Seiko
Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien. Ovide
Le Dément était enfin de retour en Berry pour le meilleur et pour le pire enfin, surtout le pire. C'était su de tous, il ferait des dégâts. Ah douce naïveté !
Si les berruyers avaient pensés en être libéré, ils s'étaient assurément fourvoyés voire même ils ne savaient pas le Champlecy. On ne pouvait le réduire uniquement au portrait d'un brun fou au nez proéminent. Non, il était bien plus complexe que cela. Néanmoins, sa cousine avait encore beaucoup à découvrir de lui. Plus encore sur elle-même et son devenir.
Certes, les apparences laissaient croire que la belle avait tout pour elle, noblesse de sang, hautes fonctions,grâce, Amour... mais trop ce n'est jamais assez, rien n'avait su suffisamment la contenter. Quelque chose manquait cruellement. L'essentiel : la folie ou plutôt l'exploitation de cette qualité. Ce don même ! Sans lequel la vie eusse été insipide..
Ne disait-on pas que Les femmes couraient après les fous, fuyant les sages comme des animaux venimeux*? Notre brunette n'échappait pas à la règle.
Loin du dédale de Louvières, L'hôstel particulier du Vicompte de Germiny ne manquait cependant pas de luxe ni de luxure... Zelgius ne manquait pas de richesses et le montrait, Zelgius aimait les femmes et ça se savait. Enfin, pour le moment il en aimait surtout une mais là n'est pas le sujet. L'épouse du fillot allait devoir pénétrer en la grande bâtisse de pierre non sans certaines appréhensions. Effrayée ? Pas plus que d'ordinaire. Craintive ? Non ! Il lui restait encore une once de courage. Avant de côtoyer l'Enfer elle se signa tout de même une dernière fois.
Saluant l'intendant, elle s'y présenta n'étant jamais venu visiter son parenté en ces lieux. Seuls les privilégiés en avait le droit.
-Veuillez faire savoir à Monseigneur Zelgius que sa cousine a bien trouvé le chemin et qu'elle est disposée pour débuter son apprentissage.
Il n'était plus temps de reculer. Passées ces portes, il en serait fini d'elle. Elle mourrait à petit feu... Sa douceur avec.
Une fois cela réalisé, Seiko était prête pour une renaissance sous le joug Zelgiusien.
*ça, c'est du Erasme.
Le Dément était enfin de retour en Berry pour le meilleur et pour le pire enfin, surtout le pire. C'était su de tous, il ferait des dégâts. Ah douce naïveté !
Si les berruyers avaient pensés en être libéré, ils s'étaient assurément fourvoyés voire même ils ne savaient pas le Champlecy. On ne pouvait le réduire uniquement au portrait d'un brun fou au nez proéminent. Non, il était bien plus complexe que cela. Néanmoins, sa cousine avait encore beaucoup à découvrir de lui. Plus encore sur elle-même et son devenir.
Certes, les apparences laissaient croire que la belle avait tout pour elle, noblesse de sang, hautes fonctions,grâce, Amour... mais trop ce n'est jamais assez, rien n'avait su suffisamment la contenter. Quelque chose manquait cruellement. L'essentiel : la folie ou plutôt l'exploitation de cette qualité. Ce don même ! Sans lequel la vie eusse été insipide..
Ne disait-on pas que Les femmes couraient après les fous, fuyant les sages comme des animaux venimeux*? Notre brunette n'échappait pas à la règle.
Loin du dédale de Louvières, L'hôstel particulier du Vicompte de Germiny ne manquait cependant pas de luxe ni de luxure... Zelgius ne manquait pas de richesses et le montrait, Zelgius aimait les femmes et ça se savait. Enfin, pour le moment il en aimait surtout une mais là n'est pas le sujet. L'épouse du fillot allait devoir pénétrer en la grande bâtisse de pierre non sans certaines appréhensions. Effrayée ? Pas plus que d'ordinaire. Craintive ? Non ! Il lui restait encore une once de courage. Avant de côtoyer l'Enfer elle se signa tout de même une dernière fois.
Saluant l'intendant, elle s'y présenta n'étant jamais venu visiter son parenté en ces lieux. Seuls les privilégiés en avait le droit.
-Veuillez faire savoir à Monseigneur Zelgius que sa cousine a bien trouvé le chemin et qu'elle est disposée pour débuter son apprentissage.
Il n'était plus temps de reculer. Passées ces portes, il en serait fini d'elle. Elle mourrait à petit feu... Sa douceur avec.
Une fois cela réalisé, Seiko était prête pour une renaissance sous le joug Zelgiusien.
*ça, c'est du Erasme.