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[RP Juillet] Anniversaire de Flex

Arsene
    « Il y a des silences qui sont de dangereux explosifs. » Daniel Pennac

    Silence et Arsène ne faisait pas bon ménage. Deux entités contradictoires rassemblées pour le moment dans un seul être. Bestiole cherche à sortir. Elle se bride la gamine, elle se retient et s'essaye à un comportement qui n'est habituellement pas le sien. Alors forcément, elle tire la trogne.

    Les pas de la rousse s'imbriquent dans ceux de la Matriarche. Le menton haut, les yeux baladeurs, et la démarche nonchalante, elle suit. Toujours en proie à un sérieux dilemme intérieur. Un combat épique et titanesque se déroule dans la maigre carcasse de l'adolescente. Raison, instinct, fierté, chieuserie, dignité, bas instincts. Tout se mélange, tout s’emmêle. Serait-ce la surchauffe ?


    Trois..
    La remarque de Rodrielle est balayée d'un sourire au coin des lèvres et d'un vague hochement de tête. Boire ou se tripoter, il faut choisir.

    Deux...
    Les mains récupèrent un verre, les lèvres s'y trempent et le liquide coule lentement le long de sa gorge.

    Un...
    Le blondinet et sa main percute le crâne de la rousse. Les yeux se plissent, un grognement s'échappe de ses cordes vocale. Une lueur passe rapidement dans ses prunelles...

    BOUM !

    La chose, libérée de ses entraves, se déploie, s'étale et récupère sa place en conquérante. Un large sourire s'étire sur ses lèvres, tandis que son coude vient s'entrechoquer contre le torse de Tynop.
    Le verre, après avoir été englouti, est reposé avec force sur le comptoir. Les épaules s'affaissent et Arsène s'accoude au bout de bois avec l'élégance d'une pocharde bien attaquée par la gnôle.

    Chasser le naturel, il revient au galop. Les doigts pianotent sur la table, impatients, tandis qu'elle détaille sans gêne tout les invités. Un rictus vient s'échouer sur sa bouche tandis que la mioche constate qu'il n'y a que des nobles. Au moins pourrait-elle fouiller dans quelques poches si l'amusement se fait attendre.


    « Huum.. »

    Évidemment, le blond l'avait devancé et la réplique cinglante qu'elle s'apprêtait à balancer fut retenue de justesse puis ravalée.

    « Tout d'suuuuite. C'pas mon genre voyons. On peut t'jours t'coudre la bouche sinon. »

    L'index droit se déplie et impitoyablement désigne dans l'assemblée quelques personnes. Une blonde, un brun, une rousse. Ah non, pas les rousses, elles sont parfaites voyons.

    « Lui... Ou elle. Ou.... Lui là ! Pis elle là bas. Oh, tous en fait. »

    C'était comme faire des courses finalement. Tout fait envie et on repart toujours avec trop de choses.

_________________
--Dacien2
Ses rétines parcoururent la salle pour trouver quelqu’un de plus…….affriolant. Dacien commençait à s’ennuyer d’un coup malgré que la Rousse invite qui voulait à un jeu. Les amusements? Non pas pour lui. La dernière fois, il n’avait pas aimé le guet-apens imposé par le Flamand. Quoique, les deux brunes avaient été bien sympathiques et avaient su faire monter la fièvre délicate du désir sans pour autant aller plus loin. Les petites sournoises avaient assez attisé de chaleur dans l’homme qui leur était administré pour la soirée que celui-ci n’avait pas désiré de la Rousse qui se trémoussait sur le canapé droit debout.

Ses jades traversèrent la pièce et, de l’autre côté du bar, l’Arrogant remarqua la Brune Sulfureuse qui faisait rouler les r comme aucune autre femme. Vu sa tête, la pauvre n’avait pas l’air de s’amuser grandement. Son œil scintilla en la regardant, l’observation appuyée qu’elle se sente observée. Quelques personnes se mettaient entre eux mais qu’à cela ne tienne, juste remuer son minois suffisait à revoir sa Sulfureuse. Ce n’était pas la femme en elle-même qui le faisait craquer mais sa façon de s’y prendre avec lui. Juste ses caresses, cette façon de s’adonner à lui….Mmhh, tout en elle ne demandait que lui. Une obsession charnelle qui ne le quittait que rarement.

La Rousse pouvait essayé de capter son attention, rien n’y ferait. Tout son dévolu partait vers Cersei sans équivoque. Un fin sourire vers elle et voilà. Son regard venait de se poser sur lui. Il ne lui en fallait pas plus pour vouloir attirer sa jalousie au point de lui faire une crise en public s’il le fallait, du moment que cette femme pouvait lui faire quitter cette salle et lui tombe dans les bras. Oui mais voilà. Pour avoir cela, pour voir cette lueur de convoitise dans les azurs grisâtres de la Brune, il fallait qu’elle trouve à redire sur sa manière d’agir en sa présence. Et quel autre de la faire venir à lui? S’emparer d’un autre corps dans le creux de ses bras. Et justement quelle cliente tombait à pic pour être la victime de son stratagème? Rosalinde!

Un fin sourire en coin. La Rousse désirait l’avoir à lui? Elle l’aurait pour quelques secondes, juste le temps de provoquer chez la Brune l’appétence de cette envie folle de ne le laisser à personne d’autre mis à part elle. Dacien se leva, provoquant, arrogant à souhait. Ses rétines se voulaient agaçantes en ne la quittant pas des yeux. Il ne pouvait lâcher ce fracassant pouvoir qu’il avait sur elle. Aller ma Belle, aller, Mets-toi en colère, qu’il se disait dans sa tête. L’Arrogant n’hésita pas un instant. Quelques pas vers Rosalinde. Il attrapa son bras, lui imposa de descendre mais subtilement, juste le nécessaire sans trop la brusquer. Ses yeux se plissèrent, détenant les azurs qui se transformaient en grisailles d’ombrage, un sourire narquois émanant de son visage et une dextre passa dans les roux cheveux pour faire détendre son corps en arrière en la soutenant. Ses lèvres s’imprégnèrent de son cou blanchâtre. Un doux parfum rosé monta jusqu’à ses narines pour chatouiller son inconscient et provoquer l’envie que c’était sa Brune qu’il avait entre ses doigts. Mais non, ses yeux retombèrent un instant sur la Rousse, ce n’était pas elle. Qu’à cela ne tienne, la provocation serait encore plus de mise pour l’attirer à lui. Ses lippes remontèrent de son cou jusqu’à la commissure de ses lèvres. Ses émeraudes rejoignirent les rétines de Cersei, voilà, elle était à point. Il ne restait plus qu’à la laisser faire le reste.


Cersei_



    Combien de verres avait-elle bu ce soir ? Elle ne le savait plus. Comme si Adryan remplissait sans arrêt tous ceux qui se trouvaient sur son comptoir, sans pour autant qu'ils soient terminés. A cet instant, la seule chose qui lui faisait comprendre qu'elle avait abusé été la foule qui avait l'air de se déplacer lentement et les brouhahas qui s'amplifiés au bar.
    Des hommes, des femmes, brune, rousse, blonde, des voix qui vous hérissent le poil, les rires qui vous ferez grincer les dents. Et la, à la limite du salon, son Arrogant se pavane en la regardant, l’œil limite provocateur, non que dis-je, il l'est !
    Elle qui le cherchait en début de soirée pour éviter de sombrer dans la boisson en mourant d'ennuie le retrouver devant une Rousse, grimpée sur le canapé.
    Dacien était la pour ça, il était courtisan, comme elle. Mais le fait qu'il ne la lâche pas du regard en pratiquant le moindre faits et gestes envers cette femme qui gueulait à l'émeute lui donnait la nausée.

    Oh toi, regarde moi bien, regarde comment la soirée va se terminer si tu n'arrêtes pas de me défier.

    Voila à quoi elle pensait en le regardant faire son petit jeu. Le pire moment fût celui du baiser glissant du cou jusqu'à la commissure des lèvres. S'en était trop !
    Cerseï se leva, prit le temps de trouver l'équilibre en tortillant ses orteils libres sur le tapis moelleux. Le trajet pour attraper son plaisir du soir, sa gourmandise, ne semblait pas long, enfin pour d'autre surement. Une bonne inspiration fût prise et les pas s’enchaînèrent pour arriver à se poster juste derrière Dacien, le regard sombre comme le noir de ses cheveux tressés retombant sur ses reins.
    Attendant qu'il veuille bien lâcher cette belle femme rousse, elle posa ses mains sur ses hanches et ...


    Mira yo* ! A quoi tu joue mi arrogante ?

    Jouer elle aimait ça, mais qu'on se joue d'elle là ce n'était pas acceptable. Et le Dacien savait très bien si prendre pour la rendre folle de jalousie. Elle qui lui avait fait goûter le paradis, qui voulait profiter des fins de soirées près de lui, il la repoussait sans cesse comme pour lui faire payer sa propre arrogance.
    Mais ce soir, l'alcool l'y aidant surement, elle prit les devant.
    Une fois Dacien face à elle, sa main droite lui attrapa le bras pour l'attirer vers elle. La rousse n'aurait certainement pas le plaisir de le lui prendre, pas ce soir. Il serait à elle, encore une fois.


*Mira yo > Regarde moi
Rosalinde
Une. Seule. Réponse. C'est ce qui s'appelle faire un bide. Mais elle continue à espérer, debout sur son piédestal mou, en équilibre, tandis qu'elle répond à la jeune femme s'étant présentée sous le nom de Jenifael :

- Rosalinde, enchantée !

Ah. Un espoir. Dacien s'approche et la tire par le bras, pour la faire descendre. Déséquilibrée, elle n'a d'autre choix que de sauter pour se retrouver au bas du sofa. Un sourire de la part du courtisan, et voilà qu'il glisse une main dans ses cheveux et, avant qu'elle ait eu le temps de réagir, voilà qu'il a fourré ses lèvres contre son cou, l'embrassant jusqu'à la commissure des lèvres. Stupeur. Comment osait-il ?

A vrai dire, elle fut tellement surprise de ce geste impromptu qu'elle ne sut que le repousser mollement. Et ce fut le moment que choisit une jeune femme pour s'approcher, et lui lancer quelque ordre en espagnol. La regarder. Serait-elle jalouse ? Un sourcil se fronce de contrariété. Pas qu'elle soit tentée de lui ravir son amant, oh non, mais enfin... N'était-elle pas courtisane elle aussi ? Alphonse tolérait ce genre de comportements dans son établissement ? Voilà qui était étrange. Mais enfin, Rose n'avait jamais eu de bordel à gérer, alors...

Et de toute manière elle n'avait pas le temps de penser à cela. Une fois débarrassée de l'étreinte de Dacien, il fallut que Cersei esquisse le geste de l'emmener au loin pour qu'elle réagisse et se réveille un peu. Un geste de la main pour l'arrêter, et son regard se fixe aux iris de la putain, tandis qu'elle prononce, avec un horrible accent français :


- Un momento, por favor.

Les yeux dévient pour aller se poser sur Dacien. Ses doigts la démangent. Giflera ? Giflera pas ? Elle en a tant rêvé.

Mais non. Non non. Pas d'esclandre. Pas devant l'époux. A la place... Elle pouffe de rire. Un ricanement sec, et dédaigneux. Exactement comme si elle venait de recevoir le plus mauvais baiser de sa vie. Et à Cersei, elle lance :


- Allez donc. Et... Hum... Bon courage.

Avant de tourner la tête vers Blanche, toujours avec l'air de voir la chose comme la meilleure des plaisanteries. L'Arrogant souffrirait sans doute bien plus d'une blessure à l'orgueil que de la cuisson d'une gifle sur sa joue.
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Pour de vrai !
Alphonse_tabouret
Alphonse avait la tête ailleurs, définitivement et à cet instant là, dans le regard embrasé de promesses fiévreuses de la gitane, il ne portait aucun intérêt à ce qui se passait au bar… Quand bien même l’eut il fait que les courtisans de la maison géraient leurs clients avec toute la latitude qu’ils souhaitaient, l’Aphrodite ne ponctionnant rien sur leur travail nocturne et le comptable ne vivant que pour consolider les bases d’une affaire dont il n’avait jamais souhaité le leg. Évidemment que les crises de jalousie en plein service étaient une hérésie aux yeux du jeune homme, mais si Dacien ou Cersei souhaitaient ainsi perdre leur clientèle pour un esclandre inutile, cela ne regardait qu’eux et leur poches plus ou moins pleines. Une réputation dans Paris se faisait et se défaisait à une vitesse folle et si d’aventure Rosalinde se plaignait de ces deux-là, il serait amplement temps de s’emmêler et de rectifier la trajectoire du problème, avec la sévérité du patriarche qu’on attendait de lui, froid, certainement, insensible, dirait d’autres …Mais on récoltait ce que l’on semait et s’il s’attendrissait bien volontiers devant ce monde empli de catins, de courtisans, son rôle n’en était pas moins de subvenir aux besoins de l’Aphrodite, titan œuvrant dans l’ombre, n’hésitant pas pour la réputation de la maison, à agir en conséquence.

Mais loin, bien loin des préoccupations de la maison, c’était à la main de la gitane qu’il était asservi. Axelle avait choisi de prolonger le jeu, avait-il compris lorsqu’elle avait planté dans son regard une lancinance brute, comme émergeant d’une onde inattendue et qu’elle avait choisi la caresse à la fuite. Soumis à l’agilité discrète de ses doigts dessinant le long du renflement de torrides arabesques, le chat se ramassa sur lui, œuvrant avec concentration pour garder une moue maitrisée, distillant ses frémissements dans le baiser qu’elle plaqua à ses lèvres, volontairement lente, volcan bouillonnant dont il sentait la retenue jouissive dans chacun de ses gestes, relançant un instant, la fourberie du félin. Le jeu des funambules flirtait ce soir-là avec l’indécence de la pudeur et de la raison, jumelant le tout dans le gout sirupeux de l’alcool et la cacophonie des conversations alentours.
Malmené, bousculé par les mots et les lèvres gourmandes de la brune, le jeune homme se laissa un instant balloté par ses sens, tachant, avec un calme olympien, d’étouffer ses pulsions les plus immédiates au profit du jeu que la danseuse provoquait, habile.
Les onyx coulèrent de la main impie qui poursuivait, concupiscente, à distiller le feu le long d’un membre dont la déraison avait du mal à se contenir, mais sans broncher, sachant déjà que la flamme lubrique qui prenait de la hauteur dans ses prunelles parlait pour lui, le jeune homme choisit de la priver de la brulure de son regard quelques instants pour lui opposer le tranchant de son sourire. Concentré, orgueilleux, le chat se laissa cajoler, basculant sa tête contre le dossier du large fauteuil, offrant à la vue de la brune le fil de sa gorge dont la respiration fluctuait, visiblement contenue, ne cherchant nullement à cacher l’effort qu’elle lui demandait de fournir pour garder son air léger, jusqu’à ouvrir de nouveau le charbon de ses prunelles sur elle, définitivement déraisonnable.


-Me parlez de pudeur à moi…
, commença-t-il en posant la senestre dans la cambrure du dos brun quand la dextre s’appropriait sans préambule le galbe de la cuisse pour la passer à califourchon sur lui, calant honteusement le creux de ses cuisses à ses braies embrasées, et , jouant de mouvements calculés pour les affoler, cueillant le regard de la brune ainsi mise contre ce qu’elle avait elle-même éveillé… c’est jouer avec le feu très chère, chuchota-t-il en se redressant pour embrasser l’aube de ses seins dont la courbe se montrait, entêtante, remontant à sa gorge, caché par le rideau brun de ses boucles. Vous enlever me semble bien plus sage, chuchota-t-il enfin en la relâchant, la faisant glisser de ses genoux, la rendant un instant au sol pour se lever, et d’un geste prompt, la soulever, poids plume incandescent et la charger sur l’une de ses épaules, tendrement sauvage, définitivement amusé, cueillant la rondeur de ses reins d’une main pour soit disant maintenir son équilibre. Ce soir, c’est moi qui m’offre votre pudeur, annonça-t-il à haute voix, sans plus se soucier qu’on l’entende ou non, partant vers sa chambre dans un sourire conquis, la gitane chargée à l’épaule comme le plus délicieux des trésors.
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Lyson.novgorod
[Quelques jours plus tôt, avec Serguei.
Mollo sur le réveil, la brune n’est pas franchement du matin... ]



Pour quelques minutes encore, Lyson profite, du calme, de la pénombre dans la chambrette, mais surtout de la couche confortable et douillette –d’un prix sans doute indécent, mais il fallait au moins ça pour compenser et faire accepter l’état limite insalubre de la baraque louée à une « Marie-dégueu ». La future mère, déjà, pensant au confort de leur(s) petit(es) à venir n’a rechigné devant rien pour remettre en état la bicoque : aération, lessivage à grandes eaux et donc, oui, quelques frais, mais les cieux étant généreux, les... bonnes affaires n’ont pas manqué.

Paupières closes et visage détendu, la main en bouclier –ou berceau- logée sur l’arrondi maintenant joliment dessiné, elle est loin encore de s’imaginer la nature du réveil qui s’annonce. Habituée des ardeurs de Son Homme, elle s’attendrait plutôt à un câlin tendre ou un massage coquin, qu’à l’annonce d’un départ imminent.
Contre le torse large et puissant, elle se love. Au souffle qui vient mourir à sa peau, elle frissonne. Au ronronnement suivi du « bonjour », elle tente de baragouiner une réponse.


«Je dois aller à l’Aphrodite…».

Bien essayé, mais mauvaise pioche beau blond, la torpeur n’était vraiment pas assez duveteuse pour faire passer la pilule cette fois.

Comme montée sur ressort, notre brune se redresse dans le lit, sans même se soucier du drap qui ne suit pas le mouvement, elle se tourne en s’asseyant face au Novgorod.


Ah ouais ? Tu dois... ?!

Là, tout de suite, autant dire que le réveil crapuleux est remis à plus tard.

« Ouais – Ouais »....

Dans la caboche brune, ça turbine déjà à rassembler.... enfin à Lui faire rassembler, les frusques et tout le bordel que le couple à pu assembler depuis des mois, notamment la cage de la perruche, Kiméki.

T’as l’choix, Amour d’moi. Ou j’te fais une scène, ou on considère qu’ON doit aller à l’Aphrodite, hein !

« Hein – Hein »...

Et hop, en un clin d’œil Lyson est presque déjà debout, quasi sûre de la réponse à venir.

L’temps qu’tu t’décides, faudrait filer à bouffer à la « greluche », elle doit avoir les crocs à la ram’ner comme ça...

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--Serguei_novgorod



[Toujours plus loin, plus…
Avec Lyson, flashback toujours.]




Banco. Enfin, non, pour le coup, non. Mais, si, à vrai dire, on voulait aller jusqu’à donner raison à un Sergueï qui sentait bien qu’il allait morfler, on pouvait, clairement. Parce qu’il a tapé dans le mille, va vraiment ramasser, et peut d’ores et déjà estimer les « gains » de sa petite phrase matinale ; en bref, il en a pour des heures pour ne serait-ce que tenter de se refaire auprès de sa douce. Première chose, profil bas. Tête un peu rentrée dans les épaules, grands yeux larmoyants, regard en biais pour attendrir…

D’abord, tenter la parade facile. Comme celle qu’un petit garçon tenterait quand la grosse voix de son père appellerait – appelons-le ainsi – « Simba ! »*, et voir ce qui se passe.

Sauf que.

Sauf que le drap a glissé, et que la tête, d’instinct, s’est redressée, à l’instar des deux sourcils, et le sourire béat s’est dessiné, le temps de parcourir avec une lenteur toute lascive, les courbes affriolantes de Sa Bien-Aimée. Avouons-le ; Lyson a des cartes imparables, de paires de chair gourmande en quintes de perles blanches quand Elle parle, aussi durement soit-il. Ah ! Le bonheur de partager cette aura là, même quand elle tempête de menaces, ça lui en fait oublier, de prime abord, d’intenter une parade à la colère.


Ah ouais ? Tu dois... ?!

En fait de « dois » c’en est un, plus physique celui-là, qui se tend vers l’avenir, le temps de faire le vœu que le soufflé retombe** – celui des reproches, hein, pas le bidon-berceau qui couve l’enfant prodigue. L’index se porte ainsi vers le corps offert à sa vue, à en venir effleurer le derme, et faire naître, derrière le regard déjà voilé, nombre de projets tous plus suaves les uns que les autres. Le rictus a dû s’étendre déjà, comme l’idée germe à toute vitesse.

M… Mais chérie, mais ! E-vi-dem-ment qu’on y va tous les deux !

Voix plus assurée, Sergueï, voix plus assurée. Ah, bah tiens, on va jouer un peu l’indignation, en plus, tiens. La meilleure défense, c’est l’attaque.

Comment ! Mais comment as-tu pu imaginer que je puisse ne serait-ce que tenter un seul instant, voire une seconde de…

Trop d’embrouilles, Serg’, tout l’effet se noie dans l’effort de te sauver, là. D’ailleurs, où en étais-je, tiens ? Ah. Bon, bah… On retente le regard trop mignon, en bombant un peu le torse, histoire d’être à tomber et d’ainsi contrarier le mouvement ascendant de Sa Belle. La main saisit le drap ayant chu, et, comme sa jambe droite se glisse entre celles de Sa Douce, les perles bleues partent à la rencontre de celles de Lyson, visage s’avançant vers le Sien, pour que les lèvres se frôlent, puis se cueillent. Un instant, le regard part à droite, pour balayer la pièce et repérer l’oiseau. Les faibles rais permettent au Novgorod de saisir un bref instant, une traînée aurifère ; la « greluche » est là, tapie dans un coin, à regarder par la fenêtre, tout en faisant claquer sa langue.

Alors, à la fois dans un murmure et en pensées, les deux se jouxtant de même que les lèvres, le Slave échappe :


Elle attendra… Comme elle a toujours attendu, la Capricieuse…

Et le corps du Russe de presser doucement le corps de l’Aimée, comme un baiser langoureux s’engage :

On ira plus tard, à l’Aphrodite, mon Cœur…


[Sur la route, et arrivée…]


Malles prêtes, après avoir traîné dans la pièce principale des heures avant le voyage, celles-ci furent enfin hissées sur la carriole « empruntée » à un type pas vraiment au courant de l’affaire, au final. Mais qu’importe, la route fut enfin prise, femme et enfant(s) à bord. D’ailleurs, leur présence fut un prétexte à quelques échauffourées en chemin, et à quelques salades de poings et abandons de quenottes sanguinolentes dans les fourrés, pour quiconque aurait grillé la priorité au convoi de Novgorod ; la patience n’a jamais été le fort de Sergueï, elle l’est encore moins du futur père qu’il est en ce moment.

Là, hissée tout en haut des caisses, la Greluche trône ; Kiméki a toujours eu la folie des grandeurs. Auprès d’elle s’est tapie la mouffette qui semble ne pas vouloir la quitter. Enroulé autour de la cage, l’animal pouilleux n’en démord pas ; il suivra l’oiselle jusqu’à la mort, ou jusqu’à la chute. Peut-être les deux. Quoiqu’il fasse, le Couple n’a pas su s’en débarrasser, qu’importe à quel point il a tempêté de tout ranger et nettoyer comme « le petit rat », qu’ils ont baptisé Mim’ Fratelli, se lovait à un fauteuil en grinçant des dents.

La ménagerie est donc présente, l’une à claquer de la langue quand quelque chose l’agace, l’autre à couiner bêtement en accord avec elle, de peur, apparemment, de lui déplaire. Le tout donnait une apparence singulière, toutes plumes d’or et autres poils gras dehors, mais d’aucuns pouvaient imaginer que dans le royaume animal, cette « meute » en effraierait plus d’un, d’incongruité.

Enfin, Paris se dessina, et avec elle, une auberge où séjourner, à l’abri de tumultes passés, de cour des miracles en autres coupes gorges et jarrets. Paisible, l’abri est un peu à l’écart des murs, de façon à préserver la sécurité, à la fois de leurs biens, et de leurs sommeils, sans craindre ni vol, ni attaque sournoise. Quand enfin le soir fut venu, tous deux se mirent en chemin, direction l’Aphrodite.

Quelques coups à la porte, et le couple singulier, grand blond massif pour l’un, petite brune au ventre arrondi pour l’autre, d’attendre qu’on lui fit place, somme toute, qu’on lui permette d’entrer.


Novgorod. Je suis attendu.


*Allusion au Roi Lion, cf surnom de Sergueï.
** Allusion à Balavoine.
Axelle
Si elle avait été moins ivre d’alcool et surtout moins enivrée par le sourire tranchant du Chat, certainement aurait-elle arrêté son regard sur le Colosse blond qui venait de passer le seuil du salon.

Si cette tête brune ne s'était rejetée sur le dossier du fauteuil pour mieux la rendre folle en lui offrant le fil de cette gorge retenant le souffle brulant qu’elle trépignait de désir d’entendre gémir, certainement aurait-elle haussé des sourcils surpris en le reconnaissant, lui, ce frère adoré car justement le sang était étranger dans cette histoire là.

Si le Fauve ne l’avait faite basculer pour mieux retourner sa faute contre elle, lui laissant entrevoir la sentence affolante qu’elle méritait pour son outrage impudique et fiévreux, certainement aurait-elle sauté dans les bras du Lion russe tant il lui avait manqué.

Si le Flamand n’avait été si onctueusement frustrant à frôler la rondeur palpitante de ses seins de sa bouche faite pour la chambouler, certainement, peu soucieuse des réprimandes et des regards noirs que lui lancerait à n’en pas douter la brune à ses cotés comme l’avaient fait toutes les autres, aurait-elle piqué les joues slaves de baisers enfantins.

Si son modèle ne l’avait prise à ce point au pied de la lettre, l’enlevant sans échappatoire possible vers la débauche effrénée d'extase qu’ils se promettaient sans que les mots n’y soient pour rien, certainement aurait-elle tiré le Géant par la main sur l’une des causeuses et l’aurait contraint d’un sourire en coin à lui raconter tout, sans rien n’omettre, pas même le plus petit détail de sa vie.

« Ce soir, c’est moi qui m’offre votre pudeur »

Si elle n’avait pas ri à la déclaration franche et diaboliquement prometteuse, insouciante des oreilles alentour, scellée d’une main taquine à l’épaule du maitre des lieux, elle aurait demandé au Russe des nouvelles de celle qui se disait la seule et unique sœur, question de sang pour le coup, au point de jalouser la brindille qu’était la bestiole jusqu’à refuser d’ouvrir le bec en sa présence. Ou en fait pas d’ailleurs.

Si perchée ainsi pour rejoindre la chambre du chat, ses yeux cachés de ses boucles brunes n’avaient eu un point de vue des plus torrides sur les fesses magnifiques de son amant roulant sous le tissu au rythme de sa marche féline, gonflant son esprit d’une seule envie, celle de les croquer jusqu’à ce qu’il crie grâce, si simplement elle n’avait été à ce point envoutée par Alphonse, certainement aurait-elle vu Sergueï.

_________________
Fleur_des_pois
    {Avec Adryan}


Je doute fort que tu reçoives le moindre coup... C'est à lui que je veux en porter un... Bien que je doute d'y parvenir...

Le murmure s'acheva alors que les lèvres se scellaient. Le baiser ne dégageait aucune passion. Il était néanmoins assez agréable. Adryan embrassait bien. Assez pour que l'Ortie le prolonge au-delà de ce qui aurait été nécessaire. L'alcool. La musique. Tout cela lui montait à la tête. Brouillant son esprit, qui mettrait des semaines à se sortir de cet état fiévreux. Comme toujours avec Fleur, rien n'était simple. Pourquoi faire les choses à moitié ? C'était tout. Ou rien.
La Fée n'affrontait guère ses sentiments. Pas ceux-là, car ils étaient trop grands. Elle choisissait une alternative. Parvenir à se dégouter assez d'elle-même. Puis enfin, se retrouver. Exactement là où elle devait se trouver. Elle avait besoin de choc, parfois, pour savoir ce qu'elle voulait.
Où la mènerait cette vie chaotique ? Le Lutin l'ignorait bien. Elle s'en fichait même un peu. Elle avait confiance. En quoi, elle l'ignorait. Mais elle avait confiance.

Le baiser prit fin. Le sourire aux lèvres, Gaia se recula légèrement. Elle ne coulerait aucun regard pour voir si cela avait été vu. Que lui importait, décida-t-elle. S'amuser, jouer, tout risquer. Pour une fraction de plaisir. De joie. C'était cela, sa vie. Réfléchir aux conséquences, cela lui arrivait, parfois. Quand elle était seule, le soir. Mais actuellement, même si la nuit avait pris possession du monde, Gaia n'y songeait guère.


J'ai soif, déclara-t-elle gaiment. Et faim ! Donne-moi quelque chose qui sorte de l'ordinaire !
--Adryan
[Au bar avec Fleur]


« Je doute fort que tu reçoives le moindre coup... C'est à lui que je veux en porter un... Bien que je doute d'y parvenir... »

Le baiser fut plus long qu’il ne l’avait prévu, et surtout bien plus agréable qu’il ne l’aurait cru. La petite ombre verte ayant tout d’une fleur, jusqu'à la fragrance. Mais une fleur piquante à n’en pas douter devant l’explication de la surprenante demande. Quand leurs lèvres se quittèrent, inconsciemment, il caressa sa bouche encore onctueuse de son gout d’un pouce désinvolte et d’un sourire narquois murmura. Que voulez vous, il semble y avoir des idiots sur terre. Surtout que vous savez vous montrer bien douce quand vous le voulez.

« J'ai soif, Et faim ! Donne-moi quelque chose qui sorte de l'ordinaire ! »

Le Castillon haussa les sourcils avant de partir dans un éclat de rire franc, sincèrement amusé par la fraicheur de la pâquerette.


C’est vous qui cuisinez ici, pas moi enfin ! Ma cuisine vous empoisonnerait !
Il ne regarda un instant, se forçant à afficher une mine outragée tout en emplissant son verre d’une nouvelle liqueur.

C’est du tsipouro. Selon la légende, ce serait une eau de vie crée par des moines de l’ile de Chypre. Les religieux ont cela de magnifiques, l’interdiction des femmes leur laisse le temps de décupler d’autres travers humains. Et plus pour lui-même ajouta, n’est pas un incroyable paradoxe ? Puis il reporta son attention sur l’ortie. Si vraiment vous avez faim, allez plutôt en cuisine, je n’ai à vous proposer que quelques fruits secs et un peu de miel et je ne voudrais pas avoir à vous ramasser sous les causeuses.
--Dacien2
Comme il l’avait prédit, sa Sulfureuse s’avança, chancelante et avec son air désappointé qu’elle mettait tant en avant de le laisser embrasser une autre femme qu’elle. Ce n’était pas pour rien qu’il mettait ce stratagème en place et forcément, Cersei avait mordu à l’hameçon pour son plus grand bonheur. Quelques mots en faisant trembler les lettres pour l’inviter à tourner encore son regard vers elle, finirent par le charmer encore une fois.

Allons ma Belle, je ne fais que ce que j’aime.

La Rousse toujours au creux de ses bras alors qu’elle le repoussa doucement. Cela le fit sourire légèrement. Fallait savoir ce qu’elle voulait finalement. Oui….Non……Puis oui…..et conclusion, ben non. Et voilà qu’elle émana un rire sec presque carnassier qui retentit dans les oreilles du Narcissique. Pourquoi cela? Il ne comprenait guère et ne le voulait pas non plus. Autant laisser une part d’ombre, cela serait plus digeste certainement. Et, en faisant cela, la Rousse poussait le Brun vers Cersei sans le savoir. Ses bras entourèrent l’espagnole et d’un baiser affriolant dans le cou avec une commissure qui s’étira en devinant ce qui guettait la fin de cette soirée, Dacien lui souffla à l’oreille.

Je t’attire à moi comme toujours….

Rosalinde souhaita bon courage à la Brune. Et elle avait raison! Un éclat de rire retentit dans le salon. Il se posta sur le côté de la Plante Brune et décala une mèche de cheveux. Son minois glissa le long de sa peau en respirant cette délicate fragrance de fleur qu’il aimait humer.

Oui vous avez raison. Elle va avoir besoin de courage pour cette nuit.

Ben non. Il ne pouvait s’empêcher de se mettre en avant. Et revenant sur la proposition de la Rouquine.

Et sinon? C’est quoi votre amusement?

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