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[RP] Bureau du Procureur de Lorraine

Carlotta_isabel
[Ce RP est ouvert et fermé à la fois, il faut me demander par mp pour l'intervention de vos personnages.]

Dans cette pièce de taille moyenne, on trouvait une table de travail, des sièges, de quoi s'hydrater, des dossiers empilé et un procureur. Le procureur est comme on le devine assez bien, la charmante Carlotta, de sa traditionnelle couleur noire pour sa robe et de ses cheveux attachés, le deuil de Philip se faisait et elle ne dénotait pas cette fois-ci dans ses choix vestimentaires. C'est ainsi que se trouvant à sa table, elle écrivait missive à un homme qui avait fait une requête et qui rejoignait aujourd'hui demande de son Altesse Impériale, la femme de l'Empereur, une affaire qui avait fait grincer beaucoup de dents et les siennes y compris. Après la missive elle enchaîna quelques lectures de lois et se dit que vu le début de journée, peut-être que l'homme serait présent rapidement ou bien, il lui faudrait attendre les jours suivants. Quoi qu'il en soit, l'invitation si on pouvait dire, était lancé. Procureur, au départ, elle avait peu appréciée cette fonction puisque voulant poursuivre en tant que juge, il est vrai que le ménage avait été fait sous son mandat et que le tribunal était à présent quasi vide de dossier et puis finalement, apprenant peu à peu et étudiant les lois du duché, elle aimait bien, du moins certain jour.
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Le_g.


Une missive,
Deux missives,
Trois missives dites donc !

Il écrivait, répondait, à en avoir mal à la main et au poignet ! Sérieux, ils en avaient pas marre les honnêtes gens de rédiger des missives, auxquelles il fallait forcément répondre n'est-ce pas...

Une attire son attention, toute son attention, et il se lève d'un bond, faisant basculer la chaise derrière lui, et va à grandes enjambées vers la porte, l'ouvre en la faisant claquer contre le mur, à la volée.

Lest !!!! Lest !!!! T'es où ? Rapplique !!!!

Dès que Lest est là, il lui montre la missive.

Citation:
Expéditeur : Carlotta_isabel
Date d'envoi : 31/08/1461 - 16:31:55
Titre : Re: Procureur
Bonjour à vous.

Je vous propose donc dès à présent un rendez-vous à mon bureau afin que nous mettions les choses à plats une bonne fois pour toute.

Carlotta Isabèl Colombe de Volpilhat-Talleyrand,
Procureur de Lorraine.



Prêt ? On va enfin savoir à quelle sauce les lorrains veulent nous bouffer.

Il sourit, semble confiant, et limite impatient. La suite, on verra n'est-ce pas ? En attendant, il attrape sa cape et hop, direction le bureau en question, pas envie de faire attendre il faut croire.

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Lglvh
Ma sieste fût interrompue par une tempête Trackienne

Bon sang, plus moyen de ne rien faire en sainte paix.

J'étais pourtant confortablement installé sous un grand chêne, à l'abri des rayons de soleil qui me procuraient que des moches boutons au visage dès que je m'y exposais. Je me relevais à contre-coeur, oubliant toute éventuelle somnolence.

Le ton de Louis ne laissait place à aucune résistance . Je m'approchais de lui, en baillant, les cheveux en bataille et l'oeil pas vraiment en face du trou.


Chuis là..
Quoi ?
T'as gagné à la lot'rie ?

Je pris la lettre et la lu

Mmmh, ouais, je vois

Prêt, pas vraiment prêt, mais autant en finir au plus vite. Le temps de changer de chemise et attacher mes cheveux pour avoir l'air un peu plus civilisé et voilà que je rejoignis mon cousin, direction le bureau du proc'.

Dit Lou' on d'vrait pas lui emm'ner une bouteille d'Armagnac ? Histoire d'l'amadouer un peu ?

Non mais parc'qu'les procs 'sont pas commodess d'habitude...

T'sais quand papa était proc en provence..blablablabla....pis j'espère qu'elle aura pas manger d'quiche...blablablabla...fait beau aujourd hui n'est c'pas ? blablablabla

Le trajet fut accompagné par mes palabres incessantes. J'accompagnais mes paroles par des amples gestes..

Pas à dire mais j'étais nerveux et ca se voyait.

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Le_g.


Son roux près de lui semblait nerveux, et Le Gaucher, soudainement, le pousse dans le recoin d'une ruelle, et pose un bras de chaque côté des épaules de Lest, le regardant avec gourmandise, même si l'heure n'est pas à la bagatelle, le plaquant contre le mur pour l'embrasser à pleine bouche, presque violemment, avant de se détacher presque à regret de lui.

Du calme ! J'pense pas qu'arriver avec un cadeau s'rait l'bienvenu. L'aurait l'impression qu'on tente de l'acheter, et ça s'rait pas bon pour nous.

Il lui happe les lèvres, les mordille, et esquisse un sourire. La nervosité de Lest a tendance à déteindre sur lui, et il connait qu'un moyen pou qu'ils se calme l'un comme l'autre, sauf que la rue, c'est pas l'bon endroit, il préfère l'herbe d'une clairière, ou un comptoir de taverne, ou... bref, pas dans la rue.


Allez, en route !

Il lui claque une main sur la fesse, et ils se mettent en route, marchant en regardant autour d'eux, leurs armes en évidence, pas l'intention de cacher son épée ou ses dagues, visiblement.

Arrivés devant le bureau, il frappe.

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Carlotta_isabel
Ce fut posté devant la seule fenêtre de la pièce, en se remémorant quelques souvenirs et en voyant souvent le visage de ses proches que Carlotta aurait pu verser une larme mais, des larmes il n'y en avait plus pour le moment et surtout dans ce bureau la poupée s'interdisait la moindre émotion pouvant faire ressortir ses faiblesses. Délaissant dossiers, missives et autres papiers, elle avait prit durant quelques minutes la position près de la fenêtre. Il ne restait plus que la cérémonie de Philip, les joutes de Tournel lui avait permis de revoir Jehanne à qui elle n'avait pas eu le courage d'annoncer la disparition de celui qui fut son frère, ni même à Jade, cachant cette vérité douloureuse, Carlotta reportait sans cesse la missive annonçant la funeste nouvelle. Ce n'était qu'en entendant le bruit de la porte, qu'elle se retourna enfin pour faire face aux visiteurs, si sa tenue montrait fort bien le confort dans lequel elle pouvait vivre jour après jour, ses pieds en revanche étaient nus comme souvent, ici dans un espace clos, à l'abri de la plupart des regards.

Oui ?

Le mot, l'autorisation pour franchir sa porte et la Volpilhat-Talleyrand s'approcha assez de son bureau pour cacher ses pieds bien que le tissu protecteur remplissait bien son office jusque là, on ne savait jamais qui pouvait venir, qui pouvait pénétrer ici et les intentions que ces personnes pouvaient avoir après tout, elle n'avait aucun don de voyance. Son coeur s'accélérait comme à chaque fois, la peur de faire un faux pas, de dire des choses qu'elle regrettait aussi, de prendre trop confiance en elle, sa poitrine, sa mini poitrine se soulevait un peu plus rapidement, sa bouche entre-ouverte laissant son souffle sortir au lieu d'utiliser son nez et de ses joues rouges faisant certainement ressortir sa peau claire dans l'attente de voir le visage qui apparaitrait.
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Le_g.


Louis ouvre la porte, et regarde le bureau, inclinant la tête pour saluer la jeune personne qui lui fait face, observant les traits juvéniles, il subodore son âge... 15 ? 16 ? plus ? Toujours est-il qu'il voit en elle une gamine, à peine plus âgée que son fils Nicolas, et que ça ne le met pas vraiment en confiance. Les jeunes ont le sang vif, des idées très arrêtées sur le noir et le blanc, sans nuances de gris, et ils n'ont aucune mesure. Ce sera sans doute donc, ou tout bon, ou tout mauvais.

De cette entrevenue dépend l'avenir des Ecorcheurs en Lorraine, et Le Gaucher jette un léger regard à son complice de toujours, avec un petit clin d'oeil. Plus qu'à espérer qu'ils arriveront à garder leur sang froid parce que la jeune femme ne ferait certainement pas le poids devant eux.

De nouveau, il regarde le visage juvénile, si froid, si distant, et son regard fauve détaille les courbes à peine dessinées. La vesture est riche, moire, soie incrustée de velours à vue de nez... noire, couleur de la richesse, le blanc étant le deuil, le gris et le brun clair pour les paysans... Il a appris ses leçons, histoire de pouvoir situer les personnes, soit nobles, soit bourgeois, soit... gueux ou brigands. Celle-ci n'était ni gueuse, ni brigande. Le port de tête était droit, et sa prestance, malgré le jeune âge, indiquait à l'homme rude qu'il était que cette femme était de haute noblesse, pas une petite provinciale qui arborait une couronne avec fierté, non, elle ne faisait pas étalage de son sang, mais certainement qu'il était bleu.

Pour sa part, le Gaucher est en uniforme, celui de l'Escorte, histoire de ne pas donner plus de bâtons pour se faire battre. Il esquisse un sourire, alors que son regard se fait relativement doux, malgré ses traits et le visage buriné par la vie au grand air.


Bonjour Donà Carlotta. Je suis Louis Track de Lioncourt, et voici Lestat de Lioncourt. Nous représentons les Ecorcheurs.

Il fait un pas, restant debout près de la porte, observant les lieux et demande.

Où pouvons nous poser nos armes ?

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Carlotta_isabel
Ses yeux allèrent sur les deux hommes qui avaient à présent franchit la porte de son bureau et se présentant à elle. Que pensez d'eux ? Rien. Pour le coup, elle n'en pensait pas grand-chose et ce n'était pas un mal. La poupée avait toujours eu cette attitude, les gens étaient si peu proche d'elle, le faisant souvent exprès, les tenant à l'écarts alors, ne rien penser de deux parfaits inconnus à ses yeux cela n'était en rien une surprise. Oui, il y avait les choses que les gens disaient mais, ayant parfois été victime de ses rumeurs elle n'en prêtait pas pour autant oreilles, seul les paroles de sa suzeraine qui était doublée d'une cousine Sparte faisait échos. C'est pour cela, qu'elle garderait ses distances, faisant uniquement ici son travail de procureur à la demande de l'Altesse Impériale. Enfin, l'important c'est qu'elle pouvait poser un visage sur un nom, ce visage lui disait vaguement quelque chose d'ailleurs, les deux visages mais, la mémoire des noms lorsque cela ne la touchait pas, il fallait bien avoir des défauts aussi.

Dehors.

Ce fut le seul mot et comme le doute de savoir s'ils avaient compris pointait son nez, elle rajouta d'une voix sèche mais qui était calme en même temps, d'un ton indifférent à leur présence ici, essayant de rassembler ses pensées loin de Philip et de ses parents si loin d'elle, sa jeunesse se marquant parfois un peu trop.

Confiez vos armes au valet dehors.

Un valet était en position dans le couloir pour les demandes qu'elle pourrait formuler durant ses heures de bureau, cela faisait presque sourire de penser ça mais, c'était ainsi. Prenant place à son siège, devant sa table de travail et regardant toujours les deux hommes, ce serait ainsi et pas autrement, si conversation il devait y avoir, ses yeux braqués sur eux, étant presque curieuse de la suite et se demandant s'ils seraient garder leurs manières pour eux, si la Volpilhat-Talleyrand ne voulait pas préciser qu'elle était en deuil, une petite partie d'elle espérait qu'ils en feraient le rapprochement avec sa tenue noire seulement Carlotta espérait aussi que sa réputation vestimentaire à savoir, du noir tout le temps n'aurait pas été jusqu'à eux, pourquoi d'ailleurs cela aurait-il été le cas ?
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Lglvh
Il me fallu quelques instants pour reprendre mes esprits, après que ma bouche fut assaillie par la fougue de mon cousin.
A l’abri des regards, coincé contre le mur de cette ruelle, il calma ma nervosité d’un baiser ardent.

Nous nous remîmes en route.
J’allais reprendre mon babillage quand une main d’humeur friponne vint s’abattre sur mon fessier. J’en eûs la chique coupé et je passais le reste du chemin a essayer de faire retomber le mât, ce qui d’une part me fit taire, et d’une autre, reprendre mon calme.

Une fois à l’intérieur du bureau, Louis se chargea des présentations. Je me contentais d’incliner légèrement la tête en guise de salut.

Mon regard balaya la pièce et tomba sur la donzelle. J’émis un petit rictus qui se voulait être un sourire. La jeune personne qui se tenait derrière le bureau était d’une froide et délicate beauté, accueillante comme un glaçon. Je fus à mon aise. Je n’aimais guère les femmes trop démonstratives saoulantes de palabres incessantes au sourire excessif qui me donnait juste envie de les traîner par la tignasse et les remmener là ou était leur place, aux fourneaux ou encore au lavoir.
Celle-là semblait d’être loin de la petite gourde habituelle et je ne réchignais pas lorsqu’elle nous demanda de confier nos armes au valet, dehors

Je pris l’épée de mon cousin et retournais dans le couloir pour tendre également la mienne à l’homme. Le regard froid, je ne lâchais pas de suite les armes quand celui-ci les saisit, lui signifiant qu’il avait interêt à en prendre soin s’il ne souhaitait pas que quelques bricoles lui arrive. Sans ma lame, j’avais l’impression d’être nu.

Je retournais dans le bureau, prit place à la droite de mon cousin, les mains dans le dos, j’observais…
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Le_g.


Glaciale, sombre, elle lui faisait penser à une autre femme, de toute beauté, une banquise, elle aussi, celle qui était héros d'armes du royaume de France, ou quelque chose comme ça, celle qu'il avait croisé au Louvres une fois, et à Mende une autre fois, poussant même l'outrecuidance à l'inviter, la glaciale, dans sa taverne... Il s'en souvient encore...

Les connaissances sur la noblesse du Gaucher était très basique : Noble = Supérieur... et donc chiant, et volonté de se rebeller. Peu d'entre eux avaient pu avoir son respect, et la jeune femme vêtue de noir lui faisait penser à cette princesse ou duchesse, ou il ne sait plus trop quoi. une certaine Ingeburge... la comparaison s'arrêtait là.

Autant l'autre glaçon était âgée, autant celle-ci semblait jeunette, pourtant, le fait était là, en cet instant, ils n'étaient pas à égalité, et ils ne pouvaient qu'obtempérer.

Confiant son épée et sa dague à Lest, il esquisse un petit rictus. Etre ainsi nus devant une procureure, ils aimaient visiblement pas, mais pas un son de protestation ne sorti, et même le fait que les armes doivent être dans une autre pièce, ils l'acceptaient. Sans doute que le reste de la conversation ne serait pas aussi simple pour la jeune femme qui leur faisait face.

Lorsque son cousin revient et se met les bras dans le dos, Le Gaucher en fait de même. Autant se mettre à l'aise, de quoi tenir des heures, parce qu'elle semble pas motivée à les faire s'asseoir.


Nous espérons Donà, que nous récupérerons nos armes le temps de notre service auprès de Sa Majesté Impériale.

Puis, il l'observe, la darde de son regard fauve, sans agressivité pour autant, comme pour poser calmement le problème qui les occupe.

Nous avons souhaité cette entrevue depuis notre premier jour à Epinal, suivant les exigences du Duc Ardarin. Il nous menaçait clairement de nous faire arrêter, alors nous voilà devant vous, pas besoin d'attendre après la maréchaussée parce que sinon, on y sera encore dans dix ans minimum. Si vous avez quelque chose à nous reprocher, nous aimerions l'entendre, et pouvoir nous défendre.

Il esquisse un léger sourire, et regarde son cousin. Le bureau de Carlotta n'est pas vraiment le bon endroit pour se sentir à l'aise.

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Carlotta_isabel
Le visage de Carlotta jusqu'à présent avait exprimé qu'une indifférence commença part faire une petite moue, tortillent légèrement ses lèvres tout en retenant un soupire intérieur lorsqu'elle comprit le sens des paroles de l'écorcheur devant-elle. Que dire des précédents conseils ? Pleins de choses mais, hélas peu de bonne. Avant de poursuivre, il fallait mettre en ordre une chose, si les armes étaient choses faites, les voir toujours debout lui était désagéable, sans doute aurait-elle dû prévenir un autre membre du conseil afin d'être présent lors de l'entretiens, il était trop tard.

Vous pouvez prendre place, cela ne sera pas retenu contre vous.

Quoi, c'était une touche d'humour elle avait bien le droit non ? La Procureur plaça ses mains sur la table, elle aurait presque pu taper des ongles dessus dans sa réflexion, à savoir, devait-elle prendre des gants ou non ? La jeune fille décida de choisir un juste milieu pour décrire le fond de sa pensée.

Les précédents gouvernements étaient inaptes, les demandes n'ont pas été suivis jusqu'au bout.

Respirant de nouveau par le nez, Carlotta les observait et se demandait comment allait se dérouler la suite des évènements.

Aucune démarche n'a donc été entreprises sous le gouvernement de Ardarin ? J'ai cru entendre parler d'une histoire en rapport avec la prise de Vaudemont quelques mois plutôt, sous le drapeau de Fantum et dont plusieurs écorcheurs auraient prit part.

La Volpilhat-Talleyrand n'allait pas dire qu'on lui avait mis un dossier dans les pattes sans lui expliquer le pourquoi du comment, cela ne ferait pas du tout sérieux, aussi, il fallait parler et peut-être dire le faux pour avoir le vrai de toute façon, tout serait vérifié et d'autres témoins seraient interrogés. Avait-elle fait sa prière avant de les recevoir ? Ce fut soudain ce qui lui venait à l'esprit, ils étaient écorcheurs, d'anciens brigands avec surement une longue expérience derrière eux et ils étaient des hommes, non vraiment cette fois l'idée de les recevoir seule lui paraissait complètement idiote surtout que question auto défense c'était limite un zéro. Bon sang, pourquoi son père avait-il toujours refuser de lui apprendre la maitrise des armes, d'au moins une, heureusement qu'elle avait toujours la dague, cadeau de son cousin Sparte, cadeau de son éternel amoureux, celui qui aurait pu être le premier mais, qui le resterait seulement dans les sentiments. Parfois, Carlotta songeait à lui écrire mais, lui ne le faisant pas, elle gardait tout pour elle et ce fut à cette pensée que le visage de Pierre fit son apparition quand enfin quelques secondes plus tard, la Volpilhat-Talleyrand braquait toujours ses yeux sur Louis et Gabriel.
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Lglvh
Je pris place sans qu'on me le répète une deuxième fois en marmonnant un : trop aimable à vous.

Ca faisait bien 5 mois que nous étions établi en Lorraine, mes compagnons et moi sans que cette fameuse affaire fusse réglée. Ca en devenait lassant.
D'abord Aldarin, ensuite Loguen et pour finir, Silanie.

Notre dossier avait chaque fois été remis à plus tard. Loguen avait disparu. La dernière duchesse avait eu l'air de vouloir prendre en main les choses, semblait pressée même, s'était amusée a copiner avec nous, allant même jusqu'a proposer d'emmener Nicolas, le fils de Louis au Mussidanais, pour parfaire son éducation..Comme si, celle donnait par mon cousin n'était pas à la hauteur.

Je regardais d'abord le capitaine de l'escorte et ensuite la procureur et prit la parole de ma voix grave aux consonnances slaves encore bien présentes.

Chaque duc a commencé d'Aldarin devait clore cette affaire. Je ne comprend pas pourquoi, nous en sommes encore là.
Aldarin nous avait d'mandé d'faire pénitence louis et moi en allant miner deux semaines. La tâche a été executée d'puis bien longtemps, d'ja.

Loguen d'vait poursuivre, une discussion était en cours, elle a été interrompue et on en a plus d'nouvelles...

Quand à Silanie


J'eus une sorte de rictus de mépris

Elle voulait déplacé des montagnes, v'nait m'voir dans ma roulotte me disant qu'elle voulait activer les choses et en finir avec c't'affaire avant la fin d'son mandat...On attend toujours...

Je marquais un temps d'arrêt et fixa la procureur de mon regard clair et froid.

Ca traine et mon cousin et moi n'sommes pas tranquille avec c'te situation. J'souhait'rais qu'tout soit en règle au plus vite.
On s'est intégré à la ville, on montre d'l'intérêt, on a même pris des champs et des échoppes pour aider activ'ment...

Un soupir s'échappa de mes lèvres, cette situation ne devait pas durer.

Louis a pris contact avec l'padre Uriel.

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Le_g.


A l'invitation, il fait comme son cousin, et il s'installe. Les regards qu'ils échangent, peu nombreux peut-être, ne sont pas très explicites. Ils savent pourquoi ils sont là, ils ont déjà leur ligne de défense quasiment prête, ils attendent juste ce p'tain d'acte d'accusation, histoire de s'éviter un poutrage en règle à la fin du mandat de Ludwig.

Assis, au moins, ils ont l'air un peu moins sur la défensive, même s'ils restent en alerte, aux aguets. Les deux hommes ne semblent pas vraiment apeurés, tout au plus prêts à bondir pour se défendre, et leurs mains nues suffiraient sans doute, mais ils ne sont pas là pour ça. La cible, jeune et plutôt jolie, n'est pas vraiment aisée à approcher. Nul doute que s'ils touchent à un seul de ses cheveux, ils en paieront le prix fort, parce que forcément, elle a prévenu qu'elle les recevait. De ça, il n'a aucun doute.


Merce.

Il a pas vraiment envie d'en dire plus, parce que chaque mot sera clairement "retenu contre vous", c'est ainsi qu'il retient l'entrée en matière de la jeune femme.

Comme vous le dites, ainsi que mon cousin, notre affaire n'a pas été jugée pour le moment. Sous le gouvernement du Senher Ardarin, nous avons rencontré le Capitaine Loguen, le jour même de notre arrivée. Depuis, nous n'avons rien.

Amusé, Le Gaucher la regarde. Si elle espère qu'il va lui refiler les informations pour les coincer, elle rêve. Et pourquoi pas lui demander qu'il rédige l'acte d'accusation lui-même tant qu'à faire ? Il reprend donc les mots de la donzelle, se contentant de ne pas y répondre.

Une histoire de fantumes ? On dit pas fantômes en lorraine ?

Pensez-vous qu'il se moque ? Meuh non ! Juste un peu... bon d'accord, il se moque, mais gentiment, pas non plus envie de la prendre à rebrousse-poil, la gamine qui semble si sûre du pouvoir qu'elle a sur eux, et après tout, elle a peut-être pas si tord que ça, même s'ils n'ont pas l'intention de se laisser impressionner.

Tendus, l'un comme l'autre sans doute, ils restent pourtant calmes en apparence. L'accent de son cousin le fait sourire. Il ressort toujours plus lorsqu'il est énervé.


Silanie... Celle qui a poussé les plus gros cris contre notre installation, qui a voulu me prendre mon fils, et s'invitait sur notre campement, dans notre roulotte, comme si elle avait voulu plus. A croire que finalement, elle n'était pas si contre, ou que notre présence était finalement loin de lui être désagréable... ou encore que c'était juste par pure tactique politique qu'elle a voulu nuire au Duc Ardarin. Mais je fais que supposer... Disons qu'elle a provoqué tout cela, démissionné une fois qu'elle avait lancé l'affaire, et n'a rien réglé ensuite pendant son mandat...

La grimace de mépris qui suit cette longue tirade en dit long sur ce que pense le Gaucher de la Silanie.

Peut-on enfin connaître les charges contre nous ? Cette histoire n'a que trop duré. Quand même un comble qu'on soit obligés de demander !

Ouaip, il cause presque bien, quand il veut, le Gaucher... Capable de parler sans avaler la moitié de ses mots. En même temps, là, il réfléchit avant de l'ouvrir et ça permet qu'il se donne le temps de la réflexion tout en parlant.

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Carlotta_isabel
Il se moquait et bizarrement cela ne la mettait même pas en colère, Fantum, Fatum, Fantôme, en même temps vu le nom et surtout ce que le groupe faisait normal qu'elle n'y accorde pas grande importance, pour elle, c'était un groupe de brigand et peu importait le nom. Enfin, maintenant qu'elle était procureur, Carlotta avait bien une liste seulement la procureur faisait son écorcheuse en écorchant le nom du groupe, jeu de mot ridicule ? Accordé. Les doigts de la Volpilhat-Talleyrand allèrent se balader un peu plus loin sur la table de travail afin d'accrocher un vélin sur lesquelles étaient le résumé des faits reconnus contre eux.

Il est intéressant de voir que vous dites Duc Ardarin pour ce dernier et non Duchesse Silanie pour cette dernière.

Notons là, que cette phrase est une intervention sommes toutes inutiles, accordé une fois de plus mais, qui pouvait en dire long non ?

Les charges contre vous... En dehors des mines peine voulue par Ardarin. Notons qu'elle ne dit pas Duc Ardarin puisqu'il ne l'est plus et aussi charmant soit-il, le duc ne s'accorde plus avec lui. Et en mettant pour le moment de côté ce que vous avez fait pour la Lorraine durant ces derniers mois, est-ce que des excuses publiques à la Lorraine ont été faites ? Est-ce qu'une démarche vers le pardon et le repentir a été entrepris ?

Si des excuses publiques avaient eu lieu, elle avait loupé cet épisode en revanche, vu le maigre dossier sur ce qui a été fait ou devait être fait les concernant, elle allait bien entendu à la pêche aux informations. Sûr, qu'elle a des idées pour les faire chier néanmoins sûr qu'après des mois à attendre la justice et à rendre service, certaines peines pour les faire chier n'étaient plus possibles. Chieuse la Carlotta ? Forcément, c'était une femme. N'empêche, si l'irritation de la procureur pouvait s'apercevoir, elle n'était pas dirigée vers eux mais, plutôt sur les anciens procureurs et régnants de Lorraine qui n'avait rien foutu et lui avait refilé le bébé.

Je ne pense pas qu'un procès soit la solution à présent.

Attention, le fait qu'elle disait et s'accordait bien volontiers à reconnaitre l'inutilité dans le cas présent d'un procès, ne voulait pas dire, que rien ne devait être entrepris. Des actions contre la Lorraine avait été commise par les écorcheurs, à présent escorte impériale et il fallait quand même résoudre ce soucis.

Si son éminence Uriel vous entends en confession et accorde le pardon pour vos actes, prenant en compte les actions menées pour le bien de la Lorraine par vous, je pense que nous serons sur la fin de ce dossier.

D'un ton sec et sans appel.

Cela n'a que trop durer.

Un peu dans le genre théâtrale mais, qui trahissait là bien son agacement quant à cette affaire.
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Lglvh
Mon visage se ferma et s’assombrit à mesure que la procureur palabrait.

Que les choses soient bien clair. C’est l’empereur lui-même qui nous a contacté pour nous proposer une place et pas le contraire.
En venant en lorraine, nous pensions qu’tout était en ordre. Non seul’ment on est r’jeté par nos amis et famille, mais en plus on doit d’mander pardon ?


Je la regardais, interloqué

Et en plus, on aurait du d’viner qu’il fallait l’faire ?

Je regardais mon cousin, effaré.

Non seul’ment, on s’radine pour escorter la famille impériale, on veille sur leur vie, on s’plie a toutes leurs exigences, mais en plus, pour l’faire on doit…s’excuser ?

J’ai pas tout saisi là !

Je tripotais nerveusement le cordon de ma ceinture, se demandant de qui se fichait-on. Fallait pas pousser mémé dans les orties non plus. Pour accéder à la Lorraine, il nous avait fallu nous mettre à dos la plupart des brigands du coin, éviter leur armée suite à une promesse de fauchage, il avait fallu déplacer tout le monde et refaire une vie, dépensant écus et energie pour des champs et des échoppes..

Et de surcoît fallait encore penser à s’excuser.
Et publiquement en plus


C’bien cher d’mandé vous trouvez pas ? Alors qu’on est là pour veiller sur l’bien-être d’vot’suz’rain..Il aurait pu y penser avant notre venue, nan ?

Je serrais les dents

Si c'est une plaisant'rie, elle est vraiment d'très mauvais goût
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Le_g.


Le Gaucher hoche la tête aux propos de Lestat. Il avait écouté silencieusement la procureure, mais là, elle rêvait éveillée. Il n'était pas question de demander pardon pour avoir aidé un ami !

Il n'est pas question que nous demandions pardon pour une... accusation dont pour le moment, vous n'apportez aucune preuve ! Demander pardon pour quoi ? Pour avoir osé s'installer en Lorraine ? On peut repartir ailleurs si vous voulez, on a l'habitude, et puis vous vous débrouillerez avec Leurs Majestés Impériales pour leur protection, et puis pour le reste aussi.


Les visages sont froids, et le regard fauve du Gaucher ne dit rien de bon, il est à deux doigts de la giffler, toute procureure et sang bleu qu'elle soit.

On vous demande d'abord de quoi nous sommes accusés, vous nous répondez qu'on doit s'excuser... Mais s'excuser de quoi ??? D'exister ? Il n'est pas question de présenter des excuses, et encore moins publiques.


Pour ne pas céder à ses pulsions, il croise les bras, parce que là, il fulmine, même s'il reste en apparence très calme, froid et distant.

Alors répondez d'abord à cette simple question : de quoi sommes nous accusés ? Ensuite, nous pourrons avancer un peu, parce que là, pour le moment, la Lorraine exige, demande, insiste, menace, mais on ne voit rien de concret ! Tant que nous ne savons pas de quoi il en retourne, je crois que la discussion est close. Donnez le sujet de l'accusation, et nous pourrons discuter et voir ce qu'il adviendra.

Quant à nos âmes, c'est notre problème, ni le votre, ni celui de Leurs Majestés, ni celui des lorrains. C'est entre nous et le Très-Haut ou son représentant. Là encore, pas question de vous répondre de ce qu'il se passe entre nous et notre foi, mais pour votre information, nous sommes tous les deux baptisés. Le reste ne vous concerne aucunement. Est-ce que je vous demande si vous êtes mariée devant le très-haut ou si vous vous êtes préservée avant le mariage ? Non, et pour une bonne raison : ça me concerne pas.


Il esquisse un sourire et la regarde droit dans les yeux.


Vous savez ce qu'on obtient en menaçant ? Rarement ce qu'on voudrait... Songez-y. On ne vous menace pas, on veut juste savoir de quoi on est accusés par celle qui a démissionné sous le mandat du Duc Ardarin et qui a soigneusement laissé pourrir notre affaire ensuite, alors qu'elle avait le pouvoir de le faire, cette cour... courtisane.

Il a bien faillir dire coureuse de remparts, mais courtisane, c'est plus joli pour une catin, et donc il tente de rester courtois, ça change sans doute. N'empêche qu'il attend toujours la réponse à sa question, celle qu'il a posé dès le début de l'entretien qui semble s'enliser, encore une fois...

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