Zelgius
Le Champlecy contemplait le feu se propager et créer de nouvelles explosions à chaque rencontre avec un tonneau emplit de feu grégeois. L'entièreté du quartier pauvre Berruyer était piégé par cet explosif de merveille.
Si il entendait les passants hurler à l'extinction des flammes, il n'eut en revanche aucun regard pour eux. Non, son regard était porté sur les flammes allant lécher le ciel rougeoyant.
Et il mangeait. A croire qu'il fallait qu'il tue pour se laisser aller à se nourrir. Peut-être était-ce son esprit qui lui indiquait qu'il avait droit à sa récompense d'autant de morts en quelques minutes seulement ? Ou peut-être attendait-il simplement de voir comment se déroulerait la suite des événements.
Puis Seiko arriva. Vivante mais non indemne. Son bras gauche attaqué par les flammes tout comme la tenue qu'il lui avait offert quelques heures plus tôt. Il faudrait qu'il lui en donne une nouvelle. Mais pas tout de suite. Non, pas tout de suite...
L'esquisse d'un sourire au antipodes de la chaleur et de la bienveillance se dessina sur le visage du Dément. Il s'approcha de la Rose-Noire et attrapa son bras gauche à pleine main afin de laisser la marque d'une main au majeur manquant dans la chair brûlante. Dans le même temps il s'approcha de son oreille.
Es-tu sûre de vouloir continuer ?
Puis il la lâcha et se tourna vers les badauds qui tentaient d'arrêter les flammes alors que des explosions retentissaient encore.
Ce sont les Bourguignons ! Ils ont tenté de tuer notre Commissaire au Commerce pour qu'elle ne puisse donner les preuves qu'elle détient dans l'affaire qui nous oppose à ses lâches !
Trop occupé pour voir son visage et faire attention à qui venait d'hurler cette révélation en pleine rue, le Champlecy prit la direction du Château Ducal. La rumeur se répandrait et serrait amplifier au bout de quelques heures seulement.
Sans tourner la tête, il lança une dernière indication à Seiko.
Si ta réponse est positive alors retrouves-moi à Germigny dans trois jours.
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Si il entendait les passants hurler à l'extinction des flammes, il n'eut en revanche aucun regard pour eux. Non, son regard était porté sur les flammes allant lécher le ciel rougeoyant.
Et il mangeait. A croire qu'il fallait qu'il tue pour se laisser aller à se nourrir. Peut-être était-ce son esprit qui lui indiquait qu'il avait droit à sa récompense d'autant de morts en quelques minutes seulement ? Ou peut-être attendait-il simplement de voir comment se déroulerait la suite des événements.
Puis Seiko arriva. Vivante mais non indemne. Son bras gauche attaqué par les flammes tout comme la tenue qu'il lui avait offert quelques heures plus tôt. Il faudrait qu'il lui en donne une nouvelle. Mais pas tout de suite. Non, pas tout de suite...
L'esquisse d'un sourire au antipodes de la chaleur et de la bienveillance se dessina sur le visage du Dément. Il s'approcha de la Rose-Noire et attrapa son bras gauche à pleine main afin de laisser la marque d'une main au majeur manquant dans la chair brûlante. Dans le même temps il s'approcha de son oreille.
Es-tu sûre de vouloir continuer ?
Puis il la lâcha et se tourna vers les badauds qui tentaient d'arrêter les flammes alors que des explosions retentissaient encore.
Ce sont les Bourguignons ! Ils ont tenté de tuer notre Commissaire au Commerce pour qu'elle ne puisse donner les preuves qu'elle détient dans l'affaire qui nous oppose à ses lâches !
Trop occupé pour voir son visage et faire attention à qui venait d'hurler cette révélation en pleine rue, le Champlecy prit la direction du Château Ducal. La rumeur se répandrait et serrait amplifier au bout de quelques heures seulement.
Sans tourner la tête, il lança une dernière indication à Seiko.
Si ta réponse est positive alors retrouves-moi à Germigny dans trois jours.
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