Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Tout est bon dans la confiture

Pouikie
Citation:
Recette du jour : Terroriser une Pouikie.

Pour cela, seulement trois ingrédients : De la confiture, une Pouikie, un Faramine*.

Prenez de la confiture récolté en douce des les cuisines de Louvières par la dite Pouikie, faites-lui faire une dégustation en taverne et introduisez son géniteur. Vous obtiendrez donc une grande crainte voir une bonne terreur pouikesque.

NB : Le géniteur, appelé Zelgius, Fou ou plus communément, le Dément, est un être rare manipulateur, intelligent, observateur et atteins de quelques folies. Ce doux mélange en fait un être dangereux et difficile à cerner. Vous ne le trouverez qu'en Berry, ce qui rend la recette exclusive.


Résumé de l'épisode précédent :

Le retour du géniteur champlecyen n'était pas passé inaperçu.
Pourtant, le croiser en taverne ne lui fit ni chaud, ni froid. Quelques amabilités avaient été échangés.


- Heureuse de voir que tu es toujours en vie. ou traduisait cette phrase de la manière suivante : Heureuse de voir que t'es vivant, j'pourrais t'empoisonner moi-même ! Pouikie aimait son père d'une certaine façon.

Une soirée en taverne tout à fait ordinaire où Pouikie succombait une fois de plus à sa gourmandise et dans un acte d'extrême générosité, elle en avait proposé à la compagne du Dément.
Erreur fatal, le pot lui revint vide. La jeune fille avait fait part de son mécontentement par des bouderies et des grognements et sortit à nouveau un pot de confiture. Ce geste avait éveillé l'intérêt de son père.


- Tu en apporteras un, demain, à mon hôtel.
- Tu peux aller en chercher un toi-même.
- Tu me l'amèneras. Tu ne voudrais pas qu'il arrive malheur à ton amie, Ambre.

Autre erreur de Pouikie, elle avait évoqué son affection envers Ambre.
Et malheureusement, l'une des qualités du Brun, était une grande écoute et une capacité à utiliser ce qu'il entends pour toucher les points faibles des personnes.
La gazoute se rendit compte à ce moment là que Zelgius était bourré de qualité. Au lieu de l'admirer, comme toutes les filles admirées leur père, elle le craint encore plus.
Pouikie ne chercha pas à contre-attaquer et baissa les armes.


- Tu l'auras ta confiture !

[Le lendemain, devant l'entrée de l'hôtel de l'Usurpateur]

Elle avait passé une nuit épouvantable. Les rêves étaient mêlés de souvenirs enfouis, les ombres se dessinaient en des silhouettes familières, les cris d'horreur se transformaient en un murmure "Ne la tues pas". Puis réveil en sursaut.

- Il faut y aller, Gazoute.dit la taupe

Quelques heures plus tard, Pouikie se présenta devant l'Intendant de l'hôtel du Champlecy, taupe sous son bonnet, confiture dans les mains.

- Dites au Vicomte que sa bâtarde est là et qu'elle apporte ce qu'il désirait.

Prochaine étape, donner le pot et partir vite, très vite.

* Faramine : Bête Légendaire
_________________
Le Berry c'est trop géniaaaal!
Zelgius
Un jour comme un autre pour le Champlecy. Ou pas. Mais après tout, qui connaissait véritablement une journée typique du Dément ?

Personne. Pas même ses plus proches connaissances. Et ce n'était pas manque de tenter de percer les mystères de la vie du Vicomte de Germigny.

La veille, il avait ordonné ; oui, ordonné ; à sa fille d'apporter des pots de confiture après que le Dément eut remarqué qu'Andhara appréciait la chose.

Le matin ou un peu avant midi, au choix puisque le Champlecy n'avait, une nouvelle fois, pas dormi de la nuit. Mais nous passerons les détails de ladite nuit !

Alors que son Intendant venait le prévenir que Pouikie était arrivée, le Champlecy lui répondit de l'emmener dans le salon Est et d'aller prévenir la Vicomtesse.

Quant à lui, il se dirigea quelques minutes plus tard dans le salon où il avait fait installer sa fille.

Pourquoi de la confiture... Lui-même n'en savait, à dire vrai, absolument rien. Il ne trouvait pas cette pâte gluante très bonne ni même comestible. Un peu de sang mélangé à de la poix et de la farine. Voilà ce qu'aurait pu être le mélange constituant la confiture, et il était à parier que ce mélange-ci serait bien meilleur que le mélange réel !

Toujours étant que le Dément ouvrit la porte que l'Intendant avait pris le soin de fermer après avoir fait entrer Pouikie pour aller chercher Andhara.


Assieds-toi. Nous l'attendrons.
_________________
Andhara_velvet


La pièce était sombre. Humide. Une chandelle à la main, la rousse cherchait, perdue dans la pénombre des profondeurs.
Puis soudain son regard se posa sur l'objet désiré. Une belle, magnifique et alléchante roue de fromage d'Epoisses. Certainement arrivé tout droit de Bourgogne mais à cette heure, Andhara ne se posa aucune question quant à la provenance de ce qu'elle venait de découvrir.
Heureuse de son butin, elle remonta les marches de la réserve champlecyenne, chandelle dans la dextre et son trésor odorant dans l'autre, porté sur un petit plateau rond de bois, emballé dans son torchon.
C'est alors qu'en regagnant la lumière du rez-de-chaussée, qu'elle tomba nez à nez avec un valet apparemment occupé à la chercher.


Oh ! Dame Vicomtesse ! Je vous cherchais, dit l'intendant en se remettant de ses émotions, une main sur le cœur, quant au heurt qui avait failli se produire.
Elle, dans sa phase "j'ai faim et on touche pas à ma bouffe", mit par devers elle son butin pour ne pas se le faire chiper. Comme si elle avait à craindre ce genre de choses… mais depuis que ses envies de femmes enceintes s'étaient déclarées, elle était devenue paranoïaque concernant son droit à la nourriture.

Vous me voulez quoi ? dit-elle, toujours suspicieuse et inquiète de la future destination de son fromage royaliste.


Mon Seigneur m'a fait venir vous chercher pour vous mener au petit salon

Ah, finit-elle par dire en se détendant un peu. Bon ben j'y vais. Détendez-vous Nestor, nom totalement donné au hasard par la rousse.

Paul, ma dame, corrigea-t-il l'air frustré.

Vi vi… Inutile de m'accompagner, j'connais le chemin ! Dit-elle déjà passée la porte en direction du petit salon, toujours fromage et chandelle à la main.
Cette dernière, néanmoins, trouva son repos sur une console flanquée dans un couloir avant que la rousse n'atteigne sa destination… pour trouver Zel accompagné de sa fille.

_________________
Pouikie_
Docilement - oui, Pouikie savait être docile dans de rares cas - la Gazoute suivit l'Intendant dans ce qui lui semblait un labyrinthe de couloirs et aux portes multiples. La jeune fille prenait le temps d'observer son parcours : repartir au plus vite de cet endroit si le Brun ne décidait pas de les enfermer encore une fois et admirer les lieux.

Oui, Pouikie pouvait être admirative quand il s'agissait du Dément. La première fois qu'elle l'avait admiré, c'était à ses huit années, lors de sa sortie du couvent. Toutes les basineries que Pouikie souhaitait faire, elle allait chercher le Champlecy.

Mais ça, c'était avant.

Ce jour-ci, Pouikie était admirative des lieux, le fameux hôtel particulier Champlecy. Les lieux reflétaient la fortune qu'il avait acquit de par sa noblesse et sûrement par quelques actes illicites.

Pouikie suivit donc docilement - toujours ! - l'Intendant. Lui vint alors une idée bien tardive, refilait le pot de confiture à son guide et prendre la poudre d'escampette.


Heu dîtes ... Machin ! Vous ne voulez pas ...

Manque de chance, l'idée lui était venue un peu trop tardivement car Machin s'arrêta devant une porte et invita Pouikie à entrer dans la pièce.

Et bien, merci Machin.

La Gazoute observait la pièce et redevint quelques instants une enfant qui tombait en admiration et qui faisait une grande découverte : le Dément avait du goût !
Au bruit de la porte, l'enfant redevint la jeune fille et devint inexpressive devant son géniteur qui entrait.


Assieds-toi. Nous l'attendrons.
Je ne m'embêterais pas à m’asseoir pour refiler un simple pot de confiture.

Et à nouveau, ouverture de porte. Pouikie observait Andhara, fromage en main.
Que faisait ce fromage dans ses mains ? La jeune fille se questionnait et posa un regard interrogatif sur la Rousse. L'heure n'était pas au question, l'heure était à la livraison. Pouikie sortit la fameuse confiture et la posa sur la table.


Voilà de quoi vous ravitailler, dit la jeune fille à l'attention de la Rousse. Puis à l'attention de son père : Il faudrait vraiment que tu songes à acheter quelques gens de maison, je n'ai pas pour vocation de finir en larbin !
Zelgius
Le Champlecy esquissa un sourire en entendant Pouikie répondre négativement à ses propos. Mais avant qu'il n'ait le temps de la reprendre, il entendit la porte s'ouvrir derrière lui.

Ainsi Paul n'avait mis guère trop de temps à la trouver.


Ce n'était pas une question Poukie. Assieds-toi.

Il se plaça devant la porte, ainsi, la gazoute ne pourrait pas partir et il pourrait leur parler, à toutes les deux.

Tu peux t'installer tranquillement, elle ne te volera pas ton fromage.

Le Dément tendit d'ailleurs son poignard à sa compagne pour qu'elle puisse manger durant leur échange.

Pouikie, tu te doutes bien que je n'ai pas fait venir Andhara pour un simple échange de pots.

Un sourire s'étira sur son visage et son regard se fixa sur sa fille.

Anui, nous allons parler de ton avenir ici, et tu ne partiras pas tant que nous n'aurons pas terminé.
_________________
Pouikie
Des ordres, toujours des ordres. Cet homme ne savait-il que donner des ordres quand elle était là ? Ne pouvait-il pas demander poliment au lieu d'ordonner ?
Quelques instants de réflexion pouikesque ...
Puis un léger soupir.
Zelgius ne demandait pas, Zelgius obtenait.


Je peux t'assurer, je suis très bien dans cette positi...

Il s'était déplacé.
Il s'était placé judicieusement devant la porte.
Il arrivait à donner à Pouikie un sentiment d'avoir été traquée et d'être tombée dans le piège.
Pouikie le fixait et lui faisait part de tout son mécontentement.


Pouikie, tu te doutes bien que je n'ai pas fait venir Andhara pour un simple échange de pots.
Je me doute aussi que tu ne l'as pas faite venir pour que je profite de son fromage.

Elle finit par s'asseoir, bras croisés, le regard toujours sur son géniteur. Son bonnet se mit à bouger, laissant apparaître le fin museau de la taupe.
La taupe finit donc sur les genoux de la Gazoute, réclamant quelques attentions de la jeune fille.


Si ce n'est pas pour la confiture, en quoi puis-je t'être utile ? Je ne suis pas cuisinière aussi, je refuse d'être la réserve de nourriture de la Rouquine.

Anui, nous allons parler de ton avenir ici, et tu ne partiras pas tant que nous n'aurons pas terminé.

Elle ouvrit et ferma la bouche. Puis, Pouikie posa sa taupe à terre, se leva et se positionna devant le Champlecy.
Et tout naturellement, elle leva le ton et contesta.


Mon avenir ici ?! Vivre ici ?! Vivre ICI ?!
Il est hors de question, je refuse tout simplement. Tu as loupé le moment pour que je dise oui, tu aurais du le demander il y a 5 ans maintenant ! A ce moment je t'admirais, à ce moment là je t'appréciais, à ce moment là je t'aurais dis oui à tout ce que tu proposais.
Mais ce temps est passé, je suis restée seule à Bourges, sous la surveillance de June puis de Nathan. Tu ne me cloisonneras pas dans cet hôtel comme tu m'as cloisonné dans ce couvent pendant huit années !
Même si tu arrives à convaincre Nathan pour que je parte de Louvières, jamais tu ne me verras errer dans ta maison. Le sang ne fait pas tout ! Numéro 2 s'en rendra bien vite compte.


Numéro 2, c'était le petit qui logeait dans le ventre d'Andhara. D'ailleurs, pour bien le faire comprendre de qui elle parlait, elle pointait Andhara et son fromage du menton.
Pouikie retourna près de sa chaise et pris la taupe dans les bras. Elle se planta à nouveau devant le Dément.


Nous avons terminé.
_________________
Le Berry c'est trop géniaaaal!
Andhara_velvet


A peine arrivée, la rousse, toujours avec son fromage emballé dans la main assiste à une scène des plus… habituelles en fait. Zel tentant de faire obéir sa fille et Pouikie se rebellant contre son père. Tout allait bien.
Elle haussa les épaules, récupèra la lame prêtée par le brun et alla se caler dans un fauteuil à une table où elle commença à déballer l'époisses.

Elle écouta un moment les échanges tout en se découpant une tranche qui lui mit l'eau à la bouche et, prête à croquer dedans, elle s'arrêta pourtant net et les fixa tous les deux, ébahie.
Vivre avec eux ? Ah non alors, pas besoin de la gamine en plus et apparemment, elle n'était pas non plus d'accord.

C'est quoi cette histoire ? Puis c'est quoi cette confiture ? Je veux pas de c'truc-là moi tsss. Dit-elle en poussant le confiture or de la vue de son estomac.

Puis avalant enfin la première bouchée de son frometon…

Bon Zel, tu nous explique ou bien ? Ajouta-t-elle en mâchant sa pâte fromagère collante.

_________________
Zelgius
Une crise. Voilà bien ce que lui faisait la gazoute. Croire qu'elle pourrait échapper à cette conversation montrait bien au Champlecy qu'il avait eu, encore une fois, une bonne idée.

Du coin de l'oeil, il vit Violyn se placer sur l'une des étagères surplombant la pièce. Elle avait une cible. Une seule : la taupe. Elle n'attendait qu'un simple mouvement de son maître signifiant son accord pour lancer son attaque.

Puis une question d'Andhara. Une question qui eut le mérite de faire tourner la tête au brun.


Cette confiture ? Un appât. Quoi d'autre, une simple volonté de faire plaisir ? Non.

En terminant sa phrase, son regard était revenu sur Pouikie alors que son poing gauche se ferma, indiquant à Violyn qu'elle avait le champ libre pour sauter sur Ropt nichée dans les bras de Pouikie et l'en faire tomber avant de placer ses crocs sur la gorge de l'animal.

Assieds-toi, maintenant. Ou je laisse Violyn tuer Ropt.

Le ton ne souffrait aucune question. Elle obéissait ou la taupe périrait.

Quand je dis que nous allons parler de ton avenir ici, nous en parlons. Que tu le veuilles ou non.

Il entendit les animaux se battre mais ne leur accorda aucun intérêt hormis celui de ne pas ouvrir le poing, signifiant que la taupe devait continuer à vivre... Pour le moment.

Le sujet dont nous allons parler anui est important.
Pourquoi manges-tu ce fromage ?
Je ferai de toi ce que je veux, le jour où tu auras la force de me tuer alors tu pourras prendre tes décisions seule. Maintenant... Assis !


Ou l'art de lancer deux conversations en même temps sans prendre une seconde sa position !
_________________
Andhara_velvet


Toujours affairée à sa contemplation gustative de l'époisses, elle écouta néanmoins d'une oreille attentive en comblant son estomac.
Soudain, elle releva la tête de son fromage quand elle nota un changement dans la situation du moment. Les animaux se battirent, peu mais qui avait donné pour résultat une menace singulière.
La gamine n'eut pas d'autre choix que d'accepter la condition (im-)posée par son paternel mais il était évident que ce jeu, ne durerait pas des décennies.
C'était sa façon à lui d'aimer ses proches, en les mettant à l'épreuve et au défi de le battre. Il se savait fort à ce jeu-là. En dehors d'Andhara elle-même, personne ou presque ne pourrait avoir sa peau. D'ailleurs, c'était bien pour ça qu'elle était là après-tout. Intervenir un jour si tout dérapait vraiment de trop.
Néanmoins, il n'en était pas question pour le moment. Tout était sous contrôle et l'on assistait davantage à une éducation paternelle Zelgiusienne qu'à autre chose.
Toujours est-il qu'elle n'avait pas encore eu réponse à sa question et, à l'instar de la jeune Rose Noire, attendait aussi ses explications car il s'était bien gardé de la mettre aux faits de ses idées tordues sur ce coup-là.
Elle se cala ainsi dans le fond de son fauteuil quand, au milieu de ses imprécations pour sa fille, il lui parla de son fromage…

Qu'est-ce qu'il a mon fromage ? Vous en voulez ? Dit-elle en leur en tendant une part.

_________________
Pouikie_
La naïveté est une chose belle chez un enfant et qui devient un réel handicap une fois que l'enfant grandit. Heureusement, la majorité des personnes perdent cette naïveté et font face à la réalité de la vie.
A ce moment là, Pouikie commencerait à la perdre.
A ce moment là où la fouine sautait sur sa taupe et où le Dément utilisa cette action pour tenir l'attention de sa fille.

Pouikie avait vu la fouine atterrir dans ses bras pour en déloger son animal adoré. Le premier réflexe pouikesque fut de se précipiter vers les deux bestioles; les crocs de la fouine sur sa taupe et la voix du Champlecy la fit s'arrêter. Le ton était sans appel.

Pour la première fois, elle écouta son père et se dirigea vers la chaise. Pouikie s'arrêta en chemin et observa la scène animalesque.
Comment une taupe pouvait échapper à une fouine ? Surtout quand cette taupe se faisait vieille et la fouine était sur le point de devenir carnassière. Ses yeux noirs se posèrent à la fois sur la Rousse et sur son père.


Non, gardez votre fromage, ça ira.

La colère pointait le bout de son nez, la peur pour sa taupe faisait surface. Puis, de l'obéissance peut-être car Pouikie s'installa sur sa chaise, les jambes en tailleur et les bras croisés sous sa poitrine naissante.

Je ne t'appartiens pas, saches-le. Et si ta mort est le seul moyen de me libérer de toi, alors on me fera pendre pour le meurtre d'un noble.
Je peux savoir ce que tu veux de moi et pourquoi tu me veux ici ?
Violyn
La taupe ! Elle avait la taupe entre les pattes et pouvait la tuer d'un coup de crocs bien placé ! Il lui fallait juste attendre que le grand brun donne l'ordre.

Lorsque Violyn avait vu que la petite humaine qui avait, sous des dizaines d'autres odeurs, la même odeur que son maître, la fouine s'était demandée ce que ce dernier préparait, juste un instant avant de se placer en hauteur en sentant l'odeur de l'ancien animal de compagnie : La Taupe.

Mais elle était maintenant en position de force et la seule chose qui aurait pu l'arrêter fut un ordre. Elle avait appris à reconnaître les mouvements de celui qui l'avait recueillie.

Du moins cet ordre était la seule chose jusqu'à ce que l'humaine rousse au gros ventre répande la forte odeur d'un fromage dont elle avait, un jour durant sa jeunesse, déjà sentie l'odeur.

Et oui ! Violyn venait de Bourgogne !

Ce fut donc ce souvenir qui poussa la fouine à lâcher sa proie pour grimper sur la table depuis le pied le plus proche de sa position tout en humant cette odeur qui l’enivrait.

Une fois arrivait devant l’assiette de fromage, elle se redressa de toute sa hauteur en tendant la patte gauche ; celle qui n'était pas brûlé donc ! ; en direction du fromage tenu par la rousse avant de s'arrêter dans son geste en fixant la propriétaire de la nourriture.

Elle fit alors entendre un léger couinement pour demander l'autorisation de se nourrir. Après tout, elle était la femelle de son maître, et bien qu'elle aurait préféré s'en débarrasser, il fallait qu'elle se montre plus... coopérative.
Zelgius
Toutes ! Elles étaient toutes contre lui et son intention de parler, pour une fois, de l'avenir de la gazoute.

Ce fut à cet instant que le Champlecy remarqua qu'il n'y avait que très peu de béda parmi ses proches. Peut-être était-il vraiment paranoïaque...
Ou peut-être pas !

En tous les cas, voir Violyn partir en quête de fromage proposé par Andhara le laissa sans voix. Depuis quand sa fouine aimait ce qui provenait de Bourgogne au point de ne plus lui obéir ?

Au moins Pouikie était enfin assise... Aussi se concentra-t'il sur cela en laissant Andhara et Violyn se débrouiller alors que Ropt se relevait.


Maintenant que j'ai ton attention, nous allons pouvoir parler tranquillement. Quitte cette pièce et la taupe meurt. C'est compris ?

Sans attendre de réponse, il n'en attendait d'ailleurs aucune pour le moment, il alla s'installer dans son fauteuil. Le sien, celui du grand kef ! Celui en acajou.

Tu ne me tueras pas. Tu n'en as pas la force et je pense que tu ne l'auras jamais. Tu n'as pas de volonté propre bien que tu aies grandi dans la rue après avoir quitté le couvent dans lequel je t'avais laissé.

Voilà qui était dit, au moins maintenant, elle saurait ce que le Dément pensait d'elle et de ses menaces.

Le fait que cette cuisse légère de Krisztina et ce pleutre de Leilan t'aies recueilli n'a pas été bon pour toi, ils ne t'ont rien appris que de te cacher derrière quelques bien fades menaces.

Il tourna quand même un instant la tête vers Andhara et Violyn.

Tu comptes vraiment donner de ce fromage à Violyn ? Tu aurais pu au moins en prendre un qui a meilleur goût, il y en a plein la cave.

Puis il revint à sa fille.

C'est pourquoi je te laisse le choix. Ou tu restes dans la rue à quémander la charité auprès des passants comme une chienne. Ou tu vis ici et tu t'occuperas de l'enfant lorsque nous ne serons pas là.
_________________
Andhara_velvet


Tu ne me tueras pas. Tu n'en as pas la force et je pense que tu ne l'auras jamais. Tu n'as pas de volonté propre bien que tu aies grandi dans la rue après avoir quitté le couvent… blablabla blablablabla… blabla…

La rousse écoutait le discours de Zel à sa première progéniture mais d'une oreille bien moins attentive, davantage concentrée sur Violyn qui pour une fois venait l'approcher ouvertement, allant même jusqu'à contrer un ordre de son maître.
Chose qui ne se voyait que rarement.
La fouine avait montré des signes de jalousie évidentes à l'attention mais qui avaient semblé s'estomper après qu'Andhara l'eut soignée de ses brûlures faites à Embrun.

Aujourd'hui, scène des plus incongrues, la rousse allait peut-être enfin pouvoir faire de la fouine champlecyenne une amie complice.
Souriante discrètement en regardant l'animal, elle prit le fromage pour en couper de ses doigts un plus petit morceau et, voulant tenter sa chance, le laissa dans sa main tendue, voir si l'animal oserait prendre ou non l'offrande faite.
Pour rassurer le petite carnassière sur le côté comestible de la chose, elle en mangea même un morceau devant elle.


Tu comptes vraiment donner de ce fromage à Violyn ? Tu aurais pu au moins en prendre un qui a meilleur goût, il y en a plein la cave.

Relevant la tête vers le brun, elle haussa une épaule. Ben c'est elle qui demande hein. Et pi l'est très bon c'fromage, j'vois pas c'que tu lui r'proche d'…
Elle voulut conclure sa phrase en s'engouffrant un autre morceau dans la bouche en attendant que Violyn se décide mais d'un coup, elle crut que son ouie lui avait joué des tours.

Tu t'fous d'nous là ?! L'est pas question un instant qu'une gamine revancharde s'occupe de ma fille, nan mais ! lança-t-elle en ponctuant ses dires d'un geste de la main vers Pouikie alors que le fromage destiné de prime abord à la fouine allait atterrir sur le sol parqueté.
J'te préviens de suite, Zel, c'est non !! Et elle ponctua ses mots d'un geste des plus évocateurs en plantant le couteau qui servait pour le fromage, dans le bois de la table, celui-ci se balançant encore sous l'impacte.

_________________
Pouikie
Longue vie à cette fouine et à son addiction pour le fromage ! La taupe se relevait avec difficulté et rampait doucement vers sa jeune maîtresse, lançant un regard dédaigneux à son ancien maître.
Pouikie, elle, restait concentrer sur le Dément, sur chaque parole et chaque geste.
A sa question "C'est compris", elle se contenta d'hocher la tête.
A son analyse sur la gazoute, au "tu ne me tueras pas" et tout le reste, elle se contenta de hausser les épaules. Elle ne pouvait pas lui donner tord, elle n'en avait pas du tout la force, la phrase était devenue un automatisme. Quand elle le voyait, la phrase tombait : "Je t'empoisonnerais", "Je te tuerais".
Quand il parla de Cini et Leilan, Pouikie se mordit la langue avant de lâcher quelques mots :


- Non mais si tu n'es pas content de ce que je suis devenue, fallait veiller à me laisse au couvent hein ? Tu pensais quoi ? Que j'aurais la même enfance que toi ? A trainer dans les rues ou dormir dans les étables ? Et me connais-tu assez pour te permettre d'établir ce jugement ?

A la proposition du Champlecy ...

- Pardon ?! Est-ce que j'ai la tête d'une grosse nourrice ? Est-ce que j'ai l'air d'être une laitière avec les mamelles qui débordent ? , se tournant vers la Rousse quelques instants, Le prenez pas pour vous, je ne me permettrais pas de dire que vous ressemblez à une vache laitière !

Pouikie finit par se lever, croisa les bras.

- Je ne finirais pas ma vie dans la rue, j'irai voir au cadastre pour me trouver quatre murs et un toit mais je ne serais jamais à la rue. Et pour ce qui est de ta proposition, ma réponse sera la même que la Rouquine
_________________
Le Berry c'est trop géniaaaal!
Violyn
Elle allait lui donner un morceau de fromage ! C'était dire à quel point l'envie de l'animal augmentait de seconde en seconde.

Violyn n'écouta pas son maître pour la première fois depuis qu'il l'avait recueillie. Elle ne fit pas non plus attention à la taupe se relevant tant bien que mal de part sa mauvaise habilité à la lumière.

Pourquoi cette petite humaine à l'odeur de son maître avait-elle adopté une taupe d'ailleurs ? Violyn se l'était demandé plusieurs fois. A chaque fois qu'elles se croisaient en vérité !

Mais le plus important pour elle à cette instant précis fut ce bout de fromage déposé dans la main ouverte de la rousse. Lorsque Violyn s'approcha ; doucement soyons en sûr ; elle garda le museau pointé dans la direction de cette humaine au cheveux rougeoyant. Les yeux verts ?
De quelle couleur étaient les siens d'yeux d'ailleurs ? Drôle de question pour une drôle de fouine.

Mais Violyn n'eut pas le temps de se préoccuper plus de cela qu'elle sauta après le fromage tombant de la main qui partait déjà ailleurs. Et elle finit sur le ventre de la rousse à manger son morceau de fromage.

Elle resta là. A attendre un autre morceau de fromage, ignorant comme il se devait les frasques humaines autour d'elle et la colère qu'elle ressentait dans les gestes de son nouveau nid improvisé.
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)