Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14, ..., 41, 42, 43   >   >>

[RP]Eux,Elle

Fleur_de_songe
Des soupirs qui deviennent des gémissements pour se changer en cris de plaisir.
Fleur s'offre à lui sans retenue.
A chacun de ses coups de reins,elle se cambre encore plus.
Elle aime cette sensation de le sentir en elle...D'être désirée...Aimée.

Un dernier cri...Une jouissance...Le silence.
Seul le bruit de leur respiration s'entend.
Et puis,un mot dans un murmure,un "je t'aime" doux,sincère qui exprime à lui seul tout ce que la blondinette ressent pour son époux.
Il se relève,elle lui sourit,l'embrassant tendrement.

Tout en s'habillant,Fleur sourit,de ce sourire qui prépare un coup.

-Pour Augustine...Je m'en occupe...Je vais aller voir cette Mathilde si elle veut bien la prendre à son service.

Elle l'embrasse une dernière fois avant de filer,ne lui laissant pas le temps de répondre.
Au passage,Fleur reprend sa dague.

Une grande demeure se dresse devant elle.
D'après les indications,c'est bien là.
La blondinette frappe à la porte sans hésitation.

Un majordome ouvre,la détaillant des pieds à la tête.

-Qui dois-je annoncer?

-Fleur de Morlieu

L'homme la fait entrer dans un salon et lui demande de patienter,le temps qu'il prévienne la maîtresse de maison.

_________________
Mathilde_de_mornay
La comtesse de Mornay était à la gestion de son domaine qu'elle dirigeait d'une main de fer.
Elle avait depuis longtemps relégué ses parents à un rôle subalterne et prenait seule toutes les décisions.
Il fallait bien lui rendre cette justice, depuis qu'elle gouvernait tout marchait bien. Et le prix de ce succès était la tyrannie qu'elle exerçait sans retenue sur son personnel, sur ces cerfs.
Elle ne laissait rien passer, elle était impitoyable et souvent cruelle.
Mais elle savait néanmoins faire en sorte qu'ils se sentent redevables.
Elle veillait toujours à trouver chez chacun des failles, des faiblesses qu'elle exploitait à son avantage.
Alors, quand ils lui étaient soumis, elle manipulait ses gens en leur rappelant toujours combien elle avait été bonne envers eux.

Rien ne lui donnait plus de plaisir que les regards soumis, les échines courbées de ses gens...
Leur souffrance aussi lui procurait une grande satisfaction. Elle se sentait puissante quand elle faisait battre quelqu'un, elle se sentait exister et cette sensation de pouvoir absolu lui procurait des plaisirs immenses.

Alors quand Fleur l'avait frappée au cimetière... elle avait pour la première fois de sa vie ressenti l'humiliation, la douleur... Et curieusement, cela lui avait plu.
De retour chez elle, elle avait repensé à ce qui lui était arrivé.
Elle avait pris du plaisir, un plaisir étrange, qui lui était encore inconnu, à revivre l'agression de la blonde furieuse et à revoir son visage déchaîné.
Alors, depuis cet instant elle ne dormait plus. Elle ne vivait plus. Elle n'avait en tête qu'une seule pensée : Fleur de Morlieu.
Elle la voulait. Elle voulait son corps, son âme, elle voulait la posséder la soumettre, la briser, la voir ramper à ses pieds...
Ou bien... elle avait du mal à se l'avouer mais elle était prête à ramper elle-même...
Elle aurait donné n'importe quoi pour satisfaire la comtesse guerrière.
N'importe quoi pourvu qu'elle l'aime.

Toutes ces pensées contradictoires lui chamboulaient l'esprit, elle en perdait le sommeil et l'appétit.
Alors, elle avait agi.
Quelques mensonges, en arrangeant un peu la vérité, pour se rapprocher du couple.
Elle devait mieux les connaître et travailler... à les séparer.
Seulement alors, si Fleur en venait à douter de son époux, elle pourrait la séduire.
Puis la providence l'avait faite croiser Augustine ! Une chance ! La jeune femme était très vulnérable et influençable. Elle-même n'en revenait pas. Combien il avait été facile de la retourner contre ses maîtres, de la manipuler !
En repensant à cette jeune femme à la beauté torride, elle porta sa main à son bas ventre et se caressant doucement elle se dit qu'une fois éliminé le mari gênant... elle pourrait bien faire de cette petite son esclave... Elle avait des dons... une langue...

Et puis elle songea à ce que lui avait raconté la nourrice. Fleur de Morlieu avait profité d'elle... La blonde était une libertine... Voilà qui l'arrangeait bien. Voilà qui devrait faciliter ses affaires.

Elle espérait donc qu'Augustine ait pu déstabiliser le couple et attendait avec impatience de ses nouvelles.

Si elle ne venait pas la voir dans la journée, elle l'enverrait chercher... Elle avait envie de la voir crier...
Elle eut un petit sourire de satisfaction, un petit gémissement à l'idée de ce qu'elle pourrait faire subir à la jeune femme... puis elle reprit son travail.
Mais se pensées l'obsédaient.
Il en faudrait plus pour séparer les amoureux... Déstabiliser... Puis peut-être piéger le comte...
Ou... l'éliminer en dernier recours.
Elle se délecta de l'idée qu'elle pourrait par ses manigances les séparer, faire en sorte qu'il soit déprimé, affaibli. Alors même elle pourrait l'avoir lui aussi ! Juste avant de le supprimer définitivement.
Puis Fleur... deux femmes de cette qualité ! Elles pourraient diriger le monde ! Rien ne les arrêterait !
Et une esclave pour leurs petits jeux...

Elle soupira, essaya de se calmer.
Et l'on vint l'avertir que Fleur de Morlieu était là !

Elle n'en revenait pas ! Que venait-elle faire ?
elle fut un instant paniquée. Mais elle avait l'habitude de dissimuler, elle se reprit et vient elle-même accueillir celle qui faisait battre son cœur à un rythme effréné.
Elle du reprendre sa respiration.
Que voulait Fleur ? Son stratagème avait-il déjà marché ? Augustine avait perverti le comte ? Fleur venait se réfugier dans ses bras ? Elle allait pouvoir l'avoir là, maintenant ?
Non... Fleur était forte... elle ne l'aurait pas ainsi, si facilement. Il allait falloir l'amadouer, la séduire, s'en faire une amie...
Elle savait faire cela Mathylde... Elle était même douée pour cela.

Elle arriva face à Fleur et là, toute fragile, toute sensible elle lui tendit les bras et vint la serre contre elle comme une pauvre victime qui aurait vu arriver son sauveur.


Ma Dame, la comtesse ! Oh mais comme je suis heureuse de vous voir ! Si vous saviez. C'est mon cousin, Auguste, il est parti de l'armée, il arrive ! Il m'a écrit, il m'a menacé ! J'ai peur !
Il est fou ! Comme son frère ! C'est une brute ! Alors je suis allée chez vous pour vous prévenir ! J'ai eu si peur qu'il ne vous ait trouvée !
Après tous ce que nous a fait subir ce monstre !
C'est injuste.


La comtesse blonde, aussi blonde que Fleur, belle aussi bien que plus fade en apparence, tomba sur ses genoux aux pieds de Fleur.
Elle pleurait.


J'ai si peur...
Fleur_de_songe
Fleur fait une légère grimace quand la Dame de Mornay la prend dans ses bras,elle n'aime pas cette familiarité avec une inconnue.
Quand Mathilde se retrouve à genoux devant elle en pleurant,la blondinette lève les yeux au ciel dans un soupir.

Elle la relève.

-Voyons Dame,je comprends que vous ayiez peur mais reprenez-vous!
Vous ne me semblez pas si fragile.
Et puis votre cousin est peut être méchant mais nous pouvons l'être aussi.


Fleur lui fait un sourire pour la rassurer.
Elle n'en revient pas de cette ressemblance entre Mathilde et elle,pourtant leur maintien est totalement différent.
La blondinette,sans gêne,s'assoit sur le sofa qui trône dans le salon,suivit de la Mornay.

-Suis pas là pour ça.
J'ai un service à vous demander.
Augustine,la nourrice,me gêne plus qu'autre chose.
Qu'elle séduise mon époux est un point mais qu'elle en vienne aux mensonges pour l'avoir,là,je ne suis plus d'accord.
Non mais vous vous rendez compte elle a été me dire qu'Aurèle avait couché avec elle!
Je ne sais pas ce qui lui a prit.
Le pire...C'est que j'aurais planté mon époux comme un rien.
Bref...
Est ce que vous pouvez la prendre à votre service?
Elle a une petite fille d'a peu près un an, Agnès qui est adorable.


Un jeune serviteur arrive pour leur servir un verre de vin.
Fleur l'observe,il a l'air d'avoir peur de Mathilde.
Le pauvre...Sous le regard de la Dame,il trébuche,les verres se renversent sur les habits de Fleur.
Aussi rouge que le vin,il se confond en excuses près des deux blondes.

La blondinette lui sourit.

-Ce n'est rien,ça arrive.

Par contre la Mornay le froudroit du regard,lui faisant signe de partir immédiatement.
Fleur tire sur le bas de son corsage pour regarder la tâche qui s'étend de sa poitrine vers ses braies.

-Hum...Jolie couleur.

_________________
Mathilde_de_mornay
Mathylde jouait le rôle de sa vie devant Fleur. Sans doute en faisait-elle un peu trop mais finalement ça marchait plutôt bien. Fleur se montrait gentille et patiente avec elle.
Ainsi, doucement elle s'en approchait.

Tout se passait bien et Mathylde apprit de lèvres de Fleur ce qui s'était passé avec Augustine. En réfléchissant un peu elle put assez aisément retracer les évènements.
Elle avait probablement du essayer de séduire le comte qui avait dû refuser... Quelle petite sotte ! Avec un corps pareil ! Elle pouvait avoir n'importe quel homme !
Comment avait-elle pu échouer ? Décidément elle allait devoir la dresser ! Par contre, elle avait du mentir à Fleur et ça c'était plutôt bien. Fleur était venue et maintenant, elle l'avait pour elle quelques instants... Peut-être avait-elle encore confiance en son mari... mais pour combien de temps ?

Alors, Mathylde était ravie !

Elle se montra indigné au récit de Fleur. Alors qu'en fait elle jubilait de récupérer Augustine et de pouvoir la soumettre à ses plaisirs elle fit celle qui hésitait...


Je vois... cette femme n'est pas sûre... Je l'ai bien senti quand je l'ai vue chez vous... Dès que j'ai parlé du comte... Je ne sais pas si je devrais vous le dire... Mais vous savez les hommes...
Enfin j'ai vu sur son visage... Il y a quelque chose entre eux... Ca c'est certain ! Croyez-moi, je sens ces choses là !
Mais bon, puisque vous me le demandez, je la prendrai à mon service personnel. Il me fallait quelqu'un de toute façon.
Et je lui ferai regretter ses mensonges et sa débauche !
Ici... il n'y a pas de mari à séduire.


Elle finit par rire et invita Fleur à s'asseoir dans son petit salon.
Elle avait mille choses à lui raconter. Elle voulait l'avoir le plus longtemps possible. Elle essayait tous les sujets possible regardant Fleur sous toutes ses coutures en essayant de deviner les sujets qui lui faisaient le plus plaisir.
Fleur n'avait pas l'habitude des mondanités et cela se voyait.
Elle était brut, pure, directe et Mathylde adorait ça. c'était tellement loin de tout ce qu'elle connaissait.
Plus elle la regardait, et plus elle la désirait.
Elle envoya chercher du vin.
Le domestique renversa les verres sur Fleur et Mathylde allait le fustiger et le punir cruellement mais elle se retint.
Elle le tança modestement et le renvoya. Car en voyant l'état de Fleur, elle prit conscience d'une opportunité à laquelle elle n'aurait pas même rêvé.


Mon dieu mais dans quel état êtes-vous ! Je sui vraiment confuse, je suis affreusement gênée. Je ne puis vous laisser repartir ainsi !
Non, ne protestez pas. Venez, je vais vous trouver quelque chose il faut vous changer
.

Elle appela sa femme de chambre : une paysanne mal dégrossie et complètement servile.

Julie ! Faite porter mon habit de chasse. Dans la chambre verte oui ! Mais allez !

Julie courut...
Les deux femmes se rendirent donc dans la chambre verte où l'habit : une robe de cuir magnifique et curieusement d'allure très martial. Mais... une robe tout de même, les attendait déjà.

Là, Fleur dût se déshabiller. Elle n'était pas particulièrement pudique et Mathylde le sentait bien. Et puis, elles étaient entre femmes. Alors la maîtresse de maison resta.
Elle se mit en retrait tandis que Fleur ôtait ses vêtements.
Elle n'en perdait pas une miette. Elle se délecta à la vue des mamelons de Fleur qui était déjà gonflés par la grossesse. Elle se mordit la lèvre en voyant apparaître le postérieur de Fleur. Elle faillit défaillir quand celle-ci se pencha pour ôter ses braies souillées. Alors entre ses cuisses apparurent discrètement les plis intimes de la belle blonde qui ne se sachant pas observée avec tant d'ardeur ne faisait rien pour se cacher.
Tout à fait nue, elle se retourna vers Mathylde en souriant et là, l'hôtesse cru mourir !

Elle portait la tenue de Chasse mais elle la posa sur le lit.


Attendez, je vais vous faire porter de l'eau... Le vin, vous en avez sur la peau, cela n'est pas possible ! On ne dira pas que vous êtes sortie de chez moi en sentant la vinasse !

Tout était, dans la demeure, très féminin. Mathylde de haute éducation avait tout aménagé. Cela ne ressemblait pas du tout à l'austère demeure des Morlieu.
Mathylde voyait que Fleur était impressionnée.

La femme de chambre entra avec de l'eau chaude et des linges. Elle se trouva face à face avec Fleur totalement dénudée.
La blonde fut un peu gênée. Mathylde fut ravi de le voir. Elle adorait tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à une humiliation. Fleur rougit légèrement et Mathylde faillit en perdre la raison !

Puis la domestique sortit et Mathylde, utilisant une éponge entreprit de laver elle-même sa convive.
Elle s'approcha doucement et lui passa l'éponge et l'eau chaude sur presque tout le corps. Elle était douce et délicate. Elle parlait pendant tout ce temps de petites choses pour occuper Fleur.
Elle profitait de toutes les occasions possible pour la toucher, pour l'effleurer. Parfois, elle jetait un regard furtif vers les yeux magnifiques de Fleur et elle y voyait du plaisir... Elle savait y faire. Elle connaissait le corps des femmes et savait comment et où la caresser pour éveiller chez elle du plaisir, du désir... Fleur était là toute abandonnée, toute à elle. Elle en profitait.
Elle s'attardait sur la poitrine sur le ventre. Parfois sa bouche venait innocemment tout près de la peau de Fleur.

[...]

Mais elle restait prudente... c'était trop tôt, il fallait être patiente. Elle avait déjà beaucoup. Et elle sentait que Fleur se détendait, elle sentait que les caresses de l'éponge, que son souffle sur sa peau, que tout cela lui faisait un certain effet. Mais elle ne voulait pas risquer de tout perdre en précipitant les choses.
Si elle lui sautait dessus... pour sûr ce serait fichu.
Alors elle fit tout ce qu'elle put pour que Fleur vienne d'elle-même. La laisser prendre l'initiative pour mieux la dominer ensuite...
Alors elle l'excita du mieux qu'elle put. Et ce n'était pas rien.
Puis vint le moment où il fallut l'habiller...
Mathylde regarda Fleur faire et ne put s'empêcher de rire !
Fleur n'avait jamais porté de tels vêtements... Elle ne savait pas les enfiler, les ajuster.
Là encore Mathylde l'aida. Elle dût pour cela la toucher plusieurs fois . La toucher fermement. Un sein sur le quel sa main appuyait et s'attardait, une hanche, une fesse...
L'habit lui allait très bien. Elles étaient de corpulence très similaire. Et puis vint le moment du jupon...
Une robe déjà... mais un jupon !!
Fleur s'en trouvait bien embarrassée ! Alors, Mathylde en se moquant gentiment d'elle dût lui expliquer comment et pourquoi. Et ce faisant, elle lui montra qu'elle aussi en portait un. Elle releva sa robe pour faire apparaître le jupon mais maladroitement elle prit avec le jupon et les remonta bien trop haut. Elle montrait ainsi toute son intimité, jusqu'à son pubis doré. En faisant cela, elle regardait les yeux de Fleur qui la balayaient pour s'attarder sur cette zone habituellement jalousement cachée .
Puis elle lâcha le tout.
Elle aida Fleur. A genoux devant elle, elle lui passa le jupon. Sa bouche alors était à quelques centimètre du pubis de la comtesse de Morlieu. Intérieurement, Mathylde était folle...
Quand elle noua le jupon, elle appuya son oreille sur le ventre de Fleur. La sensation la transporta.
Puis elle lui passa la robe. En l'enfilant, le jupon remonta ce qui gonfla la robe et fit rire Mathylde. Elle se remit à genoux devant la belle comtesse et passa ses mains sous la robe. Là, elle remonta le long des jambes jusqu'aux cuisses. Puis un peu plus haut. Elle posa ses mains sur les fesses de son amie qui ne la repoussa pas. Elle saisit alors doucement les bourlets du jupon et les fit redescendre. Elle se releva un peu rouge d'émotion.
Quand elle avait posé ses mains sur les deux fesses de Fleur, un silence pesant s'était installé... Un silence hésitant, complice... Mathylde n'osa pas le rompre. seules les respirations des deux femmes perçaient imperceptiblement ce silence.
En se relevant, elle ne se recula pas. Elle se redressa face à Fleur au point que debout, son visage fut à peine à quelques centimètre de celui de la belle blonde. Leur corps se touchaient. Leur poitrine enfermée dans les robes se pressaient.
Elle lui chuchota :


Vous êtes magnifique... Cette tenue vous va à ravir... On dirait une déesse guerrière de l'antiquité.

Fleur... Si seulement elle pouvait maintenant... la prendre. Elle espérait un geste, si Fleur venait poser ses lèvres, si seulement... Elle ferait peut-être un peu l'effarouchée... Mais elle ne résisterait pas. Elle venait de l'habiller, elle n'avait qu'une envie : la dévêtir.


[ Bonjour, bonjour, comme je vous l'ai dit par mp j'ai du retirer une partie de votre texte ( cf les règles d'or )
Bon jeu bonne continuation
Modo hénora ]
Fleur_de_songe
Une robe!Il ne manquait plus que ça!Un habit de chasse,peu pratique à ses yeux.

Fleur se laisse faire lorsque Mathilde la nettoie.
Ses gestes doux éveille en la blondinette des sensations de bien-être,elle ne quitte pas la Dame des yeux.
A un moment même,elle trouve que les gestes se font caresses...Peut être un peu trop à son goût mais elle ne dit rien,la blondinette trouve cela très agréable.

Passer la robe?Qui avait pu inventer cet habit?!
Fleur ne trouve pas le sens...Trop de pli...Trop d'épaisseur...Trop encombrant...Trop tout !
Mathilde l'aide,sa main sur son sein fait réagir son mamelon qui pointe entre les doigts de la blonde.
Son autre main sur sa hanche déclenche un frémissement.

Le jupon,pire que la robe!Fleur est complétement perdue sous le rire de Mathilde .
Pourtant la blondinette perd son regard sur le triangle de la Mornay,une pensée indécente traverse son esprit.

Maintenant Fleur ressemble à une grosse meringue,Mathilde l'aide à nouveau en glissant ses mains sur sa peau jusqu'à ses fesses.
Il n'y a plus de doute possible,la blonde fait des avances à la blondinette.

Quand Mathilde se redresse,Fleur plonge son regard dans celui de la Dame.
Le message est clair.

La blondinette n'a qu'a faire un geste pour que leur bouche se touchent,que leur corps se découvrent...
Fleur imagine la scène,rien ne serait pareil qu'avec Augustine.
Cette femme saurait trouver les caresses ultimes pour lui donner du plaisir.
Des caresses intimes,profondes...Avec douceur ou pas...
Qui dominerait l'autre?
Un combat sensuel,excitant se jouerait entre elles.

La blondinette sent entre ses cuisses l'humidité de l'envie,de l'excitation.
Sa respiration s'accélère doucement,sa poitrine se serre encore plus sur Mathilde,sa bouche entre-ouverte s'approche de la blonde et puis...
Sans prévenir Fleur se recule.
Son regard prend un air de défiance.
Non,Mathilde ne l'aura pas....Pas comme ça.
Hors de question pour la blondinette de céder...D'être dominée.
Si quelqu'un doit être dominé,ça sera la Mornay et non elle.
Elle veut savoir jusqu'où elle est capable d'aller pour l'avoir.

Fleur lui sourit avec amabilité.

-Merci pour vos compliments et votre aide.
Par contre pour Augustine...Ne lui faites aucun mal sinon vous aurez a faire à moi.


Si Mathilde aime diriger,Fleur aime menacer.

La blondinette se retourne à l'auberge,peu habituée,voir pas du tout a avoir une robe,elle n'est pas à l'aise dans ses mouvements.

Célia,qui se trouve dans la grande salle,ouvre de grands yeux admiratifs en voyant sa fille.

-Ooh Fleur!Tu es magnifique comme ça!

-Merci maman...

Elle va à l'étage pour trouver Augustine.

-Prenez vos affaires,Dame de Mornay vous attend,vous allez travailler pour elle.
Vous l'avez cherché,il ne fallait pas me mentir.


La nourrice cherche a s'excuser mais Fleur ne l'écoute pas,ne lui laissant que le choix de partir.

La blondinette va dans sa chambre pour retrouver son époux et Isil.

-Problème réglé,Augustine part.

_________________
Feijian
Feijian lut et relut le courrier de Fleur.
Il avait été très surpris d'avoir de ses nouvelles.
Il montra la lettre à Toinette.
Ils étaient censés aller à Epinal... la guerre leur fermait les portes de la ville.
Béziers était à l'autre bout du pays.
Ils se regardèrent.
L'histoire de Fei pouvait attendre.
Ils firent donc leur bagage et partirent sur le champ. Fleur avait besoin d'aide. C'était l'amie de Toinette... Ils y allaient.

Fei prit juste le temps de rédiger une courte réponse.



Fleur,

Nous prenons juste le temps de faire nos bagages et nous prenons la route.
La situation que tu décris me semble bien confuse.
Reste sur tes gardes, si tu es en danger, ne sort pas seule.
Nous faisons au plus vite.

Toinette se joint à moi pour te saluer. Elle a hâte de te revoir.

Feijian
Carabas
Une robe !!!!

Fleur rentrait à l'auberge en portant une robe !

Dans un premier temps, Carabas ne la reconnut pas.
Il n'aurait jamais cru voir un jour Fleur porter une tenue féminine. Il n'en revenait pas.

Il la regarda évoluer, il la vit renvoyer Augustine en quelques mots... Fleur dans toute sa splendeur... Mais en robe !

Problème réglé...


Ma Fleur... Mais tu es...
Absolument magnifique !
Tu es... Tu sais quoi ?
Si ce n'était déjà fait je t'épouserai à nouveau !
Au fait, tu as du courrier.
Fleur_de_songe
Elle lui sourit ,tout en s'asseyant sur le lit.

-Profites en ,ça ne sera pas tout les jours!

Une lettre,l'écriture de Fei .

-Nous allons avoir de la visite!
Mon ami Feijian et Toinette arrivent pour nous aider!


Dans le couloir le bruit d'une porte,des pas qui s'éloignent.
Augustine part...

Fleur s'allonge sur le lit avec Isil qui se met a rire lorsque sa mère lui chatouille le ventre.

_________________
Augustine_
Augustine l'avait cherché mais sa jalousie avait été plus forte.
Sans résultat d'ailleurs...Dame Fleur avait retrouvé vite son Comte.

Elle frappa chez Dame de Mornay,le coeur serré.
On l'emmena près de la Dame.

-Bonjour Ma Dame...Dame Fleur m'a demandé de venir vous servir.

La nourrice savait très bien qu'elle allait regretté d'avoir menti.
Chez les Morlieu,il n'y avait peut être pas autant de richesses mais ils étaient tous gentils.
La petite Agnès se cacha derrière sa mère,regardant la Mornay de ses grands yeux bleus.

-Je...Je voulais vous dire...Que je vous remercie.
Mais...S'il vous plait...Je souhaiterais...Que ce qui c 'est produit chez ...A l'auberge...Ne se reproduise pas....


Elle prit la petite dans ses bras,baissant les yeux.
Augustine regrettait déjà ses mensonges...

On l'emmena dans sa chambre,lui expliquant qu'une jeune fille serait là,en cas de besoin pour s'occuper d'Agnès.

L'heure de repas s'approcha,Augustine fut convié en cuisine,laissant la petite à la jeune fille.
Les couloirs étaient longs,elle ne savait pas où aller,un peu perdue,elle poussa une porte au hasard.
Mathilde_de_mornay
Mathylde regarda partir Fleur.
Elle se mordait la lèvre. Elle serait ses cuisses. Elle se sentait encore humide d'avoir tant fantasmé et d'avoir tant désiré la comtesse de Morlieu.
Dans sa tête repassèrent tous les instant qu'elles avaient partagé. Et plus elle y pensait, plus elle se sentait l'envie, le besoin de satisfaire son appétit. Depuis sa plus tendre enfance elle obtenait sur l'heure ce qu'elle désirait... Mais là... Fleur lui avait résisté. Comment était-ce possible ? Comment avait-elle osé ?
Elle se dit qu'elle aurait dû la frapper, la faire saisir par ses gens !
La mettre dans l'ancienne salle des torturés... Là où elle organisait des soirée libertines avec quelques nobles de la région... Elle aurait pu la briser alors ! Elle savait comment faire. Elle aurait pu l'offrir à ses amis. La donner en pâture à leur appétit féroce. Ils l'auraient tous prise. Jusqu'à ce qu'elle la supplie de les faire cesser ! Alors elle aurait rampé à ses pieds...
Elle l'aurait eue soumise... esclave... son jouet, son objet...
La comtesse de Marnay serrait les poings et se mordait maintenant la langue jusqu'au sang.
Elle était perdue dans ses rêves éveillés.
Quand elle eut le gout du sang dans la bouche elle sortit de sa torpeur.
Elle alla se mirer dans le grand miroir du salon.
Elle se sentait seule.
Pour la première fois sans doute de son existence.
Frustrée.
Elle repensa à Fleur. Non... il fallait bien qu'elle se rende à l'évidence. Elle ne la voulait pas soumise. Elle la voulait... amoureuse.
Amoureuse. Comme elle-même à cet instant.
Amoureuse.
Au premier regard, au premier mot. Fleur lui avait prise son cœur. Et cela la faisait souffrir maintenant, atrocement.
Elle, Mathylde de Mornay... Elle était amoureuse.
Intensément, passionnément...
Elle le sentait dans sa chair, dans ses veines.
Fleur...
Le regard de Fleur la hantait.
Elle se retourna espérant la voir là derrière elle.
Rien... évidement.
Elle tomba à genou.
Elle ne savait pas ce qui lui arrivait.
Elle prit sa tête entre ses mains.
Elle pleura.

Elle resta là longtemps, prostrée.
Elle avait fait tout ce qu'elle pouvait.
Elle avait cru qu'elle allait lui céder, qu'elle lui plaisait...
Mais non. Pourquoi ?
Elle ne parvenait pas à comprendre qu'on puisse lui résister...

Quand enfin elle se calma, on vint la prévenir qu'Augustine était arrivée...
Elle alla la recevoir et elle se souvint du plan qu'elle avait ourdi pour soumettre la petite nourrice et séduire Fleur.
Mais à cet instant, elle n'en avait pas le cœur... Plus tard peut-être.
Elle accueillit assez froidement la nouvelle et la mit au travail sans tarder.
Elle se souvenait de la menace de Fleur.
Elle ne voulait pas la décevoir. Elle ne se reconnaissait plus.
Même le souvenir de la tête d'Augustine entre ses cuisse ne la faisait pas frémir.
Elle était éprise. Et cela occupait totalement son esprit.
Elle avait du travail. Elle ne fit rien de bon.
Quand l'heure du repas arriva elle demanda à être servie dans son bureau.
Elle n'avait pas faim.


Avant que le repas n'arrive, elle se leva, elle avait besoin de marcher, elle avait mal à la tête.
La cuisinière la croisa en pestant parce que la nouvelle ne s'était pas rendue en cuisine comme on le lui avait demandé.
Mathylde trouva cela étrange et entreprit de la chercher.
Il y avait dans la demeure une pièce où personne n'entrait jamais.
C'était le laboratoire...
Mathylde avait très tôt manifesté pour l'alchimie un intérêt tout particulier.
Son père lui avait fait installe cette pièce et elle y pratiquait toute sorte d'expériences.
Elle excellait à préparer des potions, des poisons.
C'était son passe temps.

Augustine ne connaissant pas la maison était entré. L'aspect de la pièce l'avait surprise forcément. Fioles, ustensiles de tout type, ingrédients divers, livres...
Tout était impeccable, Mathylde était très rigoureuse.
Mais rien de ce qui se trouvait dans la pièce n'était normal.

Quand en désespoir de cause, Mathylde entra dans le laboratoire, elle trouva la jeune femme étendue par terre. Un flacon à côté d'elle versait con contenu et donnait à la pièce un parfum mentholé.

Immédiatement, Mathylde se mit un linge sur le nez.
Elle courut ouvrir la fenêtre et reboucha le flacon qu'elle remit en place.
La petite sotte avait du ouvrir et sentir le flacon ! Les vapeurs de l'élixir de sommeil l'avaient alors surement faite s'évanouir sur le champ.
Et avec le flacon qui se vidait à côté d'elle... Elle ne risquait pas de se réveiller.

Puis, regardant la jeune femme à terre, elle eut envie de profiter d'elle. Dans cet état, elle pouvait lui faire n'importe quoi ! Elle ne s'en rendrait même pas compte.
Elle se vit alors remontant sa robe au dessus de ses fesses...
Elle s'imagina lui écartant les cuisses.
Puis, forçant ses lèvres ou... pire.
Juste pour le plaisir de la posséder, de l'avoir totalement en son pouvoir.
Elle aurait pu lui faire tellement de choses humiliantes...
Mais elle retourna doucement la jeune femme. Elle la redressa un peu.
Puis attendant qu'elle se réveille, elle s'assit près d'elle.
Elle prit sa tête contre son épaule. Elle lui caressa les cheveux...
Elle lui parla longuement... Qu'importe que la brune entendit ou pas.


Et toi ? Elle est bien venue vers toi ! Pourquoi pas moi ?
Pourquoi...
Et tu l'as goutée... tu l'as léchée...
Elle t'a serrée dans ses bras.
Si tu savais combien je donnerais pour vivre ça !


Quand enfin Augustine reprit ses esprits.
Mathylde la soutenue et l'accompagna jusqu'à sa propre chambre.
Là, très sobrement elle lui ôta sa robe et ne lui laissa que sa longue chemise


Il faut te coucher petite. l'élixir de sommeil a des effets secondaires qui ne passent qu'en dormant.

Elle se montrait très douce, très caressante.
Augustine fut rassurée.
La comtesse lui recommanda de ne jamais entrer dans cette pièce.
Elle promit de ne plus le faire.
Alors Mathylde lui posa sur les lèvre un baiser léger.


Tu sais que tu es vraiment très belle petite ?
Vraiment...
Mais ne t'inquiète pas. Je ne vais pas te forcer.
Je vais revenir tout à l'heure...
Repose-toi.
Après, il faudra qu'on parle.


Un nouveau baiser, la main qui caresse les cheveux. Rien que de très doux.

Puis Mathylde s'en va retrouver son repas.
Augustine_
Sa tête la faisait souffrir,elle avait la bouche pâteuse et une envie de boire.
Elle ouvrit les yeux,un peu affolée .
Ses esprits lui revinnent.
Une pièce,une fiole,une curiosité et une folle envie de dormir.
Après...Un rêve?Son imagination?
Il lui semblait que la Comtesse lui avait parlé de Dame Fleur mais aucune certitude.
Elle se souvenait juste d'avoir promis à Dame Mathylde de ne plus entrer dans cette pièce.

Augustine toucha ses lèvres...Oui,elle l'avait embrassée.
Non...La nourrice ne voulait plus de cela.
Tant pis!Au pire,elle s'enfuirait avec sa fille.

La porte s'ouvrit,une domestique à l'air pincé entra.

-Mademoiselle a bien dormi dans le lit de Madame?
Je ne sais pas ce que vous lui avait fait pour qu'elle soit aussi gentille avec vous.
Pas son habitude!
Peut-être que vous devez ce traitement de faveur grâce à la Comtesse de Morlieu.


La femme lui donna un verre d'eau.

-Je suis Marguerite au faites.
...Il parait que se sont les Morlieu qui ont tués l'Abbé,c'est vrai?
Non mais parce que si c'est ça,le sang n'a pas finit de couler,il parait que le frère est très mauvais.


-Non...Ils n'auraient jamais fait ça!
C'est un homme qu'ils ne connaissent pas ,c'est lui le fautif.


-Si vous le dites.
Pourquoi êtes-vous arrivé chez Dame Mathylde?


-Dame Fleur n'avait plus besoin de mes services...

-Entre nous,il parait que le Comte de Morlieu n'est pas mal du tout...Il est comment?

-Un homme très courtois et gentil.
Blond ,aux yeux verts...Il est très beau.


-Oh oh...Petite coquine!Toi,il te plait!

Des pas dans le couloir,Marguerite se dépêche,elle reconnaitrait entre mille le pas de la Comtesse de Mornay.

-V'là la Mathylde,j'file.

Augustine s'assoit nerveusement dans le lit,regardant en direction de la porte.
Les pas se rapprochaient.
Mathilde_de_mornay
Mathylde avait dîné.

Cette mésaventure d'Augustine lui avait permis d'échapper à ces pensées qui la rongeait.
Elle avait retrouvé contenance et sa flamme et son autorité naturelle.
Elle entra dans sa chambre pour retrouver sa nouvelle "acquisition".
Elle avait une question à lui poser. Celle qui finalement la torturait. Celle dont elle ne pouvait complètement détacher son esprit.
Il fallait qu'elle sache, il fallait qu'elle en ait le cœur net.
Après... Après elle pourrait agir sans doute.

Dans la chambre, Augustine était éveillée.
Elle était assise sur le lit.
Elle attendait silencieuse et immobile que la comtesse de Mornay décida de son sort.

Mathylde eut un regard distrait pour la brunette et se dirigea vers un petit buffet où se trouvait une cruche.
Elle remplit un verre d'eau et le tendit ensuite à la jeune femme hésitante.


Bois !

Le ton était sec et sans alternative.
Elle bu.


J'ai une question à te poser.
Répond-moi franchement.


Mathylde fixait alors la jeune nourrice d'un regard inquisiteur, froid et insoutenable.
Elle découpait ses mots sans exprimer la moindre émotion.
Mais intérieurement, elle bouillait. La peur de la réponse qu'elle attendait lui nouait les entrailles. Sa respiration était trop rapide, trop courte. Elle avait chaud et ses vêtements étaient soudainement trop étroits.
Pourtant, elle ne laissait rien paraître.
Impassible, elle ne quittait pas des yeux la nourrice déchue.
Alors, elle posa sa question. Les mots lui brûlaient les lèvres.


Dis-moi ce qu'il y a entre les Morlieu... Est-ce qu'ils s'aiment, est-ce qu'ils se disputent, est-ce qu'ils sont heureux ?
Dis-moi ce que tu sais, ce que tu as vu !


Voilà... Elle attendait la sentence.
Elle avait pris la décision pendant son maigre repas de ne pas leur nuire.
C'était un changement radical pour elle.
Elle avait décidé de, pour une fois, de respecter leur existence sans tenter de la détruire.
Elle avait décidé de les laisser vivre leur passion si tant est qu'il y eut passion...
Elle ne toucherait pas à Augustine... Elle ne la torturerait pas. Elle ne la soumettrait pas.
Elle ne piègerait pas le comte, elle ne l'éliminerait pas.
Elle ne provoquerait plus la comtesse...
Parce qu'elle ne pouvait pas supporter de lui faire du mal...
Elle la désirait pourtant, elle la voulait plus que tout au monde. Elle aurait tout donné pour l'avoir...
Mais... il y avait quelque chose de changé brusquement en elle...
Son cœur s'était étrangement réveillé...
Il s'était mis à battre.
Elle qui avait toujours méprisé les mièvreries sentimentales se trouvait là chancelante, abattue, éperdue à attendre d'une domestique la sentence pour ses sentiments.
Mais son état ne lui inspirait ni sarcasme ni pitié...
Elle était amoureuse.
Intensément.
Et c'était la première fois.
Augustine_
La jeune nourrice n'était pas rassurée face à la Comtesse.
Qu'allait-elle lui demander?
Et puis cette question,elle regarda Mathylde,étonnée.

-Euh...Les Morlieu sont très épris l'un de l'autre...Ils sont complices,ils se regardent et se comprennent de suite.
Pendant notre voyage,j'ai pu les observer...Jamais bien loin l'un de l'autre.
Ils s'aiment,c'est tellement évident!
On dirait que rien ne peut les séparer,qu'ils sont liés à jamais.
Les disputes sont extrêment rares.
Je me souviens lorsque Dame Fleur était malade,qu'elle était au plus mal...
Le Comte était d'une tristesse indéfinissable.
Elle l'avait trahi en le quittant pour un autre,pourtant il a tout fait pour la sauver.


Augustine reprit une gorgée d'eau avant de poursuivre.

-Ils prennent des risques pour s'aider mutuellement et pour protèger leur fille.
Que le Comte sache se battre,c'est normal...Mais Dame Fleur n'a peur de rien dès qu'il s'agit de défendre sa famille.
A Chinon,ils se sont battus pour se défendre toujours côte à côte.
C'est leur amour qui leur donne leur force.
Et avec une nouvelle grossesse,leur amour apparait encore plus grand.


La jeune nourrice soupira.

-C'est simple...On ne peut que les envier,ils ont tout pour eux.
Ils sont heureux,il n'y a aucun doute.
Mathilde_de_mornay
La comtesse de Mornay écouta sans frémir les réponses de la jeune femme. Elle subissait pourtant une pression forte psychologiquement. Mais elle ne laissa rien paraitre.

Les Morlieu étaient soudés, ils s'aimaient, ils étaient fortunés. Il étaient beaux, très beaux, tous les deux...
Elle se rendait compte qu'ils avaient quelque chose de particulier. Quelque chose qu'elle ne pouvait leur prendre.
Il y avait entre eux une relation sur laquelle elle n'avait pas de prise.
Cela la rendait profondément triste.
Alors quand elle entendit qu'ils attendaient un deuxième enfant... Elle fut sur le point de s'évanouir.
Elle prit toute la mesure de sa démarche folle...
Comment pouvait-elle espérer séduire Fleur dans ces conditions...
Pourtant...
Pourtant elle aurait pu jurer que Fleur avait été sur le point de lui céder !
Si seulement...
Si seulement elle avait pu.
Elle s'en voulait de n'avoir pas été plus loin. De ne l'avoir pas embrassée. De ne pas lui avoir dit son amour.
Elle avait l'impression d'avoir laissé passé sa chance. De l'avoir perdue.
Elle écouta Augustine jusqu'au bout.


Bien, je vois...
Ecoutez, je vous prends comme suivante.
Vous m'habillez et me coiffez, vous m'apportez mes repas. Vous veillez à ce que tout soit fait selon mes gouts.
Vous allez où je vais. Vous prenez soin de ne rien oublier.
Quand il y a du monde vous mangez et dormez avec les domestiques. je vous trouverai une chambre.
Sinon, Vous dormez là, je vais vous faire installer un lit.

Vous serez bien payée et bien traitée si vous faites ce que je dis.
Je prendrai l'éducation de votre fille en charge. Ca m'occupera.
Ainsi, quand il sera temps, elle pourra se trouver un bon mari.


La comtesse alla donner quelques ordres afin qu'on installa un lit pour sa suivante.
Puis elle revint dans la chambre.


Préparez mon lit après vous m'aiderez pour la robe !
Je vais rédiger un vélin, vous le porterez au palefrenier. J'invite la famille de Morlieu à venir déjeuner demain. J'ai des choses à leur dire.
Fleur_de_songe
Fleur joue avec Isil,elles rient toutes les deux.

Une voix s'élève du couloir.

-Courrier pour les Morlieu!

La blondinette saute du lit,bondissant vers la porte,ne laissant pas le temps à Aurèle de réagir.
Elle arrache presque la lettre à l'homme et referme la porte,le laissant comme ça dans le couloir.

-Oh...Mathilde nous invite à dîner demain soir.
Vais pouvoir lui redonner sa robe comme ça!


Fleur ouvre la porte à nouveau,souriant à l'homme toujours là.

-Dites lui que nous acceptons son invitation!

Et elle referme la porte presque sur le nez du coursier.


[Le lendemain]

La famille passe sa journée au grand air,les couleurs de l'automne sont là.
Isil fait la joie de ses parents et de ses grands-parents.
Aucune ombre vient entâcher cette journée,ils sont biens...Ils sont heureux.

Et puis,l'heure de se préparer arrive.
Fleur,comme à son habitude,enfile des vêtements pratiques.
Comtesse ou pas,elle s'en moque,elle reste elle-même.

Une chemise noire avec un petit lien en satin blanc qui met en valeur sa poitrine.
Des braies noires proches du corps qui laissent apparaitre ses formes de femme.
Elle enfile ses bottes avant d'attacher ses cheveux en chignon qui laisse fuir des mèches rebelles.

En sortant de la chambre,sa mère la regarde,lui disant de s'habiller un peu mieux pour aller chez une Comtesse.
La blondinette lui sourit,tout en lui confiant Isil.

-Suis une Comtesse aussi...Mais pas n'importe laquelle,celle de Morlieu...Une Fleur qui aime un Chat...Et puis,Aurèle m'aime pour ce que je suis!Alors pourquoi faire semblant d'être quelqu'un que je ne suis pas?

Fleur file dans les escaliers,son époux l'attend,elle lui saute au cou,devant tout le monde,l'embrassant amoureusement.
Cela ne se fait pas...Mais pourquoi se gêner?

Ils prennent le chemin vers la grande demeure de la Mornay.
A peine,les pieds sur le perron que la porte s'ouvre en grand.

-Monsieur Le Comte...Madame La Comtesse.
Soyez les bienvenus.
Si vous voulez bien me suivre.


Fleur regarde Aurèle avec une envie de rire.
Elle n'est pas habituée à cela.

Ils rentrent dans le salon,le domestique leur fait une courbette avant de les laisser.

-Madame arrive.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14, ..., 41, 42, 43   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)