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[RP] Tout est bon dans la confiture

Zelgius
Ainsi donc, personne n'était intéressé par cette "solution" qu'il leur présentait ?

A croire qu'elles ne connaissaient déjà plus les idées du Dément et les encarts qu'il était près à faire pour y accéder. Et bien soit ! Si les deux étaient d'accord alors qu'elles ne semblaient pourtant pas vouloir vivre ensemble, il ne restait qu'une option au Champlecy.


Je vois en tout cas que vous semblez toutes les deux du même avis. Et que Violyn s'est trouvée un nouveau nid.

A cette dernière parole, il esquissa un sourire. L'un de ses rares sourires qui pouvaient prouver que le Dément gardait un fond d'humanité.

Mais un sourire qui disparu aussi vite qu'il s'était esquissé. Peut être que l'une des deux... Non ! Pourquoi le remarqueraient-elles ?

Et enfin le regard du Dément se posa sur Pouikie une nouvelle fois.

Toujours assis, il écarta les bras.


Je ne suis pas armé comme tu peux le voir. Prend l'arme sur la table et tue-moi. Si tu n'en as pas le courage alors assieds-toi et ne dis plus un seul mot. Et alors, Andhara et moi verrons comment nous pourrons t'enseigner à être celle qu'il faut pour t'occuper de notre enfant lorsque aucun de nous deux ne sera présent.

Il tourna légèrement la tête vers sa rousse.

Ce qui devrait être fort rare.
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Andhara_velvet


Le coup de sang lui avait monté à la tête. Elle s'en était même étonnée elle-même mais n'en avait rien laissé paraître.
Depuis quand elle avait eu cet instinct de vouloir défendre son enfant ? Première nouvelle vraiment. Pourtant… ça ressemblait bien à de l'instinct maternel.
Et voilà que, comme en réponse à son geste, la fouine avait d'abord bondit pour récupérer son morceau de fromage pour finalement venir se loger… sur elle ?! Et sur son ventre qui plus est !
Cette fois les deux "femelles" champlecyennes pouvaient dire qu'elles avaient enfin trouver un terrain d'entente.
Cependant, l'impromptue de la chose fit que Andhara se calma tout de go en regardant l'animal blanc sur elle.


Je vois en tout cas que vous semblez toutes les deux du même avis. Et que Violyn s'est trouvée un nouveau nid.

Elle fit un une esquisse de sourire en réponse à son allusion mais reporta maintenant davantage son attention sur le brun, tout en donnant quelques morceaux de fromage à Violyn.
Voilà que maintenant, il proposait à sa fille de le tuer… Bien entendu, même si la gamine essayait, elle n'avait aucune chance d'y parvenir. La fouine ou elle-même, sans compter Zel lui-même, était suffisamment forts pour la contrer.
Il termina enfin sa phrase… ou plus exactement sa proposition par une allusion qui ne lui décrocha aucun sourire. Elle eut surtout pour réaction de croiser les bras en fulminant et en le fixant dans les yeux, de l'air de dire… "quand on sera tous les deux, tu vas m'entendre. Je suis loin d'être d'accord".

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Pouikie
L'opportunité : Saisir l'occasion d'éliminer l'origine de ses maux, éliminer le Dément. Cette opportunité, beaucoup souhaiterait l'avoir, une bonne partie de Bourges, tout le Berry peut-être. Mais elle le savait, les rares personnes qui l'avaient saisies avait mal fini.
Pouikie avait cette opportunité, le Champlecy lui offrait sa mort sur un plateau. C'était comme un rêve éveillé, un espoir qui s'allumait. La Gazoute regardait l'arme posée sur la table; elle ressemblait étrangement à l'arme que le Champlecy lui avait donné dans sa tendre jeunesse. Puis elle posa un oeil sur la taupe, qui avait fini par arriver à ses pieds; le petit animal semblait lui dire de ne rien faire mais la jeune fille voulait se venger, venger la mère qu'elle n'avait pas connu.
Calmement, elle prit la taupe entre ses bras, la posa sur le fauteuil et la couvrit de son chapeau. Puis, la presque femme s'avança vers la table et saisit l'arme. Pendant plusieurs secondes, tourna l'arme entre ses mains et testa son tranchant sur ses propres bras; elle n'avait pas mal. Etrange.


Pourquoi avoir besoin de quelqu'un pour garder numéro 2 alors qu'il aura la chance d'avoir une mère ? Sais-tu réellement quel est son rôle ? Pourquoi tu veux que je garde ton second bâtard ?

Tout en posant ses questions, Pouikie posa ses yeux sur Zelgius, ignorant la fouine et la Rousse. Doucement elle s'approchait de lui et elle continuait a jouer avec l'arme.

Pourquoi tu veux me l'imposer ?

La Champlecy était sous pression.Sa colère grimpait, grimpait et approchait du point de non-retour. Sa rancoeur refaisait surface, elle aussi.
Pouikie en voulait à Zelgius.
Pouikie s'en voulait de l'apprécier malgré tout.


POURQUOI ?!

Sans réfléchir, elle fonça sur lui.
Sans réfléchir, elle leva l'arme tout en ne se protégeant pas.
Sans réfléchir, elle visa le torse du Dément.

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Le Berry c'est trop géniaaaal!
Andhara_v


Donnant à manger à la fouine, la rousse gardait une oreille attentive à ce qu'il se disait autour d'elle. Et un œil aussi.
Elle avait beau se considérer à la retraite de son métier de limier, elle n'en gardait pas moins les instincts et les réflexes appris, inculqués et utilisés depuis plus de dix ans.
La gamine avait une opportunité et habituellement la rousse n'en aurait fait aucun cas, sachant que la petite n'aurait jamais le cran de le faire.
Mais cette fois c'était différent. Zel la poussait à bout. Consciemment… ou non.
Après tout, il avait toujours ce besoin de ressentir les instincts primaires de l'humain chez les autres… et son entourage, sa fille en l'occurrence, ne faisait pas exception à la règle.
Ce qui mit la puce à l'oreille, ce fut le couteau dont la "petite" se saisit, semblant le tester comme on apprend à connaître une nouvelle arme.
Elle jeta un bref coup d'œil, d'abord à Zel puis à la gamine qui commençait à demander des explications. Fort légitimes au demeurant. Elle ne savait pas ce qui avait pu passer dans la tête de son brun pour une telle pensée saugrenue mais il était clair qu'elle était loin d'être avisée.
Devenue plus tendue, se sentant prête à intervenir si nécessaire, la vie qui se logeait dans le ventre arrondi de sa propriétaire avait quelque peu réagit, remuant, faisant du même fait, sursauter la fouine qui s'était lové dessus.
La Blanche et la Rousse étaient à présent toutes deux à l'affût, l'une semblant attendre une autorisation champlecyenne, l'autre n'attendant que le moment nécessaire pour intervenir de son propre chef.
Alors que Pouikie commençait à s'approcher dangereusement de son paternel, Andhara, prévoyait déjà ses mouvements, avançant, mine de rien, son pied devant elle alors encore assise.
Violyn, quant à elle, s'était redressée comme pressentant également ce qui risquait d'arriver sous peu.

Cette fois on y était. Pouikie s'élançait sur son père, bras levé et lame pointée vers lui et, en une seconde elle vit défiler tout ce qu'elle avait vécu avec le sombre maître des lieux. Celui qui était devenu sa moitié.
POUIKIE ! Non !! Se levant aussi vite qu'il lui était possible du fait de sa proéminence, elle tendit la main vers la jeune fille pour tenter de l'arrêter. Mais la fouine fut plus rapide et se servit de sa position pour rebondir sur le bras tendu de la rousse et atteindre la gamine soudainement aux prises de la folie familiale qu'elle voulait justement renier.
Zelgius
La voir jouer ainsi avec la lame qu'elle venait de prendre tira un sourire au père qu'il n'était pas. Qu'il était loin de devenir un jour soit-dit en passant. Elle, en revanche, était sur le point de devenir la fille du Dément.

Il n'écouta pas vraiment les questions qu'elle lui posa, même si celles-ci se trouvaient un recoin tranquille dans les innombrables informations qui parcouraient la mémoire du Champlecy. Un jour peut-être bien qu'il lui répondrait.

Mais le cri qu'elle poussa ; qui n'avait alors plus rien d'une question, il fallait bien l'avouer ; le prévint qu'elle allait faire quelque chose de stupide. Stupide mais... Intéressant, pour le moins !

Ainsi, il plaça la main droite sur la trajectoire de la lame. Il aurait parfaitement pu éviter la blessure, attraper son poignet, le tordre et lui faire lâcher le poignard... Au lieu de quoi il laissa simplement la lame s'enfoncer dans sa paume ouverte et créer une nouvelle ouverture sur son torse déjà parsemé de cicatrices en tout genre.

Les deux mots prononcés par Andhara alors que la fouine arrivait sur le bras de Pouikie pour défendre son maître rappelèrent au Champlecy à quel point il était amusant de faire peur à ses proches.

Comme pour compléter le dessin, le Brun retira la lame de sa main pour la laisser tomber au sol avant d'attraper la gazoute à la gorge et la soulever comme... Comme un fétus de paille en fait !

Quelques pas de plus et voilà la gamine collée au mur par la main gauche de son père serrant un cou des plus fragiles qu'il n'eut sous la main... Il aurait pu le briser, ça ne lui aurait demandé qu'un petit effort de plus... Mais non ! Il n'était pas amusant de tuer sa famille lorsqu'elle se retournait contre vous ! Il fallait plutôt les faire souffrir, et quelle pourrait être la plus grande souffrance pour Pouikie ? Devenir comme son père, bé dame !


L'as-tu ressentie ? Cette haine qui t'a poussé à m'attaquer ?

Le sang coulait de sa main mais il n'en avait cure. Il avait déjà saigné bien plus que cela. La seule chose qui l'ennuyait était sa chemise... Trouée et tâchée de sang. Chemise sur laquelle Violyn grimpait déjà alors que doucement un rire Démentiel commençait à se faire entendre.


Avec l'accord de JD Pouikie, bien sur !
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Pouikie
A ce moment là, Pouikie n'existait plus.
A ce moment là, elle était une autre.

Une seul chose comptait, Lui. "Elle" n'entendit ni la Rousse et ne sentait pas la fouine sur son bras. "Elle" voulait voir sa lame plantée dans son coeur, le sang se répandre au sol.
Quand elle sentit sa lame forcer puis se frayer un chemin dans de la chair, un léger sourire se dessinait.

Puis un sentiment de soulagement l'envahit, '"Elle" suivi d'une grande panique. "Elle'" sentait l'air lui manquer, "Elle" ne sentait plus le sol sous ses pieds. Ses mains s'agitaient, cherchant l'origine de cet étouffement.
Très vite, l'origine de ce problème fut découvert; c'était chaud et humide ...

Comme du sang ! La panique laissa place à une peur.


Lâches moi !

Ses mains s'accrochaient au poignet ensanglanté du Dément. En réponse, "Elle" sentait les doigts enserrer son cou, rendant l'air un peu plus rare. "Elle" redevint Pouikie, laissant à cette dernière le soin de découvrir l'oeuvre de la première. Et la peur devint terreur.
Et ça, la Gazoute n'arrivait pas à le cacher. Pour preuve, elle agitait ses pieds dans le vide, plantait ses ongles dans la chair meurtrie zelgiusienne. Pour toutes réponses, elle eu le droit à une seule question.


L'as-tu ressentie ? Cette haine qui t'a poussé à m'attaquer ?

Bien évidemment, elle l'avait ressentie cette haine, jusqu'au fond de ses tripes. Mais en aucun cas, elle ne l'avouerait pas.

Je ne deviendrais pas comme toi ! Finis donc le travail de ma défunte mère !

Mourir, elle ne le voulait pas. Mais il s'agissait de l'unique porte de sortie que la Gazoute avait trouvé. Tandis que le rire du Champlecy résonnait dans la pièce, au plus profond d'elle, "Elle" souriait.
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Le Berry c'est trop géniaaaal!
Andhara_velvet


L'acte fut rapide. En un éclair, les choses avaient tournées à l'avantage du brun, évènement peu surprenant.
Qui cherchait-elle réellement à protéger d'ailleurs, quand elle intima à la gamine de ne pas faire cette action ? A dire vrai, sûrement davantage Pouikie que son père qu'elle savait tout à fait capable de se défendre, surtout d'un aussi petit gabarit.
Et ce qu'elle redoutait se réalisa on ne peut plus vite. Déjà la main ensanglantée de Zel étranglait à moitié sa fille.
Elle le connaissait, elle savait que peu de choses pouvaient calmer le Champlecy quand il était dans cet état second.
Alors, sans attendre et terminant son élan pour se lever, elle se plaça, en quelques pas silencieux, derrière celui qui était tout pour elle… Mais ce n'était pas pour l'appuyer dans son acte.
Se saisissant de son bras inutilisé qu'elle tordit dans son dos, elle dégaina ensuite sa dague pour la lui mettre sous la gorge…
Dans un souffle, presque haletante, elle murmura ces quelques mots à voix basse à son oreille, comme lorsque l'on murmure à l'oreille des chevaux…

Amour… lui dit-elle en lui déposant un baiser sur la chair de son cou, Tu n'en as pas encore finis avec cette vie-là. Pense à moi et lâche-la.
Penses à moi ou alors, aujourd'hui, je te tue.


Lui tenant toujours fermement le poignet de son autre bras tandis que sa propre main tenait toujours la lame insultante, elle attendit que sa fureur passe… ou qu'il la contraigne à mettre à exécution sa menace…

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