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[RP Juillet] Anniversaire de Flex

--Adryan
[A son poste, derrière le bar, face à Fleur]

Les bras se tendaient lui agitant sous le nez des verres vides à remplir. Des voix fusaient de toutes parts, dans lesquelles il lui fallait trier celles qui lui étaient destinées, faisant fi des autres. Il fallait remplir les coupes pour que sans cesse, la boisson soit mise à disposition sur le comptoir. Et Adryan se faisait jongleur, interceptant des regards, parfois concupiscents, parfois coléreux ou froids. Il ne s’y attardait pas plus que nécessaire, même si l’envie le chatouillait de démêler les trames obscures des liens divers affichés sous ses yeux. Des amants qui se cherchaient, d’autres qui se trouvaient, des jalousies difficilement contenues, des joues rougissantes, des sourires vrais ou écœurants de fausseté, des égos démesurés ou des pudeurs ravissantes. Tout baignant dans une tension palpable qui l’émoustillait.

Il se retenait d’en rire, le spectacle offert de tous ces inconnus se tournant autour, baignant dans la politesse de mise des gens de haute lignée ou des brigands de haute voltige étant irrésistible. Joyeux bordel au lupanar !

L’agitation semblait s’atténuer quelque peu, l’objet de toutes les attentions ayant quitté ses invités, la chose était étrange, mais à l’Aphrodite, pouvait-on réellement s’étonner ? A cette idée, un léger sourire glissa à sa bouche. Etrangement, le Duc, s’il détestait devoir se plier à travailler comme un vulgaire un larbin, aimait en contre partie cette ambiance toujours ambiguë et cela apaisait l’affront de sa condition équivoque et incongrue.

Profitant d’une pause il se servit, insolite au milieu de cette débauche d’alcool, un verre de lait. Deux soirées trop ivres avaient martelées leur leçon amère, ou trop douce, mais dans tous les cas la récidive était bannie. Et depuis lors, sobre acharné, il tentait tant bien que mal de chasser les images poisseuses de concupiscence de son esprit fiévreux. Peine perdue quand une petite Ombre de l’un de ces soirs ramena son museau au bar.


« Resservez-moi donc, je vous prie. Mais quelque chose de plus... vigoureux, voyez-vous ? N'auriez-vous pas quelque chose qui fasse tourner la tête ? »

Essuyant avec hâte la moustache de lait à sa bouche, il reconnut plus sa voix que son visage. Lors de leur première rencontre, il était à ce point saoul, à ce point ce point éperonné par un brun tout aussi désiré que détesté, à ce point torturé d’une douleur lancinante à son flanc bien que trop fier pour l’avouer, que de la petite Ombre il ne se souvenait que de sa voix autoritaire et efficace et de la douleur supplémentaire qu’elle lui avait infligée pour mieux le soigner. Le reste flottait dans une nébuleuse trop opaque pour être tangible. Il grimaça brièvement posant instinctivement sa main à ses côtes, soudain habité par la crainte. Qu’avait-il fait ou bien dit devant elle ? S’était-il trahi d’une quelconque façon? Puis devant l’Ombre qui sous ses yeux prenait les traits d’un petit lutin facétieux, la grimace se mua lentement en sourire, comptant sur la discrétion dont son travail devait s’accompagner à coup sûr.

Est-ce donc à moi de vous soigner ce soir de mes potions? Soyez assurée que mes soins seront plus agréables que les vôtres. Son œil habituellement si froid se teinta furtivement d’amusement. Puis fourrageant derrière le bar, ne tarda pas à offrir aux narines de la guérisseuse le parfum d’une prune enivrante qu’à ses effluves et sucrée comme le miel. Puis feignant un air sévère, la voix pleine d’une fausse réprimande, Vous devriez ajouter cela à vos poudres de perlimpinpin… il se pencha vers elle et lui glissa à l’oreille gentiment ironique ...votre souvenir resterait alors impérissable dans la mémoire de vos victimes.
Axelle
Comment le bout d’une langue pouvait-il bruler sa peau à ce point ? Du cou à la mâchoire, le tracé affolant et humide l’irradiait sans pitié. La Bestiole, prisonnière volontaire de la poigne douce d’Alphonse ancrée à ses cheveux, était trop enivrée pour seulement se poser la question. Grisée d’alcool, grisée de lui, grisée de ses yeux qui s’étaient plissés sur une promesse infernale qui ne lui avait pas échappée, elle hochait vaguement la tête aux paroles de Fleur. Il était vrai que, toute Corléone qu’elle fut, la jeune femme l’enrichissait de ses commandes régulières, et la Bestiole, peu regardante sur l’origine de l’argent tendu, en profitait sans chercher plus loin. Si elle avait dû refuser tous les clients louches, elle n’aurait certainement eu qu’à mettre la clef sous la porte, la richesse des nobles qui passaient le seuil de son foutoir n’étant pas forcement plus saine que celles des Rois des bas fonds. Mais surtout, la petite fée des poisons était une bouffée de fraicheur à chacune de ses visites à la Ruche. Tant et si bien que si elle avait été lucide, la gitane aurait, volubile, expliqué à Alphonse tout le bien qu’elle pensait de l’empoisonneuse, avec un bémol cependant pour ce drôle de cleps à trois pattes qui la suivait comme son ombre.

Mais Axelle était trop fiévreuse et son ventre se tordant d’une envie que sa danse avait aiguisée et d’un coup de langue traitre, là au milieu de ces inconnus, la plongeait irrémédiablement dans l’égoïsme tout puissant de la concupiscence, pimentée d’un gout délictueux d’exhibitionnisme qu’elle découvrait délicieux. Alphonse avait réveillé ses démons les plus ensorcelants quand un gouffre de désir s’ouvrait sous ses pieds. Savait-il, le brun, que plus elle buvait plus elle avait soif ? Soif inextricable de lui que, par simple respect pour le flamand, elle se défendit d’étancher sur l’instant à cette source convoitée. Ce n’était plus une peintre ou une danseuse qu’il tenait sur ses genoux, mais une flamme qui se consumait sous son simple souffle. Ce soir, elle qui savait s’éclipser pour le laisser à ses affaires ou entre les bras d’autres, inconnus, serait intransigeante. Ce soir c’est dans ses bras qu’il se perdrait, ainsi en décidait-elle. Vengeance de l’avoir fait trop boire. Vengeance de sentir si bon. Vengeance de l’avoir défiée à une représentation qui l’aiguisait farouchement quand sa pudeur n’était plus qu’un souvenir. Vengeance contre ce lieu qui appelait à la luxure la plus débridée. Fleur partait et elle se cambra encore, enfouissant ses lèvres au cou d’Alphonse, l’embrassant alanguie à l’ombre de leurs mèches emmêlées. Cette robe qui entravait son souffle, qui se tendait sous l’arrogance dardant des ses seins, elle voulait l’arracher pour découvrir cette auréole rosée qui se dévoilait presque, insolente et sournoise, à chacune de ses inspirations, pour mieux se re-cacher, faussement timide. Arracher l’entrave pour s’enchainer à ses mains, à ses lèvres, à sa langue dans une dérobade de toute raison. D’une voix entrecoupée, remontant au lobe appétissant aussitôt mordillé avec gourmandise, elle susurra :
J’en veux plus. Et ses rondeurs fines s’ancrèrent contre lui, le cherchant, le narguant quand une danse bien plus discrète, bien plus ambiguë s’insinua à ses hanches. Et sans lui demander son assentiment, déjà bien trop occupée à se brider, happa les lèvres d’Alphonse entre les siennes d’un baiser suave, au gout d’excès avant de se faire vorace, sa langue frustrant tout le reste de son corps à oser tant d’impudeur. Et celui-ci se révolta d’une dextre qui vint se poser sur la main du flamand abimée à sa hanche menue, le guidant sans heurt vers l’intérieur brulant de sa cuisse. La gitane libéra les lèvres de sa proie pour mieux emprisonner de son regard du sien, enflammé d’une envie sourde. Danse avec moi Alphonse. Danse avec moi jusqu’à l’épuisement.
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Rosalinde
Bingo. A peine l'avait-elle réclamé qu'il sortait comme un clown hors de sa boîte. Ah, Dacien. Elle aurait pu écrire un roman sur l'impolitesse du zig, et brûlait d'envie de lui faire payer son audace. Mais comme elle n'avait pas de plan en tête... Cela attendrait peut-être un peu plus tard. L'appétit vient en mangeant, dit-on, alors sans doute les idées viendraient-elles en le côtoyant. Il fut déjà bien difficile à la rouquine de ne pas lui rétorquer un cinglant "non", préférant un petit jeu de chat et de souris, prendre le risque de se faire elle-même rembarrer, ou pire.

Tandis qu'elle réceptionne la bouteille d'eau de vie, et deux verres, c'est un sourire enjôleur qui se forme sur ses lèvres. Et par la même occasion, elle se promet de lui faire ravaler le sien.


- Ah, Dacien, vous êtes là ! J'ai beaucoup pensé à vous, vous savez...

J'étais même à deux doigts d'ériger une poupée vaudou à ton effigie.

- ... que diriez-vous de nous faire goûter cette prune, à ma cousine et moi ?

Et, d'un signe de main, de désigner Blanche assise sur son canapé. Vers laquelle elle retourna, après avoir invité le courtisan à la suivre, d'un petit geste de la main. Et, s'asseyant auprès de la Blonde, lui glisse à l'oreille :

- Lui, je vais le fumer, ce psychopathe malpoli.

Puis de relever la tête, et adresser à la ronde un sourire rayonnant d'innocence.
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Pour de vrai !
Finn
Racoleur, allons bon. Il a des gens pour ça. Et passer de proxénète montalbanais à vulgaire racoleur, même parisien, c'est manquer cruellement d'ambition. La répartie est muette, mieux vaut passer au crible les entrées. Qui sait ce qu'ils vont encore devoir se coltiner. Sauf que c'est pas de la coquette venue s'encanailler qu'il aperçoit depuis le comptoir. Plutôt des ritals. Les Corleone pointent leurs trognes des mauvais jours. Curieux, le Gaélique note qu'ils ont laissé la ferraille au vestiaire. Il s'attarde sur la Matriarche et se remémore les divers épistolaires d'ordre purement professionnel entretenus avec cette dernière. Sacré femelle, le genre à s'attirer le respect d'un Irlandais pourtant frileux dans le choix de ses collaborations. Un début de sourire, qui s'éteint aussitôt, soufflé par la présence d'un blondinet tout aussi reconnaissable. Nom d'un petit panais pas frais !

Tâchant de se faire le plus discret possible, le mercenaire pivote lentement pour offrir son dos au Tynop, ce sale petit emmerdeur.


- « Damnú air ! »

[« Merde ! »]

Peste-t-il subitement en réalisant que la Blonde s'est fait la malle. Et de grogner contre la foule de chiffons qui vont et viennent tous azimuts. Trop de monde, ça l'étourdit, il en perd ses cavalières. Prêt à fendre la masse de courtisans venus fêter le temps qui passe avec le Borgne de la soirée, une pichenette l'arrête net dans son élan. Princesse ? C'est son truc à elle ça, normalement, les chiquenaudes bien agaçantes. Mais non, au lieu de ça, la gitane de Vannes. Décidément...

Hébété d'incompréhension vis-à-vis de l'étrange danse dont elle régale son monde, il se racle aussitôt la gorge et se détourne à nouveau – à croire qu'il passe sa soirée à tourner en rond – pour assister au retour de l'Altesse. À présent révolté.


- « Mais j'ai rien fait ! C'est la métèque qui se trémousse là... »

Humpf. Inutile de s'enfoncer.

- « D'façon j'ai l'impression qu'on nous flique. »

Son regard dépité fait un tour d'horizon, reconnaissant des visages par-ci par-là, comme celui de Della jusqu'ici ignorée. Il soupire lourdement, et sentant que la soirée risque d'être longue, propose :

- « Vous m'offrez un verre, je vous en offre un, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'on finisse avachis l'un sur l'autre ? »

On aime les concours ici.
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Rodrielle
La Sulfureuse avait dû partir, seule. La Tatouée ne retint pas un grognement en voyant l'hôte amener sa relève dans une autre pièce. Ils s'étaient déplacés pour rien. Savaient-ils seulement qu'on ne bougeait pas un grand nombre de Corleone pour finir par les laisser en plan dans une salle ? L'italienne ne manquerait pas de faire la remarque à l'Enguerrand à son retour.

Accoudée à un coin de comptoir, la Corleone prit donc le temps d'observer les personnes présentes icelieu. Un nombre incalculable de donzelles. Elle croisa tout de même le regard de Finn, avec lequel elle n'avait eu que des contacts écrits. Ce qui était assez dommage, d'ailleurs, le Pommières semblait une compagnie agréable. Emeraudes se tournent ensuite vers Gaia qui, elle, semble avoir trouvé bonne compagnie. Cette idée déplaît suffisamment à la Matriarche pour qu'elle laisse un soupire s'échapper. La jeunesse n'était donc plus ce qu'elle était. Plus rien ne comptait donc ?

La Tatouée se pencha vers Tynop et Arsène. Son humeur commençait à tourner.

On n'a rien à foutre ici. Alors à moins d'trouver une chambre pour passer l'temps ou en égorger un ou deux, j'tiens pas à attendre Joy dans un endroit pareil.

Rentrer dans la chambre pour rejoindre la Sulfureuse et son hôte ? Ce ne serait pas bon pour les affaires. L'italienne commanda donc un verre de vin, pour elle et ses deux comparses, et le but avec lenteur. Le temps d'observer encore un peu les différents spectacles devant eux, l'esprit tourné vers la Chambre où se discutaient les futurs projets des Corleone.
Tynop
Sourcils qui se haussent, sourire qui s'étire, regard qui vient chercher les yeux cernés de la Matriarche.
Une chambre ?


Mais carrément ! Allons-y !

Après tout, je commence à me demander qu'est-ce que je suis venu faire ici. Autant rentabiliser le voyage.

Le sourire s'efface lorsque les deux Corleone se dirigent non pas vers les chambres mais vers le bar. Un petit soupir s'échappe même. Déçu le blondinet ? Au milieu d'un bordel Parisien ? Les valeurs se perdent. Alors soit, buvons. Mais avant...


Hé... Mais qu'est-ce que je vois là... Un Irlandais égaré.

T'en fais pas, t'as beau me tourner le dos, je t'ai vu de loin.

Votre Whisky était dégueulasse.

En fait, j'en ai même pas encore bu une goutte. C'est juste pour la forme. Pour que tu te rappelles avec joie à quel point je peux être insupportable.

Bon. Je vous laisse. Je vois que z'êtes occupé.

Un regard en biais est lancé à la Princesse.

Votre Altesse. Ravi de vous revoir. J'espère que votre filleule va bien.

Décidant de ne pas rendre ce détour totalement inutile, le blondinet vide d'un trait un verre trainant près de l'Irlandais et de la blonde, avant de rejoindre Arsène et Rodrielle, histoire de pouvoir boire à l’œil une deuxième fois. Il avait dit qu'il resterait sobre ? Aucune idée. Le bénéfice du doute profite à l'alcool. S'emparant du verre de vin offert par la Matriarche, il trinque avec cette dernière, colle une taloche, pour la forme, à Arsène qui semble tirer la gueule et s'envoie une lampée.

Il était censé bien se tenir. Mais vu la tournure des évènements, il est légèrement déçu. A un peu l'impression d'être pris pour un con. Alors au lieu de rester droit comme un pique en plein milieu du bordel en attendant que l'entretien se termine, autant laisser le naturel revenir au galop et dévaster les barrières de la bienséance au passage.

Tournant le dos au comptoir, il détaille un peu son environnement. Ici, une danseuse qui se montre décidément très entreprenante avec un homme qui semble aux anges.

Là, Fleur qui papote avec le barman:


Bon sang, mais elle connaît tout le monde, ici.

Il dresse ici un simple constat, sans vraiment s'adresser à quelqu'un en particulier, avant de boire une nouvelle gorgée. Elle lui avait annoncé que l'Aphrodite serait bientôt son lieu de travail, sans toutefois préciser la nature dudit travail. Mais il a bien du mal à l'imaginer en Courtisane. Pour lui, l'Ortie voit la séduction comme un jeu, un amusement. Pas comme une profession.

Adressant un sourire à Arsène et Rodrielle, il achève son verre avant de lancer:

Bon. Il se fout un peu de notre gueule, le Borgne, non ? Vous avez envie d'égorger qui, pour passer le temps ?

Anticipant une réaction de la garçonne, il lui jette un regard carnassier avant de dire:

Mis à part moi, bien entendu.
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--Dacien2
Bizarre….Alors qu’il avait éconduit la rousse pour son impolitesse envers la petite servante, elle aurait du lui crier dessus, le mettre plus bas que terre ou encore l’égosiller jusqu’à n’en plus finir. Mais non, au contraire, Rosalinde l’invita à siroter avec elle et sa cousine une petite prune. Levée de sourcil un court instant. Son regard vert givré s’arrêta quelques secondes sur la rousse se demandant où elle venait en venir. Ne croyant pas une seconde à ce retournement de situation, voilà que le courtisan assoiffé de désirs, repoussa son invitation.

Vous m’êtes bien aimable mais je préfère déguster une liqueur légère de pomme pétillante.

De ce fait, Dacien leva la main pour appeler Adryan et lui faire comprendre qu’il avait soif.

Comme d’habitude s’il te plait.

Oui, à force de se côtoyer, on connaissait les préférences de chacun. Retour sur Rosalinde, d’un petit sourire en coin. Le froid avait envahi son minois alors qu’il aurait pu être bien plus avenant. Pourtant, il sentait qu’un mauvais coup se préparait. Courtisan certes mais bien loin d’être bête l’Arrogant.

Vous vouliez peut-être me quémander pour une ultime faveur?

Un sourire en coin d’une niaiserie sans précédent.

Allons, faites donc, ne vous privez pas.

Maintenant, tout dépendait du ton enjoué qu’elle allait lui offrir de la proposition qu’elle allait lui faire.

Jenifaelr
Elle les vit entrer dans une salle séparé et soupira. Allant s'installer sur un fauteuil elle se mit à observer de nouveau la scène devant elle. Était-ce cela l'anniversaire si trépidant de son maître d'arme? Une fête chez les nobles étaient-elle toujours si ennuyeuse à son idée? Bon ils étaient dans un bordel m'enfin, l’ennui risquait de la faire mourir à cette allure.Elle se leva et alla au comptoir, réclama simplement :

"- De l'alcool, le plus fort que vous avez "

Elle le tien trop sinon, que voulez-vous une carrière de pilier de taverne derrière elle et la légendaire femme buvant trois tonneaux était née ! Elle eu un sourire se remémorant doucement ses nuits de pêchés avec son brun, bien que cela faisait des années Jenifael n'oublier jamais le sourire en coin de celui-ci, les caresses qui arrivaient à la faire vibrer d'un seul contacte, les baisers tous plus passionnés les uns que les autres.la Rose ajouta :

"- S'il vous plaît "

C'est toujours mieux non? Qui à dit que sans alcool la fête était plus folle? Pas elle, alors elle compte bien en abuser, jusqu'à tout oublier et s'amuser réellement, s'installant au comptoir elle arrange sa robe noir et ses cheveux vénitien. Intérieurement elle se promis de ne plus mettre les pieds dans une fête de noble, c'était trop ennuyeux à son goût. Du moins, dans celles se déroulant dans un bordel. Même le mariage de deux Corleone aux miracles étaient infiniment plus réussit à ses yeux.
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Marzina
Elle a faim, la blonde Altesse. Quand elle s’emmerde, lui vient toujours l’idée de manger. Sauf que voilà, elle a pas sa sacoche avec elle pour le coup, ça s’accordait très mal avec sa robe habillée. Exit donc les petits biscuits qu’elle trimballe partout en cas de fringale inopinée. Quelle tristesse…Une fête où on s’emmerde et où on a faim. Et le principal intéressé qui laisse en plan ses invités moribonds pour s’exiler avec ce qui ressemblait fort à une fréquentation de très mauvais goût, s’accordant très mal avec le thème de la soirée. Sauterie entre nobles. Des nobles ça il y en a, de la festivité un peu moins. Elle en vint presque à déplorer le départ des deux Wolback, ça créait un peu d’animation. Finalement, elle ne regrettait plus autant d’avoir accepté la présence du chevalier à ses côtés. A défaut de pouvoir entièrement profiter de ses charmes cette nuit, elle était sûre qu’il mettrait quand même un peu de piquant à la soirée. A moins que les Corleone ne se mettent à faire couler le sang…A cette idée elle humecta ses lèvres avec un petit sourire, rêveuse.

- « D'façon j'ai l'impression qu'on nous flique. »

Elle jeta un regard en coin à l’Irlandais. Fliqués ? Voilà bien longtemps qu’on avait arrêté de la fliquer, cela avait cessé à la mort du paternel, et elle n’en était pas mécontente. Ou comment tirer du bien d’un grand malheur. Maintenant elle avait récupéré sa liberté, ou presque. Elle suivit les yeux de Finn pour venir chercher la signification de ses paroles et fit donc à son tour le tour des visages du lieu. Non, décidément, elle ne comprenait pas où il voulait en venir. Les yeux reviennent vers le chevalier. Nerveux ? Les iris anthracite scrutent les traits durs pour en détecter les signes. Réflexion faite, elle en déduit plutôt qu’il s’ennuie, ce que lui confirme sa proposition qui étire un sourire malicieux sur le minois princier. Et elle lui répond, un ton plus bas cependant :

« Pourquoi pas, ça semble être la chose la plus amusante à faire de cette soirée. »

Elle ne comptait pas finir dans les bras du Gaélique ce soir, dans un bordel, au milieu de tous ces gens. Cependant il fallait bien s’occuper, et l’alcool constituait un plaisir qu’elle savait apprécier, il était juste dommage de s’être déplacée à Paris uniquement pour ça. Elle avait déjà commencé à vider quelques verres de toute façon, pour bien commencer la soirée. Va pour le défi donc. Elle allait donc chercher ce premier verre quand se rapprocha un blond de sa connaissance. Ah les souvenirs de Chinon…Un petit sourire en coin se dessine sur le minois de l’Altesse à l’approche de Tynop, l’écoutant avec amusement provoquer son cavalier avant de répondre :

« Alix-Ann va bien, je vous remercie. »

Aborder le sujet de la petite arracha une grimace à Marzina. Evoquer l’enfant dans un bordel lui semblait légèrement dérangeant. Elle ne s’en offusqua pas pour autant et observa tranquillement cette évocation d’un passé pas si lointain s’éloigner. Avant de prendre un nouveau verre, et de le hisser jusqu’aux lèvres du Gaélique, plantant ses yeux insolents dans les siens. Après tout, elle était déjà bien éméchée, il ne verrait sans doute aucun mal à commencer.

« Pimentons cette soirée », commenta-t-elle avec un sourire espiègle.
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Alphonse_tabouret
Les mots saluant le départ de l’herboriste s’envolèrent avant même d’atteindre l’oreille du brun, quand la gitane appelait tous ses sens à se doser puisque les siens avaient choisis à la faveur de sa danse carmine, d’empiéter sur les frontières de la bienséance.
Amusé autant que ravi, satisfait dans tout son orgueil de mâle de voir les prunelles d’Axelle semblables à deux braises rougeoyantes, gorgées d’une langueur qui semblait siffler et mordre à la fois, le flamand contempla sa maitresse, baignant dans l’orgueil puéril mais tellement nourrissant, d’avoir sur ses genoux un bijou absolument unique dont il serait le seul ce soir à en découvrir tout l’éclat. Le chat ondulait à la surface d’un océan de contentement de lire sur le visage épicé de la gitane une expression fauve, tout juste contrôlable dont la concupiscence perlait dans chaque mouvement, comme un parfum familier et à la fois exotique… Axelle n’avait jamais repoussé la moindre de leurs envies, et si les lieux les plus propices à être perturbés avaient été mis à contribution de leurs jeux, jamais encore elle n’avait osé étaler cette flamme aussi indécemment… et cela plaisait au faune tapi dans les tripes du flamand, languissant parfois de ces orgies enivrées où l’atmosphère bruyante et pleine, se prêtait à des activités bien plus intimes qu’il ne l’aurait fallu…
Le chat se laissa attraper dans l’intimité de leurs cheveux un instant emmêlés, s’électrisant autant de ses lèvres que de son souffle doucement anarchique, prémices d’une excitation sourde qui grondait dans le ventre qu’elle collait au sien dans un mouvement cambré et se laissa bercer par le fil de sa voix, claire dans le tumulte autour d’eux, étirant son souffle d’une inspiration faite pour l’apaiser de l’ordre qu’elle venait de donner. L’effort fut vain dans l’assaut suivant du corps, les seins arrogants de la brune venant se ficher contre lui, dans le bâillement tendancieux du tissu à son épaule, laissant apercevoir le velouté d’une courbe prononcée jusqu’à la presque déraison quand elle venait perdre son souffle au sien, l’immergeant dans une brulure des sens qu’il s’attacha de maitriser, avide de la contempler encore comme cela.
Les doigts glissant sur le tissu rouge emportèrent volontairement les plis avec eux dans l’intimité où les guidaient la gitane, révélant plus encore que ce que la pose appelait à voir et remontant sur elle un regard fiévreux, lui accorda un sourire où la sournoiserie la plus absolue se fraya un passage dans le tendre de leur dessin en réponse aux derniers mots qu’elle lui adressa

Danse avec moi Alphonse. Danse avec moi jusqu’à l’épuisement.

Sa bouche effleura la commissure de la sienne, frôla le fil de la joue, laissa son souffle lui échapper au moment de plonger dans le cou brun, faisant mine de quérir l’oreille pour y chuchoter quelque chose, déposant à la place du murmure escompté, le premier d’une série de baisers légers, flottant sur la ligne de l’épaule pour finir par y ficher les dents sur l’arrondi dénudé que les boucles brunes défendaient partiellement de leur volutes noires, tendrement féroce pour la sentir se tendre contre lui, retenant au mieux les manifestations les plus évidentes de ses attentions. Il ne daigna remonter son visage vers elle que lorsque sa main trouvant l’intérieur de ses cuisses entravées de tissu, se glissèrent dans l’aplat qui leur était réservé, un pouce, libre de toute mobilité venant se ficher sur la courbe ascendante ou se cachait son bouton et s’attarda, insolent, suspendant son geste, dans l’expression toute entière de la brune, gourmand exultant de son outre-passement quand le pouce outrageux se mit à dessiner un mouvement discret à l’endroit où il s’était posé . Il suspendit le temps aux joues grossissantes de la gitane, au voile de ses yeux qu’agitaient l’alcool et le plaisir, et lorsqu’il discerna la limite proche d’une respiration trop forte à cette gorge palpitante, libéra sa main pour saisir la sienne et l’amener de la même façon au pli de ses braies ou l’esquisse d’un renflement se révéla sous les doigts ainsi guidés de la peintre.

-Pour danser, il faut de la place, lui glissa-t-il à la faveur d’un regard venant se noyer au sien, fervent, maitrisé mais jubilatoire, perverti au parfum qu’Axelle portait si magnifiquement. D’un mouvement du genou, il la fit onduler, faisant résonner le grelot encore à sa cheville, le tintement allumant inévitablement une lueur animale dans ses prunelles. Il y en a dans ma chambre… conclut-il enfin, dans le tranchant d’un sourire qui ne laissait aucun doute quant à l’efficacité des charmes de la danseuse.
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Rosalinde
Oh, vu la gueule qu'il tirait, Dacien avait du sentir qu'il y avait baleine sous le gravillon. On avait vu plus convaincant, pour un homme dont le métier était censé être de séduire les femmes. La Rousse allait-elle abandonner si facilement face aux suspicions du courtisan ? Allons. Maintenant que le vin était tiré, il fallait le boire. Juste avant de rejoindre Blanche, elle glisse donc, à son oreille, alors qu'il l'invite à "quémander une ultime faveur" :

- J'aime qu'on me résiste.

Et puis retour à Blanche, bien mutique, et qui semblait s'emmerder comme un rat mort. Il faut dire aussi que l'organisateur de la soirée s'était tout bonnement échappé, sans doute en galante compagnie, et Rose craignait à présent qu'il ne revienne pas avant le petit matin. Heure à laquelle elle serait sans doute partie, vu l'ambiance de la fête... Où seuls Alphonse et Axelle semblaient s'amuser. L'idée de rejoindre ce joli duo la tenta un instant, mais NON, elle avait Nicolas, donc elle allait se tenir. Blanche y veillerait. Détournant la tête, elle se dit que ces deux-là n'avaient besoin de personne, et qu'elle n'avait plus qu'à remiser cet énième fantasme au placard.

Bon. Allaient-ils donc rester là à se saouler chacun dans son coin, et sortir sans avoir vu l'ombre d'un cul ? Mince à la fin, elle était venue jusqu'ici pour s'amuser, et on l'avait vue dans un bordel, alors... Autant que cela en vaille la peine ! le premier verre de prune est descendu cul sec, et Rosa se lève pour, si si, monter sur le canapé sur lequel elle était assise. Après tout, ils avaient du voir pire que des semelles.


- S'il vous plait !

Et si elle avait eu un couteau pour faire tinter son verre, elle l'aurait utilisé. Pas de chance.

- Attendu que notre hôte semble s'être volatilisé en charmante compagnie dès le début de la soirée (ce qui est d'une impolitesse sur laquelle je ne m'étendrai pas), attendu que tout le monde semble plus ou moins s'emmerder...

Hiiii Blanche je parle comme un tribunal !

Je propose un jeu !


Quel jeu ? Hum. Il fallait un truc à boire, mais qui puisse aussi déboucher sur des instants rigolos. Improvisatioooooon.

- Que ceux qui veulent y jouer s'approchent afin que j'en définisse les règles !

Auxquelles elle va pouvoir commencer à réfléchir, là, tout de suite, maintenant.
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Pour de vrai !
Jenifaelr
La Rose finit son verre et écouta la rousse parler. Elle s'approcha intéressé, enfin quelqu'un qui songer à s'amuser, plutôt qu'a se faire chier.

"- Moi j'veux bien jouer "

Un sourire aimable, elle ne la connaît pas, mais s'attarde dessus, la détaillant.Elle parait jolie bien qu'un peu pâlot à son gout, une rousseur pleine de boucle, la Rose trouva même un charme à celle-ci. C'était pas si vilain ces machins roux et pâlot hein ... La Dame de Boissières en Vaunage avait un défaut de taille : Les défis. Les relevés tous ou presque, les yeux pétillant d'excitation. La faccia nascosta est sa devise et elle y est fidèle. Elle est venue, une bouteille à la main et en boit une nouvelle gorgée, histoire de se mettre dans l'ambiance.Elle ajouta, comme si c'était le moment :

"- Je m'appelle Jenifael "

Au cas ou, il faudrait la nommée.

La faccia nascosta = La face cachée

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Axelle
Si les invités palabraient autour d’elle, elle ne les entendait pas. S’ils riaient, jouaient ou bien s’ennuyaient, elle ne le remarquait pas. Ce soir là, rien d’autre que ses désirs et le souffle d’Alphonse sinuant à sa peau ne pouvait accrocher la moindre particule de son attention. Comme il était jubilatoire d’être à ce point égoïste, de se foutre de tout jusqu'à la bienséance. La Bestiole avait tout perdu pour gagner la liberté la plus absolue, et cette nuit, elle goutait le revers enchanteur de cette médaille avec une avidité sans égal.

Ce soir là, son univers déjà tant moribond et éborgné de femme mariée et de mère, succombait sous le joug de l’alcôve des mèches brunes de son amant et des vapeurs éthérées de l’alcool serpentant paresseusement dans son sang maudit.

Les baisers égrainés d’Alphonse à son épaule étaient bien trop sages pour ne pas augurer d’un piège à venir, et la nasse se referma un peu plus sur elle quand les dents du fauve croquèrent, étirant la liane aux limites la rupture. Si elle ne gémit pas, ce n’était en aucun cas par décence, mais bien pour faire mine de résister, encore, même s’il était exclu qu’Alphonse puisse être un instant dupe de ce qui se tramait au plus brulant de son ventre. Mais le jeu était là, toujours, exacerbant farouchement le désir et pour rien au monde elle n’en aurait changé les règles. Alphonse, parfait danseur, menait la ronde d’un pouce, simple pouce l’esquissant alors qu’elle rongeait ses lèvres pour consumer un soupir qui s’acharnait à vouloir retentir et appliquée à ne rien laisser paraitre, ferma les yeux. Si cela la protégea du regard du flamand, dont la concupiscence vibrait pourtant jusque dans son souffle ardant, la caresse délictueuse n’en fut que plus douce, que plus alarmante, que plus irrésistible quand sa bouche tremblait déjà trop. Et contre toute attente, c’est de la main même de son tourmenteur qu’elle fut graciée. Du moins le crut-elle une fraction suspendue de temps où sa dextre fut pourtant conduite à l’échafaud. Et ce soupir dont elle s’était naïvement crue préservée explosa à sa bouche sous l’obole offert à la pulpe frémissante de ses doigts.


« Pour danser, il faut de la place »


Le tintement du grelot lui vrilla les tempes, ravivant les souvenirs extatiques d’un combat coloré, dont le plancher de son atelier se souviendrait à jamais, tatoué de leur lubie.

« Il y en a dans ma chambre… »


Avant même qu’elle ne rouvre les yeux, un sourire se faufilait à sa bouche, dévoilant ses crocs blancs, farouchement aiguisés en l’honneur du brun. Et si la patience n’était pas une vertu dont elle pouvait s’attribuer d’ordinaire le mérite, l’idée d’égratigner le chat était si tentante qu’elle s’en découvrit un puits sans fond, ou presque. Elle ne se leva pas, ne l’entraina pas précipitamment vers cette chambre au gout de terre promise et au parfum d’éden, mais ouvrit la braise de ses yeux d’une lenteur accablante. Et sans répondre, et sans broncher, sourire de rapace sur le visage, la paume de sa dextre s’amusa du désir naissant, le caressant d’une douceur neuve, l’apprivoisant au creux de sa main. Douceur rapidement imitée par sa bouche souriante et écarlate, happant celle du brun avec une gourmandise toute retenue pour n’être que plus agaçante. Et contre ses lèvres, son souffle l’enveloppant quand sa langue en était incapable, égraina quelques mots narquois, d’une voix plus enrouée encore s’riez vous pressé soudainement ? La caresse de sa dextre se fit plus appuyée, plus sournoise à longer sa pudeur mise à mal. Pas moi…. Et ce furent les crocs vengeurs qui soudain se plantèrent à sa bouche ensorcelante. Mais enlevez-moi… Elle se recula légèrement, baissant un regard envieux sur sa main coupable, gorgeant encore son sourire inébranlable de promesses, pour le remonter vers lui, frisant de perversitévot’pudeur n’est qu’mienne ce soir.
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Fleur_des_pois
    {Accoudée au comptoir}


Ouais ! Une potion d'un autre genre. Mais mes aïeux, j'en ai besoin !

Le verre fut saisi avec délicatesse. Humant l'odeur alléchante qui s'échappait du verre étincelant. Attirée comme une abeille par du pollen, Gaia trempa les lèvres dans le nectar. Un délice auquel elle ne put résister. Et la prune fut but d'une traite, loin de la dégustation qu'elle méritait.

Je suis naturellement inoubliable, répondit enfin l'Ortie, loin de toute forme de modestie. Les hommes parce qu'ils me désirent, les femmes parce qu'elles veulent me ressembler.

Un sourire moqueur étira ses lèvres. Preuve légère que la Fée exagérait son estime d'elle-même. Bien sûr qu'elle était belle ! Et de fait, nul besoin de le préciser. S'amuser à en rajouter l'amusait cependant. Se forger une image différente de ce qu'elle ressentait en vérité. C'était l'intérêt.
Une voix connue résonna près d'elle. Tynop. Fichu blond. Elle ne tourna même pas la tête pour croiser son regard.


Ressers-moi donc, s'il te plait.

Le verre glissa vers Adryan. Puis l'idée germa. Pas forcément bonne. Les limites du convenables franchies avec délice. Jouer, encore et toujours. Jusqu'à s'en brûler les ailes. Un jour viendra où cela se produirait à coup sûr. Mais pas ce soir. Non, ce soir, elle s'amusait.
Se penchant en avant, l'Ortie murmura, comme en confidence :


Je peux te demander un service ? Embrasse-moi...
--Adryan
[Au bar avec Fleur]

Aux aguets, l’œil gris louvoyant sur les convives pour dénicher le moindre appel à remplir un verre ou déboucher une nouvelle bouteille, le Castillon, plus ou moins attentif écoutait d’une oreille les babillages de la guérisseuse, assez curieux cependant pour s’amuser de son adorable vanité. Il était évident que si elle continuait à engloutir la prune à cette cadence, son charme risquerait d’être tout relatif en roulant sous les causeuses délicates du lupanar. Mais il n’en dit rien, après tout elle devait savoir ce qu’elle faisait, et la resservit dans un petit sourire aimable.

Sourire aimable qui s’effaça pour un haussement de sourcil surpris au chuchotement qui coula à son oreille. Furtivement, le nobliau jeta un regard alentour, cherchant à dénicher ce qui avait induit cette demande pour le moins surprenante sans pourtant ne rien remarquer de particulier. Il comprit cependant sans mal qu’il s’agissait là d’un subterfuge tout féminin pour égratigner un orgueil mâle. L’idée l’amusa plus qu’il ne l’aurait cru et à son tour son pencha à l’oreille délicate de la brunette.


Si par votre faute je reçois un mauvais coup, j’exige que vos mains soient plus douces que le velours et que vous vous accédiez à tous mes caprices le temps de ma convalescence. D'un geste lent il glissa une mèche brune derrière l'oreille baignée de son souffle, comédien. Il est exclu que je revive le martyr que par une fois de trop vous m’avez fait subir. Un sourire narquois s’étira à sa bouche tout comme il est exclu que je ne vous oublie pas.

Et presque docile, il pencha la tête et happa les lèvres alcoolisées de la jeune femme d’un baiser ou il mit tout son art à feindre l’envie, habileté peaufinée avec méticulosité durant ses années de courtisanerie.
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