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[RP super méga ouvert]La moitié de Bourges est en flammes !

Zelgius
… Pas la meilleure moitié.*



Pour résumer les faits. La nuit du 30 au 31 Août 1461 arrivait comme toutes les autres nuits avant elle.
Les armées étaient revenues des campagnes. Les passants allaient et venaient comme à leurs habitudes. La tension restait palpable en attente de la réponse des Bourguignons quant à la proposition du Poilu.
Le Dément était lui aussi à Bourges et la Commissaire au Commerce était venue lui demander l'enseignement.
L'enseignement du "Mal" disait certains.
Celui de la "Famille" pour d'autres.
Les derniers diraient un jour de cet enseignement qu'il n'était qu'une clef permettant d'ouvrir la porte à ce qui était dissimulé.

Mais ce n'était pas là la raison de cette histoire.
Cette histoire relatera la destruction d'un quartier entier.
Cette histoire relatera les alliances et les dissensions qui s'en suivraient.
Cette histoire était celle de l'influence du Dément sur l'image du Berry.

Les bas-fonds connurent leur fin dans plus d'une dizaine d'explosions provoquées par le feu grégeois disséminé de part et d'autres dans ce quartier par le Champlecy et ses hommes.

Alors que les flammes commençaient à lécher le ciel, une rumeur commençait à se répandre :


Les chiens de Bourgogne ont voulu tuer la Commissaire au Commerce ! Ils veulent tuer tout ceux qui peuvent prouver leur méfait pour que leur Roy les protège de notre courroux !

Le Champlecy était arrivé aux portes du Château Ducal. La rumeur qu'il avait répandu en quelques simples mots l'avait dépassé et les gardes commençaient déjà à en parler entre deux ordres fusant pour intervenir sur le feu se propageant.

Toi là-bas ! Fais prévenir le Conseil Ducal que je dois leur parler !

Réplique librement adapté d'une réplique de Titanic !

RP largement ouvert à tous ! Il y a de quoi faire, tout le monde est le bienvenu que ce soit pour tenter d'arrêter le feu qui se propage ou courir se mettre à l'abri, faire grandir la rumeur ou juste dire que son perso passe par là !

Dans la mesure de la cohérence bien sûr !

Bon jeu à tous !

_________________
Seiko
Seiko : C'est vrai que l'on ne peut pas se débarrasser d'un fou ?
Nathou Prada : Oui, j'ai toujours Zelgius avec moi. »


C'est une Commissaire au Commerce un peu abîmée qu'on voit passer dans les rues berruyères ou plutôt sortir du dispensaire d'Astérie.
Elle a réussi à s'y rendre en vitesse malgré le monde qui y défile puisque l'incendie continue de faire des blessés. Les pauvres affluent mais au moins, ils grouillent pas de puces.Les flammes, c'est radical.
Le bras et l'avant-bras de Madame Taf sont solidement bandés.
Côté vestures ? Elle a pas eu le temps de se changer,oh hé, z'avez pas vu ? C'est encore la panique. Elle se balade donc encore avec sa tenue dont le blanc immaculé s'est transformé en un noir calciné. Toujours mal, même plus peur. La mort rattrape ceux qui la fuit.* Pas les autres.

On est en plein centre de Bourges et pourtant on entend encore les hurlements provenant du quartier pauvre. Du quartier malfamé.
Forcément, l'incendie continue de se propager et ça sent sacrément le grillé.
La brune surtout qui en porte l'odeur et c'bon vieil angevin se gêne pas pour le lui faire remarquer.

-Ça sent le rôti par ici, tu trouves pas ?
- C'est juste mon bras gauche Wyllas ! Et la moitié de Bourges qui crame, c'est rien.

Rien... Rien... Si le feu venait jusque là et y'avait quand même de gros risques, ils crèveraient quand même. La faute à qui ? La rumeur disait aux bourguignons. L'esprit de la Rose-Noire doutait. Son "cousin" avait cramé la taverne de Nathan il y a peu. Enfin, la théorie de l'attentat restait plausible ! Seiko avait les preuves, les preuves que ces crevures de bourguignoles avaient pillés le Berry. Sûrement qu'on lui faisait payer de trop en savoir...

Bref, il fait chaud par ici. La brune et son nouvel ami vont allés traîner ailleurs ! Où ? Qu'importe tant qu'ils restent saufs.
Surtout la CaC de Berry, une De La Rose-Noire. Personnalité importante qui travaille pour les hautes instances du Duché et qu'on a failli tuer...
La vengeance ne tarderait pas ! Tremble Bourgogne !

*De Horace pour info.
Imotep
Imotep était dans le campement de l'OST. Son tour de garde commençait avec un de ses compagnons.
Ils étaient juchés sur une hauteur qui donnait une vue panoramique sur la campagne et les faubourgs alentours.

Des bruits sourds. Une lueur dans la nuit attira son regard, puis une autre, puis de nouveau... Quelques cris au loin. Cela venait de Bourges.

Il jeta un coup d'oeil à son camarade.


On fête quelque chose ce soir?


Le vent allait dans leur direction, une odeur de grillé vint s'ajouter à des lueurs enflammées de plus en plus denses dans la capitale. Bourges brûlait.

Il se précipita sur la cloche d'alarme du camp militaire et se mit à l'actionner précipitamment en hurlant au reste du campement.


LE FEU, LE FEU! BOURGES BRÛLE!
Alekine
Alek sortit de sa tente. Ce qu'il sentait depuis des jours arrivait.

Manque plus que les jeux du cirques et les aristocliens aux lions. Il se veut césar il sera néron.

Il regarda ses hommes et commenca à donner des ordres pour circonscrire le feu.
_________________
Là où je vais? Vers mon destin, et j'y vais rapidement.
Mais non ce n'est pas une épée, c'est une croix un peu coupante.

Vladiimir
Occupé à gloutonner sans grâce des raisins sur le sein d'une Géante aussi gironde que lascive, Vladimir ne sentit tout d'abord pas que les choses tournaient mal. Et comment aurait-il pu? Rien ne se passait d'important dans ce pré verdoyant depuis que lui et sa troupes de Grande Dames y était arrivés en chevauchant des hérissons de 5 pieds.

Mais quand il vit les cheveux de sa favorite grésiller, une petite cloche au son aigre se mit à carilloner dans un coin de son esprit. La chevelure, maintenant fumante, répandait un fumet de cochon grillé qui n'était plus du tout agréable. De même, le prés passait du vert au jaune-orangé, avec de ci, de là, des petites pointes écarlates qui crépitaient soudainement: les fleurs s'y mettaient. Vladimir sentait s'emplir ses narines de quelque chose d'âcre , de plus en plus envahissant.

Le champlecy se reveilla en sursaut, crachant ses poumons et suffoquant comme un damné. Une fumée noire s'échappait de sous sa porte de chambre d'hôtel miteux, on braillait dehors:


"Au feu!"

Ou bien:


"A l'aide!"

Il jaillit de son, sauterelle affolée, se précipita vers la porte. Une once de raison qui réussit à ce moment là à traverser la pluie de peur de son esprit lui rappela que c'était de là que venait le feux.

Bougre de basin, sauve par toi par la fenêtre! se vociféra-t-il à lui même.


Il fit quasiment sauter la chambranle de la petite fenêtre dans sa hargne d'évasion, mais attrapa tout de même un pantalon, au péril de sa couenne, car il préférait risquer de périr rôti que de subir la honte d'exhiber ses parties intimes en pleine rue. On a les craintes qu'on peut.

Il bondit donc vers la rue, ce, du premier étage, se reposant sur son habileté et sa souplesse. Sachant qu'il ne possédait ni l'une ni l'autre, il s'écrasa comme un gland doré tombe du chêne majestueux quand vient l'automne, ou comme une bouse se laisse tomber d'un arrière train bovin (selon que vous ayez l'esprit bucolique ou grossier, rayez la mention inutile).

Il ressentit une douleur fulgurante au pied et au mollet gauche, cependant il pouvait marcher, du moins se traîner. Il claudiqua donc le plus vite possible vers là où ça n'avait pas l'air de brûler.

Une larme perla au coin de son oeil droit. Non pas la souffrance de sa jambe, mais celle d'avoir abandonné Hector, gros et gras hérisson apprivoisé qu'il comptait faire rôtir, certes, mais pas maintenant, et de son propre chef.

_________________
Carmelina
Carmélina rentrait chez elle mais elle devait passer chez Anna une de ses amie celle-ci était mal en point, elle n’allait pas tarder à accoucher.
Elle n’allait pas bien depuis quelque jours. La Maria était passé la voir elle en connaissait sur les enfants et les femmes enceintes ayant été enceinte 14 fois et les avaient tous mis au monde. Seulement 8 étaient encore vivants.
Les médecins étaient réticents et en plus ils étaient chers donc elle faisait comme elle pouvait .
Bien sûr il y avait toujours le dispensaire mais il fallait y aller et puis dans l’état ou la pauvre femme se trouvait, les jambes enflées, essoufflé à chaque pas, et cette douleur qui ne la quittait pas juste en haut du ventre. La maria lui avait dit que c’était rien que c’était le bébé qui était gros. C’est vrai qu’a la voir elle était plutôt grosse.


Carmélina t’es v’nu c’est gentil, j’me bouge pu aide moi . Firmin y dit que vais r’ssembler à une vache s’y j’y continue. C’est pas ma faute à mouais si son gosse y mange tout se ’que j’y mange !

T’inquiète pas Anna j’avais t’y aider à te lever .

Après un énorme effort de la part des deux femmes la future mère était enfin installer dans un fauteuil.
Si on pouvait appeler cela un fauteuil, il manquait un bras puis un des pieds était rafistolé et tenait par enchantement, il ne fallait mieux pas bouger sinon c’était la loi de la gravité qui remporterait la victoire.
Mais au vu de la personne qui y était assise, il y avait un peu de chance que le fauteuil puisse tenir un peu. Evidemment si elle restait sans bouger comme elle était en train de le faire.


J’vais t’y lever les jambes.

Carmélina attrapa un petit tabouret puis leva une jambe le fauteuil pencha un peu sur le côté.

Attention Carmélina j’vais y tomber !

Attention, attention voudrait ben t’y voir toi t’as vu tes jambes c’est pu des jambes c’est...T’es sûr que la Maria elle a dit que c’était normal car là !

Ben oui !

J’vais t’y apporter du pain et du miel et du lait ça te fera du bien .

Merci Carmélina. Oh j’suis fatiguée et cette douleur-là elle lui montra le haut du ventre.

C’est parce que t’es assise.

Et dit moi Carmélina comment y va ton frère ?

Storn y va bien, sais pas ou y l’ai il y a tu sais celui qui faut pas dire le nom qui l’a demandé de venir ben j’suis pas rassurer.
Pourquoi ?


C’est que l’aime bien ton frère j’veux pas qui arrive queque chose.
Y arrivera rien .


Et CARMELINA !

Pourquoi t’y cri comme ça !

Regarde las bas on dirais pas de la fumée !

La fumée attends que j’y regarde mieux !
Non des diou ben ouais c’est ben ça !
Y a le feu faut y sortir d’ici !


Sortir d’ici et comment j’me bouge à peine et ohhhhhhhhhhh

C’est pas le moment Anna faut sortir se mettre à l’abris aller tu vas y arriver.

Carmélina mis son bras autour du cou de son amie et essaya de la porter jusqu’à la porte…
_________________
Constantin
Constantin entendit en premier lieu du bruit provenant de la rue. Il sortit rapidement, dans son "crouiiic crouiiic" irritable.

Dehors, le ciel était en feu. Bourges brûlait. Cramée, la belle cité berrichonne.

A côté de lui, une belle maison en bois brûlait joyeusement.

Elle s'écroula.

Il chercha à s'enfuir à reculons. Mais hélas, un bousier avait laissé son râteau en s'enfuyant. Roulant dessus, le râteau le frappa à la tête.

La chaise à roulette de Constantin se renversa. Son front frappa le sol violemment, et il mourût dans l'instant du choc fulgurant. Un paraplégique de moins.

La mort la plus stupide de l'histoire.

_________________

Le Berry selon Constantin.
Kateline
Entre deux gardes au sein de l'armée Bubulesque, Kateline s'était rendue à son atelier pour passer le temps. A défaut d'être dans les bras d'Olivier, à se rouler dans l'herbe... elle avait eu envie de le peindre...
Et c'est à cela qu'elle était occupée lorsque retentirent au loin une dizaine de détonations, ce qui la fit sursauter.
LES BOURGUIGNOLS! Voilà sa pensée à cet instant. Elle se demanda s'ils n'étaient pas victimes d'une attaque extérieure, et à la vue de la couardise habituelle de leurs voisins, ce fut aux bourguignons qu'elle pensa immédiatement.
La place commença à s'animer, des voix s'élevèrentt, et Kateline d'observer les allées et venues. Qu'est-ce qui pouvait bien avoir déclenché ces explosions?
Son intendant entra alors en trombe dans la pièce et surprit encore fois Kate. A croire qu'elle n'avait pas l'esprit tranquille...


Kate les bas-fonds sont en feu, des gens disent que ce serait les Bourguignons qui seraient là dessous!

Et m.erde, je le savais... Réunis mes gens, maintenant! On va aller aider à éteindre le feu, la cité peut terminer en un tas de cendres et plus vite qu'on ne le pense...

Sans attendre elle sortit de ses appartements accompagnée par Sebastian et les personnes à son service habituellement. Ils prirent ensemble la direction des quartiers pauvres de Bourges.
Les flammes grignotaient le ciel, des cris de panique commençaient à déchirer l'air, la fumée se répandait dans toutes les rues...

_________________
Samaritain


Endormie sur une table dans une taverne quelconque rêvant aux écus et aux femmes qui l'entoure....

Hooo oui ma chérie tu auras tout ce que tu veux.... Oui c'est ça.. continue.. hooooo... Mais non... Mais non je ne goute pas le feu... mais... non rhoo... ca ne... ca sent....


La bave sortant de la bouche de ce fou, les cheveux entremêlé et la tête pratiquement enfoncé sur la table toujours en rêvassant à un meilleure vie il se met à renifler, puis renifle de nouveau..

Ça sent le feu, c'est tout noir... Chérie tu es où.. mais...

Se réveil et soupire de voir que cela était un rêve...

Où sont passé mes femmes... et mes écus... MAIS QU'EST-CE QUI SE PASSE BORDEL....

Se lève et sort de la taverne pour voir le feu se propager dans la ville...

Haaaaaaa, je comprends mieux maintenant, on a voulu fêter et on ne m'a pas avertis...

Le jeune fou se précipita vers le centre ville, amenant évidement de la bière....

Haaaaa, HAAAAAAAAAAAAAAAA QUE DIABLE, ENFIIIIIIIIIIIIIN, LA VILLE SE RÉVEIL QUE DIABLE....

Attrape un homme par le colet et lui plaque une bouteille de vin sur le torse et lui dit en souriant louchement.

FÊTE AVEC MOI, QUE LA VIE EST BELLE, SA RÉCHAUFFE MON COEUR DE VOIR UN TEL SPECTAAAACLE.

Rire narcissique, il exagère à peine.

Pas toi mon gaillard?

Boit une rasade et se met à danser..... Il voit les gens courir panniqué passer près de lui... Pour lui c'est une sorte de danse magistrale orchestrée par la ville et toute organisée. Quel bonheur de pouvoir être de la fête avec eux, quoi de mieux qu'un grand feu....

OUIIIII BRÛÛÛLE... C'EST LA FÊTE....

MOUHAHAHAHAHAHAHAHAHA!
Orian


Ce n'était pas tellement un bar à Whisky ou se trouvait Orian ce soir là...
C'était une des tavernes les plus miteuse que l'on pouvait trouver dans les bas fonds de la capitale.
Il n'y avait pas grande fréquentation ce soir là, il faut dire qu'en tout temps peu de personnes n'osaient se rendre là bas,
toujours la même petite bande, et depuis son départ pour l'Anjou, le blond n'y était pas retourné jouer depuis un moment.

Paire de valets, il était en veine ce soir là, sur la table deux carte de neuf et un valet,
il avait un full mais ne devait absolument pas le montrer s'il souhaitait faire monter les mises.
Alors que Yhann les fixait tous un à un pour tenter de les faire craquer, le blond restait impassible.
Il ne devait rien lâcher trop d'argent étaient en mise sur la table, mais il n'y avait pas que l'argent.
Le jeune Billy transpirant à grosse goutes avait tout perdu et sous proposition du Sidjéno avait
misé ses mains dans l'espoir de récupérer sa mise de départ. S'il gagnait il pourrait à son plaisir
couper les doigts du jeune homme. Un large sourire se dessina sur son visage en pensant à sa victoire,
mais prudent l'Angevin eut tôt fait de l’effacer afin de ne pas dévoiler son jeu.

Encore quelques pièces s'ajoutent quand la porte s'ouvre à la volé, un gamin du quartier couvert de cendres et
essoufflé se mit à crier dans la taverne.


L'bourguignon attaquent m'sires ! L'bourges y brule faut partir !

A cette annonce les quatre adversaire du blond se levèrent et commencèrent à récupérer leurs sous,
mais couvrant le tumulte de sa voix l'Angevin frappa sur la table du poing en prenant garde à ne pas fausser
le jeu et les mises.


Messieurs vous me faites honte ! Nous devons finir notre partie ! Vous n'avez quand même pas peur de quelques bourguignons accompagnés de flammes,
à mon avis il s'agit juste de l'archidiacre qui brule les sodomites et les hérétiques ! Restez jouer je vous pris.


Le ton était sans appel. S'il y avait bien une chose qu'Orian détestait plus que tout,
c'était de ne pas finir une partie de ramponneau même s'il devait partir perdant !
Les yeux plissés il les fixa jusqu'à ce que les dernier reprit sa place et replaça son
argent sur la table, mais cela n'arriva pas, Billy se leva pour s'enfuir de la taverne,
en faisant cela il partait avec sa mise... Ses mains... Sauf que sans attendre et accompagné
par la fougue de l'alcool, Orian lui lança sa dague dans le dos de façon à l'épingler au mur.
Ce qui ne fonctionna pas, mais eut tout de même le mérite d’immobiliser l'importun,
se levant pour rejoindre le béda** l'Angevin regarda ses cartes et dépité lui trancha les mains.
En se relevant la chemise maculée de sang il regarda les autres d'un air rieur.


A quoi bon les lui laisser, il n'en avait pas une de bonne, de main !

Il ponctua sa phrase par un petit rire et retourna s'asseoir. C'était le dernier tour,
il n'avait plus qu'à poser ses cartes et amasser les gains ! Mais il n'en eut pas le temps.
Une explosion comme il n'en avait jamais eut ravagea la taverne, l'argent misé vola en
tout sens dans un silence étrange, ses deux comparses volèrent aussi, et vu l'angle de vu
par lequel il voyait cette scène il devait voler lui aussi.
Une forte odeur de cramé lui envahie les narines mais il n'entendait plus rien, et il lui fallut quelques
minutes avant de retrouver l’ouïe. Le gamin devait avoir raison, les bourguignons devaient surement
attaquer en ce moment même. Sans prendre le temps de regarder d’où venait les hurlements il entreprit
de ramasser l'argent à quatre pattes au sol brulant de la taverne.
Maintenant la taverne n'était plus qu'une moitié de taverne laissant une terrasse ouverte sur la rue rougeoyante.

Il lui fallait à tout prix s'enfuir avant de finir bruler. Tout en chancelant il se releva
et finit par courir dans les rues, apparemment quelqu'un avait fait exploser les bas fonds,
mais pourquoi les Bourguignons s'en prendraient-ils aux bas-fonds ?
Il secoua la tête, il n'était pour l'instant pas l'heure d'élucider le problème,
il fallait plutôt le fuir. Jamais il n'avait couru aussi vite, il avait l’impression qu'une armée de soldats
de flamme lui couraient après. Doucement la chaleur commençait à consumer ses vêtements
et sa peau à coups sur il ne s'en sortirait pas indemne.
Le feu lui brulait les yeux le visage, il devait pour s'enfuir traverser des murs de feu
(du moins c'est l’impression que cela lui donnait), avec l'adrénaline il ne sentit pas
la brulure sur la partie droite de son visage mais c'est quand il tomba nez à nez avec
Kateline et ses hommes, quand il arriva enfin dans un endroit ou les flammes ne léchaient pas les murs
qu'il senti une douleur fulgurante au visage, comme si sa peau s'était plastifiée et que toutes les
particules de cette dernière tirait affreusement en tout sens pour s’échapper.

Le blond, tout assassin bourré qu'il fut quelques minutes plus tôt tomba à genoux en hurlant les mains sur le visage.


*Car si nous ne trouvons pas
Le prochain bar à whisky
Je te dis que nous devons mourir

** jeune homme en berrichon

_________________
Kateline
Fini les rêveries, la peinture et les galipettes champêtres. Là c’était la vie, la vraie. Sordide réalité qui lui saute à la gueule, les faubourgs de la ville ne laissent pas de place aux préoccupations bourgeoises. Et puis parce qu’avec le temps on s’habitue aux richesses, à la facilité qu’offre la vie de noble, on oublie d’où on vient, les endroits qu’on a pu fréquenter, les gens qu’on a connu il y a de ça longtemps… très longtemps.

Au fur et mesure qu’elle arpenta les bas-fonds de Bourges les rues devinrent étroites, et plus l’atmosphère fut oppressante. Dans une rue à bordels se mêlent les mâles en mal d’amour et travailleuses de la nuit, dans la rue adjacente des tavernes plus miteuses les unes que les autres, berceau des soiffeurs et joueurs de la capitale, tout ce petit monde perturbé dans son train-train quotidien par le cataclysme qui s’abattait sur le quartier.
L’OST était déjà sur place, les soldats commençaient à former des chaînes ça et là pour faire passer l’eau. L’Ebène envoya deux de ses hommes agrandir leurs rangs.


Allez les aider ! Nous on va voir si on peut attaquer de l’autre côté !

D’un signe de main le reste de ses gens, et Sebastian, la suivirent sans discuter. Abandonnant leurs collègues aux soldats-pompiers.
Revoir sa belle Bourges à nouveau attaquée par les flammes déchirait le cœur de la Brune. Ce n’était pas la première fois que cela arrivait, et ce ne serait sans doute pas la dernière, mais l’effet était toujours le même.
Le petit groupe essaya d’avancer au milieu de la fumée qui se densifiait, avec un linge ou une manche pour se protéger le visage.
Des gens accouraient, en hurlant de douleur, certains se traînaient, et toute cette chaleur, ce nuage suffocant. La scène avait des airs de fin du monde.
Un homme le visage complètement défiguré tomba nez à nez avec la troupe de Kate. Ce dernier tomba à genoux devant l’Ebène, hurlant sa douleur. Elle ne reconnut pas Orian.
Elle se pencha sur lui, hésitant à le toucher, ne sachant pas où ses blessures se situaient.


Calme toi, je sais que ça fait mal, mais ne panique pas, je.. je vais t’aider ! Oui ! Je suis presque médicastre, ça je peux faire… !

Essayait-elle de le convaincre lui, ou elle ? Un peu des deux. Première situation d’urgence, de réelle urgence depuis qu’elle avait commencé ses études de médecine. Il était temps de passer à la pratique !

Sebastian, aide moi à l’éloigner, il faut que je le soigne !

Tout en relevant chacun le Blond par un bras, ils entreprirent de l’éloigner du foyer qui semblait gagner du terrain dangereusement. A mesure qu’ils avancèrent, elle continua à donner ses consignes.

Retourne à mon cabinet, il y a une civière. Fais-toi aider ! Récupère toutes les bandes possibles et tout ce que je possède en baumes pour les brûlures.

Ils arrivèrent à un carré d’herbe suffisamment éloigné du feu pour être en sécurité un instant. Elle ne voulait pas trop faire souffrir le garçon en le déplaçant.

Voilà allonges toi ici, il va m’apporter ce qu’il faut, ça va aller…

Encore une fois elle essayait de se convaincre elle aussi. Une catastrophe de cette ampleur, à elle seule elle ne pourrait jamais soigner tout le monde.
Elle réalisa qu’il lui faudrait de l’aide. Elle espérait qu’Asterie serait à même d’accueillir les survivants au dispensaire. Lui vint une idée, brutalement.


Et vas chercher Olivier ! Il aura du matériel aussi, et on sera pas de trop s’il vient nous aider, dépêches toi !!

Elle se pencha alors sur le blond au visage à moitié fondu, elle écarquilla les yeux en réalisant…

Orian !
_________________
Samaritain


Le fou chante les bras dans les airs criant avec les autres. Il regarde les gens essayant d'éteindre les feux....

MAIS NOOOON, MAIIIIIIS NOOOOOON PAUVRES FOUS, C'EST LA FÊTE.....

Regarde autour de lui et voit un écurie qui ne brûle pas, il prend donc un morceau de bois en feu et le jette dans le foin tout près de l'écurie....

HAAAAAA FEUUUUU, IL EST GRANDIOSE TRALALA....!!!!! QU'ON MET DE LA MUSIQUE, QUE LES FEMMES DANSENT ET CRIENT QUE LA JOIE DE LA FÊTE S'AGGRANDISSE.

Prend une autre bonne rasade et tombe sur le ventre marchant tout croche.... Le pauvre avait tellement but qu'il risquait de brûler sur place, on se demande même s'il n'aurait pas pris autres choses que de l'alcool. De peine et de misère il réussis à se relever, toujours la bouteille en main et voit une femme transporter un homme brûlé du visage se faire amener....

HOUUUUU! JE NE SAVAIS POINT MESSIRE QU'IL FALLAIT PORTER UN MASQUE....

Il se parle tout seul puisque son voisin avait fuit depuis longtemps.

Vous ne saviez pas mais là il faut trouver...

Il regarde autour de lui attentivement, tout brûle et la chaleur se fait de plus en plus grande... Il trouve de la suie et s'en met sur le visage en guise de masque....

MORT BLEU, JE SUIS LE PIRATE NOIR HAHAHA....

Il se met à courrir dans tous les sens foutant le feu là où il y en a pas.

FEEEEEEUUUUU, BRÛÛÛÛÛÛLEEEEEEEEE!!!!!!!!!!!!!!

Ces habitants ont le sens de la fêtes, faire brûler le village pour mieux reconstruire, quelle belle idée!!!!
Arnak
Pendant ce temps la a Sancerre...

Arnak se mettait une violente piche avec Franck l'escroc de carthage

Aprés avoir martyrisé un couple!

Il tenté de discuter!


Franckkkk moiiii z'teu leu diiiiit les ... less... les... bourgui'... zont peut etre unn avantage sur nousss!!!
Il doi... doivenntt... p... p... p... pas z'etre pleinnn comme nouusss!

Z'a fait que... il z'erons frais pour la bataille... quoi ... quoi ... QUOI... QU'EST CE TU VEUX?


..... A tu me paie un verre... Z'impas!


Tournée générale HEY HEY HEY COMME ON DIT " A ... A LA SANTE DU COLONEL"""" ERF ERF ERF

... mais non Franc... Boit ta poire... Comme Z'on dit dans l'berry ... z'est... z'est La Z'anté par les plantes


La soirée aller etre longue pour le tavernier
Franckus
[toujours a sancerre]

franckus était complètement roti avec arnak en taverne!!!!!!

euh.... l'aaaaaaaami les bourguiiiiiiiiiiiiiii....GNOLS même agin ceeeeeeeeeeeeeeeeeux....... sont des Naze.

ET pis meeeeeeeeeerDEUX on s'en fou ON BOIT ZUN COUP.


_________________
Nathan
Nathan eut été las. Las, fatigué, atteint de lourdeurs déplaisantes. Nathan se sentit vivre entouré d’une graisse superfétatoire. Balivernes. Il n’y eut jamais rien, qui, autant que la mobilisation, l’ennuya autant. Pour sûr qu’il affectionna son pays. Pour sûr qu’il eût du mal à quitter le luxe et le stupre. Il y eut naturellement une émaciation de la riche vie du gotha Berruyer. Le jeune garçon de Louvières n’était plus dans la partie.
Bloque la porte.
Plus de « Louvierrenne’s party ». Débectant. Il n’y eut plus de raison à être le rédempteur de la vitrine de Berry. Nathan se laissait aller. Il fit du zèle dans ce sens. Ombre de tout, plus particulièrement, ombre de soi-même, Nathan dans un prélassement alangui, se couvrit, puis se découvrit de ses draps. Privilégié. Peut-être que l’opposition mal-élevée s’embraserait de nouveau en lanàant quelques insultes de bas-étages, faisant honte au Berry et dénigrant avec ferveur les rhéteurs de ce pays libre.
Quoiqu’il en fût, Nathan était vidé. Il n’osait plus quitter son lit, de peur que le froid revienne envahir les sinistres couloirs de Louvières, qui autrefois, grouillaient d’activité. Le passé, un fléau de tous les temps. Il fut ubuesque de penser que le jeune garçon au poisson orange ne reviendrait pas, de nouveau, sur le devant de la scène.
Nathan cette nuit-là, décida tout simplement de lâcher prise, après tout le repos, c’est plaisant.
À l’acmé de son planage éthéré, Nathan s’aperçut de l’obscure nuit. Une peur put s’en dégager. Un fanatique hérétique s’en serait réjoui. Nathan n’éprouva aucune jaculation, il vit en cela un impedimenta à son repos. Éternel eut été subséquent à l’éphémère.
Frappe la porte.
Nathan fut l’imprécateur de ce dérangement opiniâtre. Bien qu’il fût le maître de céans, il fut naturellement dérangé. Il se dessina en imprécateur du trouble-repos, il voulut stipendier à son encontre. Il eut un soupir pusillanime, rien de bien pugnace et pourtant, il se voulut être séditieux. Il oublia la torpeur, et fit un simulacre pour se lever. Il voulut juste profiter de son lit quelques minutes.
Non pas subjugué à cette idée de se lever, il s’adonna à une abnégation déplaisante. Une fausse bienveillance.
Ouvre la porte.


-Monsieur! Monsieur! C’est affreux, affreux!
-Quoi donc ?
-Pff.. haan…hhh…ouf. groumphschaf… FEU!
-Calmez-vous, et, lésinez sur votre mise en scène, vous êtes un histrion hilarant.
-Bourges est en feu! En feu!


Il ne le crut pas et fit preuve de pragmatisme. Il s’en alla, vêtit d’une fourrure de bonne facture au point culminant de Louvières. La peur le rongeait de l’intérieur et pourtant il n’y eut aucun marasme. Nathan resta sérieux. Hardiesse, bravoure, il agit avec outrecuidance. Le teint diaphane, la main percale, il prit celle de son intendant. Horrifié. Un quartier tout entier. Bourges la flamboyante, s’embrasait. L’Ambroise qualifia cela d’une ignominie. Le ciel avait la couleur vermeil. Ce fut une vilenie poussant la pâmoison. Il s’emmitoufla dans des étoffes. Il hésita à aller voir. Il récita à son intendant.

-Son libertinage, sa lubricité, sa profusion, sa cupidité et sa cruauté se manifestèrent dans un premier temps graduellement et d'une façon clandestine, comme dans l'égarement de la jeunesse. Et pourtant, même alors, personne ne put douter que ces vices n'appartinssent à son caractère, plutôt qu'à son âge.
-Pardon ?
-Non rien, faites-moi préparer ma monture.


Nathan reconnut dans les flammes la trace de Zelgius, il reconnut la trace du dément, du faramine : le feu grégeois.
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