Imotep
On le retourne soudain alors que sa conscience basculait déjà. Il gémit de douleur et ne voit que du flou. Il veut remercier la personne venue, mais aucune parole ne veut sortir . Il reperd connaissance un bref instant, poids mort qu'il était.
Le retour vers la sortie fut laborieux, quelques coups de plus dans le dos, une autre paire de mains plus robustes pour finir de le mettre à l'extérieur.
C'est allongé sur les dalles inégales, qu'il put enfin rouvrir les yeux, le ciel lunaire semblait brûler lui-même, les flammes allaient le lécher et les cendres encore incandescente s'éparpillaient au gré du vent. Là-bas des nuages arrivaient, lueurs d'un espoir déjà fantomatique.
C'était presque beau.
il fut prit d'un soudain malaise. Une toux profonde le prit, puis continua. Ses bronches se vidaient de cet air impur. Pathétique spectacle que cet homme sur le côté qui bavait et crachait tous ses poumons sur le trottoir, pourtant quel bien cela lui fit, il n'en sentait presque plus la douleur de sa gorge enflammée.
L'homme a côté de lui le retint. Imotep le regarda éberlué.
Merci... dit-il en un souffle ponctué d'une nouvelle quinte de toux.
Ce n'est pas moi qu'il faut remercier, dit l'homme, mais cette dame là-bas qui s'est jetée dans les flammes pour vous sauver.
Imotep, ne dit plus mot. Ces yeux se levèrent dans la direction indiquée. Deux femmes, dont l'une semblait emmener l'autre se trouvait quelques mètres plus loin . Peut-être ne pourra-t-il jamais remercier sa sauveuse.
Ses yeux tombèrent sur la mère et sa gamine. Dans les bras de cette dernière son stupide animal. Le jeune homme avait toujours réprouvé le fait de donner des noms humains aux animaux...
Une secousse le prit, un liquide chaud dans la gorge commençait à vouloir sortir.
Glorieux combat que celui-ci. Lui qui rêvait d'honneur et de gloire. Le voilà à mourir dans les bas fond de la ville, dans la poussière te la cendre, à cause d'un manque de jugeote, cause d'un douteux quiproquo.
Et puis pourquoi avait-il si froid maintenant ?! Pourquoi sa seule source de chaleur et de réconfort était ce liquide chaud qui coulait le long de ses côtes et lui remplissait la bouche? L'enfer était terrestre. Peut-être irait-il au moins aux Élysées des Hermines se dit-il en un sourire sans joie avant de refermer les yeux.
Le retour vers la sortie fut laborieux, quelques coups de plus dans le dos, une autre paire de mains plus robustes pour finir de le mettre à l'extérieur.
C'est allongé sur les dalles inégales, qu'il put enfin rouvrir les yeux, le ciel lunaire semblait brûler lui-même, les flammes allaient le lécher et les cendres encore incandescente s'éparpillaient au gré du vent. Là-bas des nuages arrivaient, lueurs d'un espoir déjà fantomatique.
C'était presque beau.
il fut prit d'un soudain malaise. Une toux profonde le prit, puis continua. Ses bronches se vidaient de cet air impur. Pathétique spectacle que cet homme sur le côté qui bavait et crachait tous ses poumons sur le trottoir, pourtant quel bien cela lui fit, il n'en sentait presque plus la douleur de sa gorge enflammée.
L'homme a côté de lui le retint. Imotep le regarda éberlué.
Merci... dit-il en un souffle ponctué d'une nouvelle quinte de toux.
Ce n'est pas moi qu'il faut remercier, dit l'homme, mais cette dame là-bas qui s'est jetée dans les flammes pour vous sauver.
Imotep, ne dit plus mot. Ces yeux se levèrent dans la direction indiquée. Deux femmes, dont l'une semblait emmener l'autre se trouvait quelques mètres plus loin . Peut-être ne pourra-t-il jamais remercier sa sauveuse.
Ses yeux tombèrent sur la mère et sa gamine. Dans les bras de cette dernière son stupide animal. Le jeune homme avait toujours réprouvé le fait de donner des noms humains aux animaux...
Une secousse le prit, un liquide chaud dans la gorge commençait à vouloir sortir.
Glorieux combat que celui-ci. Lui qui rêvait d'honneur et de gloire. Le voilà à mourir dans les bas fond de la ville, dans la poussière te la cendre, à cause d'un manque de jugeote, cause d'un douteux quiproquo.
Et puis pourquoi avait-il si froid maintenant ?! Pourquoi sa seule source de chaleur et de réconfort était ce liquide chaud qui coulait le long de ses côtes et lui remplissait la bouche? L'enfer était terrestre. Peut-être irait-il au moins aux Élysées des Hermines se dit-il en un sourire sans joie avant de refermer les yeux.