Alleaume
[ Bourges, au palais Jacques Coeur ]
* Il était à mille lieu de se douter de ce qu'il se passait dehors. Alleaume se trouvait au Palais ducal, il avait décidé de remettre sa démission de la Prévôté, il ne cautionnait pas ce qui était en train de se produire. Cet enfumage de la Bourgogne avec un duel qu'ils n'avaient nullement l'intention d'honnorer. Le Berry était en train de se faire rouler dans la farine, cela crevait les yeux, mais le Duc ne semblait pas s'en rendre compte, ainsi que d'autres qui croyaient réellement que les Bourguignoles respecteraient leur promesse !
C'était bien mal connaitre le specimen : couard, grande gueule par devant, mais rien dans les braies !
Il ne quitterait pas le Conseil pour autant, il allait sans doute retourner s'occuper des mines, et cela lui convenait amplement, c'était un des postes qu'il préférait, tout le monde trouvait cela étonnant qu'on puisse aimer s'occuper du système miniers. Lui en tirait une satisfaction lorsque les chiffres étaient bons.
Un nouveau système d'entretiens des mines avaient été mit en place par le bien aimé Très Haut, le Duc devait donc surveiller avec constance que les mines avaient ce qu'il fallait pour être entretenue..Sinon le seuil de rupture pouvait provoquer de gros dégats pour le parc miniers.
Il gribouillait quelques trucs sur son parchemin, puis il entendit frapper à la porte de son bureau.. Qui pouvait bien le déranger en plein milieu de la nuit ? Le Duc d'Argenton ne répondit pas tout de suite, sa plume continua à gratter le vélin. Et puis ça tapa de nouveau ! Il lâcha un profond soupir, et posa sa plume.
"Entrez ! " *
* Il posa son regard sur la porte, et attendit avec impatience de voir qui pouvait oser le déranger pendant qu'il travaillait en pleine nuit dans son bureau. La flamme de la bougie vascilla lorsque la porte s'ouvrit, un léger courant d'air entra dans la pièce et la fit s'étteindre.
Le Duc entreprit de la rallumer, il ne voyait plus rien, ni la personne qui venait d'entrer... Il se leva alors et alluma la bougie à l'aide de celle qui était posé sur l'armoire. Il vit le visage d'un des pages du Palais. Les yeux de Alleaume se froncèrent. *
Votre Grâce...!! Une chose terrible !! Bourges est en feu, la moitié de la ville est en train de périr dans les flammes ! Il faut que vous quittiez de suite le Palais. Le Conseil et le Duc sont déjà sortit et les soldats sont en train de tenter d'étteindre le feu !
* Le Duc se laissa tomber en arrière, sur le siège derrière son bureau. Il n'en croyait pas ses oreilles, il était tétanisé par ce qu'il venait d'apprendre. Bourges était en train de brûler, comme Rome avait brûlé sous l'empire de Néron. C'était une folie. Qui avait pu faire cela ? Pour quel motif ? Autant de question qui se bousculait dans la tête de l'ancien Prévôt. Il fit signe à l'homme de le laisser, il ajouta qu'il allait ramasser ses affaires et quitter le château. Une fois que la porte fut refermé, il n'en fit rien. Il resta sur le fauteuil, les mains aggripés aux accoudoirs, il avait l'impression de se faire brûler de l'intérieur. Ce n'était que pure folie... Combien allait mourir ? Lui peut être aussi allait y rester.
Il se leva alors, et jeta un regard par la fenêtre, les flammes brillaient au loin dans la nuit, mais lui ne bougea pas, et resta enfermé dans le bureau*
_________________
Capitaine des armées du Berry
* Il était à mille lieu de se douter de ce qu'il se passait dehors. Alleaume se trouvait au Palais ducal, il avait décidé de remettre sa démission de la Prévôté, il ne cautionnait pas ce qui était en train de se produire. Cet enfumage de la Bourgogne avec un duel qu'ils n'avaient nullement l'intention d'honnorer. Le Berry était en train de se faire rouler dans la farine, cela crevait les yeux, mais le Duc ne semblait pas s'en rendre compte, ainsi que d'autres qui croyaient réellement que les Bourguignoles respecteraient leur promesse !
C'était bien mal connaitre le specimen : couard, grande gueule par devant, mais rien dans les braies !
Il ne quitterait pas le Conseil pour autant, il allait sans doute retourner s'occuper des mines, et cela lui convenait amplement, c'était un des postes qu'il préférait, tout le monde trouvait cela étonnant qu'on puisse aimer s'occuper du système miniers. Lui en tirait une satisfaction lorsque les chiffres étaient bons.
Un nouveau système d'entretiens des mines avaient été mit en place par le bien aimé Très Haut, le Duc devait donc surveiller avec constance que les mines avaient ce qu'il fallait pour être entretenue..Sinon le seuil de rupture pouvait provoquer de gros dégats pour le parc miniers.
Il gribouillait quelques trucs sur son parchemin, puis il entendit frapper à la porte de son bureau.. Qui pouvait bien le déranger en plein milieu de la nuit ? Le Duc d'Argenton ne répondit pas tout de suite, sa plume continua à gratter le vélin. Et puis ça tapa de nouveau ! Il lâcha un profond soupir, et posa sa plume.
"Entrez ! " *
* Il posa son regard sur la porte, et attendit avec impatience de voir qui pouvait oser le déranger pendant qu'il travaillait en pleine nuit dans son bureau. La flamme de la bougie vascilla lorsque la porte s'ouvrit, un léger courant d'air entra dans la pièce et la fit s'étteindre.
Le Duc entreprit de la rallumer, il ne voyait plus rien, ni la personne qui venait d'entrer... Il se leva alors et alluma la bougie à l'aide de celle qui était posé sur l'armoire. Il vit le visage d'un des pages du Palais. Les yeux de Alleaume se froncèrent. *
Votre Grâce...!! Une chose terrible !! Bourges est en feu, la moitié de la ville est en train de périr dans les flammes ! Il faut que vous quittiez de suite le Palais. Le Conseil et le Duc sont déjà sortit et les soldats sont en train de tenter d'étteindre le feu !
* Le Duc se laissa tomber en arrière, sur le siège derrière son bureau. Il n'en croyait pas ses oreilles, il était tétanisé par ce qu'il venait d'apprendre. Bourges était en train de brûler, comme Rome avait brûlé sous l'empire de Néron. C'était une folie. Qui avait pu faire cela ? Pour quel motif ? Autant de question qui se bousculait dans la tête de l'ancien Prévôt. Il fit signe à l'homme de le laisser, il ajouta qu'il allait ramasser ses affaires et quitter le château. Une fois que la porte fut refermé, il n'en fit rien. Il resta sur le fauteuil, les mains aggripés aux accoudoirs, il avait l'impression de se faire brûler de l'intérieur. Ce n'était que pure folie... Combien allait mourir ? Lui peut être aussi allait y rester.
Il se leva alors, et jeta un regard par la fenêtre, les flammes brillaient au loin dans la nuit, mais lui ne bougea pas, et resta enfermé dans le bureau*
_________________
Capitaine des armées du Berry