare s'y était aventuré.

Elle s'arrêta à moins d'un mètre de lui, remonta le menton pour lui faire face. Plongeant ses béryls dans un gris sombre, accentuant les ombres dans ses yeux. Ses poings sur les hanches.


Vous vous êtes trompé de quartier... les personnes de votre genre devraient se rendre dans la basse ville s'ils ne veulent pas avoir de problème.
Isabeau_scomber
Mortecouillue elle approche !

Il n'était qu'un homme. Un homme face à une belle et jeune fille. Il s'était juré de faire profil bas. Il s'était juré de n'être qu'un pouilleux.
Mais là, à cet instant, cet instant hors du temps, son instinct masculin reprend le dessus. Ses épaules se redressent, son dos se raidit. Ses lèvres dessinent un sourire en coin très appréciateur. Quant à son regard... La couleur acier parcourt ses courbes, les souligne lourdement ; dissimule ses pensées, ses évaluations.
Un regard extérieur ne peut que trouver étrange ce qu'il apercevrait à cet instant. Plus qu'un péquenot, plus qu'un blond. Au regard aussi pénétrant que la couleur de ses iris.

Tu bombes le torse, petite caille ? Oh mais que c'est mignon... Tu fais la fière, la forte. Tu ne bombes pas ces magnifiques rondeurs que tu n'assumes pas totalement de dévoiler pour me charmer. Non non tu ne charmes pas, n'est-ce pas ? Non. Tu es bien au-dessus ça. Tu bombes le torse pour avoir le courage de m'affronter. Que tu es adorable de vouloir être si forte...

Tu redresses ton dos, petite caille ? C'est vraiment touchant... A défaut de dominer physiquement un homme mesurant plus de cinq pieds, tu essaies de le dominer par l'ascendant mental.

Même ton sourire essaie d'être fort, petite caille. A-do-ra-ble. Facile d'imaginer, sans peine, dans quel contexte ton sourire deviendrait rêveur, volontaire. Peut-être dominateur ? Oui, petite caille. Tu aimerais dominer...

S'il n'est peut-être pas très malin, il se plaît à essayer de deviner quelles femmes les petites filles deviendront. A étudier leurs courbes, leurs volontés, leurs rêves, leurs envies. Et surtout à deviner de quelle façon il pourrait influencer tout cela s'il en avait l'occasion.

Mortecouillue ! Il s'est encore fait avoir et a laissé ses pensées - organisées – le percer à jour.
Et la voilà plantée devant lui. Lui donnant... Un ordre ?
In-extremis, il retient un rire franc et chaud. Oui, dominatrice, petite caille. Tu te complairais dans ce rôle pour cacher qui tu es.


Vous vous êtes trompé de quartier... les personnes de votre genre devraient se rendre dans la basse ville s'ils ne veulent pas avoir de problème.

Aussitôt, dès la voix flûtée mais déterminée de la jeune femme échappée de sa gorge, il se rembrunit dans une posture qu'il n'aurait jamais dû quitter, à laquelle il devra être vigilant, à tout instant.

L'oeil torve qui vire à l'indigent, ouvrant sa fenêtre vers un cerveau totalement vide qui peine à comprendre des mots plus compliqués que 'dégage raclûre' ou 'on fait pas l'aumône ici !'.
La main qui passe dans le cheveu gras et le plaque moitié en arrière, moitié sur le front. Si seulement il avait pu faire dégouliner un peu de gras sur son front, là, maintenant à cet instant, ça aurait été parfait. C'est qu'il doit réfléchir à ce qu'on lui demande.
Les épaules voûtées pour diminuer d'un quart sa taille, soulignant par la même occasion sa maigreur et son absence de muscles.
N'est-ce pas que tu les aimes musclés, ceux qui te tiennent tête, petite caille ? Et bien vois comme je suis mince. Maigre. Fluet. Tu me cries dessus, je m'envole.
Et pour bien finir de t'envoyer au loin...


Rrrrrrrr. Pft !
Un somptueux raclement de gorge bien sonore. Suivi d'un merveilleux crachat bien noire de la suie d'une journée précédente passée dans une mine.
Juste à tes pieds.
Ouaip. Du meilleur effet devant une telle donzelle. Et puis quitte à se dissimuler, il faut aussi dissimuler cette douce odeur mentholée qui pourrait s'échapper de ses lèvres. Après un tel exploit, impossible qu'elle s'approche et risque avoir des doutes.
Au cas où, il en tient même un second en réserve.


Wé m'dame. Laisser un silence, assez long pour que s'effacent les moindres doutes sur une intelligence quelconque.
Pour sûr m'dame. Genre 'chais pas de quoi que tu causes mais oui m'évitera bien des ennuis'.
Chuis désolé, m'dame. Toujours s'excuser devant les femmes volontaires, avec en prime la lèvre inférieure qui pendouille. Elles détestent les mauviettes.
Je salissons plus vot'air m'dame.

Une inclinaison du buste totalement ratée, qui tend la chemise gris propre (ou blanc sale) sur des épaules cagneuses. Et il retourne vers sa ruelle sordide. Comme s'il repongeait vers la ville basse.
Comme s'il replongeait dans le monde où son pas traînant et son dos voûté à la limite de la bosse ne sera pas une offense aux yeux délicats de telles splendeurs à la croupe volontaire.



A ceci près qu'une fois à l'abri d'un regard trop inquisiteur, le lascar entame le long contour de la place, dans les ombres et les ordures, pour arriver jusqu'au panneau d'annonces de la mairie.
S'agirait de pas laisser passer une occas' en or de remplir ses bourses.
Plus qu'elles ne le sont déjà.

A ce propos... Où peut bien être la brunette...
Bref, il verra plus tard. D'abord l'oseille. Ensuite les petits culs. L'oseille. Toujours.
Siri
Elle aurait pu lui passer à côté s'il avait fait profil bas ,sans même lui jeter un coup d’œil.
Parce que, jusqu'à ce jour, elle n'avait cure de qui se baladait, de qui allait où et de qui faisait quoi. Chacun pouvait bien faire ses affaires dans son coin du moment qu'il n’empiétait pas sur la liberté d'autrui. La ville était tellement calme, que les bas fond n'existaient pour ainsi dire, pas du tout. Les gens n'étaient pas élitiste, et les rares nobles qu'on pouvait y croiser, vivaient soit à l'orée des remparts, ou logeaient dans une auberge du coin.

Il aurait été un malandrin cherchant la bastonnade, il l'aurait trouvé pour adversaire.
S'il avait été un ivrogne, elle l'aurait laissé partir sans faire d'histoire.
Mais le personnage qu'elle avait en face d'elle, essayait trop de se fondre dans le décor pour n'être qu'un badaud.
Tout clochait en lui, et s'il ne s'était pas arrêté pour la fixer, s'il n'avait pas été si insistant, peut-être que jamais il n'aurait éveillé ses soupçons. La blonde avait connu des êtres de son engeance et s'était toujours tenu à bonne distance d'eux. Assez du moins pour pouvoir les observer et voir de quoi ils étaient capable.
Le dernier, marchand d'esclaves, appâtait les jeunes filles sans le sou, les charmaient avant de les envoyer sur des négriers. A l'époque, elle était trop jeune pour agir. Ce qui n'était pas le cas aujourd'hui.

Dès le premier instant, la blonde savait qu'elle devait le détester, non, qu'elle LE détestait. C'était physique, et elle ne savait pas pourquoi. Peut-être son attitude, sa façon nonchalante d'être appuyé sur ce mur.

Prédateur.
C'était ainsi qu'elle le ressentait. Et le spectacle qu'il lui offrit, ne fit que confirmer ce que son instinct lui dictait.

Elle resta impassible. Sa bouche garda le pli du demi sourire qu'elle avait affiché, ses poings toujours sur ses hanches. Croyait-il réellement qu'elle allait se laisser berner par son petit manège ? Son sourcil s'arqua intérieurement.


Tu me prends vraiment pour une idiote ! Tu aurais du rester sur tes gardes au lieu de mater. Tu as joué au paon, tu me prenais pour qui, sombre débile !
Et ce bruit répugnant que tu fais avec ta gorge, tu t'es entraîné pour le faire ? Ça t'a pris du temps pour réussir à cracher correctement sans te baver dessus ? Je suis sure que oui
.

Elle évita de regarder ses pieds. Elle frissonna sans rien laisser paraître.

Tu me cherches... Qui es-tu ? Que fais-tu ici ? Mais je vais jouer le jeu, je le saurais bien assez tôt, fais moi confiance.

Gardant son air narquois pour qu'il ne remarque point ses réflexions. Parce que dupe elle devait le sembler, dupe pour endormir ses soupçons. Il saura bien assez tôt qu'on ne provoquait pas la blonde sans en subir quelques frais.

Oui, oui circulez. Et faites attention la prochaine fois...

Il ne l'avait pas laissé finir de parler le goujat. Mais tant mieux.

Elle garda un œil sur la trajectoire qu'il avait prise. Apostropha les gamins qui jouaient non loin.


Ce qu'il y a de bien avec les gamins, c'est qu'ils traînent toujours dans le coin, de jour comme de nuit. Penser à remercier les parents inconscients.

Eh gamins ?! Vous voulez gagner une pièce d'or ? Elle ne leur laissa que le temps d’acquiescer, fallait pas qu'il lui échappe. Si vous acceptez, suivez le gars aux cheveux gras et revenez me dire où il s'est rendu et que l'un d'entre vous fasse le guet en attendant que je le rejoigne, je me charge de vos parents... si vous en avez !

C'est fou comme l'argent parle à tout le monde. Les gamins prirent des directions différentes.
Seule, elle recula et s'éloigna le plus loin possible de l'endroit ou le crasseux avait laissé son empreinte.
Hidatsa
Les jours passés lentement à Vaudemont, bien trop lentement pour la Brune. Le Crapaud avait pris soin d'elle, soignant son épaule avec des herbes que d'habitude, il fumait...étrangement ça avait été efficace, elle retrouvait peu à peu l'usage de son bras mais il lui fallait encore rester quelques semaines dans ce patelin pour se reposer et retrouver toutes ses facultés.

Que faire pour s'occuper ? Ses compagnons étaient partis vaquer à d'autres occupation, se retrouvant bien seule dans ce village dans lequel elle ne connaissait personne. Elle avait pris possession d'une taverne, la rebaptisant au nom de l'Eldorado, après tout, si elle pouvait allier bavardages et recrutements, elle n'allait pas s'en priver.

Mais rares étaient les personnes qu'elle pouvait croiser, la nouvelle mairesse de temps en temps à qui elle avait même proposer son aide, la prévôte blondinette qu'elle aimait taquiner, sa fausse naïveté, son humour lui faisait presque oublier que par sa faute, les armées avaient son nom...Il y avait également cet homme, celui au regard d'acier, qui malgré que vous soyez vêtue, vous fais sentir nue tellement il vous déshabille du regard. Un frisson lui parcourut le corps en y repensant, même si, elle avait toujours pris soin de rester derrière son comptoir quand il était présent. Un personnage bien intrigant dont elle aimerait percer le mystère mais pour cela, il fallait qu'elle le croise plus souvent !

Trainant ses frusques dans les ruelles, la Brune marchait en direction de sa roulotte, plongées dans ses pensées, elle n'en oubliait pas ses deux amis qui venaient lui rendre visite de temps en temps, même si leur venue à Vaudemont n'était pas pour elle...Ele aimait à les avoir près d'elle, rendant son séjour forcé moins morne. Pourtant, c'était pas simple ! Elle ne savait jamais comment se comporter avec eux...Trop proche de Louis, pas assez de Lestat...L"un taquinait, l'autre râler. La Brune poussa un long soupir stoppant sa marche, elle arrivait à s'auto-énervée en pensant à eux, trop têtus tous les deux pour que l'harmonie se fasse entre les trois.
Pourtant, leurs retrouvailles avaient été pour elle, une réelle surprise, une joie de les revoir, autant l'un que l'autre. Mais c'était à chaque fois la même histoire, l'rouquin lui rabachait les oreilles avec son comportement trop impétueux envers Louis...Fallait dire que ses regards, ses gestes...étaient loin d'être innocent et la Brunette se sentait souvent désarmée face au brun. Du coup, elle se retrouvait souvent à râler, à grogner à chaque fois qu'ils se voyaient rendant leur visite limite désagréable au point que Lest' ne voulait plus revenir. Pourtant, elle en faisait des effort mais cela ne semblait jamais suffire à ses yeux...Que devait-elle donc faire ?

Dans son énervement, elle s'aperçut trop tard que dans l'obscurité, la Brune s'était trompée de chemin, ses pas l'ayant conduit près de la Mairie, semblait-il. Au loin, elle reconnut des cris d'enfants mais bien plus près d'elle, elle pouvait entendre des bruissements, peut-être était-ce les miliciens prêts à faire leur ronde. Pas très rassurée mais d'une voix autoritaire comme elle savait si bien le faire parfois pour donner le change, elle s'écria :


Si y'a quelqu'un, montrez-vous ! J'ai une dague et j'sais m'en servir !
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