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[RP]Eux,Elle

Fleur_de_songe
Fleur lui sourit ,toute contente,non pas pour l'annonce de la grossesse mais parce qu'Aurèle ne la met pas de côté en cas de défense.
Elle l'embrasse avec fougue avant de le laisser.

En ouvrant la porte,la blondinette a un mouvement de surprise.

-Augustine,que faites-vous là?
Vous écoutez aux portes?


-Je...Je voulais vous parler Dame...

-Me parler?Pourquoi?
Vous ne pouvez pas le dire à Aurèle?
Parce que là....Bah j'ai pas envie de parler,j'ai des choses a faire.


La voix de Fleur est froide,elle a bien vu le regard d'Augustine,triste mais elle n'a pas envie d'entendre ses jérémiades.
La blondinette prend le visage de la nourrice entre ses mains et vient lui écraser un baiser sur sa bouche,effleurant sa langue sur ses lèvres.

-ça va aller!Vous vous inquiétez trop vite ma chère Augustine et souvent pour rien!

Fleur commence a partir dans le couloir,laissant Aurèle dans la chambre et la nourrice sur le pas de la porte .
Elle revient sur ses pas,penchant la tête par la porte.

-Au faites,Aurèle...Vous avez ma permission,amusez vous bien!

Augustine devient toute rouge ,ce qui fait sourire la blondinette mais en se retournant elle perd vite son sourire,sa mère est là,les bras croisés.

-Fleur,dans ma chambre et plus vite que ça!

-Rhho maman,je ne te demande pas de te mêler de ma vie.

-Fleur...Je ne le répéterais pas encore une fois.

-D'accord mais vite fait,j'ai des choses a faire.

Fleur suivit sa mère.

_________________
--Celia.
Célia ferma la porte de la chambre,la claquant presque.

-Maintenant tu vas m'expliquer ton comportement!
C'est inadmissible!
Ce matin,j'ai trouvé Augustine en pleure dans sa chambre,elle m'a a peu près tout raconté....Sans rentrer dans les détails,heureusement!


-Eh oh,c'est ma vie et celle d'Aurèle,ça ne te regarde pas!

-Je suis d'accord mais Augustine est malheureuse,elle ne comprend pas ,elle est perdue.
Tu sais qu'elle aime Aurèle et toi,le seul moyen que tu trouves c'est de la jeter dans ses bras.
Augustine n'est pas comme toi,elle est fragile,elle se berce d'illusion facilement.


-Bah c'est pas de ma faute!

-Fleur...Augustine sait que tu es enceinte,je lui ai dis,elle devrait garder ses distances mais seulement si tu arrêtes de la faire espérer des choses!
Non mais tu te rends compte de ce que tu as encore dis il y a quelques instant?!
Donner ta permission!
Ca ne te ressemble pas,tu es trop jalouse d'habitude.
Tu cherches quoi?


-Je cherche rien...

-Plus têtue que toi,ça n'existe pas!

-Je sais de qui tenir...

-Jamais je n'aurais donner ma permission pour que ton père aille voir ailleurs!
Et puis...C'est quoi cette manie d'aller face au danger au lieu de protèger ton bébé?


-C'est bon,maman!Aurèle ne sera jamais loin.

Célia soupira devant le comportement de Fleur.
Elle ne répondait jamais vraiment aux questions.

-Non...Vraiment,je ne te comprends pas Fleur.
Ta jalousie qui disparait comme ça....Ta façon d'être...Tu changes trop ma fille.
Tu as un amant?


Fleur regarda sa mère,surprise par sa question.

-Na mais ça ne va pas!!
Il n'y a qu'Aurèle!
J'ai failli le perdre plus d'une fois à cause de mes bêtises!
Tu crois pas que je vais recommencer!


-D'accord,d'accord,je te crois.
Tu ne l'aimes plus alors?


-Maman!ça suffit!
J'aime Aurèle plus que tout!Je donnerais ma vie pour lui!
Tes insignuations tu te les gardes!


Fleur claqua la porte de la chambre,tout en hurlant de colère dans le couloir.

-Elle va me rendre folle!J'en ai marre!

Son père qui était au rez de chaussée,essaya de l'arrêter mais elle esquiva son bras,partant dans les rues de la ville.
Augustine_
Le regard froid de Fleur la transperça de part en part,elle était déstabilisée.
Encore plus quand la blonde l'embrassa sans retenu.
Et puis,ces mots:"Vous avez ma permission".

Augustine resta sur le pas de la porte,remettant nerveusement une méche de ses cheveux en arrière.
Elle n'osait pas entrer,ni regarder le Comte en face.
Que pouvait-il penser d'elle après la nuit derrière?
Elle s'était offerte à lui comme ça...Elle l'aimait de tout son coeur,de tout son être mais lui...Non.
La brune en était persuadée.
Elle n'avait été qu'un jouet entre ses mains.

Augustine se décida à franchir le seuil de la porte,la refermant doucement,ils pouvaient entendre Célia parlait assez fort à Fleur.

-Monsieur le Comte...
Je ...Je voulais m'entretenir à votre épouse mais apparement se sera avec vous.


La nourrice gardait ses distances,cela ne servait a rien de s'approcher plus.
Elle prit une inspiration et se lança.

-J'ai appris par Dame Célia que votre épouse est enceinte,je tenais a vous féliciter tout les deux pour cet heureux événement.
Maintenant...Ce qui s'est passé cette nuit...Je voulais vous dire que je ne l'avais jamais fait...Je ne sais ce qu'il m'a prit.
Puis pour ce matin,je vous présente mes excuses,cela ne se reproduira pas.


Augustine avait plongé son regard bleu dans celui du Comte.

-Vous formez un très beau couple avec Dame Fleur,j'espère trouver ce même bonheur.
Je suis bien naïve par moment,j'avais espéré vous plaire...Que vous ayez des sentiments envers moi comme vous en avez avec votre épouse.
Je ne vous en veux nullement,croyez le bien.
Mais après ces dernières heures,j'ai compris que cela ne sera jamais le cas.


Un bruit de porte qui claqua,Fleur dans le couloir entrain de crier.
Augustine s'attendit à la voir entrer comme une furie mais non,rien.

-Monsieur le Comte,je ...Je vais vous laisser.
Agnès doit m'attendre.


La nourrice se sentait mieux d'avoir pu parler à coeur ouvert à Carabas.
Carabas
Carabas n’en revenait pas de l’autorisation que leur avait accordée Fleur.
Elle qui était si jalouse de la belle nourrice. Elle qui, la veille, l’aurait dévorée si elle avait encore osé poser un œil sur Aurèle…
Fallait-il que la grossesse la changeât à ce point qu’elle éprouvait maintenant pour la Nourrice une tolérance extrême ?
Voilà qui ne lassait pas de surprendre le jeune homme.
Justement alors que lui se sentait coupable envers la jeune femme. Fleur lui lâchait la bride.
Il venait de lui dire quelques heures plus tôt qu'il ne pouvait rien y avoir entre eux et voilà qu'il lui sautait dessus ! Et pas de la plus élégante des manières... Presque brutalement, par derrière... alors qu'elle était enlacée avec Fleur... Comment cela était-il arrivé ? Comment cela avait-il pu être possible ?
Mais Augustine elle-même semblait gênée, mal à l’aise. Elle resta à distance pour lui parler. Cela aussi changeait…
Cette nuit folle avait donc eut des effets bien étranges sur ces dames !
Restait qu’il se trouvait là face à cette jeune femme si belle et toute embarrassée quand, quelques heures plus tôt il avait avec elle eut une étreinte si forte.
La situation était bien étrange.
Le jeune homme écouta patiemment la belle brune intimidée. Il ressentait à cet instant une grande compassion pour elle. Elle avait en quelque sorte été leur jouet cette nuit. Ils avaient profité d’elle, de sa vulnérabilité, de ses sentiments.
Cela ne le rendait pas particulièrement fier. Surtout quand il la voyait maintenant. Elle n’allait pas bien, elle en avait pleuré, elle devait regretter de les avoir croisé, regretté cette nuit…
Alors, il s’en voulait. Il se sentait obligé de la réconforter, de s’excuser auprès d’elle.
Mais ce fut elle qui avec des mots tout simples, avec une grande franchise et une grande innocence s’excusa.
De cela non plus, il n’en revenait pas.
Tandis qu’elle lui parlait, il la dévisageait. C’était vrai qu’elle était belle. Ses longs cheveux noirs, bouclés tombant en cascade sur ses épaules. Ses grands yeux bleus que soulignaient de longs cils.
Son visage fin qui inspirait confiance et qui exprimait une profonde gentillesse.
Elle était belle certes, pas plus ni moins que Fleur, une beauté différente. Incomparable.
Fleur était la force. La détermination, l’insouciance, et une fragilité dissimulée derrière la garde de son épée.
Il admirait Fleur l’aventurière effarouchée. Mais alors qu’il pensait ne rien ressentir pour la petite nourrice discrète, il réalisait avec un soupçon d’angoisse qu’il avait pour Augustine une sorte de compassion discrète. Pas de l’amour non. Mais une sincère tendresse.
Mais quelle idée aussi d’avoir un tel corps !
Il balaya du regard son corps tout entier… Quel contraste. Il se rendait compte qu’elle eut pu damner un saint rien qu’en le regardant ! Autant de douceur dans un corps si torride…
Alors, quand elle fut sur le point de partir, il voulut lui dire quelques mots.


Augustine… Vous n’avez pas à vous excuser, vous n’avez rien à vous reprocher. Cette nuit… ce qui s’est passé, ce n’était pas votre faute.

En prononçant ces mots, il revoyait les images de la nuit passée. Il la revoyait elle qui sous les caresses de Fleur gémissait doucement de plaisir. Il les voyait toutes les deux enlacées amoureusement, leurs bouches accolées leurs corps dénudés lovés tendrement.

Fleur et moi, nous avons sans doute profité de vous… Ce n’est pas… bien. Nous n’aurions pas du.

Il la revoyait alors poussant de petits cris presque gênes quand il avait lui-même doucement glissé ses doigt dans la chaude humidité de son intimité. Il se rappelait de la douceur de ces lèvres qu’il avait caressées avec ferveur. Comme elles étaient offertes, sensuelles, sensibles…

Fleur est ainsi : déterminée, changeante. Elle est entière et sans compromis. Elle vous aime ou vous déteste. Elle prend ce qu’elle veut… Difficile de résister.

Il se voyait alors quand Fleur lui maintenant la tête sur son pubis et la forçait à lui prodiguer les plus intimes caresses. Il n’avait pu résister à l’appel de sa croupe alors indécemment offerte.
Il ressentait encore la sensation irradiante à l’instant où il l’avait prise. Le plaisir incroyable qu’il en avait ressenti. Et puis ce fabuleux effet qui l’avait transcendé à chaque fois qu’il revenait et que ses hanches butaient contre la croupe soumise de la nourrice…


Je ne sais pas pourquoi j’ai agi de la sorte… Je vous en demande pardon. J'ai sans doute eu tort.

Et puis les yeux de Fleur… Son plaisir était irrésistible. Il la renvoyait crispant ses doigts dans la chevelure brune tandis que lui-même prenait avec force et sans ménagement la jeune femme…

Augustine… Je comprendrai qu’après tout cela vous souhaitiez partir.
Je veux que vous sachiez que je vous aiderai autant que possible pour trouver un emploi, si vous avez besoin de références.


Et puis cette dernière étreinte après que plusieurs fois la jeune femme ait crié sn plaisir. Après qu’elle fut tombée épuisée… Une dernière étreinte avec Fleur, sa Fleur… Lente, intense, profonde et très longue.
Après le déferlement, un amour passionné, sans équivoque.


Je prendrai soin d’Agnès, je veillerai à ce qu’elle ne manque de rien. Je crois que je vous dois bien ça.
Et puis…
Quoi que vous décidiez, je ne sais si vous saurez nous pardonner… Mais je voulais vous dire que cette nuit…
Cette nuit était… Inoubliable.


Assurément... Il ne pouvait oublier cette nuit... Ni même surtout, malgré tous les sentiments contradictoires qui se heurtaient en lui, la regretter.
Augustine_
Augustine l'écouta et fit un fin sourire rempli de tendresse envers son interlocuteur.
Il était sincère avec elle,c'était bien la première fois qu'un homme l'était avec elle.

-Monsieur le Comte,vous n'avez pas lieu de vous excuser...Ni vous,ni votre épouse,j'étais consentente même si je ne pensais pas un jour me trouver dans cette situation.

La nourrice s'approcha de Carabas,lui prenant la main pour la serrer doucement.

-Merci pour vos paroles.
Vous savez...
Je ne devrais pas le dire mais ...
Je ne m'étais pas imaginée que la première fois avec vous allait se passer ainsi...
Je...Voyais plutôt ça comme un moment de tendresse,d'amour partagé...
Je suis très fleur bleue,vous savez...


Augustine lui lâcha la main,le regard plein de douceur.

-Je vais rester encore un peu de temps parmi vous,si cela ne vous gêne pas,le temps que je trouve autre chose.

Quelqu'un toqua à la porte,Augustine en profita pour partir.

-Bonne journée ,Monsieur le Comte.

En ouvrant la porte,la brune se tourna vers lui,espérant quelques mots de sa part...Des mots d'amour...Des mots tendres.

Célia fit irruption dans la pièce.
--Celia.
-Aurèle!Votre femme va me rendre folle!
Bon...Ma fille en l'occurrence...
C'est devenu impossible de parler avec elle sans qu'elle ne prenne la mouche!
Elle a quoi?C'est quoi son problème?
Elle est partie comme une furie et par le Tout Puissant lui seul,c'est où elle est en ce moment!


Célia regarda Augustine puis Aurèle à nouveau.

-Oh...Je vous dérange peut être...
Désolée,je n'en ai pas pour longtemps!


-J'allais prendre congès justement...

-Mais non,mais non,reste mon enfant!
...En gros,Aurèle,vous devez lui parler!Elle vous en dira peut être plus à vous qu'à moi!
Pour vous dire,elle a même évité son père!


Célia haussa les épaules tout en quittant la pièce,laissant les deux jeunes gens.

-Je vous le dis!Elle me rend folle!
Carabas
Curieusement, Augustine sembla rassurée. Et par ces propres mots elle apaisa quelque peu les remords qu'il ressentait.
Cependant il fut intrigué par ces quelques mots :


Citation:
Je ne m'étais pas imaginée que la première fois avec vous allait se passer ainsi...


Cela sous entendait-il qu'elle envisageait qu'il y en aurait d'autres ?
Carabas ne savait pas s'il devait se réjouir d'une telle perspective.
Cela le laissa pensif. L'avenir prenait une couleur imprévue...

Toute cette journée, cette nuit... Il lui semblait qu'il était entré dans un rêve et qu'il n'en sortait pas.
Rien ne lui semblait se dérouler normalement.

Et puis Célia entra. Elle était dans tous ces états.

Il tâcha de la rassurer. D'ailleurs il n'aimait pas l'idée de savoir Fleur seule.


Je vais essayer de la retrouver. C'est vrai qu'elle se comporte étrangement...

Il laissa là les deux femmes. Il fit rapidement le tour de l'auberge et ne trouvant pas son épouse, il sortit.
En colère contre sa mère, elle était peut-être sortie prendre l'air...
Fleur_de_songe
Dans les rues de la ville,Fleur continue de râler,sa mère l'énerve au plus au point par moment.
Elle s'arrête un moment devant l'échoppe d'un tisserand,touchant du bout des doigts quelques étoffes aux couleurs chaudes.
Ses pas l'entrainent à travers le marché,elle discute avec les marchands.
Quand derrière l'un d'eux quelque chose attire son attention.

Fleur regarde autour d'elle,personne de sa connaissance en vue,c'est le moment d'y aller.
Un des marchands l'apostrophe.

-Eh ma p'tite Dame,n'allez pas par là,ce n'est pas un endroit pour vous.
Pis z'êtes pas armée.
Les bas-fonds d'la ville attirent les pires vermines.


La blondinette le remercie mais y file quand même après s'être assurée si sa dague se trouve dans sa botte.
Plus Fleur avance dans cette rue,plus celle-ci devient étroite,là où il y a des recoins,l'odeur y est nauséabonde.
La rue s'élargit de nouveau,laissant vue sur une petite place.

Première auberge,la blondinette y rentre.
L'endroit est sombre,elle fait une petite moue en voyant que la plupart des hommes ont une cape.
Elle réfléchit un instant,l'homme mystérieux de la chapelle se cache t'il dans des bas-fonds?
Elle sait que c'est une bonne planque mais quand elle voit l'état de certains,elle doute un peu.
Une main vient taper sa fesse,Fleur se retourne venant gifler le visage de l'homme.

-Et bien ma jolie,tu as du répondant,j'aime ça!
Tu prends combien?


-J'suis pas une fille de joie alors bas les pattes.

L'homme prend une fine mèche blonde entre ses doigts.

-Ouais,t'es pas d'ici toi.
Bien trop belle et bien trop propre.
Tu cherches les ennuis en venant ici ou tu dois vraiment t'ennuyer avec les bourgeois.


Il passe un bras autour de la taille de Fleur,l'attirant contre lui.

-Mais ça n'empêche qu'on peut passer un bon moment tout les deux.

-J'crois pas,non.
Et merci de me lâcher parce que franchement,tu pues trop.


Les amis de l'homme se mettent a rire,vexé il lâche la blondinette.

-...Sale traînée.

-Trop aimable de ta part.
Par contre,tu peux peut être m'aider.
Je cherche un homme,il doit être arrivé y a peu et je crois que lui ne sent pas le rat crevé.


-Non,ça me dit rien,j'suis là tout l'temps,je l'aurais vu.
Va voir de l'autre côté d'la rue,t'auras peut être plus de chance.


Fleur le remercie et file dans la rue vers l'autre auberge.

_________________
Carabas
Carabas balaie du regard les environs et n'aperçoit pas son épouse.
Il s'avance alors un peu au hasard. Ses pas finissent par le conduire là où il y a du monde. Le marché... les commerces.

Et puis, il lui semble apercevoir la chevelure blonde bien connue.
Il s'avance vers Fleur quand il la voit parler avec un marchand.
Il s'arrête, il attend.
Fleur se dirige vers une rue plutôt lugubre. Le jeune homme est intrigué.
Il décide alors de la suivre.
Ca, il sait encore faire. Discrétion. Dissimulation. Très vite il se fond dans le paysage.
On ne le voit pas, on ne l'entend pas.
Du moins, ceux qui le croisent ne font pas attention à lui. Il est comme invisible. Comme s'il avait toujours été là.
Les techniques de sa mère... apprises dès l'enfance.

Fleur entre dans une taverne. Un bouge en vérité.
Il s'y glisse également.
Il se demande bien ce qu'elle peut faire là.
Il s'est couvert d'une vielle cape trouvée près d'un ivrogne endormi.
Ca ne sent pas bon... mais c'est couleur locale !
Voilà que Fleur est aux prise avec un autochtone...
Si ça tourne mal, il interviendra.
Mais il sait qu'elle peut se défendre. Elle a de l'aplomb.
Elle en retourne une à l'importun !
Ca passe... La voilà qui retourne la situation.
Le jeune homme s'amuse beaucoup.
Fleur cherche donc quelqu'un... description sommaire... Elle a peu de chance de trouver.
Carabas manipule distraitement une petite cordelette de chanvre.
Il la noue discrètement au pied de la chaise du bougre qui s'en est pris à Fleur.
Quand elle sort, l'homme la suit du regard et se rassoit.
La cordelette court jusqu'à la porte ouverte. Carabas l'y attache fermement.
Puis il sort à son tour tandis que l'homme maugréé laissant entendre qu'elle ne va pas s'en tirer comme ça.
En sortant, Carabas ferme violement la porte ce qui tend la corde et arrache le pied de la vielle chaise vermoulue.
Le guignol se retrouve le cul par terre ce qui déclenche l'hilarité de ses compères. Il partira peu après en boitant légèrement et en maudissant les blondes et les vieilles chaises.
Carabas le suit des yeux veillant à ce qu'il ne revienne pas sur ses pas.
On ne touche pas à sa Fleur !

D'ailleurs, elle est entrée en face... Il suit.
Fleur_de_songe
L'autre auberge n'est pas mieux que la première.
Des rires se font entendre d'un peu partout.

Fleur regarde autour d'elle,de jeunes femmes aux seins nus,sont assises sur certains clients,tandis que d'autres se font prendre dans les coins de la salle sans aucun ménagement.

Une femme plus âgée,au visage vulgaire s'approche de la blondinette.

-Tu cherches du travail mon enfant?

La vieille la dévisage de haut en bas.

-Tu te ferais pas mal d'écus et je suis certaine que tu te débrouilles très bien.
Pas obligé d'offrir ton corps là,y a des chambres mais là,tu dois payer pour l'avoir.
Alors?


Fleur la regarde en fronçant légèrement les sourcils.

-Non,suis pas là pour ça.

-Elles disent toutes ça!
Ici,c'est la meilleure maison!Y a pleins nobles qui viennent,t'es sûre qu'ils payent eux!
Leurs bonnes femmes sont trop saintes ni touche,ils préfèrent prendre du bon temps parmi nous.


-Je cherche un homme...

-Ooh en manque d'affection!Besoin d 'être prise!

Fleur la dévisage.

-Pas du tout,je recherche un homme qui est arrivé sûrement y a pas longtemps...Un homme qui jure avec les clients habituels ou pas...

Elle soupire,se rendant compte qu'elle n'a que peu d'indice sur ce mystérieux homme.

-Ecoute ma belle,beaucoup d'hommes passent ici,comme je t'ai dis,nobles ou pas mais toujours avec des écus.
Si ton homme a des écus,il passe ou passera ici.
Sont tous pareils!


Fleur s'assoit,commandant à la vieille une chope.
Pendant ce temps,un homme s'installe en face d'elle.

-Bien le bonjour Dame.
Vous n'êtes pas d'ici,je me trompe?


-Hum...Non.
Cherchez pas,je ne vends pas mon corps.


-Votre visage ne m'est pas inconnu.
Vous logez à l'auberge principale là haut,avec votre petite famille et une nourrice...Ma foi qui ne laisse pas indifférente.


La blondinette hausse un sourcil.
L'homme,sous la table,glisse son pied contre celui de Fleur.

-Je vous ai entendu la nuit dernière.
Ma femme était choquée...Moi,excité.
Oui...Notre chambre est à côté de la votre.
Je suis donc venu ici pour assouvir ma pulsion de l'instant.
Je dois vous avouer que j'aurais préféré la passer entre vos mains et celles de votre nourrice.
Votre époux a bien de la chance.


L'homme pose sa main,délicatement sur celle de Fleur qui la retire immédiatement

-Vous savez que vous êtes écoeurant?

-Ne faites pas la choquée,je vous en prie.
J'ai eu le loisir de vous observer ainsi que la brune.
Elle a des arguments,on ne peut pas dire le contraire!
Mais vous...Vous avez du caractère,votre regard parle pour vous.
Vous avez quelque chose qu'elle n'a pas,ce qui la rend plus....Fade.


Le regard de l'homme se pose sur la poitrine de Fleur.

-Hum...Vous avez aussi ce qu'il faut.
Et je vous parie qu'ils font exactement la taille de main.


Et de là,il écrase sa main sur un des seins de Fleur qui se lève brusquement,lui balançant le contenu de la chope au visage.

-Faites ça encore une fois et je vous tue sur le champ.

-Waouh...Belle et rebelle...Vous me plaisez et je vous aurais.

La blondinette préfère partir,continuant dans les ruelles des bas-fonds.

_________________
Carabas
Carabas entre dans la taverne qui n'est qu'un autre bouge malodorant où sont réunies quelques prostituées pas très fraiches et des clients avides de sensations.

Elles étalent leur marchandise aux vues de tous et les plus pauvres, à défaut de pouvoir payer pour toucher, se rincent l'œil autant qu'ils peuvent.
Un gamin d'une douzaine d'années, attifé comme un cafard, la tignasse noir intenses et l'œil lubrique ne cesse de les regarder.
Il va de ces paires de seins impudiquement affichées aux couples qui fornique juste à côté, à peine séparés de la salle principale par un vieux rideau crasseux.
Le gosse est sale, maigrichon mais arbore un sourire malsain. Le vice sur le visage comme un masque.

Fleur discute ici et là. Carabas l'observe de loin. La tenancière : une morue grasse et dépareillée qui sourit en présentant des trous noirs en guise de dents. elle veut mettre en confiance mais elle fait peur à voir. Quand elle sourit, c'est l'horreur personnalisée. Tout ce qu'on peut faire de plus laid en matière de femme, elle l'a en stock.
Une vrai vitrine pour un marché aux monstres.

Puis un bourgeois... Lui il est louche. La façon dont il regarde Fleur, dont il s'approche... Il doit l'avoir prise pour une catin. Il va être bien reçu !
Carabas observe Fleur qui s'énerve et quand le malotru lui colle la main à la poitrine il a envie d'intervenir mais la blonde se débrouille.
Le gosse a observé la scène aussi. Il a tout écouté.
Il sort derrière Fleur.
Carabas voit alors la tenancière apporter deux choppe pleines et un gros pichet de vin à des clients à l'autre bout de la pièce.
Il se lève à ce moment.
Il passe derrière le bourgeois qui s'essuie avec sa manche et quand la grosse passe à proximité, le jeune homme marche sur un pan de sa chausse qui pend. Du coup la mégère s'étale comme un gros sac de purin en renversant une table et en balançant son pichet sur le bourgeois endimanché.
Le bonhomme est complètement aspergé de vinasses odorante et la bonne femme se met à gueuler comme une truie à l'abattoir.
On s'agite, on rigole, on crie...
Carabas sort dans l'indifférence générale.

Dehors, il repère Fleur qui poursuit ses recherches.
Mais le gosse est là aussi. Il la suit.
Carabas est intrigué, il les observe.
Le gamin se rapproche quand Fleur se trouve dans un coin isolé.
Cara ne peux pas entendre mais il s'arrange pour voir ce qui se passe.


Hey ! Dame...
Hey ! Moi j'ai vu un homme hier.
Un grand avec une cape. Il est pas d'ici...
Il se cache c'est sûr.
C'est pas lui que vous chercheriez des fois ?


Comme Fleur semble intéressée, le gamin continue.

C'est un de la haute c'est sûr, il a des manières, mais il parle jamais.
Et moi... je sais où il crèche...


La le gosse observe la blonde de son air vicieux.
Elle a compris qu'il va lui demander quelque chose. Elle a l'air disposée à payer.
Alors, le gamin plisse ses yeux sournois et la regarde avec aplomb.


Moi... ce que je veux c'est que vous me montriez vos nichons ! Sinon j'vous dis rien moi !
Fleur_de_songe
Fleur se tourne quand l'enfant l'interpelle.
Elle l'écoute avec intérêt quand il lui annonce qu'il veut voir sa poitrine sinon il ne dit rien.

La blondinette ouvre de grands yeux,surprise par cette demande et puis elle le fixe...Non,il n'a pas l'air de plaisanter...Pas le choix alors...
Tout en poussant un soupir,elle lui dit:

-Très bien...Allons ailleurs.

Elle avance dans une ruelle qui se finit en cul-de-sac.
L'enfant la suit,tout content.
Une fois dans le fond de la ruelle,Fleur vérifie qu'ils sont seuls.
Et là....

Elle empoigne le sale morpion par sa chemise crasseuse,le collant contre le mur,les pieds de l'enfant ne touchent plus le sol.

-Soit tu sais quelque chose,soit je te fais un nouveau sourire avec ma dague!
Et je ne plaisante pas!


Les yeux de la blondinette exprime la colère ,aucun doute sur ses intentions.

_________________
Carabas
Fleur entraina le gamin dans une ruelle plus sombre encore et plus isolée... Aux yeux de Carabas cela voulait dire qu'il allait passer un sale quart d'heure...
Qu'avait-il pu lui dire pour qu'elle l'emmena ainsi ?
Il s'approcha très prudemment et se dissimula derrière un tas de détritus.

La blonde alpagua le gosse crasseux et le colla au mur violement. Sa tête heurta les pierres.
Puis visiblement terrorisé il se mit à s'agiter pour se dégager de l'emprise de la jeune femme.
Mais elle lui colla alors sa dague sur la joue et la fit glisser d'un coup sec qui lui fit une estafilade d'où le sang jaillit immédiatement.
C'était superficiel mais suffisamment probant pour que le gosse panique et accepte de parler.


J'vais vous dire, j'vais vous dire !!!!!
Arrêtez !


Fleur tout en le maintenant lui laissa reposer ses pieds par terre.

C'est là-bas, dans la rue après celle-ci, à main gauche.
Tu prends la rue et pis c'est l'auberge du gros Jean.
Mais il fait peur.
Il est... on dirait un mort !


Fleur alors relâcha la pression...
Le gamin reprit un peu d'assurance et tâta sa joue.
Fleur réfléchissant un instant baissa les yeux et le buste légèrement.
Le gamin ouvrit de grands yeux en découvrant un peu du décolleté de la belle blonde.
Il ne se cachait pas pour regarder.


Alors c'est bon ? Je peux les toucher maintenant ?
Fleur_de_songe
Perdue dans ses pensées,elle se demande si il faut en parler à Aurèle avant ou y aller directement.

Alors c'est bon ? Je peux les toucher maintenant ?

Fleur relève la tête lentement,en haussant un sourcil.
Elle n'en revient pas du culot du gamin.
Alors la blondinette lui décolle une gifle .

-Dégage avant que je ne te plante!

L'enfant ne demande pas son reste,il file à toute vitesse dans la rue principale.
Fleur sort de la ruelle et se dirige vers la fameuse auberge.
Prudente?Non
Curieuse?Oui
Impatiente?Oui

Elle pousse les portes de l'auberge.
Celle-ci semble plus calme que les précédentes.
La blondinette observe les gens présents.
Un mort...Doit pas être bien compliqué a trouver!

Fleur choisit une table,dans un coin,là où elle pourra regarder sans être trop vue.
Plus qu'a attendre...

_________________
L_ombre_d_alix
Le pas était lourd, pesant.
Sur le plancher mal ajusté, grinçant, le pas lent résonnait comme un glas.

Il ne quittait jamais sa cape et moins encore la capuche qui lui jetait de l'ombre sur le visage.

Pas de bagage ou presque. Une besace légère. Une épée et son fourreau. Belle lame.

Sortir un peu.
La porte qui grince tant les gonds usés et mal entretenus rechignent à assurer leur office.
Le couloir sombre. Pas de torche, une pauvre lucarne.

La main courante de l'escalier branlant : crasseuse, collante...
Mais il porte des gants. Toujours.

Il descend
et chacun de ses pas lent sonne comme un ultimatum.

Il arrive au niveau où il peut voir ce qui se passe dans la pièce principale.
Il se penche légèrement et regarde partout.

Le patron avachi sur un siège fatigué baigne dans sa graisse et suinte une sueur à l'odeur acide écœurante.
Un client toujours le même parle tout seul au comptoir. Personne ne l'écoute... Mais il raconte toujours la même chose.
Et là, assise et guettant...
La fille...
Il n'arrête pas son tour d'horizon mais il l'a vue. Il ne laisse rien paraître.
il reprend sa descente au même rythme lent et irrégulier.
Il donne l'impression d'avoir du mal à se mouvoir.
Un instant elle a levé la tête, et il a croisé son regard... Mais elle ne peut pas voir son visage. Tandis lui l'a dévisagée. Ses yeux !!!
Ses yeux...
Comment pouvait-on avoir de tels yeux ?
Il s'arrête au bas de l'escalier.
Il se penche sur le patron. Il le prend par le col et le lève sans le moindre effort.
Le gros pèse pourtant bien dans les 100 kilos. Mais il semble terrorisé quand il réalise que l'Ombre est là, penché sur lui.
Il ne dit rien mais le gros s'agite. Il se confond en excuses... Il dit des : oui mon seigneurs. Des : Je vais le faire de suite. des : je vais le préparer. des : exactement comme vous m'avez dit.
Il se répète, il bafouille...
Alors, il le lâche. Et l'autre manque de sa casser la figure. Une chance, il se rattrape à sa chaise... Pas sûre qu'il aurait pu se relever sans ça.

Il sait qu'elle l'observe... Elle épie ses gestes. Sans doute va-t-elle essayer de l'arrêter, de lui parler.
Il sort de l'auberge. Il fait comme si elle n'était pas là derrière lui à le regarder.
Il avance dans la ruelle. à côté, les écuries. Le gros prépare son cheval.

Il y a ce gosse aux cheveux noirs. Il tourne la tête vers lui. Il le fixe...
Le gosse en a le souffle coupé. Il s'enfuit en courant. Comme s'il avait vu sa propre mort.

Quand le cheval, une bête magnifique noire comme l'enfer, est prêt, il tend sa main gantée vers le gros aubergiste qui n'ose pas le regarder.
Puis il laisse tomber une pièce sur le sol.
Le gros hésite à la ramasser.
Une fraction de seconde plus tard il est sur le cheval.
Comment est-il monté si vite ?
Il s'apprête à partir.
Le cheval hennit. Son hennissement est strident, inhabituel...
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