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[RP] La joute - Les Bocans ne peuvent que ... gagner!

Belgarath
Réfléchissage intense...

Bon sang de bonsoir...
Dans quel pétrin t'es allé te fourrer ?


Analyse froide de la situation : un blondinet, un bâton, une charette, une mine et 40 barbares qui débarquent... ça rappelle vaguement quelques choses...

Deos, franchement, j't'ai pas souvent sollicité, mais là, j'ai besoin d'un sérieux coup de main !

Jeter la bourse ?
Pfff... sont tellement avides d'en découdre que même sans gros lots, sont foutus de me rosser à mort...

Drapeau blanc ?
Ben, l'dernier qu'y a essayé ça, il a fini direct au Paradis solaire...
Paix à ton âme, PetitCed...

Balisage d'une zone de non aggression ?
Le blondinet retourne le contenu de la charette à la recherche d'un casque bleu...
Raté !

Opération camouflage ?
Y'a bien quelques arbres alentours... mais trop rachitiques pour supporter sa carcasse de Golgoth...

Sans savoir pourquoi, il se met à fredonner...
Peut-être parce que ça donne du courage...
J'ai la boule coincée dans mon flip... peur...
Y manqu'rait plus qu'un oiseau me chie d'ssus...


Et paf, exhaussé !
Le corbac est revenu... foutrement rapide, la bestiole !
A sa patte, une chose informe.
Z'avez déjà vu un morceau de parchemin mouillé ?
En plus d'être illisible, ça part en sucette dès qu'on essaye de le dérouler !

A l'écriture, c'est la brunete...
Des brides de phrases, des mots épars...

Citation:
Blondinet..
... Picoles un max... prie très fort!!...

...de rire.. ...papier...larmes de joie...souvenir...si tu me frôles... nuit...fête..dentelle! ...adorer.

...actions... grandit... passer dessus ...meilleur.

Ac...presque veuve...co-équipier


Ah, ben t'as bien choisit ton moment pour me faire une déclaration, toi, tiens !
Le blondinet sourit, laissant son esprit vagabonder...
Accro en dentelle... voilà bien de quoi redonner du coeur au ventre et dopper l'instinct de conservation !

Oh, garçon ? Tu crois pas qu'il serait sage d'envisager un plan pour sauver ta carcasse d'une rouste monstrueuse ?

Bel sort de sa rêverie...
Bocan un jour, Helvète toujours !
Il est pas né, celui qui me fera reculer !


La décision est prise : c'est debout, fier et droit, le menton posé sur son bâton, qu'il attendra les premiers jouteurs.
Et advienne ce que le Très Haut voudra...
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Vivre digne de Lui, c'est suivre en guerrier le chemin qui a du coeur...
Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l’indifférence ou la résignation
Accrosenseo


[ Et le soleil s'est levé près de la mine ]

La belle brunette était sur place, aucun coup donné, aucune ambuscade.. le Très Haut a du être clément sur l'avance de certains.. elle cherchait Bel, le blondinet qui avait eu un jour d'avance et qui peut-être à cet instant gisait sur un bord poussérieux.


Bandages! onguent! qui en veut? qui a besoin?

Cela changeait des saucisses chaudes... l'image d'un blondinet fumant la fit un peu paniquée mais ... on ne peut pas gagner sans bobo..

Elle se pose, ramasse des brindilles, allume un tout petit feu et y fait cuire son poisson..


Quel fumet dès le matin!!!

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Belgarath
[ Juste à l’entrée de la mine ]

Bel a dissimulé la charette dans un tunnel secondaire de la mine et s’apprête à payer le prix de sa stupidité…
Courte nuit, sombres rêves…
Réveil avant le soleil…
Le charpentier se remémore ses derniers cours sur l’art de la guerre :

La meilleure défense, c’est l’attaque !

Mise en pratique à l’heure entre chien et loup…
Campé sur ses deux jambes, les bras tendus devant lui, paumes en appui sur son bâton, le blondinet a tous ses sens en éveil.
Un bruit assez lointain, les oiseaux qui se taisent soudain, il sent que les premiers jouteurs arrivent…
Léger fléchissement sur les jambes, les yeux cherchant à percer la semi obscurité…
Des bruits de pas se rapprochent… quelques mots incompréhensibles échangés, apparement entre un homme et une femme.

La tension monte…
Bel parvient presque à comprendre la conversation et commence à distinguer deux silhouettes au bout du chemin.
Son coeur s’accélère, sa respiration devient plus rythmée, plus profonde aussi…
Prenant son bâton à l’horizontale devant lui, fermement maintenu entre ses deux mains caleuses, il rentre la tête dans les épaules et s’élance.

Fondant sur la première équipe à toute vitesse, Bel vise l’espace entre les deux jouteurs.
Il a à peine le temps de percevoir la surprise dans les yeux du couple qu’il ne reconnait pas…
Bloquant sa respiration, crispant ses abdominaux de toutes ses forces, il assène un coup double dans le torax de ses adversaires.
Un choc sourd, pas un cri et Bel se retrouve stoppé, quasiment net sous l’impact, entre deux corps inconscients tombés au sol…

Pas trop le temps de faire dans la finesse…
Bouges, beau blond !
Y’en a certainement d’autres qui arrivent !


Le blondinet prend juste le temps d’examiner sommairement ses adversaires…

Juste sonnés, s’en remettront vite !
Un coup de dague pour se saisir de son premier trophée… bien garnies, ces deux bourses-là !

[ plus loin, plus tard, sur le chemin… ]

L’exaltation de sa première victoire est passée.
Bel s’étonne de n’avoir pas encore croiser d’autres équipes…
Au détour d’un virage, une odeur et une silhouette familière…

Un sourire narquois sur les lèvres, il accroche rapidement les deux bourses au bout de son bâton et s’avance d’un pas nonchalent, feignant le détachement le plus total :

Eh, eh ! Salut toi !
Jetant un oeil au bout de son bâton :
Celles-là, je les partage pas, hein ! Déjà une équipe de moins sur nostre chemin vers la victoire !
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Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l’indifférence ou la résignation
Gromukus
A peine le temps de fermer les yeux et voilà que tout un paquet de gens semblait s'agiter au loin. Il ne le voyait pas caché qu'il était mais se décida à aller par là chercher Aileron pour mettre au point un semblant de stratégie. Sitôt devant l'entrée de la mine, hier déserte se trouvait tout un tas de gens par groupes plus ou moins éparses. Ce fût sans surprise, ayant déjà consulté la liste, qu'il vit pas mal de gens qu'il connaissait. A la cornée d'un stand de saucisses à l'odeur alléchante le vieux, enfin un des très vieux l'alpagua et lui dit.

Le primus s'est pris une bibliothèque sur le chef, l'en a pour au moins 45 jours à s'en remettre.


Grom regarda Izaac, Sanctus et les gens alentours. Il y avait Lingus et Ivy, le Bel et l'Accro, le Kiki en train de partir pisser, des inconnus, du salaud comtois, des pognes de brigands et tant d'autres encore... Il crût même apercevoir celle qui finalement ne portera jamais ses Ptimukus.
Ca faisait lontgtemps qu'ils ne s'étaient vus, tous. D'un coup il repensa à cette bibliothèque tueuse.


Haha ! Mouarf....

Il lui avait pourtant dit que c'était dangereux ! Quelle tête de mule. Gromukus était sans partenaire, si victoire il y avait elle n'en serait que plus belle. C'est là que non loin il vit un groupe composé de Fernand, un bougre avec une arbalète, ce bon vieux Serra et une ribaude à la beauté mortelle. Ca cherchait partenaire de dernière minute. Fernand sauta sur l'occasion et fit équipe avec la veuve noire. 100 écus que c'est sur elle qu'il allait sauter. L'arbalète quant à elle avait déjà compagnon. Serrallonga restait seul dans la tourmente, Grom s'approcha de lui tout sourire.

Ola l'champignon ! Viens là que je t'apprennes a chasser la comptoise champenoise !

Il avait sorti sa lame et la tournoyait en sa direction. Les deux hommes se connaissaient bien, de par un ami nain commun. Ils avaient jadis piller deux châteaux ensemble, de mémoire. Et sans doute quelques prises ratées aussi. Serra l'éternel grotteux, un des stratèges de l'armée du Salut de par ses connaissances. Celui-là même qui aurait dépuceler Poupette un soir de printemps, lui transmettant la gratouille. Un vieillard au bout du rouleau, sénile diront certains, qui jouerait plutôt gros sur ce coup vu sa forme physique. Mais le Gromuk adepte des causes désespérées croyait en lui, la paire était formée.

Il l'emmena à l'écart, sortant fiole et sourire à faire pâlir à un pet sec.


Ecoute vieux frère, de ce que j'ai entendu la joute se passe de nuit, une bonne vielle chasse à l'homme où tous les coups sont permis.
Il faut juste ram'ner l'plus de bourses ! C'est pour nous ça, restons groupés !

Euh au fait... Si tu croises un genre de comtois ou autre, une sorte de chevalier cureton ou nobliau, n'hésites pas à décapiter hein, serait trop bête. Celui qui ramène le plus de têtes à gagner.


Sourire equivoque, les deux hommes continuèrent leur marche tout en buvant de la flasque. Après une sorte de cercle inutile ils étaient revenus vers la mine, l'odeur de graillon ne mentait pas. Ils paraissaient bien remontés, prêts à attaquer une armée.
Serrallonga
Il était là à s'dire que, ces histoires de binômes, c'était qu'des conneries de péteux qui n'voulaient pas s'retrouver seuls au milieu d'un champ d'bataille. Parc'que vu les loustics qui s'pointaient au fur et à mesure, ça pouvait vite tourner de la grosse bousculade à la boucherie. Et puis ça sentait la saucisse. Macarèl ! Et cette marche dans les montagnes, ça donnait faim mais c'était bien sympa. Même si fallait l'dire, on montait, on descendait, mais ça n'avançait pas beaucoup au final.

Après plusieurs minutes d'intense réflexion sur tout un tas de sujets aussi intéressants que ceux évoqués, Serra reconnu Grom qui s'avançait vers lui.


- Ola l'champignon ! Viens là que je t'apprennes a chasser la comptoise champenoise !

Bon bah finalement, c'était pas une si mauvaise idée qu'ça les binômes. Le Grom était un bon ami... d'un ami. Et il aimait bien son style. Différent du sien mais rafraichissant, distrayant.

Une fois la mise au point effectuée, Serra voulu faire une remarque sur le dernier point puis se ravisa. Après tout, il n'était pas véritablement un adepte des règles alors...


- Dis moi l'ami, j'ai un peu plus sur moi que c'qui était d'mandé à l'inscription... Bah oui quoi, faut mettre un peu d'épices dans tout ça. Alors t'étonne pas si on s'retrouve avec des marauds sans scrupules sur le dos qu'il faudra rosser hein. On est là pour ça après tout.

Serra afficha un large sourire, attrapa la flasque et bu une longue rasade. Ca s'annonçait c't'histoire.

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Lingus
[à la mine d'or]


Lingus arriva sur le campement de fortune en se frayant un chemin dans la foule. Il se dirigea vers l'entrée des artistes en saluant le vieux moustachu au passage. Il semblait perdu dans sa paperasse le pauvre, Ô vieillesse ennemie!

Genève n'était pas le phare du monde connu pour rien! Une foule bigarrée s'amassait déjà autour de la mine. Ça riait, ça gueulait dans toutes les langues, des marmots se courraient après, de belles genevoises promenaient leurs délicieuses silhouettes, les senteurs les plus variées s'élevaient des roulottes-gamelles, l'explosion du printemps... Encore un peu et il en aurait oublié qu'il était venu là pour filer des torgnoles le Lingus!

Ça lui revint en voyant les mines sombres des jouteurs comtois. Ils s'étaient réunis à l'écart et de jeunes helvètes bien effrontés -ou bien éduqués, c'est selon- tentaient de les atteindre en crachant leurs noyaux de cerises.

Il se détendit un peu en croisant ses amis, certains en étaient déjà à l'échauffement, d'autres encore à la constitution des groupes et certains même avaient attaqué les préliminaires...
Il eut un mot pour chacun, tantôt amical, parfois moqueur... quant aux derniers il préféra s'abstenir et les laisser seuls pour le moment.

Il finit par apercevoir la chevelure de feu de son andalouse au détour d'un bosquet. Elle nouait de fines lanières de cuir autour de ses braies au niveau de ses chevilles en prenant soin de glisser une dague dans sa botte. Puis elle se redressa et il put voir le sourire carnassier sur les lèvres et la lueur de sadisme qui enflammait ses pupilles. C'était toujours ainsi quand il posait son regard sur elle, à chaque fois il en tombait éperdument amoureux. Et il n'y pouvait rien le pauvre Lingus, cette lueur sauvage il ne pouvait y résister.

Une fois l'émerveillement béat passé, une fois qu'il eut refermé la bouche, il se rendit compte que lui-même n'était pas prêt pour le combat.
Il avait récupéré sa robe de bure lorsqu'il s'était rendu à Fribourg pour l'ouverture d'une maison de la réforme. Pour se donner un air savant y'avait rien de mieux que l'habit sacerdotal mais pour filer des mandales et en éviter c'était pas au point...

Heureusement, Lingus était né sous le signe de l'escargot : pas une flèche mais il se trimballait sa maison sur le dos... en fait il n'avait pas de maison, il avait noté son adresse grandsonnaise sur le registre d'inscription mais ce n'était qu'une chambre à l'auberge.

Sa véritable propriété était à ses pieds : sa besace. Il en sortit ses bottes, un foulard qu'il noua sur sa tête et il retira la soutane.
Ainsi équipé, son bâton en main, il défia Ivori.


Pues mi amor...
Se puede empezar la lucha?

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Accrosenseo


[ A la mine - petit matin ]

C'te honte! rien que ca!

Assise sur une roche près de l'entrée de la mine elle comptait ..

37.50 écus à deux!.. quelle misère! s'est même pas défendu .. même pas fait semblant! me demande de quoi il est fait celui-là pour s'être aventuré par ici!
Il ne faisait que passer par là, parce que bien sur y'a toujours des sots à ne pas se tenir informer des évènements et BINGO ca leur tombe dessus sans crier gare!

Elle soupesait la p'tite bourse.. avait déjà hâte d'être plus vieille d'une journée!!!

Elle crevait de faim.. premier jour le ventre vide... pas bon pour l'humeur ...

Déjà elle n'avait pas une égratignure .. avec la faim fallait surtout craindre qu'elle en morde un ou deux en passant!


Elle rejoint Bel un peu plus loin.

Alors toi comment ca va? tu ne pisses pas le sang?

[ Avant ]


Alors qu'elle guettait les bruits et les ombres joueuses, la belle se faufilait à la croisée des chemins cherchant fortune mais surtout la victoire.. l'un n'allant en cette nuit pas sans l'autre.
Elle voyait son partenaire sur sa gauche, dans la pénombre elle le reconnaissait difficilement, le profil masqué par le monde de la nuit.
N'y faisant plus attention elle accelère ses pas, les craquements de brindilles indiquent à son ouïe que ca pullule de monde dans le coin..
Tant pis pour celui qui sera en face, hors de question que je cherche à le reconnaitre avant l'action.

Des ombres se faufilent, des murmurent s'immissent ..

Là devant elle une silhouette, prépare son baton, élance le geste qui se stoppe tout net quand une bourse atteint ses magnifiques pieds!
Le regard baissé une fraction de seconde pensant à une ruse, le lapin à défaut de renard détale sans demander son reste là laissant bouche bée de surprise!

Si maintenant les écus tombent ainsi ca va être moins drôle!!! surement un lâche Champenois! Aurait pu aussi filer de quoi étancher sa soif!!! un p'tit vin à bulles!

Sans plus de cérémonie, se penche prend la bourse et continue..

La nuit longue et peu éclairée se passera sans plus d'action pour sa part.. déçue tout de même mais ce n'était pas tout à fait terminé..

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Ivori
[Près du bosquet, non loin de la mine - Mercredi soir]

Lorsque Lingus arriva, la rouquine mettait au point les derniers préparatifs.
- Resserrer sa ceinture. Bah oui, on ne sait jamais, y a bien des vicelards qui tenteront de la défroquer !
- Resserrer ses braies. Ce serait quand même bien bête de s'agripper les guiboles dans des buissons. Pourquoi des buissons d'ailleurs ? D'où vient cette idée saugrenue qu'on s'bat dans des buissons ?! Maaa peu importe, la rouquine est un peu fêlée du casque hein !
- S'bouffer un citron. Non ça, ça sert à rien. C'est juste histoire de s'occuper avant que la joute commence.

Pendant ce temps, Lingus se changeait sous les yeux lubriques de sa belle. Elle adorait le voir retirer sa soutane et, il fallait bien le dire, le bandage qui recouvrait son œil - ou plutôt son absence d'œil -, surmonté de son foulard, lui donnait un p'tit côté sauvage qui n'était pas sans lui déplaire. Mais nous passerons sous silence les détails physiologiques des effets produits par la tenue de son amor.
Mais v'la qu'le bougre lui pose cette fameuse question.


La lucha? Ahora? Pero, pero... Pero, c'est pas l'moment, mi amor ! C'est pas l'envie qui m'manque de luchar, là maintenant tout d'suite... surtout dans cette tenue qui te... te... Bref !
Non, non, non ! On peut pas ! On a des gugus à tabasser ! Et tu l'as dit toi-même, faut garder sa... sa... Bref ! Le combat n'en est que meilleur, hein !

La rousse s'embourba dans ce quiproquo burlesque sous l'œil rond de Lingus qui semblait vouloir la stopper dans son méli-mélo, mais se régalait tout autant de ce malentendu cocasse.
Certaine d'avoir compris ce qu'il fallait comprendre, Ivori l'embrassa à la hâte en posant une main consolatrice sur son torse, comme pour lui dire : "Plus tard, plus tard, ne t'en fais pas, va ! On s'fera notre fête après !"
Elle fit un grand sourire et, bâton à la main, fronde coincée dans la ceinture, dague dans la botte gauche, cailloux dans la botte droite, elle se dirigea vers le groupement de jouteurs, en se demandant qui allait bien faire les frais de ses mesquineries infantiles.
Après tout, comme on dit, la nuit, tous les chats sont gris !

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"Hasta la muerte..."
Sicaire du Lion de Juda
Porteuse de la Foy Réformée
La République ou la Mort

Accrosenseo


[ Honte et victoire - 2eme nuit ]

Le soleil disparaissait pour se coucher là-bas, derrière la ligne d'horizon, laissant une vive couleur orangé que son iris apprécia au plus haut point.
Debout les mains sur les hanches, la belle contemplait la beauté du ciel, cadeau du Très Haut avant la nuit d'action.. un repos de l'âme, une bénédiction pour qui apprécie la nature, pour qui aime se ressourcer avant la mort..
La petite mort qui suit la folie d'un couple qui s'adonne au plaisir de la chair, ce battement de coeur aux aboits..
Là à cet instant.. la petite mort jouissive et lascive d'une future nuit de plaisir à plusieurs sans la chair.. laisser monter la pression icelle qui fait perdre un peu pied sans jamais oublier l'objectif premier.. icelle qui fait suer ce front de ces goutes où peur et trac se mèlent en un subtil mélange..

Tout cela la belle brunette la vit dans ce que le ciel offre à son regard.. elle sait que la nuit sera difficile car un corps affamé fatigue plus vite!

Le baton sur le dos, le bouclier à la main gauche il est temps d'y aller.. voir les anges et mourrir... Ces anges qui font mal, ces anges qu'elle adore!

Le soleil n'est plus.. l'astre lunaire prenant le relai, timidement éclaire les chemins et les ombres reprennent vie.. les démons de la nuit.. vivants ceux-là.. loin d'être des songes! chaque coup qu'elle prendra sera vrai et douloureux.. aimerait-elle donc cela?? le sourire en coin elle avance lentement de fourrés en boquets, d'arbres et arbustes.. les bruits.. les craquements.. pas un murmure.. le froid de la nuit envahit son être.. pénètre sa chair.. hmmm ouii elle aime cela!

Elle jaillit du fourré baton en main et tate lourdement une femme.. la lumière de la lune éclaire son visage.. hummm une comtoise! et pas des moindre! jubilation totale!!!


Alors la belle la soumission est-elle plaisante?

Elle se met à rire.. ce n'était qu'un jeu de nuit et n'aurait assurément pas aimé inverser les rôles..
Petit clin d'oeil à la femme qui n'avait rien sur elle à brigander.. s'en éloigne amplement satisfaite de ce tête à tête qui une avait une grande valeur...

Le temps passe.. du bruit sans cesse, bruit sourd qui donne la migraine, bruits de toute part la déconcentrant.. puis elle jaillit à nouveau menaçant un couple..


Ouille! aïe!!! bon sang! frappez moins fort non de d'là!!!

Elle reconnait Génor! quelle poigne!

Pitié!!! elle gémissait de douleur..

N'auriez pas un truc à manger..

Tombe à genoux et rampe jusqu'à un fourré où la belle brunette s'écroule inanimée...

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Belgarath
Il observe, à contre-jour, dans le soleil couchant, la silhouette nimbée d’un halo orangé de sa partenaire…
Le calme avant la tempête…
Elle se retourne vers lui, donnant le signal du départ pour une nouvelle nuit d’aventure.
Ces deux-là sont assez étranges pour qui ne les connait pas…
Par moment, muets comme les carpes du lac, complices se comprenant d’un regard, d’un geste de la main…
Et l’instant d’après, bavards comme des pies, rivalisant d’espièglerie dans des joutes verbales aux sujets parfaitement anodins ou terriblement sérieux…

Cette nuit, le silence est de mise.
Dans la lueur blafarde d’une lune croissante, le blondinet scrute, écoute, observe…
Accro fouillant consciencieusement sous chaque brindille, sûr qu’ils vont enfin rencontrer quelques jouteurs embusqués !

C’est la brunette qui fait mouche la première, rossant copieusement le membre féminin d’une équipe Comtoise.
Bel, quand à lui, se charge du membre masculin.
Attaques, feintes, parades, se succèdent à un rythme soutenu.
C’est que cet adversaire est de taille… à sa corpulence et son agilité au combat au corps à corps, Bel pense avoir à faire à un ex-militaire Comtois… l’Artilleur, qu’il se fait appelé, s’il faut en croire la description que lui en a fait son ami Zara…

Pas de butin sonnant et trébuchant, mais pour la brune, une victoire jubilatoire et pour le blondinet, la fierté d’avoir vaincu un adversaire corriace dans les règles de l’art…

Reprise de la battue… Accro semble montrer quelques signes de fatigue…
Bel s’en inquiète mais pas le temps de lui demander si elle se sent bien que déjà la fougueuse Bocane s’est lancée dans un nouvel assault !

Ah, ben v’là une rencontre intéressante ! s’exclame le blondinet, reconnaissant Genor au prise avec Accro tandis que son ami Zara se campe devant lui…

Dis donc, Zara ? C’est pendant l’inauguration à Fribourg que tu as eu l’idée de t’acoquiner avec Genor ?
Un petit sourire complice et il se met en position de défense…

Les deux hommes s’observent un moment…
Bel est tout de même un peu gêné d’avoir à croiser le bâton avec son frère Bocan…
A entendre les gémissements d’Accro, Genor n’est point aussi délicate !

N’ayant pas encore porté le moindre coup, Bel voit Accro tomber à genoux, presque aussi pâle que le quartier de lune qui entame sa redescente vers l’horizon…

Arf ! Mon ami, je vous concède cette victoire ! Forfaits…
N’en soyez pas trop marris…

Le blondinet s’agenouille auprès de sa partenaire.
Il cherche dans sa besace un morceau de pain et des raisins secs…
Prenant son visage dans les mains, il porte à ses lèvres quelques grains flétris mais diablement énergétiques et, lui souriant doucement, dit à Accro :
M’enfin, Accro ? Tu crois que le moment était bien choisit pour faire régime ?
Allons, manges un peu et remets-toi…
Fini pour cette nuit, je te ramène à la charette…

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Vivre digne de Lui, c'est suivre en guerrier le chemin qui a du coeur...
Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l’indifférence ou la résignation
Zarathoustra
Zarathoustra ne voit pas grand chose, rapport à ses yeux tout boursouflés par les coups encaissés la veille. Mais il distingue un homme et une femme dont une à terre, une brune.

Et quand l'homme lui parle, il comprend qu'il fait face à Accro et Bel. Non, pas eux? Si. Pure joute fribourgo-bocane, et bocane aux trois quarts. Du grand sport. La brune à terre, le blond dépose les armes. Pour une fois que Zara et sa partenaire avaient l'avantage... Au moins ça lui évite la peine de taper sur ses amis et frères.


T'as raison, on va s'épargner nos pauvres viandes meurtries. Enfin surtout la mienne.

Genor? Hum, ben, disons que la nature et ce printemps tardif ont fait leur oeuvre, que veux-tu, on n'est pas de bois.
Genor
Genor s'arrache pas par pas à la pesanteur.
Ouille, aie, ouille, aie, ouille, aie, ouille, aie
l'avait remarqué que chez les alémaniques marchaient toujours en hurlant
Ein, Zwei, ein, zwei .. elle avait juste changé les paroles !!!
Nom de Zeus ...Gnève c'tencore loin ouin ?


Ras le bol des coups de boule, tatanes, baffes et autres tartignolles !!!!
Pensait plus qu'à une paillasse, un bol de blé bouilli...toute seule sur la paillasse, grand dieu, avait pas envie d'entendre l'autre, là, gémir et craquer de partout...


En vla deux qui rappliquent, rentrent à l'écurie aussi ?
Que nenni, zen veulent encore.

Genor se secoue
Aieeeeeeeeee
voit rouge
se jette sur la donzelle, à c'theure finies les revendic féministes,

j'moccupe de la gonze, tu te fais l'couillu Zara, chacun sa cible.
Genor fonce, attrape les cheveux qui passaient par là, les tire, tord un bras qui repassait plus loin.
Voit une femme qui gémit par terre,
l'a faim paraît.. moi aussi,

t'as qu'à bouffer tes doigts, s'il en reste !

Voit Zara qui cause, cause trop ce gaillard, une vraie piplette. Zarathoustra parlait et vlan, on gaulait les noix et les marrons.

Zara cause pas tant et cogne, j'veux rentrer !

Et le vlà-ti-pas qui tombe dans les bras du gus !!!
Faudrait savoir là.
Genor ouvre mieux les yeux.
Arf, Begarath et Accro.
Se penche vers Accro qui gémit

- Désolée, j'avais plus que des chataignes
B'soir messire Belgarath
l'entendit Zara faire une réflexion

Citation:
que veux-tu, on n'est pas de bois.


Genor s"assit par terre en gémissant
- Là on a haché du petite bois ... Mais on fera pas long feu...
J'en ai mââââââreueeueu

_________________
Genor
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