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[RP] Deux pour le prix d'un - baptême de Mumia et Tiernvael

Else
La prière terminée, il est grand temps de se mettre au travail. Kermorial retrousse ses manches – euh… non, ça non, finalement – tend les mains, plutôt, vers le premier membre du duo, l’invitant à la rejoindre près de la vasque de pierre. Tandis qu'il s'approche, les identités défilent. Elle est clerc, il est croyant. Elle est soeur d'une morte, il est fils d'un mort. Elle est tante d'un autre mort... il est demi-frère du même. L'adultère saupoudre le tout d'un parfum âcre. Ca fait quoi, dit ? de ne savoir qu'une seule chose au sujet d'un homme, mais une chose dont il n'a probablement pas idée lui-même ? Infiniment moins, pour un petit peu plus. Où est l'essentiel ? Et pour qui ?

Dame pieuse a une réponse – non pas toute faite, mais reforgée par des années de foi affermie par l’épreuve. Alors, mettant de côté ses souvenirs, par la grâce (n'est-ce pas ?) de l'aube qu'elle porte et des années de retenue, elle offre au jeune homme un visage serein.

Elle est clerc, il est croyant.


- Mumia, tu t’apprêtes à recevoir le sacrement du baptême. Mais sais-tu bien ce que tu demandes ?

Question rhétorique. Vous pensez bien qu’elle s’en est inquiétée avant.

- Rappelle-toi le cinquième logion de Christos :
Citation:
La raison et le mysticisme permettent tous deux de comprendre Dieu, chacun d'eux se retrouvant dans chacun de nous. A vous de trouver votre chemin vers le Très Haut en vous inspirant de la raison d'Aristote et de mon mysticisme.


Il y a mille façons de trouver sa voie d'Aristotélicien, et il n'y a qu'une seule façon d'être Aristotélicien. La médaille qui t’attend sur l’autel n’en est que le signe extérieur. Cette eau n’en est que le symbole. Ce moment n’en est que le premier pas. Il s’agira pour toi, toute ta vie, d’embrasser la foi du plus profond de ton âme et de faire tiennes les paroles des prophètes. Il s’agira de les vivre, chaque jour, en actes et en pensées. Il s’agira de les faire partager, enfin, dans l’amour de Dieu et de tes semblables.

Si c’est en pleine conscience de tout cela que tu demandes le baptêmes, dis-le, et prête serment d’allégeance à l’Eglise d’Aristote et de Christos.


Et de portière, se fait souffleuse :

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême, et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l’Eglise aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu’à son autorité, seule représentante sur terre de l’Etre divin.
J’accepte tout cela de ma propre volonté, pour le salut de mon âme, en vue de ma résurrection auprès de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.


Après quoi elle lui demandera le credo. Ouais. Etre Aristotélicien, c’t’aussi un travail de mémoire.
Mumia.junior
[Crachant l'amour-folie de leurs nuits-métropoles.
Ils croient voir venir Dieu ils relisent Hölderlin
Et retombent dans leurs bras glacés de baby-doll.]


Et voilà enfin Titi : son chou à la crème, son lapin, l'enfant aux collants verts, en pleine forme à en juger son arrivée.
Sitôt son ami présent, tout regrets (s'il devait il y en avoir) disparurent, sa tête allait très bien ou presque, Mim était à son bras, les principaux interessés par le baptème étaient présents, tout allait bien et pouvait alors commencer.

Immédiatement il écouta la diaconesse et s'appliqua au mieux à reconstituer ce qu'elle désirait l'entendre répéter.

Oui je sais ce que vous demandez.

Il avait encore quelques séquelles dûes au coup d'épée qu'il avait réceptionné sur la tête mais quand même, sa compréhension restait intacte.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême, et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l’Eglise aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu’à son autorité, seule représentante sur terre de l’Etre divin.
J’accepte tout cela de ma propre volonté, pour le salut de mon âme, en vue de ma résurrection auprès de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.


Else
Hochement de tête en face. Tu l'as voulu ? Ben tu l'auras.

Et l'officiante de plonger la mimine dans le baptistère pour recueillir l’eau pure, symbole de vie. C’est froid, la vie, parfois. Et curieusement enveloppant.


- Comme Christos abreuvant de ses mains l’inconnu sur le bord d’une route, ta foi sera ta ressource et ton salut.

D’un geste du poignet, elle asperge le front du jeune homme en prononçant les mots rituels :

- Mumia, je te baptise, au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

La dernière syllabe a retenti jusqu’à la voûte, et les gouttelettes brillent déjà sur l’épiderme, lorsqu’elle se souvient que c’est la première fois. Les répétitions nocturnes ne comptent pas – du reste, ne furent pas si nombreuses, et pas spécialement portées sur une seule, pauvre phrase qu’elle connait depuis longtemps.

Tendant la main vers l’autel, l’officiante expérimente les désagréments pratiques du baptême, à savoir : quand dextre est humide, le porte-cierge glisse. A noter. Puis elle le tend au jeune baptisé n°1.


- La flamme de ce cierge, mon Frère, symbolise la foi qui brûle en ton cœur. Garde-la précieusement, et porte sa lumière à tous ceux qui t’entourent.

La médaille, quant à elle, est donc prise avec senestre.

- Reçois également cette médaille, symbole de ton appartenance à notre communauté aristotélicienne, et du serment que tu as prononcé. Porte la avec fierté, et jamais ne cherche à la cacher.



- Je t'invite à présent à affirmer ta foi en récitant le credo.

Ambiance interro orale. Toi, le peti... grand... brun... bref, toi, au premier rang. Le credo. Hop !

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN
--Clochette.
un baptéme .. pas n'importe lequel , pas celui de n'importe qui , pas d'une connaissance ou d'un ami .. non celui de son ptit ... et elle en etait la marraine .. elle sa fée ... sur la route la menant a vannes ellle plonge dans ses souvenirs sourire aux lévres .. elle se souvient de ce jour ou elle s'est penchée sur le berceau , ou elle a vu sa ptite tête d'ange ... elle a posé son doigt sur sa joue pour l'apaiser parceque ces cris lui vrillaient les oreilles ... sourire heureux aux souvenirs ... elle s'etait penchée sur le berceau et un murmure lui avait soufflé des secrets de fée a l'oreille , lui promettant que desormais pour l'eternité une fée veillerait sur lui ... lui l'enfant de son plus fidéle ami , ami pour qui elle donne sans compter , presence discrete dans l'ombre a ses côtés.. peterpan ... peterpan et clochette une amitié sans faille malgré les années , et c'est naturellement que la fée donnait sa protection et sa bienveillance a chaque membre de sa famille ... ainsi frére , niéce , femme , enfant etaient sous les ailes protectrices de la fée , et même si parfois elle ne pouvait pas vraiment aider , elle les conservait tout de même sous son aile pour du reconfort ,de l'amour les aidant juste de sa présence ...

le ptit avait grandi , loin d'elle mais toujours elle avait veillé sans rien dire le laissant finalement revenir a elle et c'est sans rien demander qu'elle lui avait ouvert les bras et accueillit près d'elle , heureuse de le voir si grand , si beau , fiére de le voir porter dignement les collants vert de son pére , elle etait fiére d'etre leur fée , et de les accompagner a travers les années ...la fée des kerden

alors aujourd'hui la fierté etait a son comble . temoin au mariage du papa ... mômfée de la ptite nael ... aujourd'hui ... marraine de son ptit protégé ... il ne pouvait lui faire plus plaisir , son coeur de fée etait gonflé d'amour pour cette famille la , pour ce ptit la ...


vannes se decoupait a l'horizon ... un regard sur minifée accrochée a son corsage ... sourire de bienheureuse .... il etait grand temps de baptiser le ptit feufollet .


le cheval a l'ombre de l'eglise ... c'est une fée sereine et rayonnante qui fait son entrée a l'eglise ... sentiment de culpabilité au fond de la gorge en pensant qu'elle a quitté st pol sans son sam ... sentiment d'angoisse de se dire que c'est sa premiére sortie sans sam ... mais c'etait pour la bonne cause , il connaissait son attachement au ptit .. et si il n'etait souffrant chez les moines serait près d'elle et de leur enfant cheri ..

survole du regard l'eglise ... sourit et incline respectueusement la tête face aux gens qu'elle connait et apprecie ..et vient prés de son ptit .. ne sachant trop ou ce placer .. reste a distance raisonnable vers le premier banc ..l'admire dans sa belle tenue , ses beaux collants , il a fier allure ses parents peuvent etre fiers de lui ... lui fait un ptit signe de la main et bouge ses oreilles pour lui montrer qu'il peut compter sur elle parce qu’elle l'aime ce petit .
--Cune.
L’avantage quand on arrive TOUT LE TEMPS en retard, c’est qu’on développe des techniques pour le faire passer inaperçu.

Pour l’occasion, la Rose avait dû abandonner le poney.
C’est à cheval qu’elle se pointe devant l’Eglise.
C’est moins classe, mais avouons-le, ça va plus vite.

Le retard n’était pas vraiment explicable vu qu’il était ordinaire. Mais dans le cas présent, Cune en était très gênée
La peur habituelle de cramer en franchissant le seuil du lieu sacré est largement écrasée par l’appréhension de décevoir Mumia.
C’est pourquoi l’arrivée se fait très discrète. Limite invisible. Un ninja. Une ombre. Un fantôme.
BOUH !

Installée.

Quand le Mum s’avance, les 9 doigts cuniens se crispent sur ses cuisses. Elle n’avait assisté qu’à très peu de baptêmes. Le dernier étant celui d’un breton aussi d’ailleurs. Un beau blond dont elle n’entendrait sûrement jamais plus parler…Dommage.

Finalement la cérémonie n’était pas si effrayante. La Mim n’était pas loin, ça aidait. Et puis c’est Mum quoi. Allo ! Son ami de toujours depuis au moins quelques temps. Son faux cousin préféré depuis environ une semaine. Son filleul adoré depuis bientôt maintenant ( ?!). D’ailleurs en tant que marraine, il parait qu’il fallait lui adresser un petit mot gentil. Le problème est que ce genre de choses était trop étonnant. Mumia n’y aurait sûrement pas cru de toute façon. En plus il se serait moqué d'elle. Pfff…
Du coup elle avait opté pour un geste simple. Quand M se retourna dans sa direction, Pinkie entama une jolie vague de bras accompagnée d’un joli sourire et d’un clin d’œil raté. Ça voulait dire « Je suis là pour toi ».

L’avantage quand on est marraine d’un Mumia, c’est qu’on développe des techniques pour lui montrer qu’en fait on l’aime bien.

_________________

JDAigny c'trop la meilleure !
--Mumia_bis
[On nous disait que Barbe Rousse
Avait ici sa garnison
Et que dans ce coin de cambrousse
Il avait vaincu des dragons
On avait l'âge de nos fêlures
Et on était conquistadors
On déterrait casques et fémurs
En bas, dans la ruelle des morts
Dans la ruelle des morts]


Quelques séquelles qui lui avait permis d'oublier un instant que derrière lui c'était tout autant de personnes qui avaient connu son père.
Ou presque, comme aurait dit l'ami. Et pourtant ce fantôme était aussi muet ici qu'en Anjou. Pire ! Sourd à ses plaintes et ses pensées.

Prières ? C'était sans doute son premier contact avec une partie du Très-Haut qu'il préférait oublier.

Mais bon, il fallait aller de l'avant et faire plaisir au lapin collanté un pas derrière. Enfin c'était facile pour lui d'attendre, il n'avait pas une blonde qui s'amusait à lui barbouiller le visage.

Quelle sensation étrange que de sentir la pluie alors qu'on sait pertinemment qu'on est à l'intérieur.
Réprimant l'envie de regarder la toiture, il fronça les sourcils pour signifier à la femme de foi son léger mécontentement.

Plus que cela, elle ne s'arrête pas et lui rempli les mains de babioles. C'est donc ainsi que le front trempé de manière à ce que les billes d'eau inonde la nuque en provoquant des frissons durement réprimé, la main qui chauffe avec un cierge qui manque de lui couler sur les doigts, une médaille prise dans senestre ce qui l’empêchait de s'essuyer de front, et là on arrive au paroxysme de la douleur de torturation d'ancien macchabée : l'entrée d'une Cune-Poney qui fait une vague, presque une danse bizarre remarquez, qui manque de le faire éclater de rire.
Bref, il y répond par un discret tirage de langue, parce que c'est lui qui est devant et que même pas elle se fera remarquer à son baptême. Bim !


- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant, aïe Coulure sur les doigts.
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis, hinhin
En se rappelant la vague Cunesque.
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Ouf ! C'était sans encombre. Ou presque ...
Ah ! Sacré Tiernvael à toujours l'emmener dans des trucs impossibles !


_________________
Else_
- Bienvenue dans la communauté des croyants, Mumia.

Premier baptême : Check ! Pas de temps pour le débrief, cependant, car le second aspirant trépigne dans ses célèbres collants. Mais si, mais si ! Et pour la bonne raison, en plus. Ou bien… ? Kermorial chasse un doute pour lequel il n’est plus temps, et invite le jeune Kerdren près du baptistère. « Te carapate pas, toi », intime un geste souple à Mumia, au cas où il songerait à s’effacer. C’est douteux, mais on ne sait jamais.

- Tiernvael, tu t’apprêtes à recevoir le sacrement du baptême, en présence de ton parrain Mumia. Le demandes-tu en pleine conscience, et de ton plein gré ? Car il s’agit de bien plus qu’un simple passage obligé sur ton chemin. Tu as choisi de consacrer ton existence à la chose publique, et d’œuvrer pour le bien de tes semblables ; or, sur ta route, jamais ne tu ne devras oublier le divin, pensée première, origine et raison du monde. Car tout homme doit aussi savoir détacher son regard de la matière, pour le porter sur l’esprit ; mais pour le guide, c’est indispensable.

Forcément, connaître un peu le gazier permet de personnaliser l’accueil.

- Souviens-toi d’Oane, le premier des hommes, à qui le Très Haut confia le destin de ses semblables avant de se retirer du monde. Toute sa vie, il guida sa communauté avec justesse et vertu, quoique la faiblesse gagnât son corps, et quoique les doutes assaillissent son esprit. Jusqu’à son dernier souffle, il rassura les siens. Il leur dit :

Citation:
« J’ai atteint la place que Dieu m’a réservée dans le monde et ai accompli ce qu’Il attendait de moi. La mort n’est pas pour moi la perte de la vie mais le passage vers une autre, bien meilleure. Il en sera de même pour vous si vous savez vivre dans la vertu. Aimez-Le et Il vous aimera. Adorez-Le et Il vous bénira. Vivez dans la vertu et Il vous accueillera à Ses côtés. »


- Es-tu prêt, au plus profond de ton cœur, à suivre son conseil ? L’assentiment de la raison n’est rien sans l’assentiment du cœur. Si tu penses être prêt, dis-le, et prête serment d’allégeance à l’Eglise d’Aristote et de Christos.

J’répète, ou j’répète pas ? Aller. Bonne fille, la diaconesse reprend les paroles prononcées un instant plus tôt.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême, et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l’Eglise aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu’à son autorité, seule représentante sur terre de l’Etre divin.
J’accepte tout cela de ma propre volonté, pour le salut de mon âme, en vue de ma résurrection auprès de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.


Pour le credo, par contre, il se débrouillera.
Mimosa, incarné par Alix_ann


La contemplation de son brun dont les doigts sont en train d'être unis à vie avec le cierge qu'il porte en main.
Toutes les arrivées ne peuvent déconcentrer notre blondie.
Non.
Elle regarde l'homme qu'elle aime, elle regrette de ne pas l'avoir rencontré plus tôt, lorsqu'elle aurait encore pu éviter toute les bêtises faites auprès de trois âmes qui ne se reconnaitront pas ici, puisqu'elles ne sont pas ici et que de toute façon, elles n'avaient pas interêt à se retrouver ici.

Sa concentration l'empêche de détourner le regard sur quiconque.

Sauf peut être sur la face figée du type qui vient de rentrer, son cousin... son cousin !
Mais que pouvait il bien faire ici ?
Et voilà une journée possiblement gâchée.
Mais pourquoi ?
Parce qu'il lui était insupportablement agréable ?
Involontairement sympathique?
Ignoblement beau à ses yeux ?

Fallait bien l'avouer, elle l'aimait bien, et ça c'était éhontément la honte de la honte.

La tronche ravagée croise le regard azur de notre blondie, ciel, en plus il l'a vu, il était désormais impossible de feindre l'ignorance, de longer les murs et fuir avant qu'il ne lui adresse la parole.
Non.
Alors qu'elle est dans l'obligation de se détacher de son fiancé afin de permettre à la cérémonie de continuer - ce qui n'empêche n'est pas normal on devrait pour rester engluée à son homme n'importe quand - elle tente tout de même la technique de l'autruche écrasant alors tout canari encore existants en elle.
Le nez est baissé, les mains triturent sa robe, ses yeux clignent en direction du sol.
Mode disparition enclenchée, Finn tu m'as vu ? Tu m'vois plus. Tu m'as vu ? Tu m'vois plus !

ça manque de Yellow tout ça.
N'empêche, que Rosalinde sera au courant, n'empêche que... si Mumia n'était pas debout elle lui écraserait la colonne vertébrale afin qu'il se courbe et puisse lui servir de table pour écrire à sa cousine et lui signaler que son mari est à Vannes en compagnie d'une dame aussi blonde que la précédente et bien plus claire que la encore précédente.
L'enquête serait menée, sans aucun doute. Parce que même si la dellation est érronée, Aigneas n'hésitera pas à informer sa cousine de quoique ce soit, car lorsque sa cousine est contente, sa cousine est généreuse et elle offre, donne et gâte.

Vous disiez ? ça manque de Yellow ? Bah voilà ! On va pouvoir colorer un peu notre nouvelle garde robe !

Marzina
Réunir en une si petite église autant de gens d'un profil si hétéroclite, il fallait forcément que les futurs baptisés soient un peu spéciaux...La blonde n'était pas à son aise, et c'est peu de le dire, trop de facteurs gênants, qui s'additionnent pour former un amoncellement de déplaisir. La diaconesse la salue, la blonde répond poliment au salut, sans plus. Elle est là pour faire acte de présence pour le collanté, rien de plus, elle n'a pas l'intention de faire des efforts particuliers pour se rendre agréable à qui que ce soit. Et voilà qu'elle se fait bousculer comme une malpropre par sa protégée en plus! Journée de merde.
Arrivée à sa place, droite comme un i, elle attend que la cérémonie débute. Elle sait dormir les yeux ouverts pendant les messes, et elle ne compte pas sans priver.


- « Merde, y'a ma cousine. »

Cousine? Cousine genre, famille? C'est pas comme si elle s'attendait un jour à croiser des morceaux de la généalogie de Finn autre que des mioches et les femmes les ayant mis au monde. Elle ne se souvenait pas qu'il ait mentionné une cousine. Elle jette un regard en coin à l'Irlandais qui a apparemment sa tête des mauvais jours.

"Comment ça "merde"? N'êtes pas content de la voir?"

Et le regard passe finalement au crible les personnes présentes dans l'église, cherchant la personne en question. Sans deviner laquelle il s'agit. Ah si, en voici une qui regarde par ici, pendue au bras du rouquin qui se fait baptiser. Marzina répond donc d'un regard intrigué, avant de reprendre sa posture pour que commence le premier baptême. Et Tiernvael qui ne vient pas! S'il lui a fait passer les portes d'une église pour rien, elle le frappe, c'est décidé! Agitée, elle jette des coups d'oeil vers la porte en question. Le voilà enfin qui arrive, fait son petit cinéma et s'avance vers Elisabeth.
Et le demat aux gens qui ont gracieusement fait le voyage depuis le centre-ville de Vannes, c'est en option peut-être?! Les yeux noirs se mirent donc à fusiller le futur baptisé.

_________________
Tiernvael.de.kerdren
Finalement, en regardant la tête du baptisé, ça n'avait pas l'air facile de l'être.
Le petit lutin était aux premières loges, les gouttes de cire, les gouttes qui dégoulinent comme s'il avait la fièvre, et les mains prises.
Un p'tit rhume et il foutait le feu à Vannes, l'angevin-breton chéri.
Déjà la Mim' avait compris que pour ne pas faire brûler sa robe, il convenait de l'abandonner une seconde.
C'était à croire qu'il avait besoin d'une cane, l'vieux.

Bref, là c'était à son tour, le grand moment, celui que vous attendiez tous.
Mumia c'était pour chauffer un peu la salle et à y guetter les regards de braise qui se lancent, le p'tit duc du Vannetais avait rempli pleinement sa mission.
Bien entendu légère taquinerie devait se faire entre les deux frères, à voix audible que pour eux - non non, tu n'entends même rien ô toi Diaconesse - car les chuchotis sont dans une langue connue d'eux seuls dont on vous fait la traduction ci-après :


T'as l'air fin comme ça, chou ; dis-moi : elle mouille ?

Le plus dur quand on dit une connerie comme ça, qu'on est pas censé l'avoir dite et que c'est en public et que personne ne le sait : c'est de ne pas en rire.
A cet âge là néanmoins, chers lecteurs, vous pouvez être indulgent, on est idiot.
Même si dire que Tiernvael le soit serait monstrueusement faux - regardez sa bouille d'ange - on peut concéder qu'il n'a pas atteint la perfection.
Et que pour se faire il devrait être baptisé.
Et donc, vous vous en doutez, il dépasse le Mumichon encombré peut être autant qu'encombrant, ou l'inverse, et glisse à la Kermorial, en langue commune et pour que tous puissent entendre.


Je le demande en pleine consciente et de mon plein gré.

La suite s'il vous plait, c'est qu'on a une investiture sur le feu là.
Rhalala ces femmes alors à toujours maintenir les hommes en suspens, comme si elles pouvaient altérer l'immuable marche du temps ...
Encore un truc de girls power tout ça.
Bref, finalement elle parle, le taquine sans doute légèrement comme elle a l'habitude de le faire et déclame son envie d'appartenir à la famille du Trés-Haut.
Mais attendez ... Ca n'était pas à lui de dire ça ?
Du coup, en fin archer - faut croire que les collants verts aident un peu - il lui décoche un regard interrogateur, avant de comprendre et il lui dit tout bas.


Moi aussi.

Ben là pour le coup, elle a du le prendre pour un gros bêta, mais heureusement le malin lui fait juste un petit clin d’œil taquin et reprend en choeur.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême, et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l’Eglise aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu’à son autorité, seule représentante sur terre de l’Etre divin.
J’accepte tout cela de ma propre volonté, pour le salut de mon âme, en vue de ma résurrection auprès de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.
Toussa.


Supplément d'eau sur le crane ?
Nan, il ne pouvait pas être si mauvais ce petit brin de femme, sinon on le lui aurait dit.
Et puis Tadeus ne veut pas tant sa mort, hein ? Il ne veut pas tant Tualenn hein ? Oups. Complot ! Videz l'Eglise ! Au Duc !
Trop tard ... Maintenant faut foncer comme d'habitude, soit tu fonces soit tu te dégonfles.
Et puis mourir dans un baptistère c'est pas trop horrible ça va.
Bref avant qu'elle le tue, il préfère être connu comme une créature de Dieu, et comme ça elle rôtira en enfer pour son forfait.
Wouala.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Vous reprendrez bien un peu de prières ? Euh ... nan pour le moment ça va, merci madame.
D'ailleurs, on lui a toujours dit de faire rire les femmes.
On n'a jamais du lui dire le dicton, mais il aurait pu se méfier, ça devait être un Lemerco qui a dit ça.


C'est un honneur de rentrer dans votre famille par votre main, Elisabeth. hinhin

Normalement, ça devait être fin comme elle aime.
_________________
Else_
Sale gosse.

- Vous pouvez pas vous en empêcher, pas vrai ?

A dire vrai, le fait l’inquiète autant qu’il l’escagasse, ce qui n’est pas peu dire ; mais il en faut autrement plus pour déboussoler Blonde. Avec un peu de chance, la douche remettra les idées en place dans cette impertinente caboche. Alors plouf ! Nouveau plongeon manuel ! Le choc thermique est moindre au deuxième passage : on pourrait presque y prendre goût.

Kerdren a été bien inspiré de ne pas laisser sa toute première réplique parvenir aux oreilles Kermorial… sans quoi l’aspersion eût souhaité se muer en torgnole. Comme geste de bienvenue, ça le fait moyen.


- Alors je te baptise, Tiernvael, au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Cette fois, c’est senestre qui fait tout le travail, saisissant tour à tour le cierge illuminé et la médaille d’argent et d’azur. Baptisé n°2, bienvenue.

- La flamme de ce cierge symbolise ta jeune foi. Nourris cette dernière, et prends-en grand soin, car de nombreuses choses la menacent ; et porte sa lumière à ceux que tu croiseras.

Reçois également la médaille des croyants, symbole de ton appartenance à la communauté aristotélicienne, et du serment que tu as prononcé. Reste-y fidèle, et montre-t-en fier.


- A tes côtés se tiendra le parrain choisi de longue date ; sache l’écouter. Et toi, Mumia : montre-toi digne de la confiance qui t’es accordée. Tu en sais l’importance.

Deuxième baptême : Check !

La diaconesse n’accorde qu’un instant de répit au duo, avant de se tourner vers l’assistance pour la dernière ligne droite. Avec un peu de bol, elle n’en a pas endormi la moitié en route.


- Joignons nos prières, si vous le voulez bien, à celles de nos baptisés. Que le Très Haut les bénisse, qu’Aristote et Christos ouvrent ouvre leur esprit et leur cœur, et les guident dans ce monde et vers l’autre.

Silence. Sous les boucles blondes, la prière se poursuit. Louanges ? Suppliques ? Les deux ? Le détail en restera inconnu, comme pour montrer l’exemple de ce que peut-être, aussi, la foi partagée. Et lorsqu’elle estimera qu’ils ont eu le temps, tous, de s’adresser à l’étage au-dessus, elle ponctuera d’un simple :

- Amen.
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